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Sujet Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

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1 Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...

Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.

Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?

En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...

La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.

La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.

Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...

Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...

Et vous alors ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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2341
Citation :
Comédiens, humoristes, réalisateurs, chanteurs, écrivains… Quelque 108 personnalités françaises, associées à des représentants de patients, réclament un plan d’urgence pour « sauver l’hôpital » dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée, mercredi 2 octobre, par Le Parisien.

Richard Bohringer, Charlotte Gainsbourg, Agnès Jaoui, Vincent Lindon, Thomas Piketty, Véronique Sanson… figurent parmi les 108 personnalités signataires de cette lettre, avec une quarantaine de représentants de patients, en soutien « aux blouses blanches au bord de la crise de nerfs », explique le quotidien.


https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/10/02/une-centaine-de-personnalites-reclament-un-plan-d-urgence-pour-l-hopital_6013851_3224.html

Citation :
« La situation sur le terrain est devenue réellement intenable : les difficultés d’accès aux soins s’accroissent, la qualité et la sécurité des soins se dégradent et nous observons l’épuisement et l’inquiétude des personnels hospitaliers », écrivent les signataires.

Les personnalités, qui ont été confrontées au monde hospitalier, réclament l’ouverture de lits, l’embauche du « personnel nécessaire », la revalorisation des salaires des personnels. « L’hôpital public a besoin de réformes mais aussi et surtout de moyens pour assurer ses missions dans des conditions acceptables pour les patients et pour les soignants », conclut le courrier.

Dans une tribune au Monde, un collectif de médecins urgentistes rappelait en juin qu’il était « urgent de sortir du dogme politique de la contrainte budgétaire » qui étouffe les services, épuise les personnels et met en danger la vie des patients.

[ Dernière édition du message le 02/10/2019 à 08:47:25 ]

2342
ouais mais CA RAPPORTE PAS UNE THUNE ! :oops2:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

2343
Les artistes, comme les lycéens, qui manifestent = BALEK TOTAL.

Merci les gars, mais circulez SVP, vous ne faites vraiment pas sérieux là, les clowns et les gosses. :oops2:
2344
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Ça fait un an que je me fais chier à faire de la maintenance industrielle dans une usine de merde. Je n'ai pas été embauché pour ça à la base, mais je sers de larbin à ceux qui servent de larbin à l'usine. Ça se passe mal avec mon chef, son chef c'est son frère, et le chef de celui-là est un garçon moderne, c'est à dire un jeune ingénieur féru de langue de bois et aux gonades faiblissimes.

Le genre de taf où même quand techniquement tu assures, tu te sens nul, même quand tu es pas responsable d'une connerie on te blâme, etc.

Je commence à reprendre mon CV de zéro pour aller chercher ailleurs, ce que je n'ai pas vraiment pu faire depuis longtemps (à cause principalement l'arrivée de mon petit), ça fait du bien.

C'est con parce que le reste de ma vie va vraiment on ne peut mieux, m'enfin je vais me bouger pour arranger ça.

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

[ Dernière édition du message le 08/10/2019 à 11:12:32 ]

2346
Citation :

C'est con parce que le reste de ma vie va vraiment on ne peut mieux, m'enfin je vais me bouger pour arranger ça.


Tu veux que ça aille moins bien ?
2347
Soutien à toi, et bon changement de taf que j’espère très prochain.
:boire:
2348
Citation :
je sers de larbin à ceux qui servent de larbin


j'avoue que tu m'as fait rire avec cette phrase.:-D
2349
'tain les environnements toxiques comme ça faut les fuir à tout prix, ça peut te détruire complètement. On a souvent plein de trucs qui nous retiennent de bouger (et une naissance n'est pas une mince affaire), mais franchement, pour avoir vécu un truc similaire, fuir ces bullshit jobs ça n'est que du bon.

One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III

Y a pas à dire, dès qu'y a du dessert, le repas est tout d'suite plus chaleureux...

2350
Concrètement, mon chef (qui nie qu'il est chef, "je suis juste ton collègue" ) ne supporte pas la pression de ce qu'on lui demande de faire, et je suis le seul gars de moins de 50 ans dans l'équipe. Mes autres (vrais) collègues sont âgés, et soit fainéants, démotivés ou suffisamment expérimentés pour savoir que ça sert à rien de courir.
Du coup je sers de soupape à ce chef, qui apprécie particulièrement de me hurler dessus parce qu'il savait pas où j'étais pendant 15mn. Alors que, ne trouvant ni mes collègues partis au café, ni ledit chef à son bureau, j'étais parti bosser à l'atelier en attendant.

Honnêtement je fuis le conflit et je suis pas du genre mordant, mais alors là sûr à 100% de mon bon droit et irrémédiablement échaudé par son inexpugnable agressivité méprisante, quand il a voulu m'engueuler par téléphone interposé je lui ai pourri la gueule.

Il m'a dit de venir à son bureau et qu'on allait s'expliquer (j'ajoute qu'il est connu pour avoir été littéralement violent dans d'autres contextes).

Je lui ai dit que j'arrivais, pas de problème.



Il a fui 30s avant que j'arrive.

Je suis allé en parler au chef du chef de mon chef, qui a courageusement répondu qu'il entendait mon problème mais n'avait pas de solution. L'aprem s'est fini en eau de boudin, ce qui me sied à merveille.
Depuis, le matin mon chef boude et me donne du travail dédaigneusement, en essayant vaguement de me coincer. Du coup j'ai appris à me servir de la presse plieuse à commande numérique, et au fur et à mesure de la journée il se fait mi-sympa mi-malaisé. Le lendemain, re-boudage jusque vers 9h (forcément il a besoin de moi pour faire le taf, la réciproque est moins vraie).

J'ai hâââte de dire que je me barre.

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon