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Sujet Qu'est ce qui vous agace automatiquement?

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1 Qu'est ce qui vous agace automatiquement?
Hein?
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75511
ah tiens y'a une grosse fumée noire qui monte depuis les environs de la préfecture. C'est vrai qu'en terme de pollution de l'air ils ont un peu de retard par rapport aux sols et aux eaux

ça va être coton pour les 2 roues pour franchir les tas de fumiers qu'ils ont eu la gentillesse de nous laisser

Non je ne mettrai pas de pull

75512
nickel, la fumée prend la direction de l'hopital

Non je ne mettrai pas de pull

75513
75514
Citation :
Adieu le marché commun.
Moui... mais serait-ce un drame?

super mangeons du mais.
plus sérieusement le problème ne vient pas de l extérieur.
Citation :
Surface agricole utile (SAU) : 292 800 km2 (53,3 %), dont :
terres arables : 184 000 km2 (33,5 %), dont :
céréales : 94 460 km2 (17,1 % du total, 51 % des terres arables) ;
oléagineux : 22 430 km2 (4,0 % du total, 12 % des terres arables) ;
protéagineux : 2 060 km2 (0,3 % du total, 1 % des terres arables) ;
cultures fourragères : 47 000 km2 (8,0 % du total, 25 % des terres arables) ;
jachère : 7 010 km2 (1,2 % du total, 3,8 % des terres arables %) ;
cultures légumières : 3 880 km2 (0,8 % du total, 2 % des terres arables) ;
autres : 6 980 km2 ;

cultures permanentes : 108 800 km2 (19,8 %), dont :
superficie toujours en herbe : 99 100 km2 (18,1 %) ;
vignes et vergers : 9 700 km2 (1,8 %) ;
autres surfaces :
territoire agricole non cultivé : 25 500 km2 (4,6 %) ;
peupleraies, bois et forêts : 155 700 km2 (28,3 %) ;
autres non utilisées (lacs, urbanisation, infrastructures…) : 75 190 km2 (13,7 %).

ils se plaignent de l importation de fruits et légumes. Ils font du céréales dans des grandes exploitations.
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Gaf13p019-024.pdf
Citation :
La baisse du nombre d’exploitations concerne exclusivement les petites et moyen- nes exploitations. En France métropolitaine, les petites exploitations, au nombre de 178 000, ne représentent plus que 36 % des exploitations contre 47 % en 1988. Un tiers des exploitations, soit 162 000, sont grandes (14 % en 1988). Leur nombre devance maintenant celui des moyen- nes exploitations (151 000).

http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Gaf13p115-120.pdf
Citation :

En 2012, l’excédent des échanges agroali- mentaires français atteint 11,9 milliards d’eu- ros. Il augmente de 75 millions par rapport à 2011. Les produits agroalimentaires (bruts et transformés) constituent le deuxième excédent commercial de la France, derrière le matériel de transport (15,6 milliards d’euros). Les pro- duits chimiques, parfums et cosmétiques (7,7 milliards d’euros) et les produits pharma- ceutiques (3,0 milliards d’euros) sont les autres produits présentant un excédent commercial.
75515
Citation :
super mangeons du mais.
plus sérieusement le problème ne vient pas de l extérieur.



Ah bon ?
Le petit faisait des pommes avant de constater tes chiffres.
75516
Non le petit a fermé boutique. A propos de pommes tu sait que grâce aux sanctions á la Russie il va y avoir un excèdent de pomme en Europe ainsi que de lait et céréales.
75517
Chouette un débat agricole ...

Donc, d'après les chiffres Agreste (incontestables) les agriculteurs qui ne crèvent pas de faim ou par suicide sont ceux qui ont une exploitation petite à moyenne (voire grosse) et font des céréales / oléoprotéagineux / cultures spécialisées (PDT, betteraves, légumes de plein champ, arboriculture et vigne).

Ca semble complètement con d'un point de vue du consommateur: où sont les producteurs de légumes ?

Du point de vue économique, en revanche, c'est très logique: ces productions sont les seules dont le prix d'achat à l'agriculteur est maintenu à un niveau correct par les subventions PAC. Le saviez vous ? il n'y a pas de subvention PAC pour le maraichage, qui comme chacun sait produit des trucs dont personne n'a besoin ...

L'autre volet qui maintien à flot les cours de ces productions, c'est leur débouché industriel: ces production sont celles qui entrent dans le circuit de l'agro-alimentaire, qui génère des bénéfices suffisants pour qu'on puisse tolérer de payer le producteur un prix, n'osont pas dire décent, mais au moins à peu près différent de zéro.

En revanche, les cultures maraichères et vivrières, produits non transformés (fruits et légumes) sont vendus la plupart du temps en circuit moyen (producteur vers centrale d'achat ou direct au supermarché, puis vers le consommateur) voire en circuit court (direct du producteur au consommateur).
Ici, peu ou pas de transformation à part l'emballage, donc pas de marge de manœuvre pour faire du bénéfice donc marché déserté par l'agro-alimentaire. Restent face à face le producteur et le supermarché (via sa centrale d'achat), combat équitable s'il en est, ou le producteur et le consommateur (situation win/win).

Bien sur, devinez quel est le scénario le plus fréquent ...

I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.

75518
Juste pour savoir, les légumes de super marché viennent d'où alors ?

(si j'ai tout compris, Espagne, Pologne, etc.)

et comme ils font là bas pour être compétitifs ?

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

75519
Juste pour savoir, les légumes de super marché viennent d'où alors ?

(si j'ai tout compris, Espagne, Pologne, etc.)

et comme ils font là bas pour être compétitifs ?

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

75520
Ils font travailler des nègres et des roumains. Clandos, pas chers, soumis.