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Sujet Le Pub de l'écologie

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1 Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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4131
:mdr:

Évidement les gars vont pas aux champs, je parlais d'un esprit communautaire centré sur le village.

Après, je me doute bien que c'est pas propre à la Bretagne, mais il se trouve que c'est la campagne où je vais le plus. ;)

Dans beaucoup d'esprit l'écologie, c'est ça : vivre simplement en étant proche de la nature (la campagne)

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 14:55:11 ]

4132
Citation :
je parlais d'un esprit communautaire centré sur le village.

Mouais. Ta formulation est curieuse. Autant cela était souvent très vrai il y a une trentaine d'années (au point que j'ai entendu des gens dans des réunions un peu houleuses dire à des adversaires "toi, t'as pas le droit de parler : t'es pas d'ici" à quelqu'un qui était né dans le bled d'à côté.
Aujourd'hui, il me semble que les gens sont comme partout : d'abord centrés sur leurs familles et leurs amis, lesquels sont par la force des choses assez dispersés géographiquement. Et d'une façon générale incomparablement plus ouverts.

Mais ce qui est vrai, c'est qu'il y a encore énormément de gens qui sont du cru et ont souvent usé leurs culottes sur les mêmes bancs d'école que leurs voisins. Même quand beaucoup ont bougé pour le boulot, les études, etc, ceci amène effectivement une fluidité une familiarité dans les relations et une solidarité qu'il est plus difficile de trouver dans des communautés qui se sont agrégées sur le tard. Les relations de voisinage sont souvent des relations familiales ou quasi.

mais je n'adhère pas à la formulation "centrée sur le village", parce qu'il me semble que les gens regardent désormais autrement plus loin.

>>>>>>> La fabrique du crétin digital ? <<<<<<<<<

======== Peut-on planer sous terre ? =========

===== des drones et des leds pas vilaines ======

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 14:57:57 ]

4133
En tout cas, là ou je vais c'est comme ça. Même si les gens bossent en ville, ils vivent leur quotidien dans la commune et sont très dynamiques collectivement et solidaires.

Après peut être que pour toi, les cercles social/ecologique t’évoquent plus "l'économie d'usage" et "l'économie collaborative" (comme le covoiturage par exemple) qui se développe dans les villes ? Moi, c'était la vie à la campagne, quand le voisin passe avec un panier de champignons ou une confiture maison.

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 15:59:52 ]

4134
Tu prends un village comme Augan (56800), y'a une vrai dynamique locale.
(je te trouve un peu rabat-joie sur ce coup, WZ ;), même si tu n'as pas tord)

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 17:31:37 ]

4135
Ah, mais je ne nie absolument pas les dynamiques locales. C'est juste la formulation "centré sur le village" qui me chiffonne. Elle a à mes yeux un sens négatif et me rappelle trop l'étroitesse d'esprit et le manque d'horizons que j'ai connu dans mon enfance.

Des solidarités locales, des dynamiques locales, une fraternité de voisinage renforcée par une longue histoire commune, tout ceci peut se faire dans un cadre et un esprit fermé ou au contraire ouvert sur l'extérieur, dans une sorte de nationalisme ou dans le schéma "penser global, agir local".
La campagne bretonne était, de ce que j'en sais, plutôt dans la première option il y a 40 ans. Elle serait maintenant plutôt dans la seconde.

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4136
Citation :
me rappelle trop l'étroitesse d'esprit et le manque d'horizons que j'ai connu dans mon enfance.

Étonnamment, moi ce sont les actions pleines de bon sens qui me frappent étant plutôt citadin : les cafés solidaires, les AMAP, les petits marchés de producteurs locaux, le boulanger qui garde le pain pour les poules, et les multitudes de services que les gens se rendent et surtout cette formidable envie de faire des choses ensemble... je pourrais en faire une liste longue comme le bras.


Enfin bref, c'était surtout pour replacer l'écologie dans un contexte élargi à la sphère sociale et économique pour aboutir au durable selon le schéma.

C'est toujours intéressant quand on parle d'écologie de resituer un projet ou une action ou une technique ou une façon de vivre dans ce schéma.

L'éolien par exemple se situe dans le viable. Sans un réseau et des tarifs qui permettent d'accéder à l’énergie pour tous, l’éolien n'est pas durable.
De la même manière un commerce équitable de fève de cacao bio, si il ruine l'environnement par sa production exclusive et son transport, n'est pas bon.

En fait, je souhaitais juste que les actions qui vous paraissent importantes pour la planète soient étudiées selon ce prisme. On peut les mesurer selon le viable, le vivable et l'équitable. Cet exercice est particulièrement intéressant pour débattre des solutions de court ou de long terme.

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 20:03:03 ]

4137
Clair.

Après, c'est difficile de dire ce qui est acceptable ou pas. Pour moi, il ne s'agit pas de couper tout commerce mondial. Mais entre acheter des bananes, cacao et café à l'endroit où il pousse, c'est une chose. Voir dans des magasins en Bretagne des pommes d'Espagne et de... Nouvelle Zélande en est une autre. :8O:

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4138
Du sarrasin des pays de l'est dans une biocoop bretonne :bravo:
4139
Citation :
c'est difficile de dire ce qui est acceptable ou pas.


Et justement, elle est là, la subtilité : on ne parle pas d'acceptabilité, de bien ou de mal,... Mais bel et bien de durabilité.

La mondialisation n'est pas "durable" non pas parce que c'est du commerce mondial et que ce serait le mal.

Mais uniquement parce que le transport maritime est très énergivore, il rejet un max de CO2 et les transporteurs sont parfois négligents (voir criminels) avec les dégazages, etc etc. Pourtant, il existe des solutions pour développer un transport maritime propre et vertueux, en voici une parmi tant d'autres :



Le truc c'est pas d'arrêter de manger des bananes (on reste des singes comme même !), c'est de les faire venir avec ce type de transport. C'est là qu'il faut investir les profits générés par la banane (plutôt que d'aligner des chiffres qui ne servent à rien dans les paradis fiscaux)

On a vu le volet environnemental, il faudrait faire de même avec le statut des marins philippins pour leur offrir un revenu décent : le volet social de la durabilité.

Quand tous les éléments du puzzle seront assemblés, manger de la banane sera devenu un acte durable. Et on pourra les déguster en paix, pendant des siècles et des siècles, en se disant : "Tin, c'est cool la mondialisation".

Mais avant, y'a quand même pas mal de boulot. Et la fuite des investissements vers la thésaurisation de l'économie est un frein majeur.

Pour la faire courte, les profits générés par le transport maritime devraient être à minima réinvesti dans des solutions d'avenir au profit des océans sous la forme d'investissement technologique. Mais également justement redistribués aux acteurs de ce transport car la notion de durabilité ne s'arrête pas aux questions environnementales.

Après des bananes adaptées au climat breton et développées par l'INRA, ça ne me choquerait pas non plus dans l'idée.

[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 22:55:55 ]

4140
Autant je te suis pour des produits secs (café, chocolat, poivre et autres bais) et tous autres produits + ou - durable (allant du téléphone en passant par les chaussures). Autant l'import de produit frais ne se fait pas du tout dans les mêmes conditions (chambres froides, anaérobie ...) et le kilo mangé en 2 jours n'offre pas le même rapport transport/utilisation (téléphone/5 ans, chaussures/1 à 2 ans, poivre 100gr/an).
Donc, à moins de payer 15€ le kg de banane, moi je continue à ne pas en acheter.

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[ Dernière édition du message le 07/06/2017 à 07:36:41 ]