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Pédago
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2 MIN POUR... comprendre les problèmes de qualité posés par le MP3

Comprendre les problèmes posés par les encodeurs audio destructifs

Los Teignos a deux minutes pour vous expliquer les problèmes de qualité posés par les algorithmes de compression destructifs tels que le MP3. C'est parti !

Alors on va pas trai­ner sitôt que vous vous serez abon­nés au Chanel Youtube d’Au­dio­fan­zine. Ce qu’il y a de peu banal avec la compres­sion audio destruc­tive qu’on utilise aujour­d’hui majo­ri­tai­re­ment pour écou­ter de la musique, c’est qu’elle marque une régres­sion dans l’his­toire des supports d’en­re­gis­tre­ment.En passant du cylindre de cire au CD, les supports audio n’ont cessé d’être plus précis, plus fidèles, offrant un meilleur son. Or, il s’est opéré avec le MP3 et les formats de compres­sion destruc­tive un brusque retour en arrière à ce niveau : aigus rabot­tés, stéréo dispa­rais­sant dans les graves, données suppri­mées au prétexte de l’ef­fet de masque, on est face à un support qui sonne clai­re­ment moins bien que le CD qui le précé­dait. Évidem­ment, cette perte de qualité dépend gran­de­ment de la façon dont on para­mètre la compres­sion.

À 96 Kbps, on entend distinc­te­ment la diffé­rence avec une version CD. Mais A 320 Kbps, c’est quasi inau­dible suivant votre acuité audi­tive et la qualité de votre système d’écoute. Et pour­tant, il y a une diffé­rence. En mettant en oppo­si­tion de phase le fichier origi­nal et sa version MP3, on peut ainsi entendre les artec­facts géné­rés par la compres­sion.

Si je vous parle de cela, c’est pour vous sensi­bi­li­ser à deux choses : la première, c’est qu’il vaut mieux tant qu’on le peut ne pas recou­rir aux formats de compres­sion destruc­tive si on veut obte­nir la meilleure qualité possible à la fin et que ce n’est pas parce que vous n’en­ten­dez pas de diffé­rence avec vos moyens qu’il n’y en aura pas sur d’autres système d’écoute. Ca vaut pour un DJ qui devra mixer du WAV ou du FLAC plutôt que du MP3, mais ça vaut aussi pour tous ceux qui utilisent des boucles pour faire de la musique. N’uti­li­sez les formats de compres­sion destruc­tive qu’en cas de réelle néces­sité !

Et la réelle néces­sité, ce serait en l’oc­cu­rence de diffu­ser votre musique sur des plate­formes non quali­ta­tives mais incon­tour­nables comme Spotify, Youtube ou iTunes. Sachez-le en effet, les seules grosses plate­formes de strea­ming à diffu­ser au format Loss­less sont Qobuz, Deezer et Tidal.

Le problème, c’est que ce sont en outre les plate­formes qui font elles-même leur propres enco­dages en répon­dant à diffé­rentes règles souvent pas docu­men­tées. Du coup, un logi­ciel comme Expose de Maste­ring the Mix trouve tout son inté­rêt car il permet pour chaque plate­forme d’op­ti­mi­ser votre fichier, notam­ment en termes de niveaux, histoire de ne pas avoir de surprise à l’ar­ri­vée…

Bref, soyez atten­tifs à tout cela car il serait dommage de ne pas propo­ser votre oeuvre sous son meilleur jour, et n’hé­si­tez pas à commen­ter, liker, parta­ger cette vidéo ! Ciao !

Auteur de l'article Los Teignos

Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.


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