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Sujet Exemples d'albums bien ou mal masterisés

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1 Exemples d'albums bien ou mal masterisés
Bonjour,

Avec cette course aux dB en plus, et au son de plus en plus compressé pour sonner plus fort que son voisin, j'aimerai bien que des spécialistes du mastering nous donnent des exemples d'albums d'artistes ou de groupes qu'ils jugent bien ou mal masterisés.

Cela permettrait d'éduquer un peu plus nos oreilles vers un son de meilleure qualité.
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Ah mais j'ai pas generalisé de cette manière, je dis juste que la forte compression (bien réglée et pas avec l'attaque a 0 et le release a 200) et assez essentielle pour donner la patate qui va avec ces genres musicaux la, (perso j'ai rarement entendu d’électro molle a par quand ça part en cloud et compagnie mais même dans ces cas la c'est hyper compressé).

Moi l'exemple que tu donnes la ca m’évoque un peu l'electro pop des années 80 qui étaient assez dans ce genre la niveau rendu de dynamique, en tout cas de ce que j'ai en tête, (sauf que dans leur cas c'est clairement de la course au volume), mais je serais pas étonné que certains le fassent volontairement, quitte a ce que ce soit pas adapté d'ailleurs....

Rock'n'Roll Is Dead

 

[ Dernière édition du message le 06/10/2016 à 13:22:01 ]

792
Citation :
Ah mais j'ai pas generalisé de cette manière, je dis juste que la forte compression (bien réglée et pas avec l'attaque a 0 et le release a 200) et assez essentielle pour donner la patate qui va avec ces genres musicaux la, (perso j'ai rarement entendu d’électro molle a par quand ça part en cloud et compagnie mais même dans ces cas la c'est hyper compressé).


Yep mais l'équilibre et la dynamique ne pourront se créer qu'avec des pistes pas/peu compressées. Si tu compresses tout fortement, on en revient au principe physique immuable dont je parlais plus haut : tout sera obligatoirement plat et pénible (comme ce morceau que j'ai foutu juste au dessus).

En remontant dans le temps et en restant sur de très gros vendeurs d'albums, Dark Side of the moon des Floyd ou Hotel California (l'album, pas juste le single) sont des exemples de grosse dynamique et de son agréable.
Pourtant les ingé sons n'ont pas fait leurs timides, niveau compression. En revanche, y a un grosse différence entre certaines parties tr-ès compressées (comme les batteries hors cymbales) et d'autres pas du tout, comme le chant et les choeurs. de manière générale, ce sont surtout les éléments avec beaucoup de fréquences graves qui ont une compression d'homme.

Dans une moindre mesure, Timbaland aussi s'est rendu célèbre avec sa dynamique crée par la différence entre cymbales non comrpessées (et souvent interprétées et ne venant pas de samples ou BAR), et les kick et snare compressées façon kapam(c).
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Bah pour Justice les exemples sont légions, faut juste se baser sur le premier album ou tous les remixs de leurs début, avec lesquels ils se sont fait connaitre.

 

Le remix de NY excuse est une fois de plus bien extrème, ultra sale, et pour le coup pas forcément fameux.

Mouais, mébon là tu parles d'une rare exception où la compression abusive des pistes (là clairement c'est pas juste la piste master qui est ratiboisée) donne un résultat arstitiquement valable. Probablement parceque la compression fait part intégrante de la phase de composition.
En gros tu peux pas faire d'une exception une règle de portée générale.

Mais non c'est vraiment pas une "rare exception" (même si je considère que Sebastian et celui qui a complètement sublimé l'exercice et est clairement au dessus du lot)
Dans la culture club c'est un truc vraiment très présent, juste parce que la façon d'écouter de la musique est pas du tout la même. Ce sont des morceaux qui sont composés et réfléchis pour être écoutés à 105 dB quoi :) Du coup cette sensation d'oppression, d'espace entièrement rempli, de masse ultra frontale est une esthétique à part entière

 ça peut aussi donner une sensation de violence 

 venir déborder pour te donner l'impression que la sono va te péter à la gueule

 

etc, etc.

C'est pas une des esthétiques les plus délicates, on est d'accord, mais c'est justement pas ce qui est recherché ici :)

 Bref, on finit sur un exemple un peu plus expé hahaha.

 

 

[ Dernière édition du message le 06/10/2016 à 13:59:20 ]

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Yep mais là tu prends des morceaux utilisant justement 2 des principes majeurs de l'audition humaine : un volume constant élevé est obligatoirement désagréable, ainsi que l'utilisation massive de fréquences médiums (notre audition ayant une acuité assez remarquable vers 3 khz à une vache près, ce qui correspond comme par hasard aux fréquences d'intelligibilité de la parole humaine).
C'est particulièrement flagrant sur le morceau de Justice, où le but est clairement qu'on s'en prenne plein les étiquettes (j'en dirais pas autant sur la plupart de leurs autres morceaux, où la surcompression semble absolument pas maitrisée).

En ce sens c'est totalement cohérent avec l'utilisation d'effets lors d'un mixage et/ou mastering : si c'est justifié artistiquement tu peux tout faire, si t'en mets plein par principe sans trop savoir où tu vas, le plantage est assuré.
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Ah la surcompression est pas toujours toujours maîtrisée hein :) À un moment j'ai essayé de mixer un peu des trucs de cette façon là, et c'est une façon de sculpter assez étrange, ou tout peut te sauter à la gueule à la moindre fausse manip hahaha. Et y'z d'ailleurs des mecs qui en jouent.

Mais oui en plus c'était une période avec une grosse présence de médium... je pense qu'il y avait aussi une volonté d'aborder l'électro de façon un peu plus "punk", et de tout pousser dans ses retranchements.
Pour le côté désagréable, ça doit être une question d'habitude haha. Mais bien mixé par un bon DJ, le résultat peut être tout simplement énorme.


Bref, j'illustrais juste que c'était loin d'être si rare que ça...

 

 En ce sens c'est totalement cohérent avec l'utilisation d'effets lors d'un mixage et/ou mastering : si c'est justifié artistiquement tu peux tout faire, si t'en mets plein par principe sans trop savoir où tu vas, le plantage est assuré.

 Complètement.

[ Dernière édition du message le 06/10/2016 à 14:34:23 ]

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Après faut remettre les choses dans le vrai contexte, c'est la musique qui prime.
Le public écoute la musique, les puriste du son écoutent l'eq et la compression..

Le nombre de fois ou je propose différents mix pour mon groupe sur des titres qu'on enregistre, ils sont les 3/4 du temps même pas capable d'entendre la différence... Des fois c'est a ce demander si c'est bien utile de se faire chier sur des détails qu'on est seuls a entendre (bien sur que ça l'est mais la question reste légitime par moment :-D )

Rock'n'Roll Is Dead

 

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En dehors des albums bien ou mal mastérisés je crois que personne n'a abordé le sujet des albums pas masterisés du tout !!!

Je me dis ça parce qu'hier soir j'ecoutais "public execution" de metallica (live pirate en vinyl). Et ça me rappellait que mon delire d'enregistrer sur k7 au départ était un délire de recup avant tout et aussi pour retrouver le son "destroy" des bootlegs dont je raffolais à ma période rock'n'roll (en cd à l'époque), comme "demos in my lunchbox" de Manson bien sûr, des tas de "garage sessions, garage days" de metallica, etc...
Mon idée était de privilégier un son brut beaucoup plus spontané plutôt qu'une rigueur implacable de froideur. Enfin au final le fait de pouvour recup dans les poubelles du matos haut de gamme je me suis rendu compte que la qualité analo etait bien plus propice à apprecier un mastering et que je pouvais finalement avoir une qualité que je trouve bien supérieur au numérique. Enfin pour le coup après jme suis écouté le grand classique "ride the lightning" je trouve vraiment qu'il a un son particulier, mon préféré en vinyl, à la fois crunchy et bien net. Je sais pas s'il y a eu un truc particulier qui a donné ce son à l'album et à quel étape ?!?

"Lourd c'est mieux, tu  peux toujours taper avec quand ça marche plus"

798
Citation :
En dehors des albums bien ou mal mastérisés je crois que personne n'a abordé le sujet des albums pas masterisés du tout !!!


C'est impossible, ou plutôt inconvenant. Ca serait pas très cohérent de mettre des titres ayant des volumes et parfois sonorités différentes sur un même album.
Disons qu'un mastering va homogénéiser un album de façon subtile.

Pour le reste de tron post, tu confonds l'immédiateté impérative que suppose un enregistrement et mixage 100% analo avec le son proprement dit des outils utilisés, son qui n'existe pas et qui est une légende urbaine pour débutants (ou plutôt si, ce son existe, mais autant en analo qu'en numérique).
799
Citation de Honey'S :
Après faut remettre les choses dans le vrai contexte, c'est la musique qui prime.
Le public écoute la musique, les puriste du son écoutent l'eq et la compression..

Le nombre de fois ou je propose différents mix pour mon groupe sur des titres qu'on enregistre, ils sont les 3/4 du temps même pas capable d'entendre la différence... Des fois c'est a ce demander si c'est bien utile de se faire chier sur des détails qu'on est seuls a entendre (bien sur que ça l'est mais la question reste légitime par moment :-D )

Oui, oui et oui! Faire la différence entre un preamp neve et behringer sera plus difficile à entendre qu'une fausse note! ;) la technique au service de la musique.
800
Bah moi c'esr le conteaire j'ai une oreille musicale lamentable (dictée de notes mes profs s'arrachaient les cheveux) alors que numérique/analogique je pourrais prendre des paris. Et c'esf d'ailleurs l'écoute d'analo qui m'a fait un peu progesser sur la qualité harmonique de mes mirceaux, et le fait de jouer en analo.
Au contraire on voit ke carnage des chanteurs mp3 ils chantent avec de l'aliasing dans la voix ;)

"Lourd c'est mieux, tu  peux toujours taper avec quand ça marche plus"