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Pédago
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2 MIN POUR... comprendre la stéréo M/S

Fonctionnement et intérêt de la stéréo en Mid/Side

Los Teignos n'a que deux minutes pour vous expliquer ce qu'est la prise de son Mid/Side et vous expliquer son intérêt au-delà de l'enregistrement. C'est parti !

Alors on va pas trai­ner sitôt que vous vous serez abon­nés au Chan­nel d’Au­dio­fan­zine. Comme nous l’avons vu, c’est l’in­gé­nieur du son anglais Alan Blum­lein qui décrit au début des années 30 les méthodes pour assu­rer la capta­tion, la diffu­sion et l’en­re­gis­tre­ment stéréo. Vu qu’il s’agit d’adres­ser un signal diffé­rent à chacune de nos deux oreilles pour être en stéréo, on retrouve logique­ment deux micros impliqués dans l’en­re­gis­tre­ment sur deux pistes qui seront diffu­sées par deux enceintes.

La dispo­si­tion des micros porte d’ailleurs encore le nom de « paire Blum­lein » : il s’agit de deux micros dont la direc­ti­vité est en figure en 8 et qui sont dispo­sés avec un angle de 90°, assu­rant une bonne compa­ti­bi­lité mono. D’autres tech­niques vont toute­fois voir jour après cela : la tech­nique dite XY ou deux micros à direc­ti­vité cardioïde sont croi­sés avec un angle de 90 à 135*, là encore avec une bonne compa­ti­bi­lité mono…* AB, Arbre Decca, couple ORTF, il existe encore quan­tité de moyens de prendre le son en stéréo mais c’est surtout sur la tech­nique dite MS que je voulais atti­rer votre atten­tion. On l’ap­pelle MS pour Middle-Side soit Centre et côtés.

Pour celle-ci, on pointe un micro cardioïde ou omni­di­rec­tion­nel sur la source et on place un second micro à direc­ti­vité en 8 perpen­di­cu­laire au premier, en s’as­su­rant que les capsules sont les plus proches possibles. Ce qui est génial alors, c’est qu’en faisant la somme ou la diffé­rence des signaux obte­nus, on obtient le son du centre, parfai­te­ment mono, ou celui d’un ou des côtés, ce qui permet de mani­pu­ler simple­ment la stéréo sans jamais craindre qu’un problème de phase compro­mette la compa­ti­bi­lité mono.

Et c’est telle­ment inté­res­sant qu’après avoir aban­donné un temps cette tech­nique d’en­re­gis­tre­ment, on est revenu au MS bien au-delà de la capta­tion. Quan­tité de proces­seurs maté­riels ou de logi­ciels sont en effet capable de trans­for­mer un tradi­tion­nel stéréo gauche/droit en stéréo M/S, ce qui offre beau­coup de confort à l’heure du mixage ou du maste­ring. On utilise évidem­ment le MS pour travailler sur l’élar­gis­se­ment ou du rétré­cis­se­ment de l’image stéréo, mais on l’uti­lise encore lorsqu’on veut faire des trai­te­ments assez subtils qui ne vont pas enva­hir le mix ; on peut choi­sir par exemple de ne mettre un delay que sur les côtés et non sur le centre, ou encore faire des EQ ou des trai­te­ments dyna­miques diffé­rents pour mettre plus ou moins en valeur l’am­biance de la pièce de prise.

Bref, le MS, c’est bon, mangez-en ! Je vous laisse à votre festin. D’ici là, commen­tez, likez et parta­gez cette émis­sion : ciao !

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Auteur de l'article Los Teignos

Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.


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Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.