Editorial du 6 mai 2017 : commentaires

Myckaël, je crois qu'il pensait aux mauvais artistes pas aux profs.

Pour ma part, c'est donc contre le totalitarisme que je me positionne, d'où qu'il vienne et quelle que soit l'idéologie qui le porte. Or, le totalitarisme qui menace aujourd'hui n'est en rien rappelé par le choix de second tour que nous avons, n'en déplaise aux sirènes de l'antifascisme qui hurlent depuis quelques semaines.

Merci pour vos commentaires.

Splonge > Je plaide innocent. Cet édito arrive le 6 mai soit la veille de l'armistice officieux il y a 72 ans et deux jours avant l'armistice officiel. Étant né le 8 mai 74, je ne peux pas ne pas me rappeler chaque année que le jour férié où tombe mon anniversaire commémore la fin de 39-45. Et comme il y a beaucoup de similitude entre la France de 2017 et l'Allemagne des années 30, plutôt que de partir dans un édito casse-gueule sur le présent, il m'a semblé judicieux de m'en tenir à rappeler ce que l'on commémore. À chaque fois que je vote, je ne le fais pas par conviction mais par respect pour ceux qui ont lutté pour que j'ai ce droit. C'est encore en pensant à eux dont le souvenir effectivement s'efface car il n'y a quasiment plus de témoins de cette époque que je me rendrai au bureau de vote demain.

Quant à la briéveté de cet édito, elle s'explique autant par le fait que j'ai dû bosser très tard sur ma sélection de plug-ins sur le mixage que par le fait que dire peu de mots, c'est leur offrir une plus grande résonance. Et je voulais que l'histoire résonne en chacun de nous ce week-end.