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Sujet Editorial du 3 octobre 2020 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 3 octobre 2020 : commentaires

God save the music!En Grande-Bretagne, un musicien sur trois envisagerait d’abandonner définitivement ce métier sachant que sur les 2000 sondés, près de la moitié aurait déjà trouvé du travail en dehors de la musique. Pourquoi ? Parce qu’avec COVID, 70% ne sont pas en mesure d'effectuer plus d'un quart de leur travail habituel et que les aides dont tous ne disposent pas devraient cesser à la fin du mois d’octobre. Si l’on comprend aisément que les pros jettent les gants dans un tel contexte, c’est du coup aux amateurs que va revenir la tâche de tenir la maison Musique, que ce soit en égrenant des accords sur une copie de Strat Edwards ou en chantant dans un DPA 2028, non sans avoir préalablement dévoré les émissions d’AFTV cette semaine : la Matinale de Red Led évidemment, le « 2 minutes pour » de votre serviteur ou encore le tuto de RED BEATS sur la Drill

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Honnêtement, peu de gens acceptent de constater l'ampleur du désastre face à l'inertie de notre civilisation. Il n'y a rien à faire. Rien n'a changé en 10 ans. La 5G arrive les gars.
La seule solution est d'arrêter NOW. le point de non retour est passé pour certaines glaces. Arf. C'est l'espoir qui nous empêche d'agir : détruire le capitalisme. Et je ne suis pas coco. :mrg: Juste une évidence.
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La musique c'est le vivre ensemble.
La politique, c'est l'organisation de la cité en charge d'organiser ce vivre ensemble,... depuis Athènes au Vème siècle.
L'épidémie ne fait que révéler l'état de délabrement de nos sociétés qui, après 30 ans de néolibéralisme à marche forcée et de dérégulation, termine de dissoudre tout sur son passage.
Que peut faire un pote batteur pro qui autrefois enregistrait des parties en studio contre un salaire décent face à un autre à l'autre bout du monde, 10 fois moins payé, qui joue aussi bien mais qui désormais les uploade à la vitesse de la 5G...."Welcome to the jungle"...
Tout cela pour dire que je continue de croiser beaucoup de créateurs, artistes, intermittents (pour ne parler que d'eux) qui, par posture "antisystème", ne votent plus depuis longtemps. Le résultat ? Leur abstention est la voie royale pour tous les prédateurs du CAC 40. L'option du Grand soir ? Allez voir le docu de Dufresne ("un pays qui se tient sage") pour voir comment le système a déjà un coup d'avance sur les "rebelles" jaunes ou rouges...
oui, détruire "sagement" le capitalisme est une évidence, en allant voter contre le capitalisme. Il y a du choix et ce n'est pas pire que le non-choix. Mon pote batteur ne vote pas. On n'a pas d'autres choix à l'échelle du pays.

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

[ Dernière édition du message le 04/10/2020 à 19:11:46 ]

23
Oui, tu as raison, voter ok mais nous avons surtout besoin d'une VIe République qui inscrive dans la constitution de nouveaux droits et renforce le contrôle des citoyens comme le tribunal de l'Héliée à Athènes.
Reste que beaucoup ici attendent des solutions ce qui ne doit pas empêcher de se mobiliser contre ce système dingue qui nous avait déjà mené à la crise de 2008, voir ce que l'Europe de la règle d'or a fait aux grecs.
Pour moi, il faut se rendre visible et agir sur un mode artistique et pacifique ce qui n'empêche pas d'avoir un message politique (au sens noble, se mêler des affaires de la cité). Il faut engager la mobilisation, j'ai vu que les infirmières se mobilisent le 15 octobre. Le problème c'est que les gens ont la tête dans le guidon, il faut montrer qu'un autre chemin et no seulement possible mais qu'il peut vite se mettre en place avec de la volonté.

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

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Monsieur Petrovna, je t'ai lu avec beaucoup d'attention et pas mal d'autres posts aussi ...

Le coup de Disneyland et du piano qui joue tout seul est emblématique. Le coca à 7€ aussi ... quand on sait que chaque seconde qui passe le sucre tue une personne sur terre, çà fait 30 millions par ans.

Vous savez, la première guerre mondiale était une histoire, dans le fond, d'industriels, puis la deuxième aussi, les précédentes aussi et tout ce qui arrive aujourd'hui, aussi. L'industrie qu'elle soit agricole ou du spectacle ne laisse derrière elle que de la désolation et de la désertification, du réchauffement.

Hier je regardais dans la nuit, de ma fenêtre (mon appart est au premier étage), les ados dans la maison en face qui se droguaient (cigarette, joints, alcool) bruyamment au grès de la boum qu'ils avaient organisée et, par la fenêtre de leur salon je les voyais danser et s'amuser. Ça m'a donné la nostalgie des fêtes de mon adolescence, il y a trente cinq ans, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'ils dansaient, pour un bon nombre, en regardant leurs téléphones portables. Les écrans doucement luminescents semblaient flotter dans les airs, parmi les corps dansants qui formaient comme des ombres chinoises que je voyais en contre-jour dans l'obscurité de la nuit, par la fenêtre baignée des lueurs verdâtres et bleutées, mouvantes, rougeâtres ou encore jaunâtres des éclairages qu'ils avaient installés pour l'occasion .

Là encore de la désolation industrielle.

Moi je pourrais pas danser avec mon portable. Je peux certes l’emmener dans ma bagnole qui approche les 700 000 km, c'est une grosse sécurité pour appeler un dépanneur au cas où, ou bien l'utiliser comme gps mais je ne pourrais pas me résoudre à danser avec mon portable ou bien même marcher dans la rue les yeux rivés dessus (sauf si je marche en téléphonant les yeux dans la rue). Le portable n'est pas intrusif dans ma vie.
Alors je crois que j'aurais tort de mépriser ces jeunes qui eux se font bouffer le cerveau par ces petits écrans. Car le problème c'est qu'ils sont des victimes, que c'est trop tard pour eux et qu'ils n'ont pas la ressource mentale pour se prémunir de se danger qui les transforme ...

Mon cher Petrovna, on fait le même métier et j'ai pas mal tourné il fût un temps, des centaines de dates et puis j'ai choisi l'enseignement et çà marche vraiment bien. Mais quand je compare le cerveau des élèves que j'avais du temps où les portables n’existaient pas encore à maintenant, j'enseigne depuis 30 ans, force est de constater qu'il y a quelque chose qui cloche.
Je me suis demandé à un moment si ce phénomène de délabrement cérébral était réel et j'en ai parlé autour de moi, à des enseignants d'abords qui ont eux aussi remarqué le phénomène, puis je me suis rapproché d'une psychologue en milieu scolaire qui a complètement corroboré. Le problème des écrans est un problème majeur, très grave et dont on ne fait que commencer à mesurer l'impact. C'est un problème de "moissonnage industriel" des consciences.

Pour ma part je n'abandonnerais pas l'enseignement car j'adore le contact des gens, la musique et éveiller progressivement les gens à la musique, au langage musical mais aussi à la sensibilité, mais je m’apprêtes aujourd'hui, un peu usé, à me reconvertir pour une bonne partie de mon temps.

[ Dernière édition du message le 05/10/2020 à 00:12:51 ]

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Chapolin, en effet, c'est très triste. Les jeunes sont aliénés par Instagram, Tiktok... Ma fille a 12 ans. Je vois bien la force de cette addiction. Ce sont des victimes en effet.

Mais bon, dans 20 ou 30 ans, une bonne partie des humains se battra pour manger. :'(
26
Rare que je revienne comme ça sur un forum !
Mais merci à vous qui m’avez lu et qui m’avez donné de beaux retours ! :aime:
Il y a de la littérature ici !
Oh misère, que c’est rare !…

Je répondrai d’abord au laconique malc :
« C'est ambiance baloche ici »
« oui c'était mieux avant, mais quand au fait ? »

Le baloche, on en a tous fait, avec plus ou moins de bonheur, mais il permettait au moins de faire son métier : jouer de la musique pour des gens, en live, presque tous les week-end…

On va même finir par regretter les bastons des mecs bourrés du milieu de la nuit.
Au moins, ceux-là se tapaient dessus en direct, sans se planquer derrière un pseudo, la nuit, devant leur ordinateur !

Dans ma « carrière », j’ai eu des moments « prestige » (première partie d’Al Jarreau en 199… je sais plus… devant 3000 personnes). C’était chouette et je réalisais un rêve d’ado.
Grosse chance et beaux souvenirs.
Mais ces dernières années, j’ai fait des remplacements dans des orchestres musette - le grand écart ! et c’est ça qui est chouette aussi dans notre boulot !
Alors, les galas d’accordéon, c’est pas forcément la panacée musicale, on ne va pas se mentir… surtout parce que c’est souvent monté à la va-vite…. Normal, y a 6 heures de programme à enfiler.
Que les allergiques à ce genre de manifestation se rassurent : vu l’âge du public de ce genre de rassemblement, y’en a plus pour longtemps…
Alors quand vous entamez l’intro du premier Pasodoble et qu’il y a 600 personnes qui se lèvent d’un seul coup pour former 300 couples qui s’enlacent avec un grand sourire… ça, c’est énorme et c’est mon souvenir le plus fort de ma vie de musicien.

Rien que de l’écrire, j’en ai encore des frissons.

Ou encore quand j’ai accompagné un imitateur de Johnny et que le public venait nous serrer la main en pleurs à la fin du show…

C’était mieux avant ? 
Oui, quand on jouait bien de son instrument, qu’on faisait rêver des gens, qu’on gagnait correctement sa vie pour pouvoir continuer…

C’était mieux avant quand les ados rêvaient de monter un group de hard plutôt que de fonder un « clan » sur un jeu video en ligne.
C’était mieux avant, quand il y avait des orchestres et que les gens dansaient en couple après une bonne bouffe…

Et puis l’apauvrissement de la musique…
J’ai été frappé lors de la dernière fête foraine où les tubes du moment cotoyaient les inoxydables tubes années 80, qu’un morceau comme « Les démons de minuit », comparé aux dernières productions, gagnait presque ses galons de « grand poème symphonique » !
C’est d’ailleurs sûrement pour ça que les ados chantaient à tue-tête ces tubes suranés !
Je ne vais pas comparer Mozart à Soprano, mais si on reste dans les musiques populaires, on constatera qu’un petit motif d’une intro d’un morceau de Claude François peut désormais constituer un morceau entier où le même riff se répète inlassablement pendant 3 minutes, jusqu’à écoeurement…
Très déprimant.

Perigo : « La musique c'est le vivre ensemble. »

Ça, c’est la petite phrase qui résume tout !
Et c’est tellement sinistre de voir que c’est cet art si riche et complet qui aura été offert comme produit d’appel pour promouvoir les plate-formes internet.

Le cadeau « bonux » : achetez de la lessive ! on vous offre le gadget « musique »…

En évoquant « bonux », je me dis - et je ne voudrais vexer personne ici - que la moyenne d’âge de ce forum est certainement de 50 ans au moins - ma génération.

Si nous rêvons devant une belle Gibson, un Hammond C-3 ou un chorus de Pat Metheny, c’est devenu un truc de « vieux » !!!

Ayant des enfants très jeunes aussi, je vois bien que leurs rêves se tournent vers la dernière version de Fortnite, la dernière video de Squeezie, les figurines pop en vente sur amazon…

Et bien sûr, c’est là que les choses se dérèglent, car il ya tout de même des puissances qui mènent la barque et bien sûr, nous les connaissons tous : les Gafa et consorts.
Vendre des ordinateurs et des logiciels, faire passer le plus de temps possible devant un écran.
Voilà dans quoi nous sommes embarqués et là encore, le confinement aura accéléré le processus.

Maxxou : « à quoi bon enseigner un instrument ou des pratiques artistiques pour aller bosser chez Amazon ? »

J’irai même jusqu’à dire qu’il ne faut surtout pas qu’un ado se mettent à chercher des trucs sur sa guitare ! C’est autant de temps qu’il ne passera pas devant son écran à nourrir le système… et puis cela pourrait dangeureusement lui mettre ses neurones en action.



Chapolin : « Alors je crois que j'aurais tort de mépriser ces jeunes qui eux se font bouffer le cerveau par ces petits écrans. Car le problème c'est qu'ils sont des victimes, que c'est trop tard pour eux et qu'ils n'ont pas la ressource mentale pour se prémunir de se danger qui les transforme … »

Nous sommes parfaitement d’accord : les jeunes sont des victimes - bien anesthésiées - et je lutte au quotidien dans ma propre famille, comme je lutte aussi dans les cours que je donne pour créer de l’imaginaire, transmettre un goût de la curiosité, mettre le cerveau en ébullition…

Je reviendrai pour finir au sujet de l’edito.

Si les musiciens pro disparaissent de la « vie active », ils ont toujours pour vocation de transmettre leur savoir et leur expérience aux musiciens « amateurs ».
Nous ne sommes finalement que des « amateurs » qui avons eu la chance de réaliser leur rêve…
Et n’ayant pas eu peur d’affronter ce terrible paradoxe, j’ai créé ma chaîne YouTube pendant le confinement… pour continuer à donner "envie d’avoir envie" à mes élèves (et le suivi des cours par skype… encore un paradoxe…).
Une expérience… un peu étrange… mais les quelques retours que j’ai eu d’inconnus de l’autre bout du monde qui me disaient qu’ils avaient repris le piano en jouant mes petits morceaux me motivent à continuer, et à espérer qu’il y a encore des fenêtres à ouvrir au milieu du désastre…

Vous trouverez ça ici :

https://www.youtube.com/channel/UC5G4IHsRX5-8n858vqNyXtQ

Bien à vous !
27
En vrac:
Citation :
Je vous donnerai deux exemples.
Après deux ans de bons et loyaux services - très appréciés - au sein d’un grand hôtel de Disneyland,

Il y a quand même une contradiction à vouloir dénoncer le grand Satan et à bosser pour une de ses pires manifestations.

Citation :
« les musiciens professionnels disparaîtront dans la société au profit de pratique amateur ».
Nous y arrivons.

Et ?

Citation :
M », Chrsitophe Mae ou Thomas Dutronc, se disent que la création musicale française se porte à merveille. (J’ai fait soft : j’aurais pu citer Soprano ou Maître Gims…).

Citation :
Et à l’heure où les légendes s’éteignent les unes après les autres : Johnny, Aznavour, Christophe, Juliette Greco, Annie Cordy… on pourra par ailleurs s’attrister peut-être sur notre époque qui peine à produire de nouveaux artistes qui marqueront les mémoires et les imaginaires…

C'est vrai, Gims et Soprano en plus sont noirs !!! quelle honte face aux artistes bien blancs que tu as cité. Belle condescendance.
Aya Nakamura ou Maître Gims marquent autant les imaginaires que Johnny.

Citation :
Mais ça n'empêche pas la décadence. Poupées de petites filles taille grandeur nature pour pédophiles sur amazon (pas longtemps ok), pub pour une plateforme d'adultère célèbre dans le métro...

La pédophilie dans les années 70 c'était beaucoup mieux.
Quand à l'adultère comme le nom l'indique, ça concerne des personnes adultes, donc bravo pour la leçon de morale digne de Pie XII.

Citation :
Et puis l’apauvrissement de la musique…
J’ai été frappé lors de la dernière fête foraine où les tubes du moment cotoyaient les inoxydables tubes années 80, qu’un morceau comme « Les démons de minuit », comparé aux dernières productions, gagnait presque ses galons de « grand poème symphonique » !
C’est d’ailleurs sûrement pour ça que les ados chantaient à tue-tête ces tubes suranés !
Je ne vais pas comparer Mozart à Soprano, mais si on reste dans les musiques populaires, on constatera qu’un petit motif d’une intro d’un morceau de Claude François peut désormais constituer un morceau entier où le même riff se répète inlassablement pendant 3 minutes, jusqu’à écoeurement…
Très déprimant.

Même constat que plus haut: tes critères ne sont pas à jour. Perso Claude François c'était la France bien blanche et moisie de Giscard, je préfère voir des jeunes de toutes les couleurs danser sur Soprano.


Citation :
On a déjà depuis longtemps de la musique gratuite accessible. Des pratiques de consommateurs néfastes à la culture. Deezer, Napster, Amazone music, youtube, etc, ...

La culture doit rester aux mains de ceux qui peuvent se la payer, c'est sûr.

Citation :
Que peut faire un pote batteur pro qui autrefois enregistrait des parties en studio contre un salaire décent face à un autre à l'autre bout du monde, 10 fois moins payé, qui joue aussi bien mais qui désormais les uploade à la vitesse de la 5G

S'adapter.

Citation :
Il y a des choses à faire: si tous les influenceurs, artistes, techniciens, journalistes et artistes amateurs ou amoureux de la musique se mobilisaient pour une grande manif festive et musicale ayant un titre du genre "Il faut changer, la musique donne le LA et vous ?"

Ah ouais, c'est sûr que comme ça la partie est gagnée.



etc... je pourrais citer chaque phrase des posts de Chapolin, Monsieur Steven, Monsieur Petrovna (manque que Monsieur Drucker), Maxxou...
Votre vision, même si tout n'est pas à jeter, reflète quand même une incompréhension, un mépris et finalement une inadaptation de dinosaures.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

[ Dernière édition du message le 05/10/2020 à 12:54:07 ]

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Citation de Silverfish :
En vrac:
Citation :
Je vous donnerai deux exemples.
Après deux ans de bons et loyaux services - très appréciés - au sein d’un grand hôtel de Disneyland,

Il y a quand même une contradiction à vouloir dénoncer le grand Satan et à bosser pour une de ses pires manifestations.

Citation :
« les musiciens professionnels disparaîtront dans la société au profit de pratique amateur ».
Nous y arrivons.

Et ?

Citation :
M », Chrsitophe Mae ou Thomas Dutronc, se disent que la création musicale française se porte à merveille. (J’ai fait soft : j’aurais pu citer Soprano ou Maître Gims…).

Citation :
Et à l’heure où les légendes s’éteignent les unes après les autres : Johnny, Aznavour, Christophe, Juliette Greco, Annie Cordy… on pourra par ailleurs s’attrister peut-être sur notre époque qui peine à produire de nouveaux artistes qui marqueront les mémoires et les imaginaires…

C'est vrai, Gims et Soprano en plus sont noirs !!! quelle honte face aux artistes bien blancs que tu as cité. Belle condescendance.
Aya Nakamura ou Maître Gims marquent autant les imaginaires que Johnny.

Citation :
Mais ça n'empêche pas la décadence. Poupées de petites filles taille grandeur nature pour pédophiles sur amazon (pas longtemps ok), pub pour une plateforme d'adultère célèbre dans le métro...

La pédophilie dans les années 70 c'était beaucoup mieux.
Quand à l'adultère comme le nom l'indique, ça concerne des personnes adultes, donc bravo pour la leçon de morale digne de Pie XII.

Citation :
Et puis l’apauvrissement de la musique…
J’ai été frappé lors de la dernière fête foraine où les tubes du moment cotoyaient les inoxydables tubes années 80, qu’un morceau comme « Les démons de minuit », comparé aux dernières productions, gagnait presque ses galons de « grand poème symphonique » !
C’est d’ailleurs sûrement pour ça que les ados chantaient à tue-tête ces tubes suranés !
Je ne vais pas comparer Mozart à Soprano, mais si on reste dans les musiques populaires, on constatera qu’un petit motif d’une intro d’un morceau de Claude François peut désormais constituer un morceau entier où le même riff se répète inlassablement pendant 3 minutes, jusqu’à écoeurement…
Très déprimant.

Même constat que plus haut: tes critères ne sont pas à jour. Perso Claude François c'était la France bien blanche et moisie de Giscard, je préfère voir des jeunes de toutes les couleurs danser sur Soprano.


Citation :
On a déjà depuis longtemps de la musique gratuite accessible. Des pratiques de consommateurs néfastes à la culture. Deezer, Napster, Amazone music, youtube, etc, ...

La culture doit rester aux mains de ceux qui peuvent se la payer, c'est sûr.

Citation :
Que peut faire un pote batteur pro qui autrefois enregistrait des parties en studio contre un salaire décent face à un autre à l'autre bout du monde, 10 fois moins payé, qui joue aussi bien mais qui désormais les uploade à la vitesse de la 5G

S'adapter.

Citation :
Il y a des choses à faire: si tous les influenceurs, artistes, techniciens, journalistes et artistes amateurs ou amoureux de la musique se mobilisaient pour une grande manif festive et musicale ayant un titre du genre "Il faut changer, la musique donne le LA et vous ?"

Ah ouais, c'est sûr que comme ça la partie est gagnée.



etc... je pourrais citer chaque phrase des posts de Chapolin, Monsieur Steven, Monsieur Petrovna (manque que Monsieur Drucker), Maxxou...
Votre vision, même si tout n'est pas à jeter, reflète quand même une incompréhension, un mépris et finalement une inadaptation de dinosaures.




Hahahaha je viens de mouiller le boxer. Mais par derrière.

Poisson d'argent, tu es sérieux ?

- Quand tu dois manger, tu amènes la musique partout. Même chez Disney. Amener la musique se suffit à soi-même. Comme manger.
Tu critiquerais Anaïs Delva qui, soit dit en passant, déchire bien sur Let it go (Libérée Délivrée... Bref) ? Elle chante. Elle mange.
Les compositeur du passé n'auraient pas écrit pour des mécènes, les musiciens n'iraient jamais sur les plateaux télé ou les scènes financées par le pognon. À partir de quand c'est sale ? Argument non recevable.

- Que le métier de musicien disparaisse ne t'ennuie pas ? Pas de souci. Tu es DJ ? J'ose comme ça, ok c'est pas sympa de ma part. : )
Tu veux quoi ? Que les musiciens soient des gens qui ne fasse ça que par loisir ? Quel monde tu envisages ? Les écrivains pareil ? En effet, peu vivent de leur "art". Artiste, c'est pas forcément un métier. Mais une manière de vivre l'acte créatif. Pourquoi pas. Mais tu as quand même conscience qu'apprendre un instrument et la composition à haut niveau prend du temps, peut-être. Que des concerts d'amateurs, ok. Sympa.

- Attention, on arrive dans un paradigme intéressant. Le jugement raciste. D'abord, il n'y a pas de races humaines, et refuser une culture n'est pas du racisme, il le semble. Mais c'est pas le point.
Donc : "Aya Nakamura ou Maître Gims marquent autant les imaginaires que Johnny."
Là, rien à dire. Mais là, on parle de quoi ? De star system. Pas totalement de musique.
Ça devient peut-être compliqué. On utilise des mots. Musique. Et l'aspect massif. Tu évoques le côté ultra populaire. Musique, succès, ventes, impact sur les références populaires. Heureusement que la musique ne se limite pas à ça. Autant Mozart que Johnny ou Dadju n'ont aucun droit sur le mot musique. Je viens d'écrire Mozart et Dadju et Johnny dans la même phrase. J'ai mal. Toi, tu cherches les ennuis. Je m'excuse par avance, mais heureusement que la musique n'est pas que le succès. Faire rêver 80% des gens a-t-il plus de valeur que faire rêver 0,1% des gens ? Je ne sais pas. Mais j'ai beau être ouvert et écouter partout, quand j'entends des paroles de connard avec une vidéo qui montre une putain de bombe, une Ferrari, une villa de ouf, un discours pré-ado qui évoque les rêves de sa nana qui vit sa vie dans l'instalove. Mec, t'es sérieux ? Tu vois pas le niveau de décadence artistique ? Ha putain écrire le mot me fait mal.
Lenorman déchire tout quand il chante. Le texte est beau. C'est un exemple. Duran Duran ou The Cure, ça sonne merde.

Alors on va admettre de suite que la musique évoque aussi un mood et une esthétique de son époque. C'est évident. Et c'est bien là où ça fait mal, Jean-Kev.
Tu crois que Giscard a imposé une esthétique musicale ? T'es sous MD ? Tu mélanges tout vieux. En revanche, les majors ont toujours suivi et sucé les tendances de vente. Et en effet, et attention, rien de RACISTE, la pseudo culture populaire c'est un peu arabisé depuis quelques années. Et attention encore, les élus français ont sûrement en partie bien merdé en ghettoisant les populations d'origine nord africaine. On notera que les musiques africaines, arabes, moyen-orientales, c'est magnifique. Le oud, la ney, les djembes, le darbouka, bref tout ça, et les compos et l'histoire qui vont avec, c'est du lourd, musicalement. Respect total pour tout ces musiciens qui pratiquent tout ça encore de nos jours. Mais t'es sérieux ? Maître Gims ? Je kiffe pas Johnny, limite je souffre, mais Gims je suis en enfer. Et je dis pas ça parce-que les potards d'Autotune sont tous à fond.
Tu sais ce qu'il se passe ? Toi tu vois les vieux cons qui ont du mal à s'adapter à la musique des jeunes comme dans retour vers le futur avec jacky qui fait un pseudo solo de Van Halen durant un gala du lycée et personne qui peut comprendre... Mais tu crois que c'est ce qui se passe là ? xD... Permet moi de te rappeler que Van Halen est musicien. Pas un marketeux du son qui sort la rythmique latino attendue en soirée avec la pauvre voix de la cité qui exorte à la débilité.
Putain mais Rihanna ou Ariana elle déchirent. Maître Gims ? T'es sérieux ? Rien à branler qu'il soit noir putain ! T'es dégueulasse d'aborder ce sujet. Le jazz est noir. Le blues est noir. On adore tous ça. Les tablas sont indiens, le oud est rebeu, on aime ça. Ton discours est injuste. On y peut quelque chose si ce débile est noir de peau ? Macron est blanc, on y peut quelque-chose ? On va chier sur tous les blancs ?
Argument irrecevable, tu sors.

- On arrive au moment où tu me cites, poisson d'argent. Rien de particulièrement intéressant, mais bon... "La pédophilie dans les années 70 c'était beaucoup mieux." : j'ai dit ça où ? Attend, y'a un truc que t'as pas encore compris.

"Quand à l'adultère comme le nom l'indique, ça concerne des personnes adultes, donc bravo pour la leçon de morale digne de Pie XII."

Mouhahaha. Tu fais pas la différence entre la pédophilie honteuse et cachée et l'incitation quasiment sur l'espace public ? L'adultère discret et le site de rencontre pour baiser la nana de ton pote ? Mais tu le fais exprès, hein, rassure moi... : )
La grosse différence, ce qui évoque la décadence sociétale, c'est justement cet aspect décomplexé qui autorise à faire l'apologie, pour des revenus d'activité, de l'adultère. Franchement, tu cherches à passer pour un teubé ? Non, je te taquine, je sais que tu cherches l'inverse.

- "La culture doit rester aux mains de ceux qui peuvent se la payer, c'est sûr."
Mais ça va pas hein ? Je commence finalement à penser que tu es DJ. Le discours sent ça.
La culture populaire sera toujours populaire. Désolé s'il faut payer pour un concert. Il y a des gens qui travaillent. Ok un mix c'est un seul gars, qui en plus se sent surhumain justement parce-qu'il est seul. Mais il mixe les morceaux des autres. Bref. Il est payé, parfois. Amon Tobin ne passe pas les morceaux des autres, mais c'est pas le même calibre. Comme Aphex Twin ou Squarepusher. Qui perd avec les plateformes ? Les créateurs. Les musiciens. Qui gagne ? Les intermédiaires. Tu ne le vois pas ?
Quand je te lis, j'ai le sentiment que la création n'existe pas. Que seul faire la fête compte. Pas besoin d'artistes, si ce mot à un sens. Pour toi. Dis-moi si je me trompe.

Dinosaure... Hahaha. Tu te trompes. Y'a la vraie vie, avec des gens dedans, et y'a le monde de merde qui industrialise.
C'est pas nouveau, mais on atteint un niveau dramatique.

En même temps, une civilisation qui s'oriente aussi totalement vers la croissance comme but final (alors qu'elle devait servir le bien commun pour Aristote, et tant d'autres) et qui injecte autant en manipulation inhumaine (la pub) pour un fonctionnement industriel à tous les niveaux quitte à oublier que ça va finir par un effondrement de l'écosystème, un effondrement social, et la guerre (migration des populations des zones devenues inhabitables, baisse de la production agricole car baisse de la production énergétique notamment côté pétrole donc souci alimentaire, bref t'as compris).

Arrête les extas mon grand, tu ne tiendras plus un discours d'ado attardé des années 60.
S'adapter à ce monde, c'est de la merde, à un moment. Mais en même temps, ça va se casser la gueule tout ça. C'est pas écrit, le destin ou le pape, mon c**, mais ça se devine plus que clairement.
29
30
:clin:

Surtout que les plus cher, en concert, ce sont les stars. C'est drôle. On voit des putains de musiciens pour 20 balles au new morning ou ailleurs, souvent. Et je ne parle pas que de jazz.
La culture meurt, c'est un fait.
Mais tout meurt, en même temps.

[ Dernière édition du message le 05/10/2020 à 23:41:54 ]