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Sujet Musique de film?

  • 12 réponses
  • 7 participants
  • 749 vues
  • 8 followers
Sujet de la discussion Musique de film?
J'ai eu une proposition de la part d'un ami qui veut réaliser un court metrage, il voudrait que je mette un de mes morceaux dans son film.
Je ne sais pas trop ce qui ce pratique en terme de rémunération pour un film, dois-je lui vendre le morceau ou juste tirer des droit de la sacem, et comment la sacem calcul ça?
Ca m'interesse aussi de savoir comment ça ce passe dans le cas d'une pub ( on sait jamais).
Merci d'avance
2
Pour une pub ou un generique (j'en ai eu l'experience), donc une musique tres courte et faite sur commande, on vent generalement les droits d'exploitation mais il faut bien preciser une clause qui restreint cette exploitation à une campagne (pour la pub) ou à une seule emission (pour un generique), voire avec une limite dans le temps pour eviter que ton morceau soit repris gratuitement l'année d'apres pour autre chose et ce qui te permet de pouvoir renegocier une autre remuneration au cas où l'exploitation devait se poursuivre (genre pour une pub, le cas ideal : ton morceau devient lié à un produit qui se met a marcher, ce qui te permet de pouvoir negocier à la hausse).
là c'est plus de la musique, c'est du business, mais il faut bien en passer par là et si on n'applique pas nous meme quelques methodes comme ça, on se fait avoir.

heu, sinon, pour ton pote, tu peux lui vendre les droits restreints ou complets pour pas cher (tu peux lui faire le prix que tu veux, c'est toi qui vois, c'est ton pote), comme ça lui pourra se passer de payer de sacem pour ses diffusions puisqu'ils a les droits d'exploitation.
She pondered the significance of short-person behaviour in pedal depressed pan-chromatic resonance and other highly ambiant domains.
3
Donc si je comprends bien je peux aussi lui « prêter » le morceau et plus le film sera vu par des gens plus ça génère des droits et je peux toucher un peu de sous là dessous ?

Pour une pub je peux donc vendre les droits d’exploitations du morceau pour une durée limité et également toucher des droits de la sacem ?
4
Slt,

ne t'enflamme pas. Généralement les musique de court ne sont pas rémunéré. Protège le, et profite de ce travail pour commencer ou completer ton CV. Les courts ne servent qu'à cela.
Compositeur Arrangeur de musique de film
5
Salut, il y a la théorie et... la pratique. En effet, ton morceau vaut certainement quelque chose, maintenant ds l'absolu, il y a très peu voire pas de budget du tout pour produire un court. Soit ton pote dégage une enveloppe pour ton titre (en musique additionnelle a priori), et c'est bien, soit tu lui "donnes" cadeau, et ds tous les cas le morceau sera déposé à la Sacem (en est tu membre ?) pour le protéger et toucher éventuellement des droits liés à la diffusion du court durant sa durée de vie (courte le plus souvent).
Voilà maintenant tout est affaire de négos et de satisfaction à participer ou pas à un projet.

Question : Pourquoi ton pote ne te confie t'il pas l'habillage intégral du projet, création du générique etc ??

Salut

http://www.nicolasloncle.com

https://soundcloud.com/you/albums

6

Citation : Pour une pub je peux donc vendre les droits d’exploitations du morceau pour une durée limité et également toucher des droits de la sacem ?


ha non, si tu cedes les droits d'exploitation, tu es payé tout de suite et tu ne touche pas de royalties, et la production qui aura acheté tes droits n'aura pas à payer de sacem.
She pondered the significance of short-person behaviour in pedal depressed pan-chromatic resonance and other highly ambiant domains.
7

(flag)

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

8
Alors on ne peut pas à la fois vendre le morceau et toucher la sacem, c'est l'un ou l'autre si je comprend bien.
Mais alors :oo: ça veux dire que n'importe qui peut prendre mon morceau le mettre dans son film ou sa pub et n'a qu'a payer la sacem :oo: , pas besoin d'autorisation ?
9
Je valide la rep' de sebastienloppin: il faut que tout ça reste un peu dans "le confidentiel"comme on dit... Laisse-le exploiter ton oeuvre à l'oeil sinon c'est tout un bazard pour trois ronds. Mais dépose d'abord ton oeuvre à la SACEM ou au SNAC. Même une très courte musique (j'en fais plein pour la radio). cède-lui les droits d'exploitation exclusivement pour son film (à moins qu'il n'ait déjà un vrai plan pour le faire diffuser -auquel cas, ça pourrait rapporter gros à toi comme à lui-). Crois-moi, tant qu'il n'y a pas de monnaie entre les gens, ça évite bien des embrouilles. A excellent entendeur; S'lut !

Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).

10

Citation : si tu cedes les droits d'exploitation, tu es payé tout de suite et tu ne touche pas de royalties, et la production qui aura acheté tes droits n'aura pas à payer de sacem



Je me permets d'intervenir, car c'est faux. Je résume :

Entre toi et la personne qui veut utiliser ta musique : vous faites une cession des droits d'exploitation, un contrat passé entre vous qui définit comment tu l'autorises à utiliser ton oeuvre, pour quelle durée et quel montant. Cela peut-être gratuit si c'est un pote, mais c'est bien de l'écrire aussi car il pourra prouver si besoin qu'il a l'autorisation de l'auteur. Un auteur a par défaut tous les droits moraux pour décider ce qu'on peut faire de son oeuvre, à moins qu'il ne les ait déjà cédés à un tiers. Si tu as un éditeur c'est lui qui gère ça, en "vendant" les autorisations d'utilisation des oeuvres de son catalogue.
Des infos et modèles de contrats ici : https://saceml.deepsound.net/saceml.html

La SACEM : elle n'intervient pas dans cette négociation privée. Par contre elle collecte auprès des diffuseurs et reverse aux auteurs au prorata de la durée, du média, et en fonction des barèmes statutaires. Même si l'utilisateur a payé pour avoir les droits d'exploitation (autorisation des ayants droits), cela ne le dispense en aucun cas de verser à la sacem les droits d'exécution publique, et les droits de reproduction mécanique.
Son activité à elle, c'est de prouver l'antériorité de la paternité d'une oeuvre par sa date de dépôt, de collecter et de redistribuer les droits dès lors qu'elle est dupliquée et diffusée auprès du public.