Sujet Commentaires sur le dossier : Comment se faire un Press Book / Press Kit ?

Moi aussi! Mais je comprends l'idée d'ensemble de Los Teignos : faciliter la vie au maximum et embêter au minimum celui qui reçoit le mail~presskit, car des « neuneux » (et/ou paresseux), il y en a partout, même chez les « pros ». Donc l'idée, c'est juste de maximiser nos chances~probabilités d'être « observé ».

Sans traiter qui que ce soit de quoi que ce soit, il faut quand-même se dire que les agents de presse qui doivent chroniquer un groupe ne sont pas forcément mélomanes, et encore moins fan de votre musique.
Ils font leur boulot. Et quand on bosse, on n'a pas forcément envie de se prendre la tête avec des formats un peu trop différents de ses habitudes.
Donc, pour mettre toutes ses chances de notre côté, il vaut mieux comprendre ce qui est attendu pour faciliter la tâche des pro.
Bref, c'est comme pour le mastering, le mixage, le travail de studio, ou n'importe quel service client-prestataire...

Pardon, Darkmoon l'avait déjà bien dit !

Ceux qui disent « c’est n’importe quoi ces conseils » ont-ils comme L’os Teignos quelque chose comme 25 ans d’expérience (à la louche) dans la presse ? On t-ils travaillé dans une rédac, été pigistes c’est à dire payés au mot ?
Pour l’avoir fait, je confirme que PDF = caca pour récupérer facilement les infos. C’est pas parce que ça se fait souvent pas trop mal que ça marche à tous les coups. Par exemple, c’est une plaie dès qu’il y a des colonnes, des encadrés...

Si on tient à quelque chose de joliment présenté pour s’en servir pour d’autres cibles que la presse (genre organisateurs), une solution possible est un joli PDF accompagné des textes et images dans des fichiers séparés.

Par contre, j’avoue ne pas piger pourquoi LT recommande plutôt le format Word plutôt que le texte brut ou le RTF, formats universellement reconnus et cross -plateformes.
Surtout que le logiciel libre se développe énormément et il y a des chances pour que des blogueurs, webzines et fanzines bossent avec des LibreOffice gratuits plutôt que du Word payant et de la presse print pro bosse avec XPress ou équivalent.
Bon, LibreOffice ouvre plutôt bien les docx de toutes façons, mais je ne vois pas l’origine de la réticence pour le RTF.

Fag (avec un drapeau à tringle pour qu'il flotte même sur la lune )

À vrai dire je ne savais pas que les journalistes faisaient du copier-coller des kits de presse. Je pensais qu'ils les lisaient et s'en servaient comme sources d'informations pas comme paragraphes d'articles. Je comprends pour les photos qui doivent être jointes séparément pour l'illustration mais je croyais naïvement que les journalistes rédigeaient leurs textes. Tu as raison Will je ne connais rien de ce métier.

Date de la vidéo 2013 ... ?

Ca, c'est un argument d'autorité. Un médecin qui a 40 ans de carrière mais n'a jamais mis à jour son vidal est probablement moins bon praticien qu'un jeune débutant...Bref...

Concernant l'article, même si l'intention est louable, on dirait qu'il date des années 2005 et a été écrit par quelqu'un qui a un forfait ADSL 512k chez AOL:
- en 2021, la taille d'un document, sauf s'il excède 50 Mo, n'est jamais limitant ni pour l'expéditeur ni pour le destinataire. Pour les groupes, le dossier de presse, il est sur un espace de partage type google drive, dropbox et c'est torché. Les pièces jointes de plus de 5 Mo dans les mails, seules certaines personnes de plus de 50 ans font ça, sérieusement.
- le format n'a aucune importance: un journaliste pro aura un logiciel d'édition pdf ou sait se débrouiller pour récupérer le contenu du pdf, sinon c'est que c'est un noob. Mais pour éviter tout souci de copier-coller impossible, évitez le colonnage et toutes mises en formes stylisées du texte.
- le pdf est portable, multi-plateforme, bien plus sécurisé que d'autres formats, connu de toutes et tous (va envoyer un odt à Philippe Manoeuvre), il s'ouvre dans un navigateur web et surtout il est nativement protégé en écriture. Ce n'est pas pour rien que c'est un format d'archive.



Quelques compléments sur le contenu (de la part d'un chroniqueur, hop moi aussi j'utilise l'argument d'autorité):
- n'écrivez pas une biographie de vendeurs de bagnoles: décrivez qui vous êtes de la façon la plus objective possible, ne vous survendez pas. Le nombre de groupes qui envoient des textes du style "Fils légitime de Machin Truc et Bidule Chouette" ou "Le nouveau XXXX de la scène YYY"...Non, ça, c'est de la merde qui vous desservira. Pour ceux qui suivent le label M&O sur les réseaux sociaux, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. C'est au public de décider de cela, pas à vous. N'essayer pas d'être rigolos, funs, soyez le plus "journalistique" possible dans votre description
- donnez les infos de bases: date de formation, line-up, style(s) pratiqué(s) ou "pour les fans de", et ville d'origine
- 1 photo suffit, accompagné d'un logo éventuellement
- précisez de façon exhaustive tous les liens vers vos réseaux sociaux et/ou plateformes médias (exit les link.tree)
- un dossier de presse sans lien pour écouter, c'est comme un dossier de presse vide. Si vous êtes un groupe amateur, vous avez 2 chances sur 3 que le chroniqueur n'aille pas plus loin.
- chapitrez votre dossier de presse: biographie, line-up, discographie, liens, média, contact (mail, téléphone, etc)
- Le dossier de presse, c'est une carte d'identité augmentée, ça n'a pas besoin d'être beau, graphique, il faut que ce soit lisible et le plus compact possible. Evitez les polices trop grandes, les interlignes abyssaux, 3 couleurs maximum, idéalement neutres.
- le dossier de presse doit toujours être à l'image de votre bio sur les réseaux sociaux (notamment Facebook). Je ne compte plus le nombre de fois dans lesquelles il y a des différences, notamment de line-up

Vidéo sympa. Je ne suis plus concerné par les presskit et autres éléments de langage pour journalistes, mais je me rappelle qu'à l'époque où je jouais (internet n'existait pas !), on a fini par refiler aux journalistes le texte de l'interview pour que nos propos ne soient pas déformés une fois de plus. Eh bien, croyez-le ou non, les propos ont quand même été déformés - je précise qu'il n'y avait pas motif à les édulcorer, on était plus du genre Beach boys que Sex Pistols - et, cerise sur le gâteau, la photo accompagnant l'article avec notre nom en-dessous, c'était celle du groupe qui faisait notre première partie.
Tout ça pour dire que, même si les journalistes ont moins le temps de faire joujou avec le matériel qu'on leur fournit aujourd'hui, je reste quand même très méfiant et je joindrais tout de même un fichier d'un format non modifiable en plus du texte éditable.

Pour finir, je dirais qu'un presskit pour la presse et un autre pour les maisons de disque peut aussi être envisageable.

Et un grand merci à Los Teignos pour ses 2mn et ses éditos bucoliques.

Du coup, comme je n'ai rien à vendre, je me permet de donner un coup de projecteur sur mes dernières compos, libres de d'usage non-commercial : https://benest.bandcamp.com/album/lagniel-dedans