Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
- 16 485 réponses
- 615 participants
- 936 060 vues
- 544 followers
Anonyme
772
Sujet de la discussion Posté le 13/07/2005 à 12:10:14Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
fritesgrec
19445
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
4661 Posté le 31/08/2006 à 09:00:18
En quoi un système de répartition par publicité est il différent de celui de la sacem?
on est payé plus ou moins en fonction de la diffusion constatée, c'est sans doute plus vérifiable au niveau des téléchargement.
on est payé plus ou moins en fonction de la diffusion constatée, c'est sans doute plus vérifiable au niveau des téléchargement.
ratafiole
2049
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
4662 Posté le 31/08/2006 à 11:03:23
Universal Music: annonce en fanfare pour un accord mineur
L'offre de téléchargement gratuit, financée par la pub, sera contraignante.
Libération, Jeudi 31 août 2006, par Bruno ICHER
Légal et gratuit, mais pas très convaincant. En décembre, l'accord conclu entre le groupe Universal et la plateforme SpiralFrog autorisera bien l'écoute et le téléchargement de musique issue du gigantesque catalogue de la plus importante major du monde. Ce service gratuit, réservé aux internautes américains et canadiens, sera financé par la publicité selon un modèle inspiré par les fabuleux bénéfices de moteurs de recherche comme Google. En cela, l'initiative se rapproche des intentions de YouTube, site de partage et de stockage des vidéos, dont les dirigeants annonçaient en juillet, vouloir «d'ici douze ou dix-huit mois offrir sur le site toutes les vidéos musicales jamais créées».
Malentendu. Avec SpiralFrog, on est bien loin du basculement symbolique vers le tout-gratuit que laissait entendre, mardi, l'annonce de la jeune entreprise de New York. A Paris, les ténors de la communication de Vivendi, maison mère d'Universal, rectifiaient, hier, le tir après vingt-quatre heures de silence radio : «C'est SpiralFrog qui lance un nouveau service. De notre côté, nous leur vendons notre musique, selon notre politique commerciale qui n'a pas changé.» Le léger malentendu n'a pas bouleversé l'industrie musicale. «L'essentiel est que l'artiste et les différents ayants droit soient rémunérés, commente Morvan Boury, directeur général adjoint d'EMI, un concurrent d'Universal. Peu importe si l'utilisateur final n'est pas directement à l'origine de cette rémunération. C'est déjà le cas avec les différentes plateformes qui tirent principalement leurs revenus de la publicité, comme QTrax aux Etats-Unis avec qui EMI Music a passé un accord de distribution il y a quelques mois.»
Dans le détail, l'offre Universal-SpiralFrog sent un peu le pétard mouillé. En premier lieu, il faudra pour chaque téléchargement s'enfiler la bagatelle de 90 secondes de spots pub... Autant dire une punition pour des internautes peu connus pour leur patience. D'autre part, cet accès libre n'est pas éternel. Parce que l'accord entre les deux partenaires concerne, dans un premier temps, une période d'essai d'un an. Mais surtout parce qu'il sera indispensable de fréquenter régulièrement la plateforme histoire d'y subir une dose réglementaire de publicité sans quoi les morceaux finiront par s'autodétruire. Mieux, le format employé (Windows Media Audio de Microsoft) et les mesures de protection associées (DRM) devraient interdire de graver cette musique sur un CD et de l'embarquer sur un iPod, le baladeur numérique d'Apple leader incontestable du marché.
Désespéré. Une fois encore, il s'agit de proposer des solutions légales à un public jeune dont une bonne partie n'a jamais acheté un CD de sa vie. D'où, depuis plusieurs mois, une exploration méthodique et vaguement désespérée de nouveaux modèles qui permettraient à l'industrie de sortir de l'impasse. AOL a annoncé le lancement dans les prochaines semaines d'AOL Music Now, une nouvelle plateforme de téléchargement. Pour 9,95 dollars par mois, l'internaute pourra télécharger un nombre illimité de titres choisis parmi les 2,5 millions de chansons que comptera le portail. Depuis cet été, eMusic Europe offre des formules de téléchargements (sans DRM) sur la base de forfaits de 12,99 euros par mois pour 40 MP3 à 20,99 euros pour 90 téléchargements, acceptés par n'importe quel baladeur. Déjà, fin 2005, MTV lançait le site Urge en partenariat avec Microsoft et proposait à la vente plus de 2 millions de morceaux issus du catalogue des majors comme de certains labels indépendants. Sous l'argument ultime de lutter contre le piratage, tout ce beau monde se livre une bataille féroce pour se ménager quelques sources de revenus dans un marché qui plonge. Avec pour objectif, à court terme, de tailler des croupières au leader, l'iTunes d'Apple et ses 75 % de parts de marché. Avant la fin de l'année, il faudra aussi qu'ils affrontent un autre redoutable concurrent : Microsoft, qui, avec son projet Zune, s'apprête à lancer sa propre plateforme.
L'offre de téléchargement gratuit, financée par la pub, sera contraignante.
Libération, Jeudi 31 août 2006, par Bruno ICHER
Légal et gratuit, mais pas très convaincant. En décembre, l'accord conclu entre le groupe Universal et la plateforme SpiralFrog autorisera bien l'écoute et le téléchargement de musique issue du gigantesque catalogue de la plus importante major du monde. Ce service gratuit, réservé aux internautes américains et canadiens, sera financé par la publicité selon un modèle inspiré par les fabuleux bénéfices de moteurs de recherche comme Google. En cela, l'initiative se rapproche des intentions de YouTube, site de partage et de stockage des vidéos, dont les dirigeants annonçaient en juillet, vouloir «d'ici douze ou dix-huit mois offrir sur le site toutes les vidéos musicales jamais créées».
Malentendu. Avec SpiralFrog, on est bien loin du basculement symbolique vers le tout-gratuit que laissait entendre, mardi, l'annonce de la jeune entreprise de New York. A Paris, les ténors de la communication de Vivendi, maison mère d'Universal, rectifiaient, hier, le tir après vingt-quatre heures de silence radio : «C'est SpiralFrog qui lance un nouveau service. De notre côté, nous leur vendons notre musique, selon notre politique commerciale qui n'a pas changé.» Le léger malentendu n'a pas bouleversé l'industrie musicale. «L'essentiel est que l'artiste et les différents ayants droit soient rémunérés, commente Morvan Boury, directeur général adjoint d'EMI, un concurrent d'Universal. Peu importe si l'utilisateur final n'est pas directement à l'origine de cette rémunération. C'est déjà le cas avec les différentes plateformes qui tirent principalement leurs revenus de la publicité, comme QTrax aux Etats-Unis avec qui EMI Music a passé un accord de distribution il y a quelques mois.»
Dans le détail, l'offre Universal-SpiralFrog sent un peu le pétard mouillé. En premier lieu, il faudra pour chaque téléchargement s'enfiler la bagatelle de 90 secondes de spots pub... Autant dire une punition pour des internautes peu connus pour leur patience. D'autre part, cet accès libre n'est pas éternel. Parce que l'accord entre les deux partenaires concerne, dans un premier temps, une période d'essai d'un an. Mais surtout parce qu'il sera indispensable de fréquenter régulièrement la plateforme histoire d'y subir une dose réglementaire de publicité sans quoi les morceaux finiront par s'autodétruire. Mieux, le format employé (Windows Media Audio de Microsoft) et les mesures de protection associées (DRM) devraient interdire de graver cette musique sur un CD et de l'embarquer sur un iPod, le baladeur numérique d'Apple leader incontestable du marché.
Désespéré. Une fois encore, il s'agit de proposer des solutions légales à un public jeune dont une bonne partie n'a jamais acheté un CD de sa vie. D'où, depuis plusieurs mois, une exploration méthodique et vaguement désespérée de nouveaux modèles qui permettraient à l'industrie de sortir de l'impasse. AOL a annoncé le lancement dans les prochaines semaines d'AOL Music Now, une nouvelle plateforme de téléchargement. Pour 9,95 dollars par mois, l'internaute pourra télécharger un nombre illimité de titres choisis parmi les 2,5 millions de chansons que comptera le portail. Depuis cet été, eMusic Europe offre des formules de téléchargements (sans DRM) sur la base de forfaits de 12,99 euros par mois pour 40 MP3 à 20,99 euros pour 90 téléchargements, acceptés par n'importe quel baladeur. Déjà, fin 2005, MTV lançait le site Urge en partenariat avec Microsoft et proposait à la vente plus de 2 millions de morceaux issus du catalogue des majors comme de certains labels indépendants. Sous l'argument ultime de lutter contre le piratage, tout ce beau monde se livre une bataille féroce pour se ménager quelques sources de revenus dans un marché qui plonge. Avec pour objectif, à court terme, de tailler des croupières au leader, l'iTunes d'Apple et ses 75 % de parts de marché. Avant la fin de l'année, il faudra aussi qu'ils affrontent un autre redoutable concurrent : Microsoft, qui, avec son projet Zune, s'apprête à lancer sa propre plateforme.
Pov Gabou
19553
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 22 ans
4663 Posté le 31/08/2006 à 11:42:03
Enfin ce qui est rigolo avec leur truc de DRM, c'est qu'il est a nouveau casse
Pako33
1172
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
4664 Posté le 31/08/2006 à 14:45:05
Ouai en fait c'est le gros bordel...
Se tapper 90 secondes de pub avant chaque telechargement, etre obligé d'y revenir tout les mois et en plus sans pouvoir le graver...
Le p'tit jeune qui n'a jamais acheter un CD de sa vie ne risque pas venir faire un tour sur SpiralFrog...
Se tapper 90 secondes de pub avant chaque telechargement, etre obligé d'y revenir tout les mois et en plus sans pouvoir le graver...
Le p'tit jeune qui n'a jamais acheter un CD de sa vie ne risque pas venir faire un tour sur SpiralFrog...
Anonyme
10184
4665 Posté le 31/08/2006 à 16:20:53
Sans parler du fait qu'avec ce comportement, la musique ne vaudra plus dans l'esprit des gens que le temps du visionnage d'une page de pub, donc vraiment pas grand chose.
A force de vendre la musique comme de la lessive, on finira bien par avoir l'entièreté de la population qui la considèrera comme de la poudre à lessiver.
Face à cette dérive, la licence globale ressemble de plus en plus à une bonne idée...
A force de vendre la musique comme de la lessive, on finira bien par avoir l'entièreté de la population qui la considèrera comme de la poudre à lessiver.
Face à cette dérive, la licence globale ressemble de plus en plus à une bonne idée...
Mikka Grytviken
722
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
4666 Posté le 31/08/2006 à 20:11:38
De toutes manières nous fonctionnons déjà avec une sorte de license globale.
Lorsque tu déclares des titres à la SACEM et la SPEDIDAM
tu ne touches pas de droits en fonction du nombre d'exploitations réelles
de tes titres mais un prorata en fonction du nombre de titres que tu décalres
et en fonction des recettes reçu par les organismes
payée en therme de forfaits par les radios et les organisateurs de spéctacles...
qui ne prennent plus le temps de remplir des fiches détaillants les titres
et le nombres d'exploitatations de ceux-ci mais qui préfèrent (puisque les organismes collecteurs le permettent) payer un forfait qui facilites
la papraserie administrative.
Vous pensez bien que de grandes radios tel que NRJ, Europe2 ect...
qui diffusent des milliers de titres par semaines, n'ont pas le temps
de détailler leur programation...
Alors une license globale sur le net reviendrait au même
et ne ferait qu'améliorer les revenues des majors et surtout des artistes.
Ce n'est peut-être pas une si mauvaise solution !
Lorsque tu déclares des titres à la SACEM et la SPEDIDAM
tu ne touches pas de droits en fonction du nombre d'exploitations réelles
de tes titres mais un prorata en fonction du nombre de titres que tu décalres
et en fonction des recettes reçu par les organismes
payée en therme de forfaits par les radios et les organisateurs de spéctacles...
qui ne prennent plus le temps de remplir des fiches détaillants les titres
et le nombres d'exploitatations de ceux-ci mais qui préfèrent (puisque les organismes collecteurs le permettent) payer un forfait qui facilites
la papraserie administrative.
Vous pensez bien que de grandes radios tel que NRJ, Europe2 ect...
qui diffusent des milliers de titres par semaines, n'ont pas le temps
de détailler leur programation...
Alors une license globale sur le net reviendrait au même
et ne ferait qu'améliorer les revenues des majors et surtout des artistes.
Ce n'est peut-être pas une si mauvaise solution !
Jeg spiller gitar til å ergre min mor.
www.mikkagrytviken.net
Anonyme
10184
4667 Posté le 31/08/2006 à 20:32:56
Citation : Vous pensez bien que de grandes radios tel que NRJ, Europe2 ect...
qui diffusent des milliers de titres par semaines, n'ont pas le temps
de détailler leur programation...
Bah, ce serait pas si difficile de les obliger à fournir la playliste. De nos jours, les stations de radio stoquent la musique sur des gros serveurs, il suffirait d'avoir un système de logs reprenant quelle chanson a été lancée à quelle heure...
ratafiole
2049
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
4668 Posté le 31/08/2006 à 20:39:39
Si si, toutes les radios importantes publient leur playlist
Et la sacem contrôle en faisant des sondages réguliers, avec des logiciels qui identifient automatiquement les codes isrc, il me semble.
Et la sacem contrôle en faisant des sondages réguliers, avec des logiciels qui identifient automatiquement les codes isrc, il me semble.
Mikka Grytviken
722
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
4669 Posté le 31/08/2006 à 21:32:02
Et comment la SACEM et SPEDIDAM font-ils
avec les radios étrangères ?
Je crois que ça ne se passe pas comme vous le dîtes car je tiens
mes infos d'un employé de la SACEM (là ou je déclare mes titres)
qui m'a expliqué cela car je lui faisais part de ma grande surprise de toucher tant d'argent (enfin ça reste relatif hein).
Car j'ai pas mal de titres protégés par la SACEM
(c'est normal car dès que tu es admis tu signes un papier par lequel
tu t'engages à déclarer toutes tes compositions chez eux)
mais très peux passent en radios (Malheureusement) et pourtant je reçois chaques années un peu plus !
D'autre part je produit et anime une émission sur une radio qui diffuse sur le net.
Jamais nous ne déclarons le détail des titres que nous diffusons.
La Radio paye un forfait qui nous autorise une utilisation commerciale
des titres déclarés à la SACEM.
avec les radios étrangères ?
Je crois que ça ne se passe pas comme vous le dîtes car je tiens
mes infos d'un employé de la SACEM (là ou je déclare mes titres)
qui m'a expliqué cela car je lui faisais part de ma grande surprise de toucher tant d'argent (enfin ça reste relatif hein).
Car j'ai pas mal de titres protégés par la SACEM
(c'est normal car dès que tu es admis tu signes un papier par lequel
tu t'engages à déclarer toutes tes compositions chez eux)
mais très peux passent en radios (Malheureusement) et pourtant je reçois chaques années un peu plus !
D'autre part je produit et anime une émission sur une radio qui diffuse sur le net.
Jamais nous ne déclarons le détail des titres que nous diffusons.
La Radio paye un forfait qui nous autorise une utilisation commerciale
des titres déclarés à la SACEM.
Jeg spiller gitar til å ergre min mor.
www.mikkagrytviken.net
Anonyme
521410
4670 Posté le 31/08/2006 à 22:22:46
Oui je crois bien que la collecte des droits d'auteurs des Webradios s'efféctue sous forme de forfait; et sous forme de décomptes pour les radios/télés.
Pour les radios étrangères, la Sacem ne fait pas d'Audit, elle délègue le boulot aux équivalents Sacem de chaque pays avec lesquels elle a signé un accord de réciprocité.
Pour les radios étrangères, la Sacem ne fait pas d'Audit, elle délègue le boulot aux équivalents Sacem de chaque pays avec lesquels elle a signé un accord de réciprocité.
- < Liste des sujets
- Charte