Korg Volca Drum

On a ici 6 parties à modélisation synthèse identiques dont chacune d'elles possède 2 couches entièrement paramétrables jusque dans la séquence ou l'automation, programmable en pas à pas, on peut leur faire jouer des notes séparées sur un même pas.

Possibilité au choix d'avoir les 6 sons sur 6 canaux MIDI séparés ou tout les sons sur un seul canal répartis sur les notes C, D, E, F, G, A (sur 3 ou sur 4 selon les machines)

Dès le départ, le chargement des kits et des programmes est très intuitif quand on connait d'autres appareils de la gamme.

5 formes d'ondes : Sinusoïde, Scie, Bruit passe bas, bruit bande passante, bruit passe haut.

Je me suis dessiné une interface plus familière pour m'aider à l'appréhender :



L'interface est un peu rebutante surtout le déroulé pour le choix du format d'onde et de ses mode de modulations en roulette continue, il est plus facile d'aller faire ses presets en ligne sur l'interface synthmata en mode canaux séparés.



On peut sauver ses kits sur son ordi ou sur une commande sous forme d'URL qui ouvre la page avec les réglages que l'on peu réinjecter en un clique :
https://synthmata.com/volca-drum/
Petit détail, les valeurs évoluent toute les deux unités. 3,4,6...

Coté sons tout est numérique imitant la modulation analogique, ça glitch, ça brille, ça aliasing même volontairement avec la fonction bit réduction.
À sec ça manque un peu de corps pour avoir du "Drum From Another Mother" quelque chose de plus lourd, je cale une boite à rythme en plus pour une mayonnaise plus dense.

Modifié avec MIDI OUT :
Le temps de déclenchement entre note on et note off est de un temps.
En mode canaux séparés, seuls les commandes de réglages envoient des informations sur le canal respectif, les notes jouent sur un seul et même canal. On peut piloter une ribambelle d’échantillonneurs sur un même canal avec des sons paramétrés sur les notes mais pas de synthés sur les canaux séparés.

Les fonctions que je trouve sympas :

- Affichage lisible et lecture du tempo (c'est pas tout les Volcas)
- Le random pour la synthèse, on peut lancer les dés pour la ponte d'un son sur chacune des couches d'une partie, c'est une force de proposition sonore qu'on peut aller peaufiner ensuite.
- Le random pour la séquence (Façon TD-03)
- Enregistrement à la volée ou pas à pas avec hauteur de notes pour des mélodies
- Les possibilités en polyrythmie
- Stéréophonie
- l'automation qui permet de faire jouer des notes différentes par couches d'une même partie
- Accents différents pour chacune des pistes
- Le slice (ratchet) paramétrable jusqu'à 16 déclenchements sur un seul pas
- La fonction probabilité des déclenchements qui donne un peu d'air à la limite des 16 pas.
- Taille mini pour transport

Moins sympas :

- La taille qui a l'inconvénient de son avantage, commande façon pincettes.
- séquenceur seulement 16 pas.
- Pas de vélocité
- Manque de corps pour exploiter telle quelle en tant que bar principale sur des style de musique punchy.

Un sound design simple et mignon, surtout avec une interface comme synthmata, pour arriver vite à des boooooom, pifs, pafs, chhh, ssss, blips, bloops, gong et autre toms ou pads, petite prog facile.
Une bricole glitchy à souhait pour des superpositions rythmique et ajouter des effets pour du plus destroy.
C'est un avant goût au drum destroy à pas cher en occasion pour peut être aller s'aventurer sur du plus lourd type HD-01 ou Soma 23 si affinités.

Rapport créativité/prix intéressant

C'est un/une Volca, je crois que tout le monde connaît maintenant :
- boîtier en plastique un peu souple
- façade métallique
- boutons minis
- fonctions maxi
- fonctionne sur piles/accus
- chargeur en option
- manuel bordélique
- son énorme proportionnellement au gabarit

Ça c'est pour les constantes de la série, toujours valables pour la Drum. Mais le reste ?

C'est un module numérique polyphonique 6 voix, chaque son répond à un seul canal MIDI, sur une unique sortie stéréo par contre. C'est peut-être dommage mais il faut se souvenir que 6 sortie mono demanderaient davantage de composants, d'énergie et 6 circuits d'effet.

Car l'effet de résonateur "physique" de la Volca Drum est essentiel dans la construction du son sur cet instrument.

Justement, pour fabriquer un son on utilise 1 ou 2 "oscillateurs" numériques, accordables et mixables, disposant chacun d'une enveloppe sommaire et de quelques petits raffinements. Dans le fonctionnement on est à la croisée des chemins entre la logique analogique et les interactions complexes de la FM pour schématiser. Ça sonne assez rapidement métallique mais c'est justement ce qui est recherché.

Le jus des "oscillateurs" peut être envoyé à travers un tuyau dit "résonateur" qui enrichira son contenu harmonique. L'équation est simple : on peut transformer un son avec peu d'harmoniques en un son bien plus riche. Les résonances ajoutées sont au choix celles d'un instrument à cordes ou d'un instrument à pavillon. C'est assez similaire à certaines modélisations physiques (Korg Prophecy, Yamaha VL,...)

À l'arrivée ça sonne toujours de façon intéressante, surtout qu'on a un total de 12 "oscillateurs" accordables que l'on peut positionner dans l'espace stéréo.
À cela s'ajoutent les fonctions habituelles d'un séquenceur Volca avec des possibilités d'automatisation de plusieurs paramètres, le potentiel est assez énorme.

Globalement c'est une machine très intéressante pour des percussions chromatiques, des glitchs, des bruits. On peut tout à fait mélanger les sonorités et s'en servir comme d'une mini groovebox avec de l'habitude.

La Volca Drum est vraiment intéressante, assez rapidement compréhensible finalement. Le manuel est malheureusement assez faible mais on s'approprie assez bien la bestiole en cherchant et en se perdant dans ses méandres.

C'est probablement l'une des Volca les plus intéressantes d'un point de vue richesse fonctionnelle et pannel de sonorités, mais davantage un instrument complémentaire pour le studio qu'un essentiel pour le live. Évidemment chacun fera comme il le sent.

Pilotée via 6 canaux MIDI pour des séquences très longues et modulées, je lui ai offert l'interface pour Ctrlr qui me simplifie la vie. C'est vraiment une petite tuerie à l'arrivée.

3 étoiles seulement car ce n'est pas parfait du tout, merci le manuel inutile et les bugs MIDI. Pour le coup ça serait intéressant que Korg propose une version plus proche d'un format Digitakt avec des sorties séparées (ou audio sur USB), davantage de layers et la possibilité d'avoir au moins deux résonateurs distincts. Le concept initial est super mais se retrouve inutilement complexifié à cause de l'ergonomie imposée par le format Volca.

C'est une boîte à malice vraiment intéressante pourtant et Korg réussit une fois de plus à faire du neuf avec du vieux.
Cette forme de synthèse était déjà présente sur la S-3 ou le Wavedrum et on peut supposer qu'elle sera aussi présente sur le prochain Drumlogue.

Mise à jour peu de temps après :
J'ai finalement décidé de me séparer de cette machine. Voici pourquoi.

Tout d'abord le format ne me convient pas, c'est une machine qui donne envie de la triturer et elle est bien trop petite pour être confortable à manipuler; j'ai pourtant des mains pas bien grandes.

Ensuite le coup du canal MIDI séparé pour chaque instrument est vraiment ennuyeux de mon point de vue. Pouvoir choisir d'attribuer des notes sur un seul canal aurait rendu la chose moins agaçante. De plus cette machine mériterait vraiment des sorties séparées.

Pas de sorties séparées, format trop petit, goût de trop peu... Et la grande sœur qui devrait pointer son nez sous peu. La Drum est soit exactement ce que vous cherchez, soit un échantillon publicitaire pour sa grande sœur. C'est un peu dommage.

Aucun regret pour le son, il est très intéressant. Mais il faut bien reconnaître que d'autres machines savent faire la même chose et les plugins équivalents sont nombreux aussi.

Je n'utilisais pas beaucoup son séquenceur interne ou uniquement pour profiter des automations de paramètres. Depuis un séquenceur informatique c'est totalement inutile.

Cette petite boîte est parfaite si elle correspond à votre besoin: transportable, bon son, plutôt puissante. Pour moi il aurait fallu une version rack/module avec des sorties séparées.

Vendue sans trop de regret.

Bonjour,

RE-EDIT : J'avais écrit : « Le gros souci du Volca Drum est l'absence de Midi Out. » C'est vrai que ce n'est pas si grave si on dispose du soft VOLCA DRUM EDITOR. Quasiment tout se programme de l'ordi.
Je corrige : LE MIDI OUT RESTE IMPOSSIBLE mais…
Du coup, j'ai repris toutes mes notes… Tuto Version 6 !
Virez vos anciens téléchargements qui n'étaient pas au point..
En tout cas moins que ces derniers..


Le Volca dream : très bien mais difficile à approcher sans, justement un tuto tel que je le propose.
Cher, car il faut y ajouter l'alimentation.
Un peu petit pour les doigts et les yeux.
Sinon, très bien pour la synthèse des sons et des rythmes. À sortir sur ampli guitare pour des sons très corrects.

Déplorable quant au mode d'emploi trop succinct, incomplet, sibyllin.

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J'ai donc le Korg Vodka Drink depuis à peu près 3 semaines. B Stock de chez Thomann. J'ai failli le renvoyer. Confinement aidant (je sors le moins possible) je me suis acharné dessus.

L'objet, est attachant. Un peu cher quand on doit ajouter le transfo spécifique qui vaut le tiers de son prix. 119 + 39 = 158 €.
Un peu cher quand on sait que je vais m'en servir comme un super métronome pour assimiler des rythmes de gratte.

Inadmissible que Korg donne un manuel aussi indigent et surtout qui oublie de signaler certaines fonctions.

15 jours bientôt que je suis dessus à essayer de comprendre leur notice format A4 pour la partie française.

Il a fallu que j'apprenne tout ce qui est en anglais dans quelques tutos difficiles à trouver sur le WEB, expliqués en langue technique anglaise d'ingé' son. Moi, c'est plutôt ingé'nu. La plupart sont des démos qui, en fait, n'apprennent rien à celui qui les regarde et surtout qui le rende minable de ne pas y parvenir.

J'ai dû aller sur WIKI, chez les concurrents jusqu'à regretter de ne pas avoir acheté chez eux. Chez Ableton, Apple…

J'ai dû prendre des notes, faire des rapprochements. J'ai failli me faire rembourser, mais j'avais la flemme de faire la queue avec un masque à la poste...

Que ce temps perdu vous serve à quelque chose. J'ai pondu ce mémo pour moi, je vous en fait part. C'est incomplet, il y a des impasses, des fautes que je corrigerais si j'ai le temps de rééditer…