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Sujet Commentaires sur le dossier : L'histoire du studio d'enregistrement parisien Davout

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Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : L'histoire du studio d'enregistrement parisien Davout
L'histoire du studio d'enregistrement parisien Davout
C’est un mythe, une icône, une institution de la musique parisienne, française et internationale qui a fermé ses portes en avril 2017. Mais chez bon nombre de musiciens et amateurs de bonne musique, le nom Davout résonnera encore pendant de nombreuses années. Retour sur cette institution parisienne.

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Citation :
On y enregistre depuis 1965 et personne n'a songé à acheter les murs ? Curieux ..


Encore faut-il avoir les moyens pour acheter ce genre de surface à Paris. On parle d'un bien qui aurait coûté 12 millions d'euros tout de même si l'on se base sur la moyenne de 10 000 euros le mètre carré à Paris... De fait, l'écrasante majorité des commerçants que je connais, dans quelques domaines que ce soit, ne possède pas leurs locaux. C'est vrai pour les boutiques de fringues comme les restaurants ou encore les studios...

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 21/11/2018 à 19:11:52 ]

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Citation :
Si j'ai bien compris, pour qu'il y ait préemption il faut tout de même que le propriétaire soit vendeur.

Oui, ça semble exact. Même pour l'achat d'un studio, il faut d'abord que la mairie donne son accord, vérifie qu'elle ne veut pas l'acheter elle-même en priorité - ce qui compte pour beaucoup dans le long délai entre la signature du compromis et la remise des clés.
Idem dans une vente aux enchères d'objets d'art, d'instruments de musique: un musée national a un droit de préemption. Mais c'est une vente, là aussi.
Prendre un lieu d'office, expulser donc, ça semble moins plausible, mais pourquoi pas: on exproprie pour construire une autoroute, par exemple (c'est arrivé à mes parents). A vérifier, donc - même si c'est trop tard pour Davout.

[ Dernière édition du message le 21/11/2018 à 19:19:29 ]

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Citation :
On parle de remplacer une activité commerciale par du service public (et il n'y a qu'une phrase dans ce très chouette article pour expliquer ce changement).


Une activité culturelle à très haute valeur ajoutée. Une spécialité pointue et rare.

Il y a toute la place nécessaire dans Paris pour y installer des crèches, des écoles, des commerces : les bureaux passent de l'autre côté du périphérique et les propriétaires historiques (UAP, BNP, Générale, etc...) pourraient être mis à contribution. Sauf que ce n'est absolument pas la position soutenue par la Ville de Paris depuis plus de vingt ans.
Pourtant ces bureaux sont inadaptés et bon nombre sont à l'inventaire Supplémentaire des MH, difficile de les moderniser outre mesure.

Fallait-il laisser faire? Moralement non mais financièrement ? Le studio avait-il un avenir ? Lequel ? Avec quels investissements ? Une perfusion de subventions était-elle possible ?

Abbey Road est tout autant un lieu de compétences qu'une marque qui fait vendre. C'est une forme de business que nous avons du mal à apprécier ici.

La conclusion reste la même : c'est triste.

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

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Un projet de nouveau lieu dédié au son Bld Charonne et l'expropiation des studio Davout c'est plutôt paradoxal. coïncidence ?
Triste et inquiètant sur le niveau culturel de nos administrateurs.

Citation :
On parle de remplacer une activité commerciale par du service public (et il n'y a qu'une phrase dans ce très chouette article pour expliquer ce changement).
La ville de Paris manque cruellement de places en crèches.
Effectivement, on pourrait continuer dans la même logique en préemptant pour le service public la tour d'argent, Lassere, le Lido, l'Olympia, le moulin rouge, enfin toute activité bassement commerciale qui risquerait d'être un peu prestigieuse à l'international.
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Citation :
On y enregistre depuis 1965 et personne n'a songé à acheter les murs ? Curieux ..

Citation Los Teignos :
Encore faut-il avoir les moyens pour acheter ce genre de surface à Paris. On parle d'un bien qui aurait coûté 12 millions d'euros tout de même si l'on se base sur la moyenne de 10 000 euros le mètre carré à Paris... De fait, l'écrasante majorité des commerçants que je connais, dans quelques domaines que ce soit, ne possède pas leurs locaux. C'est vrai pour les boutiques de fringues comme les restaurants ou encore les studios...



Sans compter que pour pouvoir acheter, même à l'époque où les studios tournaient encore bien, il fallait / aurait fallu que le propriétaire souhaite vendre, ce qui n'était peut-être pas le cas.

Je cite Banshee :
Citation :
Cela faisait huit ans que la mairie de Paris souhaitait mettre la main sur ces 1 200 m2, le propriétaire des murs avait résisté jusqu’au coup final, une préemption puis une expropriation. Ce lieu chargé d’histoire est destiné à devenir une école élémentaire, une crèche et des logements en 2019.


Décidément, passé les effets d'annonce démago et la couche de vernis culturel-bon tein, Hidalgo et l'équipe qui l'entoure sont aussi minables que nuisibles dans leur action.

Le pire, c'est qu'ensuite, il seraient capables de nommer l'école, "Maternelle Michel Legrand" ou Francis Lai par exemple. :langue:

[ Dernière édition du message le 21/11/2018 à 19:28:40 ]

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Merde c'est triste cette histoire. Et maintenant on démolit quoi, la cinémathèque ?

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

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J'en ai déjà parlé sur un autre fil mais je répète ici:
- Paris manque cruellement de place, y compris pour les crèches. Ouais mais: "Y'a de la place ailleurs!". Ben... non!
- Le Studio Davout s'est surtout pris dans la gueule la crise du disque, bien plus que la mairie de Paris. C'est triste, mais c'est une réalité commune à de nombreux autres studios tout aussi prestigieux à travers le monde.

Citation :
Une activité culturelle à très haute valeur ajoutée. Une spécialité pointue et rare.

Les experts de la prise de son dans des conditions d'excellence n'ont plus leur place sur le marché. La valeur ajoutée de ce genre de studio, il n'y a plus beaucoup de clients qui sont prêt à la payer. Aujourd'hui, on fait des musiques de films avec des orchestres virtuels, et on enregistre des disques dans des home-studio en mixant 100% sur ordinateur.

C'est une entreprise privée, et cela n'a rien à voir avec un service public comme l'IRCAM ou le 104, ou même une salle de concert privée qui sert à la communauté. La culture n'est pas moins vivante à Paris avec la fermeture de Davout. Par contre, la mise sous pression des cafés-concert, ça me semble un vrai problème.

Citation :
Un projet de nouveau lieu dédié au son Bld Charonne et l'expropiation des studio Davout c'est plutôt paradoxal. coïncidence ?

Là tu verses dans la théorie complotiste à 0,30 euros.
Il y a un projet de lieu culturel pour le 67-69 Bd de Charonne qui est une initiative d'individus privés, pas une proposition de la Mairie de Paris. Il y a un appel à projet, n'importe qui peut proposer ce qui lui passe par la tête. Y compris nawak:
http://www.reinventer.paris/fr/sites/1308-ancien-poste-de-transformation-enedis-dit-nation1-11e.html

Il ne faut pas confondre le coup de com' lancé par quelques individus (et relayé ici même sur AF) et un projet établi par la mairie.

Citation :
la tour d'argent, Lassere, le Lido, l'Olympia, le moulin rouge, enfin toute activité bassement commerciale qui risquerait d'être un peu prestigieuse à l'international.


Ces activités sont rentables. Par contre, préempter un lieu occupé par une société déficitaire sur un marché qui n'a plus d'avenir, ça fait déjà plus de sens. Et comme dit plus haut, quitte à voir Davout se casser la gueule comme tant d'autres studios, autant que ça soit remplacé par quelque chose d'utile à la communauté plutôt qu'un énième magasin de fringues.

La Mairie de Paris n'est pas du tout dans une démarche de soutien aux entreprises culturelles privées. En gros, tu te démerdes, et si tu coules c'est ton problème. Mais d'un autre coté, la densité d'offre culturelle extrêmement élevée à Paris est justement l'un des soucis. Je me suis laissé dire par un directeur de théâtre que chaque semaine, il y a environ 20.000 invitations (gratuites donc!) qui sont distribuées sur Paris intra-muros. Et ça n'inclue pas les concerts gratuits en bars. Les salles et surtout les productions qui y présentent leurs artistes sont tellement aux abois qu'elles bradent les places et distribuent des invitations à tire-larigot pour remplir un peu et espérer le bouche à oreille sur billetreduc. Plusieurs grandes salles de spectacles sont elles aussi passées à un rythme de deux représentations par soir, pour rentrer dans leur frais. Mais du coup elles augmentent encore la jauge disponible pour un public fixe qui ne fait que se répartir sur plus de représentations. Dans ce contexte d'excédent de l'offre culturelle, on voit mal pourquoi la mairie de Paris devrait utiliser l'argent du contribuable pour maintenir à flot des entreprises culturelles déjà trop nombreuses.

[ Dernière édition du message le 21/11/2018 à 20:41:33 ]

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Je suis d'accord avec Nick, mais c'est quand-même bien triste :(

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?