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Sujet Commentaires sur le dossier : Faire un mastering pour YouTube et Spotify !

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Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
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Dans cet épisode de Pass Pass Le Beat, RED vous montre comment il masterise ses tracks pour les diffuser en streaming.


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141
Perso, je ne suis jamais à produire quoi que ce soit de solide en faisant les deux en même temps.
142
Citation de dsikolg :

J'entend très bien ce que fait MaxxBass :mrg:
Je dis que ça fait un boost indésirable, et que si t'essayes d'atténuer ce boost avec un EQ, c'est un peu comme si t'avais rien fait.
Inversement, tu fais un boost à l'EQ, tu compares avec ce que fait MaxxBass, ben tu constatera que l'effet MaxBass n'apporte pas d'énorme différence par rapport à un boost uniquement à l'EQ.
J'ai franchement pas l'impression que MaxBass est bénéfique pour mieux "sonner" sur des petits HP, sauf à vouloir modifier totalement l'équilibre spectral de tout le mix.

Perso chez moi maxxbass fonctionne très bien pour simuler les graves sur des petits haut parleurs, et c'est incomparable avec un simple eq, ça génère des harmoniques que tu ne pourras pas créer avec un simple eq.
Commence par chercher la bonne fréquence de coupure ou si t'arrives pas essaye les presets. (et j'ai déjà dit qu'il valait mieux utiliser ce plug sur la basse plutôt que sur le mix comme ça il ne pourra pas déséquilibrer le mix)

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 01:37:26 ]

143
j'ai des souvenirs lointains d'assez bons résultats avec MaxxBass. Maïs lointains et compte tenu de mon oreille et de mes compétences en son à l'époque, je ne jurerais de rien aujourd'hui.
Je ne l'ai pas utilisé depuis longtemps. Merci le système de licences de Waves qui ne te permet plus au bout de quelques années d'utiliser les plugins que tu as achetés.

En fait, même s'il y toujours à retoucher au mixage, le gros du travail se fait à la source.
Comme il se trouve que je produis intégralement les trucs que je mixe, je peux intervenir dès l'enregistrement pour avoir un son qui va se placer dans le mix.

C'est d'ailleurs assez dingue le nombre de musiciens qui n'ont pas conscience de ça. Le grand classique est le son de guitare électrique hyper creusé, blindé de basses et d'aigus, qui est magnifique en solo et inaudible dans le mix.
Je dis ça, mais ça m'arrive aussi et il arrive qu'en repet, le super son de lead bien chaud que j'avais amoureusement fait dans mon coin se retrouve totalement hors sujet une fois mélangé avec le reste du groupe :mrg:

D'où mon conseil pour revenir dans le sujet : avant de penser mastering pour toutes les enceintes et les plateformes de la terre, pensez mixage qui sonne. Avant de penser mixage, pensez orchestration et production.
Donc, avant d'enregistrer, faites des preprod.

Avec une preprod bien faîte, si les musiciens savent jouer, le reste va presque tout seul. Jusqu'au mastering.

Et on peut s'amuser à faire des trucs rigolos au mixage au lieu de lutter pour faire mixer des trucs qui ne vont pas ensemble. :bravo:

[ Dernière édition du message le 24/12/2020 à 18:20:25 ]

144
Je passe parfois sur les forums anglophones et pas mal d'ingés sons et compositeurs ne suivent pas cette règle sur la loudness imposée par les plateformes de diffusion. Pour eux, cela est contre-productif pour plusieurs raisons.

Concernant les plateformes elles-mêmes : nous ne savons pas si de telles normes seront pérennes, les différentes plateformes n'ont pas les mêmes cibles et il paraît difficile de délivrer plusieurs masterings aux agrégateurs, la normalisation n'est pas activée en permanence et peut-être désactivable à souhait (il me semble que sur ordi elle n'est pas activée de base), cette norme n'est pas infaillible car le LUFS n'est pas si "objectif" qu'on nous le vend (la courbe de pondération n'est pas le reflet à 100% du volume ressenti car cela dépend également de plusieurs facteurs comme l'arrangement et le BPM par ex.).
Concernant la musique : pour pas mal de styles la densité sonore fait partie intégrante de l'effet recherché (je ne parle pas d'oversquasher une compo, mais perso je trouve que -14LUFS integrated c'est assez léger pour ce que je fais, et je ne suis pas un fervent défenseur de la loudness war, loin de là).

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 12:08:47 ]

145
Les seuls à être allés au bout de la démarche de normalisation des conditions de diffusion, sont les gens du cinéma. Il y ont intégré l'acoustique de la salle, le niveau des dialogues, ainsi la géométrie et les spécifications des points de diffusion.

Les normes YouTube et Spotify ne font que déterminer le débit en dBLU de leur robinet à musique. Izotope propose toutefois un outil bien intéressant en simulant les détériorations apportées par l'usage des différents codecs destructifs utilisés à la diffusion.

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 18:36:46 ]

146
Citation de Damsen :
la normalisation n'est pas activée en permanence et peut-être désactivable à souhait

Si l'utilisateur désactive la normalisation c'est son choix :noidea:, à mon avis ce ne remet pas en cause le système de normalisation.
Citation de Damsen :
(il me semble que sur ordi elle n'est pas activée de base)
Effectivment, mais a priori c'est Itunes (peu importe la plateforme) qui ne l'active pas par défaut. J'ai testé Spotify et Deezer sur PC et la normalisation est activé par défaut. Par contre le player web de spotify ne permettait pas de normaliser la dernière fois que je l'ai testé.

Citation de Damsen :
cette norme n'est pas infaillible car le LUFS n'est pas si "objectif" qu'on nous le vend (la courbe de pondération n'est pas le reflet à 100% du volume ressenti
Je suis d'accord, mais le fait que cette mesure ne soit pas parfaite ne veut pas dire qu'elle n'est pas pertinente. Ca permet d'avoir tout de même des niveaux ressenti très proches. C'est beaucoup mieux que rien, en tant qu'utilisateur je ne mettrait pas les pieds sur une plateforme de streaming qui ne normaliserai pas.

Citation de Damsen :
Concernant la musique : pour pas mal de styles la densité sonore fait partie integrante de l'effet recherché (je ne parle pas d'oversquasher une compo, mais perso je trouve que -14LUFS integrated c'est assez léger pour ce que je fais, et je ne suis pas un fervent défenseur de la loudness war, loin de là).
+1 Libre a chacun de compresser/limiter plus franchement si ça correspond à l’esthétique recherché. Les plateformes n'exigent pas que l'on respecte quoi que ce soit. Elles normalisent le volume, pas plus, pas moins.
Cela dit, on se retrouve parfois en face de mastering qui essai d'avoir une esthétique très compressé, mais manifestement sans les compétences ou le matériel ou le soin pour se rendre compte des dégradations qui apparaissent. Dans ce cas il me semble plus sage de simplement aller vers quelque chose de moins compressé.

N'ayant pas les compétences ni le matériel pour faire de mastering et en tant que home studiste amateur, quand je me retrouve à devoir envoyer un mix sur une plateforme de streaming, je le met simplement autour de -14LUFS avec un limiter. Je ne prends pas le risque de gâcher le son en cherchant cette densité.
En revenant un peu plus sur le sujet initial, je ne prends pas non plus le risque d'utiliser des outils comme Ozone :roll: :volatil:. Soit masterisé par une personne dont c'est le métier soit le plus simple possible, le strict minimum.

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 11:15:34 ]

147
D’accord avec toi, Danbei.
L’excellent magazine audio pro anglais « Résolution » comprend ce mois-ci un excellent article à ce sujet. On y compare les personnes qui ne comprennent pas l’intérêt des normes de streaming à ces soldats Japonais retrouvés dans la jungle philippine 29 ans après la guerre, qui ignoraient que celle-ci était terminée. Je vais le traduire dès que possible. Le titre est « War is over, come out of the jungle ».
Le souci principal selon moi est que beaucoup d’auditeurs ressemblent aux amateurs de cuisine qui ne mangent que du fast-food : ils ignorent qu’on peut manger autre chose, et sont donc incapables de l’apprécier.
C’est pour cela qu’il est intéressant de faire écouter aux clients deux versions différentes de mastering, en ajustant les niveaux d’écoute. Très souvent dans ce cas, ils préfèrent la version moins compressée, alors que sans ajuster l’écoute ils préfèrent la version qui sonne plus fort.

studio-home-studio-3197885.jpeg

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 16:00:45 ]

148
Il y a la théorie et la pratique. Dans la vraie vie, pas celle de l'orthodoxie marketing qui ne sert qu'à vendre des trucs dont on a pas besoin, comment expliquer et faire comprendre à un client, que son titre une fois masterisé sonnera moins fort que le mix fourni pour répondre aux exigences d'industriels qui spolient les artistes ?

Vous avez 4 heures :clin:

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 19:51:36 ]

149
Il faut prendre ces normes pour ce qu'elles sont. Et les outils vendus pour ce qu'ils sont.
Ces normes définissent une dynamique disponible. On peut l'exploiter ou pas selon ses goûts.
Les outils vendus pour les respecter sont à ranger dans la catégorie antivirus et VPN qui sont disponibles à la vente mais fournis en standard par le système. Par principe, je suis toujours inquiet quand la création artistique est soumise à une norme, même vantée par des marchands.

Vous avez aussi 4 heures :clin:
150
Ton algorithme, c'est pas justement le truc qui fait que tout ce qui rentre dedans en ressortira à l'identique pour tout le monde ? Je veux dire même valeur Lufs/peak pour tout ce qui serra traité par ton algo ?

Genre, ce qui en sort, serra "normé" suivant le fonctionnement de MaximalSound.*


Edit: lapsus, dyslexie, poste entre la poire et le fromage :lol:



[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 20:04:25 ]