Souvenirs, nostalgie et autres petits remèdes pour vieillir sereinement

Ca mériterait peut-être de creuser auprès de celui qui a publié sur FB, non?

Dins ch'Nord dans le nord je n'allais à la cantine que le vendredi : le jour des ... frites ! .
Mes "parents" la payaient pourtant mais c'était tellement infect* que, tous les autres jours, je me payais des casse-dalle avec l'argent-de-poche que me refilait ma vraie grand-mère, basée pourtant de l'autre côté de l'ancienne frontière, en Belgique.

* J'étais comme toi en lycée technique; un bahut énorme.
Les sagouins du rectorat ayant dû décréter que, comme potentiels futurs prolos on ne valait pas bien + que de la nourriture-à-cochons, la légende a couru longtemps** que notre établissement était celui où l'on fournissait la bouffe collective la moins chère de France métropolitaine.

C'était sans compter que nombre de mes potes lycéens, que je revois toujours d'un même plaisir, sont devenus ingénieurs (5 diplômés des Arts-et-Métiers et 2 dans d'autres écoles moins prestigieuses : ils étaient tous dans ma classe).
Allez donc savoir si la malbouffe y fut pour quelque chose

** C'était, aussi, sans tenir compte qu'un pote -des années collège, cette fois-, devenu recteur d'académie, me confirme que cette insoutenable ineptie ne tenait pas que de la légende...

et pourquoi t'as barré dins ch'Nord alors que grammaticalement et orthographiquement c'était parfaitement correct !
hein tizote

=> Bah ch'takoz que l'zot' y z'aurottent rin compris.

Preuve : on lit partout : "Dans le Ch'nord"

Et kom mi j'in vin, eujsé ben kché nin kommcha kin di.

bin mi qui a l'orichin j'vin du chud d'un aut pays j'esto bin obligé d'mi met !!