Le Vietnam est sur AF
- 169 réponses
- 16 participants
- 2 866 vues
- 17 followers
Jr0001
5527
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 19/04/2006 à 21:37:38Le Vietnam est sur AF
Heldon jazzyTron
7595
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
11 Posté le 20/04/2006 à 00:09:10
Planqué depuis un moment dans mon coin, les indications de JR étaient bonnes. Son nom de code : 001.
Non pas que c'était le meilleur, non pas qu'il était né en 1901, non pas qu'il n'y avait qu'un seul JR...
Mais il était le dernier survivant de son unité d'élite. Tous avait été massacrés lors d'un repas en pleine jungle. Non, non, pas par les ennemis. Ils avaient décidés de jouer au tabouret musical, mais comme ils n'avaient pas de tabouret...ils ont fait ça avec des grenades.
Une partie de grenade-musicales en quelque sorte.
JR avait ce soir abusé sur ses stocks de Nutella..et sans le savoir cela lui a sauvé la vie.
Le ventre plein, les trippes tiraillées de tous les cotés, ils essayé de suivre la cadence imposée par ses accolyte...mais sans espoir aucun !
Il était à la traine, et lorsqu'il a fallu s'assoir sur une grenade, la musique s'arrêtant, il fut le premier perdant de la soirée !
Seul, humilié, il décida de méditer quelque temps sur son sort en se retirant dans sa tente.
Paf !
Une explosion se fit entendre. Puissante, énorme, dévastatrice...
Ses camarades avaient explosé sur leur tabouret de fortune.
Seul...il avait alors réussi à rejoindre un nouveau bataillon. Son surnom vint alors...001 : le seul. L'unique.
J'étais là depuis un moment à attendre ce contact. Le voilà en vue, s'approchant avec quelqu'uns des hommes de sa nouvelle troupe. Je décidais d'observais au loin quelle serait leur plan d'attaque avant d'intervenir.
Non pas que c'était le meilleur, non pas qu'il était né en 1901, non pas qu'il n'y avait qu'un seul JR...
Mais il était le dernier survivant de son unité d'élite. Tous avait été massacrés lors d'un repas en pleine jungle. Non, non, pas par les ennemis. Ils avaient décidés de jouer au tabouret musical, mais comme ils n'avaient pas de tabouret...ils ont fait ça avec des grenades.
Une partie de grenade-musicales en quelque sorte.
JR avait ce soir abusé sur ses stocks de Nutella..et sans le savoir cela lui a sauvé la vie.
Le ventre plein, les trippes tiraillées de tous les cotés, ils essayé de suivre la cadence imposée par ses accolyte...mais sans espoir aucun !
Il était à la traine, et lorsqu'il a fallu s'assoir sur une grenade, la musique s'arrêtant, il fut le premier perdant de la soirée !
Seul, humilié, il décida de méditer quelque temps sur son sort en se retirant dans sa tente.
Paf !
Une explosion se fit entendre. Puissante, énorme, dévastatrice...
Ses camarades avaient explosé sur leur tabouret de fortune.
Seul...il avait alors réussi à rejoindre un nouveau bataillon. Son surnom vint alors...001 : le seul. L'unique.
J'étais là depuis un moment à attendre ce contact. Le voilà en vue, s'approchant avec quelqu'uns des hommes de sa nouvelle troupe. Je décidais d'observais au loin quelle serait leur plan d'attaque avant d'intervenir.
La vie, c'est comme un train de montagne
Sp6mn ats
988
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
12 Posté le 20/04/2006 à 03:46:33
On a réussi l'opération mais c'était chaud, il s'en ai fallu de peu pour que ca foire, mais bon, on est toujours là ... Sur la fin de l'opération, j'ai repéré un mec qui nous observer. impossible de définir si c'était un des nôtres ou un vietcong qui étudier notre plan d'attaque, il était super bien camouflé et a disparu dès que je l'ai repéré. J'en ai parlé au capitaine qui m'a dit que j'avais sans doute eu une hallucination en pleine action, et que c'était dû à la fatigue. C'est vrai que je suis mort de fatigue et j'arrête pas de me poser la même question depuis que je suis arrivé et ca m'empêche de dormir ...
Putain, qu'est-ce qu'on fout dans ce merdier ? pour une guerre que l'on a pas choisi de faire, perdus au fond de cette jungle, bouffé par les moustiques, harcelés par les centaines de sangsues qui traînent dans ces marécages remplis d'eau croupie et dont l'odeur, à elle seule, pourrait ranimer un mort ...
Je regardes du coin de l'oeil le capitaine JR, le seul point positif dans ce bourrier c'est d'avoir un vieux baroudeur comme lui comme chef, rien n'effacera de ma mémoire le visage de ces jeunes recrues arrivées en même temps que nous, et qu'on a envoyé en reconnaissance avec, comme chef, un de ces jeunes trou-du-cul tout droit sorti de l'école militaire. Il aura suffit d'une sortie pour que toute leur compagnie soit décimée. C'est pour ca que je suis heureux d'avoir JR comme gradé, lui connait le terrain, "le merdier", et c'est pas "l'oncle charlie" ( C'est le surnom que l'on donne au vietcong) qui lui fera à l'envers, non, pas à lui. Nous, on a juste à écouter ce qu'il dit et à assurer, si on s'y tient, nos petites miches de branleurs pourront tranquillement rentrer à la maison, putain, "Home Sweet Home". Encore 232 Jours au jus et je rentre au pays, ca parait long ... Ca va être long ... mais tant qu'on reste dans le sillage du capitaine, on survivra ...
J'me suis fait un pote d'infortune au milieu de ce joyeux bordel : "Basix". Il est arrivé en même temps que moi, et le seul coup de bol qu'on a eu, c'est d'être des putains de bons tireurs, c'est pour ca qu'on a été pris dans l'escadron de la mort du captain'JR, sinon on serait en train de pourrir dans la jungle avec les autres "bleuzailles" à se demander quand c'est qu'on va crever...
Hein ??? ... Quoi ??? ...
" Hé !!! Sp6 , c'est ton tour de garder les yeux ouverts sur cet enfer vert, moi, j'vais me pioncer ..."
Je sors de mes songes et je me lèves pour prendre mon quart, Basix va se pioncer, dans deux heures on doit bouger pour une opération nettoyage. Le capitaine, lui dort paisiblement, comme si il était en week-end camping au milieu du colorado et que toute cette merde n'existait pas ... Je l'envie parfois de pouvoir dormir, moi, je n'y arrive plus ou très peu depuis que je suis arrivé dans cette succursalle de l'enfer ...
Putain, qu'est-ce qu'on fout dans ce merdier ? pour une guerre que l'on a pas choisi de faire, perdus au fond de cette jungle, bouffé par les moustiques, harcelés par les centaines de sangsues qui traînent dans ces marécages remplis d'eau croupie et dont l'odeur, à elle seule, pourrait ranimer un mort ...
Je regardes du coin de l'oeil le capitaine JR, le seul point positif dans ce bourrier c'est d'avoir un vieux baroudeur comme lui comme chef, rien n'effacera de ma mémoire le visage de ces jeunes recrues arrivées en même temps que nous, et qu'on a envoyé en reconnaissance avec, comme chef, un de ces jeunes trou-du-cul tout droit sorti de l'école militaire. Il aura suffit d'une sortie pour que toute leur compagnie soit décimée. C'est pour ca que je suis heureux d'avoir JR comme gradé, lui connait le terrain, "le merdier", et c'est pas "l'oncle charlie" ( C'est le surnom que l'on donne au vietcong) qui lui fera à l'envers, non, pas à lui. Nous, on a juste à écouter ce qu'il dit et à assurer, si on s'y tient, nos petites miches de branleurs pourront tranquillement rentrer à la maison, putain, "Home Sweet Home". Encore 232 Jours au jus et je rentre au pays, ca parait long ... Ca va être long ... mais tant qu'on reste dans le sillage du capitaine, on survivra ...
J'me suis fait un pote d'infortune au milieu de ce joyeux bordel : "Basix". Il est arrivé en même temps que moi, et le seul coup de bol qu'on a eu, c'est d'être des putains de bons tireurs, c'est pour ca qu'on a été pris dans l'escadron de la mort du captain'JR, sinon on serait en train de pourrir dans la jungle avec les autres "bleuzailles" à se demander quand c'est qu'on va crever...
Hein ??? ... Quoi ??? ...
" Hé !!! Sp6 , c'est ton tour de garder les yeux ouverts sur cet enfer vert, moi, j'vais me pioncer ..."
Je sors de mes songes et je me lèves pour prendre mon quart, Basix va se pioncer, dans deux heures on doit bouger pour une opération nettoyage. Le capitaine, lui dort paisiblement, comme si il était en week-end camping au milieu du colorado et que toute cette merde n'existait pas ... Je l'envie parfois de pouvoir dormir, moi, je n'y arrive plus ou très peu depuis que je suis arrivé dans cette succursalle de l'enfer ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
Heldon jazzyTron
7595
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
13 Posté le 20/04/2006 à 11:38:14
Ils semblaient ne pas connaître leur sort, et pour cause.
Les indications laissées par le contact JR étaient très claires : si l'un de ses hommes étaient capturés par l'un des gardes, je devais faire exploser le batiment. Avec tous les hommes autour, JR001 lui-même s'il le fallait.
Les charges avaient été placées il y 3 semaines, et au moment de procéder à l'élimination de cette cible, tous nos gars avaient été décimés par intoxication. Les viets savaient depuis des lustres qu'on allait envoyer une troupe pour nettoyer la jungle de cette usine secrete spécialisée dans les armes bio-chimiques qui ne tuent que l'homme.
Non pas que le gouvernement soit opposé à celà, mais à condition que l'arme soit dans notre camps, afin d'avoir la paix avec les éco-terroristes.
Dont je faisais secretement parti.
En attendant qu'ils se mettent à l'asssaut, j'écoutais une musique ramenée du futur par notre commando. La "Mekanik Destruktiw" (MDK pour ceux qui connaissaient, et il y en avaient peu) qui pouvait explorer le temps dans les 70 années près.
Un petit réglage de soupape interdisait pour l'instant d'aller voir plus loin.
Il s'agissait d'un album d'un certain..les noms m'échappent avec toutes ces feuilles qui me servent de repas...Sébastien Teillier. Quelques titres comme Ketchup vs Génocide illustraient parfatiement l'ambiance dans laquelle j'étais plongée depuis 9 jours, qui n'avait rien à voir avec les beaux arbres, une belle forêt et le soleil...
Non, c'était la lourdeur d'une atmosphère si pesante, que l'on a l'impression d'être soumis à une pesanteur de 4g, c'était des arignées constrictors et des insectes-garous.. Tout un arsenal de plaisirs aussi fins et délicats qu'une toile de Jérome Bosch.
C'est dans ces conditions extrèmes qu'on en arrive à regretter certains bourreaux de notre enfance. Comme ce Bloody, cet instituteur si sévère que le martinet était son moyen de nous mettre une note : un coup = 20/20, et 21 cousp = zéro.
On moins on savait compter jusque là.
Puis il y a eu ce Jules Joffrin (c'était un nom de code emprunté au tramway vieillissant d'une capitale d'un petit pays..je ne sais plus laquelle) à l'école militaire qui nous mettait au mitar pour un rien. Un mot plus haut que l'autre, un manquement de discipline lors d'un entrainement, et même au sein de nos quartiers libres entre potes, et il intervenait sorti de nulle part pour la sanction.
Tout cela nous avait pourtant entrainés.
On a commencé par débusquer les agents doubles qui trainaient dans notre compagnie. Un certaint Vieiville déguisée en nana par exemple, mais les fakes, découverts, subissent un sort que l'on ne tenait pas à connaitre.
L'AF (Army Fraction) ne plaisantait pas avec ses traitres.
Ne plaisantait jamais.
il fallait garder de l'armée et de la guerre qui approchait, une idée flamoyante et noble.
C'est ce que je faisais, depuis 9 jours, amené par hélico, à manger des feuilles et à boire avec parcimonie les réserves de Coca-Cola dont on nous avait fourni des quantités suffisentes.
Depuis hier enfin, la troupe du contact JR était arrivée. Pas trop. Cela me faisait de l'exercice de les observer sous différentes angles, d'aller de branches en branches, et de me rendre compte que je glissais autour comme un simple souffle d'air sans qu'ils semblent s'apercevoir de quoi que ce soit.
Peut etre des choses vont -ils arriver maintenant..??
Je vois un gars qui semble prendre la relève, pas très bien réveillé, avec une casquette de rappeurs, comportant une croix que j'ai déjà vue quelque part.
Une croix celte !
Surement un gallois, un écossais ou encore un breton.
Oui, il semblait avoir un caractère dur et taillée par autre chose que la bonne humeur. Surement un de ces bretons qui résistent à tout.
L'AF allait chercher des combattants partout là où elle le pouvait...
Les indications laissées par le contact JR étaient très claires : si l'un de ses hommes étaient capturés par l'un des gardes, je devais faire exploser le batiment. Avec tous les hommes autour, JR001 lui-même s'il le fallait.
Les charges avaient été placées il y 3 semaines, et au moment de procéder à l'élimination de cette cible, tous nos gars avaient été décimés par intoxication. Les viets savaient depuis des lustres qu'on allait envoyer une troupe pour nettoyer la jungle de cette usine secrete spécialisée dans les armes bio-chimiques qui ne tuent que l'homme.
Non pas que le gouvernement soit opposé à celà, mais à condition que l'arme soit dans notre camps, afin d'avoir la paix avec les éco-terroristes.
Dont je faisais secretement parti.
En attendant qu'ils se mettent à l'asssaut, j'écoutais une musique ramenée du futur par notre commando. La "Mekanik Destruktiw" (MDK pour ceux qui connaissaient, et il y en avaient peu) qui pouvait explorer le temps dans les 70 années près.
Un petit réglage de soupape interdisait pour l'instant d'aller voir plus loin.
Il s'agissait d'un album d'un certain..les noms m'échappent avec toutes ces feuilles qui me servent de repas...Sébastien Teillier. Quelques titres comme Ketchup vs Génocide illustraient parfatiement l'ambiance dans laquelle j'étais plongée depuis 9 jours, qui n'avait rien à voir avec les beaux arbres, une belle forêt et le soleil...
Non, c'était la lourdeur d'une atmosphère si pesante, que l'on a l'impression d'être soumis à une pesanteur de 4g, c'était des arignées constrictors et des insectes-garous.. Tout un arsenal de plaisirs aussi fins et délicats qu'une toile de Jérome Bosch.
C'est dans ces conditions extrèmes qu'on en arrive à regretter certains bourreaux de notre enfance. Comme ce Bloody, cet instituteur si sévère que le martinet était son moyen de nous mettre une note : un coup = 20/20, et 21 cousp = zéro.
On moins on savait compter jusque là.
Puis il y a eu ce Jules Joffrin (c'était un nom de code emprunté au tramway vieillissant d'une capitale d'un petit pays..je ne sais plus laquelle) à l'école militaire qui nous mettait au mitar pour un rien. Un mot plus haut que l'autre, un manquement de discipline lors d'un entrainement, et même au sein de nos quartiers libres entre potes, et il intervenait sorti de nulle part pour la sanction.
Tout cela nous avait pourtant entrainés.
On a commencé par débusquer les agents doubles qui trainaient dans notre compagnie. Un certaint Vieiville déguisée en nana par exemple, mais les fakes, découverts, subissent un sort que l'on ne tenait pas à connaitre.
L'AF (Army Fraction) ne plaisantait pas avec ses traitres.
Ne plaisantait jamais.
il fallait garder de l'armée et de la guerre qui approchait, une idée flamoyante et noble.
C'est ce que je faisais, depuis 9 jours, amené par hélico, à manger des feuilles et à boire avec parcimonie les réserves de Coca-Cola dont on nous avait fourni des quantités suffisentes.
Depuis hier enfin, la troupe du contact JR était arrivée. Pas trop. Cela me faisait de l'exercice de les observer sous différentes angles, d'aller de branches en branches, et de me rendre compte que je glissais autour comme un simple souffle d'air sans qu'ils semblent s'apercevoir de quoi que ce soit.
Peut etre des choses vont -ils arriver maintenant..??
Je vois un gars qui semble prendre la relève, pas très bien réveillé, avec une casquette de rappeurs, comportant une croix que j'ai déjà vue quelque part.
Une croix celte !
Surement un gallois, un écossais ou encore un breton.
Oui, il semblait avoir un caractère dur et taillée par autre chose que la bonne humeur. Surement un de ces bretons qui résistent à tout.
L'AF allait chercher des combattants partout là où elle le pouvait...
La vie, c'est comme un train de montagne
Jules Joffrin
22971
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
14 Posté le 20/04/2006 à 11:44:44
Bonbon, cholcolat, esquimaux glacé?
Jr0001
5527
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
15 Posté le 20/04/2006 à 12:01:23
"Je me reveille en sursaut. J'ai encore révé que je me faisait désinguer par Wanda dans cete putain de jungle. J'en suis encore tout fébrile et je tremble. Par chance les boys ne me regardent pas, faut pas que je craque devant eux. L'operation d'hier été tres propre, on a pas été géné. Travail impecable. J'ai vu mon contact de l'autre coté de la rive, tapis dans l'ombre comme un bete. Je veux pas que mes boys le voient. Ca me fout la chair de poule rien que d'y penser, et rien que de le voir, ça me fout la gerbe. On remballe notre camps de fortune et on s'avance vers le prochain objectif. On doit reprendre un pont; discretos, comme d'hab'. Mais cette fois ci c'est du costaud. C'est pour ça qu'on m'a envoyer l'autre guignol. C'est un sale type, il fait parti de ces dingos venus au Vietnam pour echaper à la taule. J'ai lu son dossier. Il a tué un fille de sang froid, je veux meme pas parler de ce qu'il lui a fait apres. Ce mec, c'est un sadique, de la pire espece . Je suis pas un ange moi non plus, lais lui, meme les généraux veulent pas le voir tellement tout le monde se fait dans l'froc quand il est dans une piece. Les marines refusent de dormir dans le meme baraquement que lui, des rumeurs courent qu'il aurait fais des truc pas tres beau à certains bleus fraichement débarqués. Mais là j'ai pas le choix. J'avais besoin d'un gars comme lui pour cette mission. Je le sens qu'il nous suit discetement dans la jungle. On croise un cadavre bien moisi de G.I. sur le chemin. Il est pendu par les pieds, un trou à la place des couille. Il est méconnesable et il schlingue comme pas deux. Je prend sa plaque pour la donner au central. Je peux pas m'empecher de penser à l'autre gus, j'en viens à esperer qu'il se fasse prendre lui aussi dans un de ces putains de pieges. Merde, c'est contre de la raclure comme ça qu'on devrait faire la guerre, mais non, on la fais avec elle. De toute maniere, faut etre fou pour aller dans ce merdier volontairement; et si on est pas fou on le devient; et si on le devient pas on creve. C'est la loie ici. Mes guiboles me lachent, j'ai des grosses ampoules dans mes bottes. Mais je peux pas arreter maintenant, on est plus qu'a 12 kilometres de la cible. Les boys avancent tranquilement ,à leur habitude. Sur le recoin, l'autre connard nous suit toujours, et viens meme me provoquer en marchant cote à cote avec nous, tout courbé, presque au ras du sol. Je croise son regard qui me glace ; je le vois lecher son couteau, rouge de sang. Je sais pas ce qu'il a buté, je veux meme pas savoir si c'est un homme. Il me fait un signe ,puis regarde sp6men en se lechant les babines, avec son regards habituel de gros pervers. Mon palpitant s'emballe. Il me cherche. S'il touche un cheveux de mes boys, je lui regle son cas définitivement. Je me retient de pas lui bondir dessus immediatement pour l'empecher de faire encore du mal à quiquonque. Je me calme. Je pense à Wanda avec difficulté, l'autre baltringue me hante.
De toute maniere, plus le moment de penser, on appercoit le pont.
De toute maniere, plus le moment de penser, on appercoit le pont.
multiform
15286
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 22 ans
16 Posté le 20/04/2006 à 12:30:46
Jules c'est notre agent infiltré (on dit pas d'où), notre 5ième colone (attention l'hernie)
Sp6mn ats
988
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
17 Posté le 20/04/2006 à 13:01:47
Ca y est,on aperçoit le pont à 300 mètres devant nous, en contrebas de notre position. J'ai la sale sensation d'être observé mais j'ai pas le temps de focaliser là-dessus. JR nous fait signe de stopper. Il m'indique ma position, sur le flanc de la colline sur notre droite; je vérifie mon fusil, mes munitions et je commence à progresser lentement ... Basix me suit, on avance tout le temps en binome pour les missions délicates, si je me fais descendre, il prendra le relais. On arrive sur notre position, je surplombe le pont, il y a 6 gardes, 2 de chaque côté du pont et deux qui font l'aller retour d'une extrémité à l'autre. Je m'installe dans un arbre, prêt à intervenir, je fais signe à Basix que je suis prêt pour la fiesta, il transmet l'info à JR en levant le pouce ( Putain Basix, tu fais du stop dans la jungle maintenant, t'as pété un plomb ???). J'esquisse un sourire, c'est fou comme le moindre truc est bon à prendre pour se marrer ici. Je ferme les yeux deux secondes, je me concentre, je rouvres les yeux et ajuste ma visée, je n'attends plus que le feu vert de JR pour appuyer sur la détente. Notre artificier progresse discrètement vers le pont, il doit récupéré les cables des charges et installer le détonateur. je comprends pas pourquoi des mecs se sont fais chier à venir installer des charges quelques jours avant et pourquoi ce ne sont pas eux qui ont fait sauter le pont, il y a quelque chose de louche dans cette mission, mais je ne suis pas là pour essayer de comprendre, je suis là pour obéir ... Je suis là, dans mon arbre, à attendre que Basix me dise "go", prêt à ôter la vie à ces gars, en bas, qui ne sont pas plus vieux que nous. je mets ma casquette fétiche des SPURS, je regardes cette croix que j'ai trouvé sur un soldat francais mort (Une croix bretonne d'après ce qu'on m'a dit), en espérant qu'elle me portera plus chance qu'à lui, et j'attends ... C'est notre plus grosse activité, à nous , les snipers, l'attente ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
Jr0001
5527
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
18 Posté le 20/04/2006 à 13:16:15
Sp6men et basix sont en place et n'attendent plus que mes ordres. La pluie commence a tomber, une grosse pluie lourde comme on en voit qu'ici, une grosse mousson qui dévaste tout. En deux minutes, nous sommes trempés et le sol se transforme en boue. La visibilité est subitement réduite de moitié. Voila qui n'est pas pour nous, mais sa va pas non plus aider les viets.
Spé6men est deja allongé ,le fusil pointé vers les gardes. Basix couvre nos arriere en mettant quelques bombes. Je le voix preparer le mortier, le réajuster en fonction de la pluie. Puis il s'allonge, et alligne méticuleusement cinq grenades devant lui. Elle seront pretes a etre envoyés si cela est necessaire. Lui aussi se met a charger son fusil et attendre.
Je m'éloigne un peu. Heldon se cache, mais je sens son regard de fouine fouiller les alentours. Sa y est, je le vois, acroupi devant un tronc, dans l'ombre. Son visage dégoulinant me donne un haut le coeur. L'eau ne peut pas laver certaines horreurs...
Je m'approche, un noeud au ventre. Nous nous mettons d'accord de la marche à suivre. Les boys nous couvrent, nous irons tous les deux au combat sur le pont. Nous nous rapprochons doucement, nous ne somme desormais qu'a quelques mettres des gardes.
Je leve la main, et prie pour Wanda.
L'attaque est donnée.
Spé6men est deja allongé ,le fusil pointé vers les gardes. Basix couvre nos arriere en mettant quelques bombes. Je le voix preparer le mortier, le réajuster en fonction de la pluie. Puis il s'allonge, et alligne méticuleusement cinq grenades devant lui. Elle seront pretes a etre envoyés si cela est necessaire. Lui aussi se met a charger son fusil et attendre.
Je m'éloigne un peu. Heldon se cache, mais je sens son regard de fouine fouiller les alentours. Sa y est, je le vois, acroupi devant un tronc, dans l'ombre. Son visage dégoulinant me donne un haut le coeur. L'eau ne peut pas laver certaines horreurs...
Je m'approche, un noeud au ventre. Nous nous mettons d'accord de la marche à suivre. Les boys nous couvrent, nous irons tous les deux au combat sur le pont. Nous nous rapprochons doucement, nous ne somme desormais qu'a quelques mettres des gardes.
Je leve la main, et prie pour Wanda.
L'attaque est donnée.
Sp6mn ats
988
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
19 Posté le 20/04/2006 à 13:18:31
Mais j'apercois, des batiments de l'autre côté du pont, je regarde dans ma lunette."Nom de dieu !!!", Basix a sursauté de m'entendre jurer à haute voix, il me regarde ébahi. Une usine de trucs chimiques, voilà pourquoi on nous a envoyé là, quand ce truc va péter on va s'en prendre plein la gueule avec le vent de face. je fais signe à Basix d'appeller JR, et, tout à coup, j'apercois cette ombre, ce regard que j'avais déjà vu l'autre fois, qui me fixe, c'est qui ce mec ? Voilà pourquoi je nous sentais observé, ca doit être un des ces enfoirés de "nettoyeur", au cas où l'un d'entre nous en réchappe, il sera là pour faire le ménage. Putain, c'est quoi cette mission ? Il faut que JR se dépêche de rappliquer pour que je lui rende compte de la situation, grouilles-toi BOSS !!!
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
Jr0001
5527
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
20 Posté le 20/04/2006 à 13:31:12
J'ai un mauvais pressentiment. Surement a cause d'Heldon. Ouais, ça doit etre ça. C'est a cause de lui que je me sent mal. C'est qu'un putain de pont, qu'un putain de pont! Pas de soucis à avoir.
Les premieres balles fuzent. Deux gardes sont HS de notre coté. Les quatres autres acourent: j'arme ma m16 et jete un bref regard à Heldon:
"SORT TON ARME!", je lui crie. Mais je le voit foncer avec son couteau sur les gardes. J'entend le sifflement des fusils sniper. Un nouveau garde tombe à proximité d'Heldon. Il presque l'air déçu de pas l'avoir dézingué et lui donne un grand coup de couteau dans l'abdomen, gratuitement. Il bondit sur un autre garde et l'égorge comme un chien. J'envoi une rafale sans meme me soucier d'Heldon, tant mieux pour lui s'il prend un pruneau. Les snipers siflent encore et les deux derniers gardes s'effondrent. Sa fait six: mission terminée.
Mais sur ma CB, j'entend basix qui me crie de revenir, que c'est un piege. A ce moment j'appercoit heldon fonçant vers un cabanon que je n'avais pas vu et dont s'échappent d'autres viets.
Heldon me hurle: "c'est maintenant que ça commence!" avec un rire qui ressemble plus à un hurlement de plaisir.
Merde, c'est quoi ce bourbier?
Les premieres balles fuzent. Deux gardes sont HS de notre coté. Les quatres autres acourent: j'arme ma m16 et jete un bref regard à Heldon:
"SORT TON ARME!", je lui crie. Mais je le voit foncer avec son couteau sur les gardes. J'entend le sifflement des fusils sniper. Un nouveau garde tombe à proximité d'Heldon. Il presque l'air déçu de pas l'avoir dézingué et lui donne un grand coup de couteau dans l'abdomen, gratuitement. Il bondit sur un autre garde et l'égorge comme un chien. J'envoi une rafale sans meme me soucier d'Heldon, tant mieux pour lui s'il prend un pruneau. Les snipers siflent encore et les deux derniers gardes s'effondrent. Sa fait six: mission terminée.
Mais sur ma CB, j'entend basix qui me crie de revenir, que c'est un piege. A ce moment j'appercoit heldon fonçant vers un cabanon que je n'avais pas vu et dont s'échappent d'autres viets.
Heldon me hurle: "c'est maintenant que ça commence!" avec un rire qui ressemble plus à un hurlement de plaisir.
Merde, c'est quoi ce bourbier?
- < Liste des sujets
- Charte