Le Vietnam est sur AF
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Jr0001
Heldon jazzyTron
J'en avais pris deux doses lorsque je m'étais rendu compte que le camp était attaqué tout à l'heure. Il me restait en plus une pastille de survie dans la molaire gauche dès lors que je verrais les premières fourmis apparaître devant moi.
A ce moment là...je pourrais leur faire croire tout ce que je voulais, ils ne pourraient jamais deviner que le gars qu'ils avaient attaché il y a bientôt deux jours serait hyper-proteïné, et avec la tête de mort que je me trimballe, tout ce que je dirais passera pour vrai.
Tant mieux, j'avais pas envie de leur dévoiler que VFred était dans les environs à les épier, attendant surement mon signal.
A moins qu'une nouvelle trahison ??.....
En attendant, je trouvais que l'attitude de Basic et de Sp6mn était particulièrement intrigante...je faisais semblant de sommnoler debout pour essayer de les écouter...
La vie, c'est comme un train de montagne
Sp6mn ats
En plus, Jr s'acharnait sur "le doc", mais , au fond de moi, je savais qu'il ne craquait pas, loin de là, je voyais celà à la lueur dans ses yeux qui ne faiblissait pas, je ne sais pas comment c'était possible, mais la fatigue et la faim n'avait pas l'air d'avoir de prise sur lui.
J'en avait marre d'attendre là, à rien foutre, je pris mon fusil et un chargeur, mon silencieux et je partis dans la jungle en marquant les arbres d'encoches daîtes avec mon couteau, histoire de retrouver le chemin du bivouac après (En avais-je réellement envie ???). Je marchais depuis environ 20 mns quand j'apercus un de ces cochons sauvages qui traînent dans la jungle ... Je l'ai eu du premier coup malgré la fatigue et les tremblements, je m'approchais prudemment, ces bestioles peuvent paraitre mortes et, dans la seconde d'après, debout et en train de vous charger. Non, il était bien mort, de la bouffe enfin, maintenant le challenge était de trainer cette carcasse jusqu'au bivouac. Je décidais d'en découper une partie à emmener maintenant, et nous reviendrions avec Basix cherchait le reste après un bon repas. J'étais sur le chemin du retour quand un froissement de feuille me fit sursauter, j'épaula mon fusil et fis feu d'instinct, j'entendis une légère plainte et plus rien ... J'avancais prudemment et je découvris des traces de sang, ainsi que des embnallages de rations de survie et une paire de jumelles, de plus, je distinguais aisément la marque au sol que fait le corps d'un homme quand il reste allongé longtemps au même endroit. J'eus un frisson quand je découvris que, de la position où j'étais, je surplombais notre bivouac, situé à deux cent mètres à peine : on nous espionnait !!!
Je repris la route jusqu'au campement, en décidant d'en parler seulement à Jr, une fois que nous aurions repris des forces ...
Jr0001
Sp6men voulut me parler en privé. J'eu toutes les peines du monde à me lever, mais Wanda m'aida. Nous allames un peu plus loin. Mes peids me faisaent souffrir le martyre, mais bizarement, je me sentais enfin vivant. Malgres la douleur, je ne pouvais m'empecher de sourire. Je m'appuyais sur le boy pour marcher. Ils nous regardaient tous. Je leur souri.
Nous etions à deux cent mettre, et je m'assis sur une souche. Il me parla d'embuscade, de doute ,d'espion. Il était incohérant. Je lui dit de ne pas s'en faire. Heldon parlerait et tout s'arrangerai. Wanda approuva, mais il ne sembla pas entendre ma belle rousse. Il voulu me dire quelque chose d'autre, mais se ravisa au dernier moment et baissa le regard. Je lui topotais gentiment sur l'épaule. Ma tete tournait un peu apres l'effort donné. Je lui dit que tant que moi, cap'tain JR, serait debout, ils ne risqueraient rien.
Nous rentrames au camps, et il me porta. Je lui demandai d'ou venait cette nouvelle paire de jumelles, qui semblait bien belle, ou il les avait acheté. J'avais vu des publicité pour un Wall-Mart dans le coin, ça devait etre là bas. Je me rassit devant Heldon, son regard avait changé. Je continuai de le fixer tout en me massant les pieds. Son regard à lui avait quelque chose de nouveau. Je fis un signe au boys qui avaient arrété de me parler pour me ragrder. Tihous me refit un signe et les autres detrournèrent le regard. Ils semblaient génés.
Anonyme
Sp6mn est aussi bizarre, surtout depuis qu'il est rentré de sa chasse. il se passe des trucs bizarres dans cette jungle.Je dors plus, je préfère méditer sur ce que nous somme devenus
j'ai envie de partir de rentre au pays, ou je préfère mourir que devenir comme notre capitaine, qui sourit à tout le monde.je m'en vais, les autres dorment, c'est le moment !! je m'en veux un peu de laisser sp6mn tout seul, ptetre que si je survis, je reviendrai quand tout sera clair dans ma tete.
allez, salut la compagnie P, je regretterai surement ce que je vais faire, mais il le faut. Je fais mon packetage, reprend mon fusil qui a tué tant d'innocents, remets mes bottes qui ont marché sur tant de sang, et je m'enfonce au plus profond. je n'ai pas peur, je veux juste tout quitter. peut-etre que un jour, je retrouverais ces gars qui m'ont sauvé la vie tant de fois .... Je pleure malgré moi .. je sens que je reviendrais pas ...
Romainw42
Sp6mn ats
"Caporal Gluckman et Vous ?
- Sp6mn de l'unité du capitaine Jr
- On est pas les seuls survivants ? Je ne me rappelle de rien...
- Tout ce que je sais c'est qu'il ne faut pas moisir ici, Venez avec moi, on va rejoindre les autres."
Il acquiesca de la tête et nous prîmes la direction du bivouac, Une heure et demie de marche silencieuse après, nous arrivions. Jr n'était même pas encore réveillé, il était grand temps de le soigner, mais auparavant, je détachais Heldon en lui disant : " Je sais pas qui tu es réellement ni ce que tu sais, mais à l'heure actuelle, on est dans la même galère alors tu serais gentil de pas jouer au con si tu veux t'en sortir vivant." je m'endurcissait de seconde en seconde. Je lui donnais les rations de protéines et lui fît une piqûre de vitamines. Il ne bronchait pas. Je m'occupais en suite de Jr, je pus désinfecter ces pieds et changer ses bandages, je lui fîs par la même occasion une piqûre pour qu'il continue à se reposer. Tihouss avait l'air d'un mort-vivant, j'alla lui parler et le réconforter, trop content que quelqu'un s'occupe de lui, je vis tout de suite que ca lui redonnait du poil de la bête. Gluckman s'était assis dans un coin et profitait de ma chasse de la veille. Je m'approcha alors de Heldon pour en savoir un peu plus, il me devait bien ca ...
Jr0001
Romainw42
Cette viande me redonne des forces, je commence à recouvrer peu à peu la mémoire : je reconnais à présent l'homme endormi là-bas : c'est le captain Jr, il semble bien mal en point...un autre homme se trouve prêt de lui, je ne le reconnait pas, Sp6mn l'a libéré de ces liens...pourquoi était-il ataché ? je ne sais pas...les souvenirs reviennent au compte-goutte dans ma tête mes pensées commençent à s'éclaircir.
Basix! Où est basix ? je ne le vois pas! Où est-il ?
Je me sens soudainement très faible, en réalité je suis complètement épuisé...j'ai du errer dans la forêt beaucoup plus longtemps que je ne le pensé. Je vais m'allonger un peu, le sol est humide, les environs sont calme...trop calme...je sens le sommeil me gagner lentement, je vais dormir un peu, un tout petit peu...
Heldon jazzyTron
Double dose..je ne savais pas trop comment ça allait le faire.
Si seulement ça "allait le faire" comme diront les jeunes dans une trentaine d'années..
Sur le coup, j'ai bien pensé massacrer JR, dont le contact ne me servait plus à rien, à coup de pompes, en prenant soin de le faire souffrir longuement.
Après tout...il m'avait rendu un grand service en m'attachant à l'arbre pendant 2 jours, je lui devais bien la monnaie de sa pièce, et même les pourboires avec ça !
Mais les paroles sensées de Sp6mn lui avaient épargné la vie. Et la notre sans aucun doute : dur dur de survivre dans ces conditions. La jungle passe encore, c'était monnaie courante dans les missions, mais ce qui me faisait prendre conscience que je devais rester avec ces gars autrement que pour les torturer à mon tour c'était deux choses :
1) On est recherché par une unité de nettoyeurs pas très officiels qui en veulent à l'équipe P à tout prix. Pourquoi ? Maintenant que l'histoire de l'usine chimique était devenu un vieux souvenir....
2) Je me souvenais où j'avais vu Tihouss ! Ce p'tit jeune..était plus que dans les contingents de Barnee, il avait été formé par lui, et il y a 6 mois je me souviens avoir vu mon chef me dire "La ferme Heldon ! Je vous montre les nouvelles recrues très prometteuses...j'espère qu'elles prendront votre place bientôt". Et il avait entre autre Tihouss.
Tihouss et....ce nouveau gars que Sp6mn avait ramené !
Mais lui avait l'air vraiment sonné. Son état d'amnésie semblait bien réel, il avait du prendre un choc dans l'explosion de l'hélico..Sa présence toutefois confirmait mes doutes : La bande à Barnee avait été envoyée pour liquider l'équipe P qui en avait trop vu sur les usines top secrêtes du Vietnam.
Les méthodes sont ainsi faites : on envoie d'abord une première équipes de gars "jetables" faire le boulot, ensuite une vraie équipe "fiable" de nettoyeurs viennent dézinguer les premiers gars. Pas de trace, pas de souvenir de guerre...
Je sentais que j'étais un ascenseur qui passait du rez-de-chaussée au 60e étage en cinq secondes, armé de 4X4 BMW en guise de bras, doté de mixeurs électriques en guise de jambes....les vitamines combinées començaient à faire effet...ça tombait bien...pendant que Sp6mn s'occuper d'un JR convalescent, pendant que le nouveau était perdu, Basic égaré, et qu'un G.I. dormait...Tihouss et un accolyte G.I. mettaient tranquillement leur brassard noir et bleu à tête de mort rouge. L'insigne des nettoyeurs...ils nous regardaient simplement et fièrement armés de machettes...J'étais les seul valide..mais les hypers-proteïnes me donnaient un coup de fouet que n'aurait pas renié mon instituteur Bloody.
Le combat allait commencer...
La vie, c'est comme un train de montagne
Sp6mn ats
Je le retourne et lui attache les mains derrière le dos, et pris d'une furieuse envie de tous les descendre, je mets en joue Heldon :
" Maintenant Salopard, tu vas m'expliquer ce qui se passe ici et rapidement si tu veux pas que je te fasse sauter la caboche !!!!"
Je lui ordonne d'attacher tous les autres comme je l'ai fait pour Tihouss, y compris Jr, je ne ferais plus d'erreur jusqu'à ce que je sache qui est qui réellement, je regrette que basix se soit tiré, j'étais sûr de lui puisqu'on ne s'était pas quitté depuis notre entrainement au pays.
Il est temps de tirer les choses au clair, c'est maintenant ou jamais, je suis réellement prêt à tous les dézinguer au moindre geste louche. c'est eux ou moi à partir de maintenant, s'ils ont été tous drogués, il y a obligatoirement un antidote ou une période de sevrage que je vais leur offrir.
Jr0001
J'étais attaché! Ca me rapelait mon enfance quand on jouait au cowboys et aux indiens! Haha! J'allais leur en coller une jolie rouste à ces cow boys!
Je me redessais avec difficulé, c'est pas tres facile, mais je reussi. Je pris un pistolet un vis un nouveau gars. C'était lui le cow boys.
"Bang! t'es mort!"
Heldon jazzyTron
Et le mot est faible.
Sp6mn était en furie, sous le coup d'une crise d'adrénalyne particulièrement aigüe. Mais quand il tomba suite à un coup de feu, j'en profitais pour me débiner direct. L'éloignement pourrait m'aider à réflechir au calme, et mes jambes m'emportaient à vive allure loin de là. L'effet des vitamines sans doute.
En partant j'entendais JR qui semblait chanter quelque chose comme "je t'ai eu je t'ai eu" alors que Sp6mn, à terre geulait de plus belle qu'il était un conard.
Je renverse le bleu qui avait l'air frappé d'amnésie, prend son flingue au passage en guise de souvenir, et part vers le monticule d'où Sp6mn nous regardait lors de sa chasse.
En attendant de retrouver quelqu'un.
La vie, c'est comme un train de montagne
Sp6mn ats
Heldon jazzyTron
Quand jevois sur le sol une veste abandonnée de la couleur de ma section ! L'uniforme de VFred ! Avec quelques tâches de sang qui partait vers le cours d'eau en contre-bas.
Quelle direction prendre ?
Le camp = mes affaires...?
Le cours d'eau = VFred = un accolyte = loin des nettoyeurs de Barnee...?
La vie, c'est comme un train de montagne
LePi
Hors sujet :
salut capitaine jr je savait pas que t'avais créé un topic vietnam
est ce que peut je peux me joindre a toi capitaine?
Eh gamin!...Don't forget...ROCK'N'ROLL!
Romainw42
Je n'est même pas eu le temps de réaliser que l'homme, dont j'ignorais toujours le nom, me renverse et me vole mon arme que me voila une fois de plus a terre. J'ai frapper le sol violemment, je saigne, mais la blessure semble superficiel. J'ouvre les yeux, je suis allongé sur le sol, je fais le bilan de ce qui se passe autour de moi...je rêve...Sp6mn est touché, à terre, sans connaissance et le captain Jr semble avoir complètement péter les plombs...l'arme à la main, il déambule d'une façon très bizarre, une lueur de folie brille dans ses yeux. Il vaut mieux ne pas trop bouger sinon je risque de me retrouver dans le même état que sp6mn...ou même pire! Ayons l'air inconscient. Jr s'approcha de moi lentement, on voyait bien qu'il avait du mal à mettre un pied devant l'autre. Quand il fut assez proche, je m'agrippa à ses pieds pour le faire trébuché, il tomba et perdit connaissance, en tombant son arme reçu un choc et tira une balle qui alla se perdre au fin fond de la forêt!
Je m'approche à présent de Sp6mn, il saigne beaucoup, je n'ai pas de bande, je lui fait donc un bandage de fortune avec des feuilles de bananier, c'est bon, sa ne saigne plus, il faut qu'il se repose à présent...
Je m'assoie dans un coin, je suis exténuée, Tout ce remue-ménage fait il y a quelques minutes a du signaler notre présence à l'ennemi, si ils arrivent ici nous sommes fichus, que reste-t-il ici ? deux hommes évanouis, l'un évanoui l'autre complètement timbré, et moi seul et désarmé sans savoir quoi faire à présent...
Heldon jazzyTron
La vie, c'est comme un train de montagne
Heldon jazzyTron
Rien.
J'avais décidé de revenir au camp, curieusement sur la route, je trouvais un morceau de tissu sanguignolant accroché à une écorce d'arbre. C'était un bout d'uniforme de Basic...il était passé par là il y a pas trop longtemps, le sang était encore un peu "frais" et sans doute il rôdait dans les parages.
Vu l'amour qu'on me portait ici...il valait mieux s'attendre à le rencontrer bien décidé à sauver sa peau en liquidant celle des autres.
En arrivant sur le monticule, j'ai vu qu'il n'y avait plus personne ici !
Pas étonnant d'un coté, ces G.I. n'allaient pas attendre que la mort les embarque pour une dernière croisière. Je m'approchais des affaires, inspectant les restes des sacs sans rien trouver, juste des emballages de rations de survie.
J'avais laissé un des mes packs sous une souche d'arbre, à ma grande joie, je le retrouvais intact, et pouvais reprendre une de ces doses vitaminées si efficaces. J'armais mon gun avec des balles spéciales explosives losrque j'entendis ma radio continuer d'émettre ! Je m'approchais...et entendais la voix claire de mon chef ordonner :"Barnee, vous retournez la-bas. Heldon avec les autres, nettoyage complet. Nos gars ont été débusqués par je ne sais quel malédiction. Cette section P doit disparaître corps et âmes!".
Le ton du "A vos ordres" que j'entendis me provoqua un froid dans le dos.
Mais pas autant que la femme rousse qui se tenait devant moi.
A un mètre du sol !!!!!
La vie, c'est comme un train de montagne
Sp6mn ats
Je me lève et j'examine ce qu'il reste du bivouac, je récupère quelques munitions et quelques vivres. J'entends que quelqu'un approche, je me planque quelques mètres plus loin et j'attends. Heldon !!! Il revient peut être s'assurer que nous sommes tous morts. Il fouille les lieux lui-aussi et s'approche de l'arbre où il était attaché, il en sors un sac et se fait une injection. J'entend des grésillement de radio. Il parait hypnotiser par quelque chose mais je ne vois rien. Que faire ? Le laisser partir sans rien dire ? Mais ca va être rude pour survivre tout seul dans cette jungle, aussi bien pour lui que pour moi ... Je décide de lui parler.
" - Heldon !!!
Il se retourne et me met en joue.
- Je te croyais mort Sp6mn, tu es plus coriace que tu en as l'air.
- Ouais, il faut croire que c'est ce merdier qui nous rend plus fort.
- Où sont les autres ???
- J'en sais rien, je viens juste de me réveiller. Je sais pas ce qu'il se passe, toi tu dois savoir, mais je sais maintenant que tu ne m'en parleras que si tu en as envie alors j'insiste pas. Par contre, on pourrait peut être s'entraider pour sortir de cette merde ? t'en penses quoi ? Les viets ne doivent pas être loin et si on tombe sur une patrouille, on a plus de chance de s'en sortir à deux que tout seul non ?"
Il me regarde droit dans les yeux, c'est le moment de vérité, soit il accepte, soit il me descend ...
Anonyme
je descends de l'helico, les cheveux au vent (hey ouais, a cote de ca, zorro c'est de la rigolade). ya personne, juste deux types, et l'un tient l'autre en joue. je crois qu'ils etaient avec moi dans l'avion en venant, mais je peux pas l'affirmer. si c'est eux, c'est heldon et sp6mn qu'ils s'appellent. il me semble quand meme les reconnaitre.
heldon va apparemment descendre l'autre. je m'approche, l'arme au poing (n ne sait jamais). en me voyant, heldon detourne son flingue et s'approche: "c'est toi le nouveau qu'on m'a annoncé a la radio?"
"ouais. c'est toi heldon?"
"ouais, et je m'appretais a flinguer sp6mn ici present, mais on a fini par trouver un compromis."
"qu'est-ce que c'est que ce bordel ici? zetiez pas toute une compagnie?"
"basix didi etait apr la, je ne pense aps qu'il soit parti" intervint sp6mn
"bon, on a pas le temps de discuter. tu suis et tu descends qui on te dis, ok?" dit heldon
"no problem."
j'etais integre a la nouvele compagnie. un quatuor en fait, dont basix didi toujours invisible. cool, le vietnam. quatre cons parmi les jaunes. on se croirait dans les bronzes.
Head Minerve
Deux jours que j'ai perdu les membres de mon unité, et que je me retrouve seul, sans arme et perdu dans cette jungle..
Ma boussole est cassée, mon slip colle et j'ai un attirail encore plus lourd que les autres soldats... Il est tard, je ne vois plus rien dans ces broussailles. Mais pourquoi j'ai pas déserté ?!!!
J'étais tellement bien avec mon groupe de country, haaa les copaings...je vous oublierai pas, je reviendrai, je vous le promets...
Sp6mn ats
Je choisis la deuxième solution, j'attendis donc qu'ils aient pris un peu d'avance et je m'éclipsais.
Me voilà de nouveau seul, au milieu de la jungle, je fonce vers l'ouest, ou je sais qu'il y a une base de reconnaissance de la 92ème aéroportée. Celà fait déjà deux heures que je marche quand j'entends des bruits sur ma droite, au nord. Je n'ai même pas le temps d'esquiver un geste que j'entends une détonation, je ressens à peine la douleur, comme une piqûre de moustique au niveau de la poitrine. je tombe à genoux, je porte ma main à la blessure et m'apercois que je pisse le sang, je m'effondre sur le côté. Il aura fallu que j'échappe à tout ces évènements pour finir seul au milieu du merdier, j'entends des pas qui se rapprochent, quelqu'un recharge une arme, une voix de viet, le dernier bruit que j'entends est ma voix "Pourquoi ???" ...
Une dernière détonation résonne comme l'ultime réponse à une question que je me posais depuis quelques temps et qui restera en suspens à tout jamais ...
Head Minerve
Moi qui croyait être tranquille, me voilà près d'une ère de combat, que faire ? Pour l'instant il me faut analyser la situation : deux jours que je n'ai point vu mon escadrille, ni aucun viet, suis-je près d'alliés ? mmmh, je me rapproche, on ne sait jamais...même sans arme, un détail pourra me sauver la vie...
Jr0001
Je m'endormis profondement rassuré à cette idée.
Je me revaillais dans une base médicale. J'avais froid et faim. Je ne pouvais plus lever le moindre doigt sans ressentir la douleur. Mais là ou la douleur était le pire, c'était au jambes. Mes jambes s'arretaient au dessus de mes genoux. J'avais la chair a vif, comme si quelqu'un s'amusait à planter des coups de couteau en permanance. Je hurlais de douleur et de peine comme jamais. Meme Wanda n'arrivait pas à me consoler.
Hors sujet : EPILOGUE
Il faisait froid cette nuit là, environ -30 degres. J'adorais voir BigApple sous la neige, et celle-ci n'allait pas tarder à tomber. Je rentrais chez moi a pieds, j'aimais la sensation du froid entourant mon corps emmitouflé dans un gros manteau. J'écoutais Kraftwerk dans mon tout nouverau walkman Sony. J'aimais l'impression de me perdre tel un robot dans les meandres de la ville. Les plaque du metro fumaient devant les vitrines de Noel.
Sur une de ces plaque, un espece de clochard attira mon atention. Il était sale, assis par terre. Non, il n'était pas assis, il avait deux moignon à la place des jambes. Il parlait de choses incomprehensible a tout humain normal, et lorsqu'il ouvrait la bouche, ,sa grosse barbe hirsute ne parvenait meme pas a cacher de gros chicots tous noirs. Il buvait une espece de vinasse que meme un francais aurait refusé. J'essayais de ne pas croiser son regard, de marcher vite. Mais il me demanda une piece. Il me cria qu'il avait été capitaine à la guerre et s'était battu pour moi. Je m'enfoncais dans les arteres de manhattan et faisant mine de rien entendre.
Anonyme
on se rapproche, j'entends les jaunes. les jaunes. dire que ca fait des jours que j'ai pas bouffé d'oeufs... a chaque fois que j'entends ce mot je salive. il se passe des trucs bizarres dans ma tete. le soleil sans doute... le soleil justement. j'ai un air qui me tourne dans le cerveau... quelque chose du style "seaaaa, sex and sun...". je suis sur que ca ferait un tube.
on arrive, je vois les jaunes. heldon s'arrete devant moi. sp6mn s'est fait descendre. je vois un autre americain en face, cache dans les feuilles, mais le soleil se reflete sur son casque. je demande a heldon si je balance une grenade dans le tas. il me fait signe d'attendre. il faut toujours attendre avec ce type... qu'est-ce qu'il a encore en tete?
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