Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Le Vietnam est sur AF

  • 169 réponses
  • 16 participants
  • 3 571 vues
  • 17 followers
Sujet de la discussion Le Vietnam est sur AF
Bonjour, c'est ici que vous pouvez etre recrutés pour embarquer au vietnam de la fin des 60's pour des riches partis de cache cache dans la jungle.






Allez les boys, go go go!

Afficher le sujet de la discussion
101
Je m'approche du terrain de feu, les grenades ne sentent pas aussi bons qu'en Espagne...
J'entends de viets crier les ordres, il doit sûrement il y avoir des compagnons d'arme, mais comment les trouver ? Je suis encore à quelques miles du champ de bataille...
102
Egorl m'avait enfin rejoint ! Vfred se sentais affaibli, il avait pris une balle de Sp-mn apparemement. J'avoue que je pensais aussi à ça quand je l'avais en joue.
VF m'avait envoyé un autre accolyte, un rebel de la discipline ! et là, il y allait avoir du carnage en vue. Surtout que d'après lui, les chefs le cherchaient d'autant plus depuis qu'il a refusé une mission où il devait faire exploser une prison avec des femmes dedans. ça n'avait pas plu...et il était toujours en fuite depuis 3 semaines.

Il avait la grenade en main...quelqu'un dans les buissons..un corps à coté...
"Lance, c'est bon".

La grenade explosa, avec un produit spécial ionisant. Ca permettait de faire un sifflement particulier quand une source de chaleur entre 36 et 38 degré était à proximité. Un gaz détecteur de chaleur humaine en quelque sorte.

Personne. Egorl ouvre ses réserves magiques pour m'insuffler des antidotes puissants. On fait le point sur la situation : Une partie de l'Etat major cherche à supprimer les P et nous avec. J'apprends que je fais partie officielement des insoumis. Tant pis pour eux, je savais où il fallait frapper pour faire mal.

Le camp n'est pas très loin me répete Egorl, il veut surement que je reprenne espoir. Peu importe les autres pour l'instant...Dieu seul sait ce qu'il sont devenus. En passant sur le corps de Sp6mn, on se recueille toutefois quelques secondes. Il m'avait menacé puis sauvé...

Nue Ho Vue ! Le nom me revient en tête d'un coup ! C'était pas si loin que ça ! Une base où va retourne souvent Barnee et ses complices. Une de leur base secrete en quelque sorte. Egorl m'apprens q'un contingent de soldats avait été déposés il y a peu. Des simples G.I. à priori...Mais on décide d'y aller de suite. On prépare en route nos flingues à balles explosives, des grenades en tout genre, et surtout une petite piqure mes foutues hallucinations.

La vie, c'est comme un train de montagne

103
C'est étrange...Au fur et à mesure que je m'approche, les viets ont l'air de se disperser !
Les compagnons d'armes doivent être nombreux pour repousser l'ennemi, ou alors l'ennemi n'est pas si nombreux...
Engagez-vous qu'ils disaient...
'Sont fous ces viets-kongs !

J'ai plus d'arme, quelle folie de m'approcher ! Mais quelquechose me pousse vers là-bas...
Et je n'arrête pas de penser à mes potes du groupe de country...
Je me damande ce qu'ils sont devenus maintenant...
104
Heldon avait été jadis ma grande fierté. Une machine a tuer insensible et obeissante. Mais sa seconde capacité semblait s'etre envolée ces dernier temps, au contact de ce cretin de cap'tain JR. J'avais lu le dossier de cet officier, et sous ses airs d'agneau ,c'était un sacré monstre. Je me demande ce qu'auraient dit ses boys si dévoués s'ils avaient su ne serais-ce qu'une once de la vérité. Mais j'étais là dans mon bureau, un cigare à la main. Je lisais le dernier rapport d'un espion chargé de surveiller Heldon et les P3. Il étaient dans la région, voilà pourquoi j'étais venu. Je savais qu'heldon chercherais à venir par ici, mais avec qui serais t'il?les barbousse de JR?
Que voulais t'il faire? J'avais dans cette base deunx unités Meduses, des agents si bien entrainés qu'elles en étaient top secrete!A peine leur presence faisaient faire dans leur froc les soldaéts réguliers assigéns à la maintenance de cette base! Les marines ordinaires étaient trop cons. Comme si une telle guere allait se gagner sur des petits plans de sabotage, ou d'infilttration. Non, cette guerre était un art, un tableau que des soldats fourmis tentaient de regarder, en vain, dans son ensemble. Les bidasses n'avaient meme pas la capacité d'imaginer le plan dans toute sa grandeur.

J'attendais, Un groupe était deja parti en reconnaissance. La base était sécurisé dans les 30 kilometres alentours, et nous étions trop loins des bases sudistes des rouges pour craindre la moindre attaque.
Le prochain rapport n'allait pas tarder à arriver.

105
Ahhh je me souviens de mon contrbassiste, vieux mais sympa...il avait fait plusieurs guerres déjà, 86 ans c'est pas tout jeune...
106
Ras le cul de leur connerie, j'avais pas passé deux ans à en chier dans leur camp d'entrainement, à me faire torturer et lobotomiser pour me retrouver à attendre que ca se passe dans ce foutu camp.
Nue Ho Vue, le nom était déjà à gerber, mais ca commencait à bouger apparemment, Le grand chef m'avait donner l'ordre de partir en reconnaissance avec mes gars autour de la base et de nettoyer tout ce qu'il y avait à nettoyer.
" Sergent ATS, je ne veux plus qu'il y ait âme qui vive dans un rayon de 30 kms autour du camp.
- Bien compris BOSS, vous pouvez compter sur moi et mes gars."

J'espérais croiser quelques résistants locaux histoire de voir si j'avais pas perdu la main. Avec mes p'tits gars, mes méduses, comme on nous appelait, des tueurs instinctifs qui auraient fait fuir à eux tous seuls l'armée Vietcong si elle avait eu connaissance de notre existence. C'était mes Boyz, comme mes gosses, on avaient tous morflé ensemble quand on nous avait abandonné derrière les lignes ennemies mais on s'en étaient tous sortis, ca nous avait soudés à tout jamais. Tout ce qui ne te tue pas te rends plus fort, ouais, c'est bien vrai, je souriais en pensant à cette phrase quand on entendit une détonation au sud de notre position, à deux kilomètres grand max.

"Allez les Boyz, c'est le signe de départ de la fiesta.
- Ouh ah Boss" répondirent-ils tous en choeurs, un grand sourire aux lèvres.
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
107
Pauvres viets...j'en avais désormais plus contre nos grands chefs que contre eux. Mais il ne fallait pas qu'ils se trouvent là, tant pis pour eux.

ils étaient quatre à se trouver en face de nous. Ils pensaient nous avoir pris en embuscade..la bonne blague, quand ils nous ont demandé de faire demi-tour, ON les avait en joue, et on buté de suite leur 2 potes. Les emphétamines de guerre qu'on avait prises nous donnaient l'impression d'être invincible, et on redevenait les lieutenant-colonel d'autrefois. Des machines tactiques montées sur des mécaniques meurtrières.

Les deux viets ont dû croire qu'on voulait les violer. En fait ce qu'on leur a introduit...c'était des charges anatomiques. La spécialité d'Egorl. Une fois enchainés, drogué, et rembourrés d'explosifs, on les amenait avec nous jusqu'à notre première cible.

Les informations que notre contact dans la base de Nue Ho Vue nous avait donné étaient excellentes. Les équipes méduses, qui étaient à la guerre ce que les ultimate fighting étaient à la danse classique, encerclaient le camp et allaient certainement procéder à un ratissage du secteur. De toute façon...on était cuit, et chose curieuse...notre contact nous avait prévenu de l'arrivée du capitaine JR à l'hôpital. et ils ne l'avaient pas fini. Ils devaient vouloir le faire parler, j'étais de plus en plus certain que tout allait se jouer là-bas.

Egorl avait sa tactique : l'attaque. J'avais la mienne : l'attaque. On était d'accord là-dessus. D'abord, on inquiète les méduses. On connait leur force, leurs méthodes, il suffisait de trouver autre chose pour semer l'embrouille..

Les viets étaient magnifiquement drogués. je pensais les transformer en sosie l'espace dun instant, mais Egorl n'avait pas assez de pâte faciale pour nous refaire tous les deux. Dommage.
Alors on les a envoyés ! Ils étaient équipés d'un récepteur branché aux explosifs installés le long de leur colon. Marchant d'un pas complètement déséquilibré, on leur a juste répété plusieurs fois que le camp là-bas était celui de leurs potes. Et qu'ils allaient rentrer sain et sauf chez eux, et qu'on ne faisait "que passer".

Ils sont partis de suite, en direction d'une des patrouilles des méduses. Des cinglés sanguinaires froids qui s'imaginaient être les plus forts parce que totalement dénoués d'humour. Et on allait jouer là-dessus.
Arrivés à 200 mêtres des Gars, les veits se font interpellés.
Arrivés à 100 mêtres des gars une dernière sommation leur est donnée
les méduses les voulaient vivants...curieux..
Arrivés à 50 mêtres les gars leur tirent dessus. Ils tombent.
Deux minutes plus tard, des soldats de cette section arrivent inspecter les corps. Avec eux un officier.
On appuie sur le premier détonateur. Boum. 7 méduses en moins et un des chefs. Pas mal en un seul coup.
On était reparti depuis belle lurette. On repart chercher d'autres viets isolés dans la cambrousse...on avait trouvé une super parade..

La vie, c'est comme un train de montagne

108
Les explosions retentissent de nouveau. Malgré la nuit tombée depuis un moment, les éclairs des tirs et des explosions me guident vers l'endroit du conflit (de canard). J'ai retrouvé une grenade éclairante dans mon sac ,ça peut être utile...
Trève de souvenirs, il me faut me reconcentrer sur mon objectif de mission : je dois trouver Nue Ho Vu, mais j'ai l'impression d'être allé dans le mauvais sens, satanée boussole cassée... :fache:
Il faut donc que je reparte vers le nord, mais pas avant d'avoir trouvé le fin mot de ce qui se passe là-bas. Si mon sac n'était pas aussi lourd, je pourrais aller plus vite, bon je me pose pour manger un truc... :humm:
Scronch...slurp..miam !
A cette heure, la fatigue me gagne, mais je ne peux pas me permettre de m'étendre si près d'une bataille, je vais réessayer de prendre contact avec des G.I., à nouveau...Ca n'a pas marché ces deux derniers jours, mais peut-être que des américains trainent dans le coin, faut-il que je capte leur fréquence...
109
On avait rejoint l'autre compagnie des "méduses", ils avaient nettoyé un campement viet juste avant que nous arrivions. Quelques minutes plus tard, on a vu arriver deux vietcongs qui ne se sont pas arrêté lors des sommations ( Ils auraient fallu qu'ils comprennent peut être :diable: ) Mais au moment où des gars de la 2ème escouade allaient vérifier les corps, ceux-ci explosèrent faisant 7 morts parmi la troupe. Je ne connaissais qu'un seul homme capable de placer des charges dans le corps d'un être humain et cet homme, c'était Heldon, "The Hell", mon ancien instructeur, le premier, celui qui m'avait appris toutes les bases de la survie. Alors que les hommes commencaient à courir dans la direction de l'explosion, je leur fis signe de stopper leur progression. Ils se placèrent tous à couvert et je me mis à avancer, seul, dans la direction d'où venait les deux viets. Rien à foutre des ordres, à choisir entre être du côté des huiles ou de celui d'Heldon, je choisissais la vie donc Heldon.

Arrivé à hauteur des 2 corps calcinés et déchiquetés, je me mis à gueuler :

" Hé HELL !!! BOSS !!! C'EST ATS, vous pouvez approcher, mais éviter le cadeau surprise cette fois-ci, j'apprécierais énormément de survivre encore un peu dans ce merdier"
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
110
Tiout...fffffrrrrt....zzb..thchchchc...
Ha ça marche pas ! :nawak:

Ha un viet ! Il faut que je le bute, ça me fera une arme...
Houya Kawabounga Banzaï !!!!!!!

Un de moins, me voilà donc avec... ...une bouteille de sake et un décapsuleur !
... ... ...
111
[Radio] ... Message prioritaire à l'attention de toutes les troupes postés dans la région de Nue Ho Vue ... Forte progression ennemie par le nord de la position ... Arrivée des premières troupes hostiles prévue dans deux heures ... Troupe d'élite du général Hoy Guiyam ... Rassemblement au point b17 de toutes les troupes du secteur ... Terminé ...[/radio]
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
112
Heldon est bizarre. il parle de trucs qui n'ont jamais existe que dans els comics, de la pate physiologique, des trucs dements. je fais semblant de voir de quoi il parle et de pas en avoir, je rpefere aps l'enerver, ca serait con d'avoir a le flinguer.

ya eu une detonation derriere nous. probablement les corps qu'on a mines tout a l'heure. un gars arrive. je le reconnais tout de suite, il appelle heldon, c'est sp6mn. j'arrive pas a y croire. un ancien de ma rue, a baton rouge. il m'a pas encore reconnu. il veut suivre hgeldon avec son unite. ok.

apparemment ya un groupe d'elite de jaunes qui tente de pêrcer nos lignes, et on doit se faire ramasser au b17. heldon a l'air de penser a quelque chose. il "cogite" comme il dit... et c'est pas rapide.

il ous demande si on veut pas plutot aller degommer les viets avant qu'ils n'atteignent b17, il dit qu'avec le nombre qu'on est on n'aura aucun probleme. je prefererais me faire ramasser, mais je ne dis rien. a sp6mn de decider, apres tout ce sont ses gars.
113
Alors que l'antidote avait fait son effet, je ne voyais plus de brontosaures ou de trucs délirants, Egorl me semblait curieux, très renfermé. Il n'était pas connu pour abuser de produits, mais peut-être en avait-il pris sans le savoir, peut-être qu'une de ses rations de survie avait cotoyé les fameuses drogues dont on se servait pour amadouer les ennemis..

Toujours est-il qu'il parle à voix haute de Sp6mn, l'excellent sniper descendu il y a peu, et dont on avait passé notre minute de silence sur sa dépouille il y avait à peine 2 heures de ça.

Pendant tout l'agitation provoquée par le premùier viet qu'on avait fait péter, on a bifurqué suffisement pour se ramasser deux autres soldats communistes qui passaient inspecter les environs.
Des "Oranges" comme on les appelait pour plusieurs raisons : C'était des jaunes qui étaient rouges, et quand on les pressait, ça faisait beaucoup de jus.
Dans les sections commandos...on a parfois de l'humour.

On a fini de "remplir" les deux nouveaux viets...la plupart des méduses semblent être parties en reconnaissance assez loin. C'est le moment. Je m'assure qu'Egorl ne risque rien derrière lui, je l'avais installé contre une des branches de l'arbre où on était installé pour se reposer. Et j'envoie les deux noubies se faire exploser à l'entrée du camp.

Les méduses épaulent leurs fusils à la vue des viets..

La vie, c'est comme un train de montagne

114
Ca y est, le voila, il n'a aucune chance.
Je voulais heldon vivant. Les autres, je m'en foutais royalement. Les méduses avaient des fusils tranquilisants. En cinq minutes, tout était fini. Ils étaient tous endormis avant d'avoir dégainé leur arme.

L'équipe de JR n'était plus qu'un mauvais souvenir. Et j'allais m'amuser avec ce qu'il restait de cette équipe. Je fis placer Heldon dans une salle d'isolement sensoriel. C'était la pire des tortures. Une salle blanche avec une lumiere aveuglante qui ne s'étaignait jamais. Aucun son n'y flitrait. Le touché des mur était neutre et uniforme. La nouriture servie à des hueres aléatoire n'avait aucun gout et aucune odeur ne se dégaeait de la cellule. Plus aucune information sensorielle n'était donnée au cerveau. Le temps semblait s'arreter. Il ne tiendrait pas deux semaines. On pourait alors lui refaire un lavage de cerveau.

Le reste de l'équipe fut déposé en plein Nord Vietnam, là ou aucun blanc ne pouvait rester plus d'une semaine. Enfin, s'il s'en sortait, tant mieux pour eux, on pourrait continuer de jouer un peu plus longtemps. Pour rigoler, on avait attrapé un espece de musicien perdu qui trainait dans les alentours et un rescapé de l'équipe de JR, Basix. Maintenant, toutes les barbousses étaient en territoire ennemis, mais l'ignoraient. J'étais tout exité par ce plan machiavélique. Dommage que l'on ne soit pas officiel, les livres d'histoires auraient put retenir mon inventivité à toute epreuve. Je me regardais dans le grand miroir de mon bureau. Encore une fois, j'étais le meilleur. J'allais vers l'hopital de la base. Nous y avions recueilli ce qu'il restait du capitaine JR. Heldon en ferait ce qu'il voudrait quand il serait "revenu à lui meme". J'étais suffisament bon pour lui laisser une petit cadeau.

115
Je crois voir une vague de surf géante m'engloutir comme un rideau de couche qui tomberait pendant une sieste digestive à l'intérieur des castors polaires.
En fait je sais que je délire grave.

Tout est blanc, et le rien domine largement le reste ici.

Je me souviens des quelques secondes avant notre capture.
Des nouveaux viets qu'on fait sauter à l'entrée de ce camp, puis des troupes qui nous encerclent, un officier au visage buriné que l'impuissance et la malchance avec les femmes ont dû rendre encore plus impitoyable avec l'espère humaine..Je crois bien que c'était Barnee mais grimé et difficilement reconnaissable.

Je me souviens d'avoir vu Egorl tomber à coté de moi..endormi ? J'espère.

Je me souviens avoir appuyé sur le bouton de "spécial alerte" sur ma balise avant de comater et d'être emporté. Je sens l'appareil toujours présent sur mon mollet droit. Inopérationel ici, mais toutefois le message a pû être envoyé à qui de droit. et là...c'était la fin de ces méduses. La MDK. Notre section implantée dans la zone 51 qui s'amuse avec les distorsions Boss-Métal Zone...mais qu'est-ce que je raconte ! ??...Les distorsions espace/temps je voulais dire.
J'avais un contact là-bas. Plus habitué à piloter des engins furtifs entre Mars et la Lune qu'à faire des garde-à-vous.
Les méduses allaient se faire manger par des petits hommes verts...ça les changeraient du jaune.
Enfin j'espérais...j'avais que ça à faire.

La vie, c'est comme un train de montagne

116
Au bout d'une semaine et mon eleve preféré commencait a affabuler. Il avait actioné notre balise speciale, celle à utiliser en cas d'extreme urgence. Mais la zone 51, j'y étais depuis la construcion, meme si ne n'y avait été qu'officier. C'est mon frere jumeau qui s'en chargeait aujourd'hui. Il m'avait téléphoné sur notre ligne speciale. Quel moment de franche rigolade, presque autant que noter petit stage avec Charles Manson il y avait deja 5 ans. C'était d'ailleur là que l'on avait rencontré Heldon.

Ce petit heldon avait tout de meme du cran et s'acrochait comme il pouvait. Deja j'avais été lui chercher quelques jeunes ephebes pour le récompenser, en plus du brave captain JR, toujours maintenus en vie par nos soins. Il aprecierait ces cadeaux. Je crois qu'il aprecierait encore plus de savoir que le seul aliment qu'il avait consomé étaient les molets putréfiés du capitaine.

117
<>
Je descends lentement les derniers potars allumés sur la partie gauche de mon écran de contrôle. Je plane en douceur au dessus de l'Alaska pour admirer les derniers rayons d'une aurore boréale. La Terre révèle bien plus de merveilles et d'imagination que la plupart des humains. Surtout les guitaristes.

On s'est retrouvé dans cette unité parce qu'on était sensé n'avoir plus grand chose d'humain. Du point de vue des erreurs habituelles en tout cas. Mais en fait, nombreux sont ceux qui préféraient la nature et avaient un bouquin de philosophie sur la table nuit de leur chambre, plutôt que d'ilolâtrer leur arme de combat.

On avait longuement hésité à descendre la capsule de Neil Amstrong lorsuq'ils sont arrivés près de la Lune. Pour une soi-disante "première". On n'a pas tiré, malgré les ordres. Chaque troupe étant autant dangeureuse et indépendante qu'une autre, personne ne s'aventure à jouer au petit chef.
Et surtout pas le débile qu'on avait pour commandant. Un gars curieux dont on se demandait comment il avait été parachuté là. Dommage qu'il ait eu un parachute en tout cas...Tout lemonde le surveillait de près tant il inspirait confiance..Quand l'un des stagiaires que j'avais eu m'avait envoyé son message pour m'annoncer qu'il repartait chez les viets et avait rencontré le frère jumeau de notre chef Narbee, cela m'avait mis la puce à l'oreille; et je lui avais donné une balise spéciale. Dans le genre un faux message arrive 3 heures après le bon et vrai message d'alerte.
Ca faisait 3h12 que j'avais reçu ce message. Ma radio n'arrêtait de hurler "Jazzytron, on rentre à la base et vite".
J'avais juste répondu "Non chef. A vos ordres chef".
Sur place je savais que Zain ou un autres s'occuperait de le liquider en douceur, cela faisait un an qu'on préparait ce genre d'intervention.

J'étais en route avec mon escadrille préférée vers le lieu d'émission du signal : b17.

La vie, c'est comme un train de montagne

118
Incroyable !!!
Après m'être fait assommer (je suppose), je me retrouvai dans une cellule, et à mon grand dam, je vis mon contre bassiste ! :8O:
Egorl Hitchy (egg or lichee) était là, sous mes yeux, un peu sonné. J'ai cru à l'hallu au début, mais c'était bien lui.
On nous emmena jusqu'aux sous-bois du Siam-Jingh, avec nos seuls vêtements, et d'après ce que j'ai pu capté des ennemis, cet endroit serait à quelques pas de T-rex du point de rendez-vous...
Pourquoi nous fait-on prisonnier pour être relâchés dans la forêt ? Quelquechose m'échappe. En tout cas nous voilà au casse-pipe...
119
J'observais avec grand interet les délires de de Heldon.
Il serait bientot pres a subir le lavage de cerveau. Il n'avait plus aucune emprise dans la réalité. Ses dernieres defense psychologiques étaient tombés. A nous de reconstruire sa psyché a notre convenance.

120
Merde. head. en pleine jungle avec lui... deja en pleine repete c'etait verdun, la j'imagine meme pas le desastre. un vrai touriste. l'avait jamais compris qu'il venait pas pour faire de la country et qu'on essayait peniblement de faire du flamenco-jazz, concept auuel il ne captait pas un mot. mais bon. le public l'aimait bien... j'espere que els jaunes aussi, sinon je suis dans une belle merde.

m'enfin, je viens de realiser ou je suis, je sais que ca fait un moment que je suis reveille mais j'ai du avaler un champignon ou un truc du genre (et peut etre bien un schtroumpf en meme temps que le champignon, un schtroumpf des bois quoi).

allez, ca pete de partout, et evidemment 'lautre con se emt a chanter. je l'assomme. je vais devoir me le trimballer maintenant, mais ca vaut mieux comme ca (j'allais quand meme pas l'abandonner, le public l'aimait tellement...). faut que je trouve un flingue. fini, els delires de sabrees laser tri dimensionnels qui ouvrent les portes du temps et promenent le chien en meme temps (et le tout pour 3,25$) de heldon.

tout ce que je toruve, c'est les douilles. pas super utile... ah, un cadavre! pour une fois que je suis heureux de voir un type explosé par terre. et en plus il a une mitrailleuse, pas un des ces troufions qui se balladent avec leur flingue et une machette... je prend tout. ca fait lourd avec head en plus... allez, je le reveille, je lui dirait qu'il s'est payé une branche. le pauvre gars avait un flingue, il le prendra, et si j'ai de la chance il fera meme pas de connerie avec (genre commencer a se la jouer elvis et se mettre une balle dans la gueule en passant, ou pire, me mettre un pruneau a moi...).
121
ATS prennait autant de plaisr que moi à parachever le lavement de cerveau d'heldon.
L'éleve depassait presque le maitre, et je sentait un peu de jalousie de la part d'heldon. Voila un autre jeu qui s'offrait à moi.
Apres avoir validé sans aucune erreurs toute les batteries de tests psychologique, j'étais sur de la loyauté de Heldon. Il n'avait pas pu mentir, des réponses contradictoresd seraient apparues sur les quelques 3000 questions posées par la creme des psy militaire. Comme promis, je lui offrait un jeune soldat aux traits fin, qui tremblait de peur devant le monstre. Nous allâmes ensuite à l'hopital, devant le corps maintenu en vie de JR. Nous debrachames la morphine et le réanimère. Heldon pourrait s'amuser comme il le souhaitait. Je le laissait seul, bien que je l'observait depuis mon bureau grace aux cameras.

122

C'est étrange je viens de rêver que j'étais en guerre...Whouaaaaa ! Bon je vais prendre mon p'tit déj', salut egorl, oh mais c'est toi qui fait ce bruit en pétant ?!!! :beurk:
Faut que je te changes tes couches encore !!!! Oh non...
Oh la vache ! Je viens de rêver que je vivais avec papy egorl !

.... Mais où suis-je ? Oh merde ! Sur le dos de Papy ! :8O:
A nouveau sur pattes, bien qu'il ne voulait pas me laisser descendre (je sais pas pourquoi), il ne veut pas me rendre mon arme, et me dit que je me suis pris une branche... Bon on me dit qu'on se dirige vers le nord, vers le point b17, mais je ne sais pas trop qui croire. Même mes compagnons n'ont pas l'air de s'apprécier entre eux.

Ah les pets de mon rêve devaient être les explosions de grenades, quoique la réalité du vieux ferait peur aux résistants français de l'époque...

Le jour s'est levé depuis quelques heures, quand ma mission secrète me revint à l'esprit...
123
Vraiment pas un vif le head... je lui file un flingue, mais je me demerde pour marcher derriere lui: si il y a une mine, il sautera, et si il veut me flinguer, et ben sa caboche sautera aussi (et il pourra aller jouer du banjo a marie madeleine... pas si mal que ca).

allez, let's go. ouais, ca pue, et alors? t'as le nez trop pres de la bouche, c'est tout. maintenant avance. oh, s'il se bouge pas je le descend. mais il bouge. pas trop tot...

et evidemment quand il se decide enfin a bouger ca commence a canarder. il a quand meme le reflexe de se emttre a terre (ou alors il s'est cassé la gueule sur une racine, allez savoir). bon, ils ont pas l'air nombreux, et ces cons sont en groupe. et ces cons parlent anglais... qu'est-ce que c'est que ce bordel? heldon m'avait dit que son equipe avait un commando au cul chargé des les eliminer pour je ne sais plus trop quelle raison, encore de la politique. il devait y avoir un petit sarko dans l'etat major qui voulait se faire de la place. bon. ben tant pis pour leur commando special mega entraine et tout le saint tremblement, je balance la seule grenade qui me reste.

coup foireux... quels fils de pute a l'arsenal. bon ben tant pis. je fais signe a head qu'on file discretement, et sans quitter le sol. on n'est pas loin de la riviere, on avisera la bas, si par chance on trouve un truc echoue (si mon ange gardien m'ecoute, j'aimerais autant qe ca soit des renforts qu'on trouve. mais cet enfoire doit etre bourré, pour changer...).
124
J'aurais pas dû ramasser ces champis avant de me faire arrêter, ils commencent à me faire de l'effet...J'ai jamais été fait pour la guerre après tout, et c'est pas aujourd'hui le sur-lendemain. Egorl se rend pas compte qu'il est lent ou quoi ? A son âge, sa grabatère-attitude le fait marmonner des choses incompréhensibles, le pauvre...Pu**** ça fuse !
Les balles m'évitent de peu, on est pas dans une posture à notre avantage, mais la fosse qu'on a trouvé nous permet de ne pas craindre les éclats de grenade, et de poser une stratégie. Egorl décide de grimper un arbre (en forme de guitare, strobô !)pour voir où se trouve le point P. Il est pas malin, mais il a au moins quelquechose du singe : il est agile. Malgré son âge avancé (il les fait pas pourtant), sa dextérité est aussi remarquable que son aigreur ! :aime2:

A notre poste (dans cette fosse ppleine de vase), egorl nous fait signe qu'il voit ceci :


Des sauveurs ! Ils se mettent à bombarder la zone à douze heures, et les fourrés vicieux qui se trouvaient devant nous se transformèrent soudain en vaste lande d'Adarkar...
Nous avons le chemin ouvert et des potes pour nous couvrir, mais pas indéfiniment...il nous faudra pénétrer furtivement l'avant poste de Quang Nam...
125
<>
3 de nos avions ont déblayé quelques parties de la zone bien emcombrees de soldats dont on n'avait jamais vu le signe ailleurs que dans les affaires de Narbee, notre chef douteux.
Donc ça voulait dire nos ennemis.
Donc on éclaircie la situation. Une des caméras nous renvoie l'image de deux paumés qui ont l'air de ne pas être de ce camp, ils ont même l'air d'être terrorisés par ces hommes qu'ils ont agressés plusieurs fois à coup de grenades.
Faudra penser les ramasser en temps et en heure.

Pour l'instant, avec le retse du peloton, on avait une autre mission.

La vie, c'est comme un train de montagne