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Le Vietnam est sur AF

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Sujet de la discussion Le Vietnam est sur AF
Bonjour, c'est ici que vous pouvez etre recrutés pour embarquer au vietnam de la fin des 60's pour des riches partis de cache cache dans la jungle.






Allez les boys, go go go!

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J'étais dans une eglise. Une grande eglise interminable comme on en voit qu'en Europe. Il faisait sombre. Des gens encagoulés, des moines s'activaient tout autour de moi. Il ne me voyaient pas, ne repondez pas à mes appels. Je m'avançais alors en silence vers l'hotel. Les pierres grises eclairés par des lumieres me firent penser que c'était la nuit. Je discernait en hauteur des gargouilles aux visages familiers, qui semblaient me suivre du regard. Les grandes arches de pierre étaient belles, divinement belle.
Au fond, Jesus lui aussi me fixait. Je lui fit une priere, lui parlait de mes doutes. Lorsque je relevait la tete, Jesus commença à bouger. Je fut pris de panique, mais incapable de bouger. Tout autour de moi, les moines continuaient de s'activer comme si tout cela était parfaitement naturel. Jesus descendit de sa croix en me fixant. Seule un bougie l'eclairait, et rendait son sang fluorescent; il perlait à grosses goutes de ses poignets et de son flan. J'étais a genoux, défiguré par la peur. Jesus se raprochait et me parlait. Mais je ne comprenait pas un mot. Il se raprochait encore. Sa demarche avait quelque chose d'inhumain. Il se pencha un peu vers moi et pris mon visage dans une de ses main. C'est alors que je discernait un sourire étrange, balafré ,et des yeux de diable. Merde, c'était Heldon! J'étais paralysé de frayeur, et son visage continuait de se pencher vers moi. Il me susura quelque chose à l'oreille.

J'oubli aussitot ce qu'il me dit lorsque je me reveillais en sueur dans mon lit, un gout de biere dans la bouche.
J'embraquais dans l'helico avec nue curieuse aprehention.

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Un avis de tempête avait bien été lancé..et pourtant on avait décollait quand même contre toute attente.

Escale improvisée sur une de nos bases marines..un détour qui nous évitait beaucoup de catastrophes mais qui nou sprenait beaucoup de temps également !

Je savais que je ne pourrais pas repartir avant les premières heures de la nuit...silence radio..je n'aima pas trop ça..savoir que mon pseudo-double est encore en vie...à moins que le Barnee cleaner fasse un peu de rab sur son boulot auparavant...j'avais entendu dire qu'il s'était amusé à essayer diverses drogues dans les réserves de l'équipe P. Dans la bouffe ou les boissons, je sais pas trop..quelque chose de puissant en tout cas qui laisse des séquelles à ceux qui ont des allergies aux hallucinations en tout cas...

13h52..j'étais parti pour un petit 12 d'attente...le temps de ressasser toutes les versions possibles de ce qui allait arriver..

La vie, c'est comme un train de montagne

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Nous avions été recueilli par l'USS Freedom, un croiseur qui mouillait au large d'Hanoï et faisait des ravitaillement depuis Hong Kong. Il nous avait pris en pleine tempete. J'étais au "bar" du navire, c'est à dire une petite piece miteuse avec trois table et quelques bierres premier prix au frais J'étais acoudé contre un mur. J'essayais de me rapeller ce que me disait Heldon dans mon rêve. Ma tete tournait: le mal de mer s'ajoutait à ma gueule de bois qu'une biere, meme difficile à avaler ferait passer. Le stress me faisait enchainer clope sur cclope.
Une heure plus tard, la piece été toute enfumée lorsque les boys accompagnés de Heldon vinrent me rejoindre. Je n'aimait pas ça du tout, il se tramait quelque chose de louche, meme si les garçons restaient sur leurs gardes. Je savais qu'Heldon prenait des truc pshychotropes, mais au regards de basix, je me dis qu'il avait peut etre décidé d'ouvrir sa pharmacie aux autres...
Je voulais pa ques mes gars deviennent des adeptes de Leiry. Plutot me crever les yeux que ça. J'en avait trop vu sur le front raides défoncés , debout sur le champs de bataille, hagards jusqu'à qu'une rafale viene leur remetre du plomb dans la cervelle...
Un peu trop tard malheureusement.

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13h58 : Il n'en avait plus pour très longtemps, et c'était une bonne nouvelle : quelle joie de savoir que le travail avance plus vite que prévu ! ! !

On a eu la visite d'un navire prenant une mission à son bord. Il s'est ravitaillé quelques instant sur notre base aérienne...quelle surprise, quelle hasard...le double ! Là ! Devant moi...encore bien chargé des drogues et substances que Barnee avait dû lui doser à fond les manettes...Les gars étaient sur restés sur la navire..ils avaient l'air un pau parano, bien entammés par les dernières missions qu'ils avaient eues à faire..Voyant mon double N°2..je me disais que les autres ne devaient pas être très loin.
JR001 ne m'avait vu que de loin, mais ce foutu Sp6men et sa vue de sniper aguerri m'avait peut être mieux vu. Sur qq dizièmes de secondes, mais ça pouvait suffire pour un sniper. Ils avaient de la mémoire, un oeil, et une gachette.

Ayant attrapé au vol un des costumes de marins typiques...quelle idée aussi de ne pas fermer la porte des toilettes..C'est une idée géniale pour qui veut se faire assomer et se faire prendre les vetements...bref, je suis monté à bord le temps de trouver ce double qui circulait, hagard, sur les bords du navire en observant nonchalament l'horizon chargé d'éclairs et de nuages épais comme un mille-feuilles...un poète...pour quelque heures encore.

Il n'a même pas senti la piqure. Le temps que cela fasse effet, des enzimes transgénées avec du napalm allaient se développer dans son corps..ça ferait peut etre office de feu d'artifice pour ses potes..je ne serais surement pas là pour voir ça.

Profitant de quelques bourrasques qui se faisaient sentir sur la base, je repars discrètement du navire et abandonne l'équipage à sa destinée. Jusqu'à ma prochaine venue...

La vie, c'est comme un train de montagne

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Nous venions de poser pied dans la jungle.
J'entendais le bruit famillier des retors disparaitre progressivement pour laisser place à un silence presque aussi pesantet étouffant que la chaleur ambiante. Les incidents du bateau nous avaient tous foutu le moral dans les chaussettes, sauf Heldon qui comme à son habitude semblait imperturbable.
Un homme avait été retrouvé mort à ce que disait les rumeurs. Un autre était dans le coma. Les huiles n'avaient meme pas ouvert de dossier. Cette affaire aussi puait ,et quelque chose me disait qu'Heldon était mouillé a fond dedans.
Heureusement que notre mission était simple. Un espion nous avait filé sous le nez à Hanoî, mais nous avions retrouvé sa trace. Il se planquait dans un village viet cong. Nous devions en profiter pour liberer deux prisonniers americains capturés dans la semaine. Une mission discrete. De toute maniere, nous n'étions pas de taille a affronter tout ce village surarmé de rouges voulant en découdre. C'est pour ça qu'Heldon me foutait les jetons; il était trop imprevisible. Nous nous approchammes des premieres habitation. Nous devions penetrer dans le village sans nous faire reperer et recuperer l'espion et les deux marines. Un jeu d'enfant. J'envoyais Sp6men et basix à leur recherche, tendis que je partais avec Heldon traquer l'espion. Je voulais le garder sous la main, au cas ou. Nous ne devions pas tirer un coup de feu, mais mon 9mm était chargé, pret à tirer.
Pourtant, cette nuit là, je me doutai que que si une seule balle devait etre tirée, ce ne serait pas pour un jaune mais pour l'homme le plus fou que je connaisse.

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Jr nous avait envoyé, Basix et moi, chercher les deux prisonniers. Je la sentais pas cette mission, les trois dernières opérations avaient failli mal tourner, en fait, depuis le soir où j'avais aperçu L'ombre dans la jungle qui nous observait, rien n'allait bien ...

Basix me fait signe de stopper, je m'arrête net. "Pas de coup de feu pour cette mission, Boyz, discrétion obligatoire !!!", tu parles, partir chercher deux Gi's dans un camp rempli de vietcongs, avec seulement un couteau, ils ont rêvé les mecs de l'état major. J'avais embarqué un 9mm avec silencieux et basix aussi, on est pas suicidaire !
On apercoit la cage où sont enfermé les deux prisonniers, deux gardes, du "un contre un", c'est jouable. Basix contourne par la gauche, moi par la droite de facon à arriver à l'arrière des gardes. On se fait un dernier signe de la tête et c'est parti. je crois que les deux vietcongs n'ont même pas eu le temps de comprendre ceux qu'il leur arrivait. On pénètre dans la cage, arrivé près des deux prisonniers, on se rends compte qu'ils sont morts, pas depuis longtemps mais c'est trop tard quand même. C'est des bleus, ca se voit, mais pourquoi l'état major enverrait une mission de sauvetage pour deux bleux ? ca serait bien la première fois !!! Ca sent pas bon cette histoire, ca pue carrément le piège à plein nez. Au moment ou basix s'approche d'un des corps des prisonniers, je lui fais signe de stopper net, les corps sont piégés, ca veut dire que les viets sont au courant de la mission, quelqu'un nous a balancé et veut qu'on crève aujourd'hui. Basix me regarde fixement. Il vient de comprendre lui-aussi, on est comme paralysé à attendre là que ca commence à tirer de tous les côtés ... mais rien ... je m'approche du deuxième corps et je commence à le bouger tout doucement, basix me fait signe d'arrêter, le visage en sueur, "je vérifie un truc !!!". Les corps sont piégés avec du matos américain, "putain Heldon !!!". je m'approche des gardes et je m'apercois qu'ils ont tous les deux des traces d'injections, ils étaient drogués, voilà pourquoi c'était si facile.

J'balance à Basix : "Faut qu'on retrouve le Boss, vite !!!"
on commence à se replier vers la dernière position où on a vu Jr, j'le sens vraiment très mal ce coup-là, pourvu que le Boss se rende compte très vite qu'on est tombé dans un piège...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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Je cours au coté d' Heldon.
Un grand coup me casse sur la tete.
Le riedeau tombe, tout se fait noir.

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On suit la trace du Boss et d'Heldon, qu'est-ce qu'ils foutent, c'est pire que si ils avaient semé des panneaux pour qu'on les suive !!! Basix me tape sur l'épaule, La cache de munitions des viets là, à une dizaine de mètre, tant pis on tente, si on doit crever que ce soit en étant armé au moins. ce qui m'inquiète le plus, c'est que ca devait être rempli de vietcongs et qu'à part les deux gardes qui étaient déjà HS, on n'en voit aucun. On chope ce qu'il nous faut dans la cache et on continues à suivre la trace de Jr.
Au bout de cinq minutes, on voit le corps du Boss, allongé par terre, impossible de dire s'il est vivant ou mort, Basix veut se précipiter pour aller voir mais je l'attrape au passage. Il me regarde avec un regard haineux "QUOI ?". Je lui indique un arbre au nord-ouest de notre position :
" A 10m de hauteur regardes !!!"
Ce sourire, le même sourire que quand il a cramé les viets et ce con se fume une clope, il veut vraiment mourir, donc je vais lui faire ce cadeau. Basix fait le lièvre en passant à une vingtaine de mètres à droite de la position de Jr. le sourire s'estompe, je vois Heldon avec quelque chose à la main, impossible de savoir si c'est un flingue, une grenade ou autre chose, tant pis pour toi mec, j'taime pas de toute facon ... "BLAM" ... Le coup résonne, on a intérêt à faire fissa pour se tirer, sinon on va avoir tous les viets de la région sur le dos. Le corps d'Heldon dégringole de l'arbre comme un pantin désarticulé. je cours pour vérifier que cet enfoiré est bien mort. Basix est déjà au coté du capitaine et me fait signe que c'est ok. J'arrive à la hauteur de Heldon, ce salop respire encore.
"Arrêtes Sp6, Arrêtes, je vais crever de toute facon, c'est pas la peine de me tirer une autre balle !!!"
"Non ca marche pas cette fois, je veux être sûr que tu sera refroidi quand on va partir d'ici !!!"
" Je ne suis pas Heldon !!!"
"???? Quoi ??? C'est quoi ces conneries encore ???"

C'est à ce moment que le capitaine arriva, l'air un peu sonné ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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Quel con ! Quel crétin !

Confondre le produit dégénérant que je devais -que dis-je !??- que je PENSAIS injecter à l'autre imbécile, avec mon flacon pour éviter les orgelets à l'oeil...
L'armée tient tellement à économiser là où c'est possible qu'elle compartimente de la même façon ses produits les plus variés, du napalm au rouge à lèvres.

La journée avait été particulièrement longue et pour le moins fastidieuse. A part ce moment vers 14h30, peu après le départ du navire, où je me suis rendu compte juste à temps que le produit que j'allais mettre dans mes yeux n'était rien d'autre qu'un des plus puissants bioneutralisant qu'on ait jamais testé !

A part ce moment de franche rigolade donc, rien de bien passionnant.
Vers 17h, la tempète se dirigeait désormais plain ouest et les gars qui avaient embarqué vers le Nord devait alors souffrir de l'écrasante chaleur qui devait y régner.

Une fois certain d'être absolument seul dans ma couche réservée (le boss avait quand même fait un geste pour que je sois seul et donc tranquille dans cette base, même s'il avait prétexté que j'avais une maladie honteuse contagieuse..)je monte très rapidement ma station radio miniature.
Constituée d'ensembles souples, ils sont planqués dans mes vétements à différents endroits. Les boutons sont des émetteurs/transmetteurs, les manchettes, les épaulettes, tout ce qui est un peu dur dans un vétement, sont des plaques de circuits imprimés, et enfin, les fils cachés dans les fermetures éclairs sont les cables reliants ces éléments déjà assemblés et prêts à l'emploi.

Je devais rentrais en communication avec un des agents les plus expérimentés dans l'art du camouflage...connu sous plusieurs, spécialiste comme moi nda sl'art de prendre l'identité d'un autre, je décidais d'user de son dernier nom de code pour le joindre.

-"Carburateur, ici HJT...tu reçois ?"
-"Yo, man, yo..."
-"Oui,bon..;plus tard le yaourt. Tu es déjà en place, prêt pour intercepter l'équipe P ?"
-"Si la réponse était non, je ferais mieux de démissioner, et de rien foutre sur mon ordi à balader sur le net, man"
-"ça m'étonnerait ! "
-"Why ??"
-"parce que le net, ça existe pas encore ! Bon , bref, alors c'est ok. Tu les auras en vue d'ici une demi-heure, je pense. Vers 17h45, l'objectif sera en vue. 18h20, l'objectif sera ...exploitable. Le chef t'a mis au courant ?"
-"Oui, oui...intercepter les trois têtes brulées de l'équipe P, les dériver vers une autre cible, et surtout qu'ils n'atteignent pas leur cible. Faut les liquider après?"
-"Non, non...au contraire, juste leur éviter le pire et qu'il atteigne..."

Un bruit sourd se fit ressentir dans la communication. Peut-être un buzz ? Pourtant on n'utilisait pas de behringer dans notre section..Je n'aimais pas trop ça, toujours suspecter le pire et ce, dans les meilleurs conditions.

Un autre bruit me dérangeait alors...au milieu des grésillements de la comm, au milieu des bruits de jungle, au milieu du silence maintenant que carburateur ne parlait plus...je reconnu au fond une voix inimitable : "Putain qu'il est lourd ce con!".
La voix de Barnee !

La vie, c'est comme un train de montagne

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On a crapahuté 3 jours dans la jungle pour revenir à la base. Les hélicos ne sont pas venus nous chercher comme prévu. On a laissé pourrir l'autre enfoiré au milieu de la jungle, il ne nous a rien dit, à part nous répéter qu'il n'était pas Heldon.
Enfin, on arrive, Jr est HS, Basix a le regard hagard, perdu dans le vide, et moi, j'ai la haine, bien décidé à aller foutre le canon de mon 9 mm dans la gueule du commandant du camp pour avoir des explications. Je fonce, rien à foutre , si je dois crever, ce salopard de gradé crèvera avec moi, basix me suit. on arrive au baraquement de l'état major, le GI qui garde la porte commence à vouloir nous demander ce qu'on fout là, je lui colle une droite avant qu'il est fini sa phrase, il tombe K.O, je lui prend son m16. On y est, au bout du couloir, le bureau du commandant, la porte s'ouvre ... "Nom de dieu" c'est l'"Ombre" qui sort du bureau du commandant, ce regard, je le reconnaitrais entre 1000. Je le met en joue : "Bouges pas salopard, vous avez quelques explications à nous donner, toi et ton pote le commandant". il obtempère mais je me méfie, c'est un tueur, je le sens, à la moindre faute d'innatention, il est capable de nous dézinguer à mains nues, ca se voit dans son regard. On rentre dans le bureau du commandant, celui-ci se lève quand on rentre, il balance : "Nom de ... c'est quoi ce bordel ???" pour réponse je lui colle un bon coup de crosse de m16 dans le thorax, ce qui le fait se rasseoir avec un bruit sourd.

La porte s'ouvre derrière nous, c'est Jr qui nous rejoint, bien décidé à avoir des explications lui-aussi...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...