Le Vietnam est sur AF
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Jr0001
Heldon jazzyTron
La radio de Carburateur était restée allumée. Une négligeance du nettoyeur Barnee ? Curieux...
J'étais resté en ligne pour ne rien perdre au cas où l'équipe P décrirait à voix haute -pas trop loin de la CB- ce qu'il se passait sur le terrain.
17 minutes plus tard, leurs voix commençaient à se faire entendre.
JR SP6mn et Basix. Ils comuniquaient à voix basse, mais pas suffisemment pour que la radio de mon surement défunt collègue carbu ne l'entende pour moi.
J'entends armes qu'on prépare, avec silencieux je pense...ils ne sont pas fous là-haut, quite à envoyer des hommes se faire massacrer, autant le faire intelligemment. Mais qu'est-ce qu'ils ont pu prévoir pour faire un boulot qu'on m'a retiré au dernier moment..auraient-ils appris pour W....?
Bref, le silence entre les quelques mots de Barnee, sa présence sur le terrain, et les 17 minutes d'attente jusqu'à l'arrivée de l'équipe P ne me laissait rien prévoir de bon..Ils allaient tomber dans un traquenard, mais lequel ?
On aurait du repartir le soir même.
En fait, c'est au bout de 3 jours que j'arrivais discrètement là où l'équipe était passée. Le corps de Heldon-2 gisait près d'un arbre, une jambre à l'équerre, un bras arraché et la main enfouie dans sa bouche...La signature d'un obsédé de la seringue et des produits dérivés que je reconnaissais bien.
Il était mort depuis 3 jours environ.
Je cherchais le corps de Carbu...rien à faire, aucune trace apparente d'un corps qu'on aurait trainé..et pourtant, pour ceux qui le connaissaient...là où il passait, l'herbe ne repoussait pas. (
Quand au camp ennemi...il n'y avait plus rien de vivant dans le secteur, à commencer par les deux gardes-sentinelles saignées à 30 mêtres de moi.
J'inspectais rapidement les corps quand je vis quelque chose que j'aurais préférais ignorer : deux traces sur le cou d'un des gardes, des sortes de trous faits avec une pointe épaisse...ou avec des...dents !
Ce qu'on disait..non..je n'y croyais pas ! C'était pas possible, un très gros moustique peut-être. Je décidais de laisser tomber ce corps pour inspecter l'autre. Pas habitude plus que par professionalisme.
Merde.
Il avait maintenant les signes évidents d'une intoxication. Pas le genre que l'on attrape chez MacDo...il a était contaminé avec un produit genre BNP. les traces vertes qui dégoulinaient de part et d'autre de ses orifices (oeils, oreilles, narines, le reste je voualis pas le savoir) en était la preuve.
La couleur indiquait que le corps n'était plus contagieux, mais s'il avait était encore au rouge...toute personne l'approchant de trop près ou lui plantant un coup de couteau attrape immédiatement des particules de BNP.
Reste à savoir si un des hommes de P avait planté un couteau dans ce viet.
Auquel cas, il pouvait dire adieu au concours de beauté, et à l'heure qu'il est..c'en était fini pour lui. Dans une journée il éclaterait comme un ballon sous la pression interne provoquée par la fermentation ultra-developpée des enzimes clonés.
A l'heure qu'il est..ça doit faire pas loin d'une heure qu'ils sont tous les trois dans leur camp, et je parie que Barnee aussi.
Je devais appeler illico (p'tère) un collègue, dans le genre efficace. Il serait discrètement dans ce camp d'ici 2 heures.
Moi j'en avais pour une demi-journée.
je prends la balise radio miniaturisée et tente de joindre le cyber-espion, l'homme-ombre...le bien nommé Virual-Fred.
La vie, c'est comme un train de montagne
Anonyme
j'ai pas compris le baratin du commandant qui aurait été capable de dire n'importe quoi pour sauver sa peau, il a parlé de trucs, qu'il a pas eu le choix, que sinon ils s'en seraient pris a sa famille.
mais qui ca pouvait bien être ces "ils", Jr a bien vue que le commandant n'était qu'un sous-fifre et s'est approché du mec en noir.Grand, un peu maigre, il s'était jusque la contenté de regarder la scène avec un regard un peu amusé, pendant que sp6men braquait une m16 sur lui. Balèze.
les autres gars de la base, qui ont entendu le bordel, commencaient à se raprocher du batiment de l'état-major, on pouvait les voir prendre leurs flingues. j'en ai reconnu 2 ou 3 qui étaient avec moi à l'école militaire, c'était tous des minables, ils étaient capable de donner l'assaut.
J'espère que Jr va obtenir des trucs intéressants par le mec en noir dans les 30 prochaines secondes, parce que on allait pas pouvoir tenir longtemps entre les GI dehors et toute cette portée de gratte-papiers grassouillets.
Sp6mn ats
Ca s'anime dehors, on entend courir, je fais signe à Basix de garder l'homme en noir en joue et je me dirige vers la porte du baraquement.
Je piège la porte avec deux grenades et je gueule "S'il y en a un seul qui essaye de rentrer toute la baraque saute !!!"
ca, c'est fait, je retourne dans le bureau et on dirait que notre nouvel ami est prêt à être plus loquace que jamais.
Heldon jazzyTron
Je rentre dans le camp, et connais déjà les directions à prendre.
Je me dirige directement vers le gros lard de service, le chef, un mollasson parachuté (c'était le cas de le dire) ici pour éviter une perte importante en cas de pépin.
Et un pépin il y a dû en avoir un gros. Marque d'explosion ratée, des grenades d'exercices sans doute..
J'arrête le disque du groupe révolutionnaire actuel..les MC5...un 33t était installé à fond les manettes dans le bureau du gras double.
"Kick Out The Jam" était en train d'être diffusé à environ 135 db dans ce bureau qui suintait le saucisson grillé.
Je demande à un des hommes qui passent dans le couloir pourquoi un tel raffût...il me dit que "le général a fait savoir qu'il voulait écouter sa musique pendant quelques temps un peu fort, et qu'on ne le dérange surtout pas".
Ok.
Pas la peine de lui dire que le boss en question est étalé sur son bureau, la moitié gauche du visage a fondu sur son sous-main en cuir, et qu'il dégage un résidu mi-liquide mi-gluant de couleur...rouge !
Je reste à bonne distance, si le résidu est presque gluant, c'est que la dose était prévue pour plusieurs personnes, donc pas eu le temps de faire dans la délicatesse, il a dû être déragngé le père Barnee.
Qui aurait pû le géner ? Virtual Fred ? L'ombre vivante ?...Il serait arrivé à temps pour empêcher le lourdeau d'envoyer ses troupes à l'abattage ?.
VFred pense comme moi que la glooire ne se mérite pas dans l'ombre.
Mais la gloire l'intéressait autant que moi, c'est à dire pas du tout.
Putain....Le résidu est rouge, donc : injecté il y a moins de 5 heures.
Il y a moins de 5 heures...Barnee (à priori) a planté sa seringue dans le gros porc. Ok jusque là..;rien d'anormal.
Sauf qu'il n'aurait jamais inventé cette histoire de disque.
VFred ? Il n'aurait jamais invetné cette histoire de disque non plus.
Donc...
Quelqu'un (Qui?) avait attrapé (comment?) une des seringue magiques de Barnee, l'avait planté dans le gros (pourquoi?), il y a moins de 5 heures et s'était fait la malle (où?). Pas simple.
Fallait agir vite.
Je ressors du camp et demande à quelques G.I de faction s'il ont repéré des gars pas habitués à notre camp. UN détachement particulier, quequ'un, quelque chose..
Bin ouais...y'avait bien trois gars de chez nous qui se sont barrés à pieds y'a moins d'une demi-heure...mais il était pas seul, ouais, à bien y repenser..Mais de toute façon, nous on est arrivés qu'il y a une heure à peine...tous les gars avaient déjà été prendre leur nouvelle position.
"Et...et..il étaient combien ? Avec qui ? Quel apparence?"
"Bin 5, et y'avait même un gars qui restait un peu derrière la troupe..il se tenait à 5/6 mêtres derrière eux, mais ...non rien"
"Quoi ? Quoi RIEN ? 5..Bon par hasard..il y avait pas un mec avec une casquette avec une croix celte? Comme ça, là ! (je fais les mouvements en l'air)"
"Ouais si ! "
"Bon..(SP6mn) et un autre avec des tics nerveux ..il agite ses bras en l'air en faisant "poum poum tchak"??
"Si ouais, exactement..ouais..."
"OK§ (Basix)??Ensuite un cheveulu frisé,
qui éructe souvent des trucs bizarres, il faudrait le sous-titrer pour comprendre ce qu'il raconte..?"
"OUAIS ! Exact ! C'est bien ça !"
"Putain...Basic, Sp6mn, et JR sont passés par là y'a 30 minutes...Mais les 2 autres ..?"
"Notez bien que là..ils semblaient pas rigoler du tout. Ils étaient même...bin bizarres en fait. Y'avait un autre gars avec eux..impressionant, un sourire froid..mais lui aussi..enfin c'est con ce que je vais vous dire, mais on dirait que le agrs derrière eux les commandait à distance ! Voyez ?"
"Je crois. oui...Je crois bien"..
Mekanik Zain ! Lui !
De la MDK ! Si eux s'en mèlent je crois que le chapitre est bien parti pour être tourné dans les 24 heures chrono.
Les espions du temps sont partis de leur super base zone 51 (comme on dit à Marseille) pour venir dans me merdier.
Le tout était de savoir de quel coté ils allaient être.
Que foutait VFred...J'espérais que...
Je retourne au camp pour choper un hélico (et la tenue qui va avec)...
La vie, c'est comme un train de montagne
Jr0001
Voila trois jours qu'on, marchait dans la jungle, j'avais pas enlevé mles bottes depuis quatre. Je sentait que l'humidité melangée aux ampoules ne donnerait rien de bon; à tel point que j'osais meme plus les retirer. Mais je continuait de marcher. Par moment, j'étais encore plus à l'ouest que d'Habitude. Y'a trois heures, par exemple, il m'avait semblé voir Wanda dans la base. Je commencais à avoir de mechantes hallucinations. A d'autres moments il me semblait voir des hippopotames se baigner dans les marés..Au Vietnam... Mon pauvre vieux, ta caboche te lache. Il me semblait etre un roosebeef eternellement dévoré par les moustiques. Pourtant, depuis trois ans que j'étais là, je les etais meme plus par habitude...
A cela s'ajoutait les trois jours de marche dans la jungle. Et ça faisait quatres jours que j'avais pas retiré mes bottes. Je sentait que l'humidité melangée aux ampoules ne donnerait rien de bon; à tel point que j'osais meme plus les retirer. Mais je continuait de marcher.
Je savais plus si je revais ou non. Cela pourrait expliquer pourquoi deux especes de gros mastocs nous accompagnaient depuis la base. Merde, qu'est ce qui était vrai, et qu'est ce ne l'était pas? "I feel all right" résonait depuis des heures dans ma tete. C'était les paroles d'un vinyle qu'un des boys avait mis a fond pour couvrir le vacarme, avec une pochette rougeatre ou s'affichait une tapette blonde en cuir un peu plus maigre que moi...
J'esperais aller bien, je l'esperais de toute ma pipe.
Bloody ou les prospérités du Vice
Puis on est arrivés dans un petit village Viet sans défense. On a décidé de semer la terreur.
On a commencé à brûler les maisons et massacrer deux trois types au hasard à coups de pierre.
Puis on a braqués des mecs en les obligeant à faire des trucs avec des membres de leur famille sinon on tirait.
Après on a violé sauvagement toutes les femmes et on a enfoncé sauvagement des rondins de bois à l'intérieur de mecs jusqu'à ce que ça transperce le ventre.
Une fois que le bout de bois dépassait du ventre, on a empalés les nanas violées dessus....
C'était très contemporain comme tableau...
Jr0001
Sp6mn ats
Hors sujet : Citation : On a marché et marché à travers la jungle. Perdus car les radiocommunications ne fonctionnaient plus.
Puis on est arrivés dans un petit village Viet sans défense. On a décidé de semer la terreur.
On a commencé à brûler les maisons et massacrer deux trois types au hasard à coups de pierre.
Puis on a braqués des mecs en les obligeant à faire des trucs avec des membres de leur famille sinon on tirait.
Après on a violé sauvagement toutes les femmes et on a enfoncé sauvagement des rondins de bois à l'intérieur de mecs jusqu'à ce que ça transperce le ventre.
Une fois que le bout de bois dépassait du ventre, on a empalés les nanas violées dessus....
C'était très contemporain comme tableau...
Là, ca va un peu trop loin
, même si c'est ironique et pour faire passer le message que tu trouve notre thread naze !!!
Par contre si ce n'est pas le cas ...
Bloody ou les prospérités du Vice
Hors sujet : non non c'était la suite du roman
Sp6mn ats
Hors sujet : Ben il se barre un peu en couille le roman là nan ???
On devrait peut être revenir un peu en arrière et repartir sur un truc un peu moins bourrin parce que là, le thread va pas rester longtemps si ca continue dans cette voie. jusqu'à maintenant c'était "gentillet" mais là ca se barre un peu trop "Hardcore", t'en penses quoi Jr ?
Anonyme
Hors sujet : moi perso je comprend rien aux posts des autres, donc si ca se trouve on a pas la meme idée en tete.
a part ça, si luc besson passe sur ce thread, il en fait un film direct
Heldon jazzyTron
La vie, c'est comme un train de montagne
Jr0001
Sp6mn ats
Puis on est arrivés dans un petit village Viet sans défense. On a décidé de semer la terreur.
On a commencé à brûler les maisons et massacrer deux trois types au hasard à coups de pierre.
Puis on a braqués des mecs en les obligeant à faire des trucs avec des membres de leur famille sinon on tirait.
Après on a violé sauvagement toutes les femmes et on a enfoncé sauvagement des rondins de bois à l'intérieur de mecs jusqu'à ce que ça transperce le ventre.
Une fois que le bout de bois dépassait du ventre, on a empalés les nanas violées dessus....
C'était très contemporain comme tableau..."
Je détestais les gars de la Division "1St DC" (First Death Company), ce n'était que des barbares sans cerveau. Ils liquidaient femmes et enfants sans remords, rien à voir avec les soldats des autres escadrons, ce n'étaient que des brutes sanguinaires qui aimaient raconter avec tous les détails sordides leurs exploits sanguinaires. De toute facon, c'était la dernière fois qu'ils s'amusaient à nous raconter ce genre de récit, puisque deux jours plus tard, ils tombaient dans une embuscade qui les avait décimé jusqu'au dernier, ce n'étaient qu'un juste retour des choses, il y avaient quand même un minimum de justice dans ce monde ...
Pour nous, c'étaient plutôt le bonheur, tout du moins pour un court laps de temps puisque, au retour de notre mission, nous avions hérités de 4 jours de repos bien mérité au camp. On passait notre premièrer journée à récupérer de notre petite excursion pour le nettoyage du pont et ce fût l'occasion de nous apercevoir que le soldat Tihouss n'était pas tombé au combat et se portait plutot bien d'ailleurs, il avait été affecté à notre escadron. Bref, on profitait tranquillement de ce repos bien mérité mais cela n'allait pas durer longtemps ...
Ce fût le deuxième soir que tout bascula, quand, au milieu de la nuit, le camp fût victime d'une attaque en masse des vietcongs ...
Heldon jazzyTron
Je venais de lire un rapport par ma compagnie sur mon recepteur-texte. A juste deux heures de marche de là, les corps de ces malades qui se faisaient appeler la compagnie de la mort, avaient reçu une petite "piqure" remplie d'un explosif bio-humanoïsé. Il s'écoule dans le sang, une fois que le produit avait fait le tour du corps, ils explosaient comme des feux d'artifice.
Des malades en moins. La guerre permet aussi de se débarraser de ses ennemis internes.
En parlant d'ennemis, j'aurais 10 000 fois eu plus de chance de me retrouver en face d'un lion affamé, que dans ce putin de camp en pleine nuit, quand un bruit familier me réveilla.
J'étais déguisé en infirmier, j'avais pas beaucoup dormi, j'étais là pour retrouver mon ancien collègue VFred, spécialiste du passe-partout et des missions déguisées, et un vacarme éclata dehors. Je crois bien que l'entrée Est avait succombé sous les assauts des viets.
Le premier baraquement qu'il allaient rencontrer sera celui des nouvelles troupes, des nouveaux soldats engagés...une boucherie leur servirait de destinée.
Le deuxième baraquement était celui où la section P était logée. Intéressant de voir de près comment ils allaient s'en sortir. Je pourrais enfin filer au contact JR ce que Wanda m'avait supllier de lui donner.
Je me lève, prends mes cartouches spéciales remplies de produits...spéciaux, et je me dirige vers la sortie de mon batiment. Ca commence à bouger la -bas. A 300 mêtres, le premier baraquement venait de céder.
La vie, c'est comme un train de montagne
Jr0001
Cette histoire semblait se refermer sur nous comme une plante carnivore sur une mouche. Nous serions bientot avalé par un grand monstre politico-militaire qui nous depassait.
Je restais dans mon lit de camps, à me reposer. Mes pieds étaient bandés et me faisaient affreusement soufrir. Pour me calmer, un boys m'avait ramené un peu d'opium bon marché que l'on trouvai dans les villages environants. J'avais le temps de repenser à tout ce qui c'était passer au Vietnam. J'avais le temps de me rapeller pourquoi j'étais parti. Wanda, c'était elle. Son visage roux semblait flotter au desus de mon lit. Je demansais à voir un pretre, pour me confier. Cela pris environ deux heures, et je me senti bien plus leger. Je dormais. Je revais encore de heldon cette fois ci, il était king kong me broyant dans ses mains geantes, se jouant de moi comme un enfant avec une fourmie. Voila. Nous n'étions plus que des fourmis dans une putain de fourmilliere ,face à des geants. Nous etions promis à une mort certaine.
Je me revaillais en sueur, les draps trempés comme jamais. Je laissait choir sur mon lit toute la masse de mon vieux corps usé, lorsque Sp6men et Basix entrèrent dans ma chambrée. Il tiraient un peu la gueule: en effet, ils étaient avec un petit bonhomme d'environ 17 ans, tout gringalet, au visage un peu perdu. Un bleu. Mais de la vrai bleusaille, fraichemnt débarqué, qui transpirait de grosse goutes semblant toutes se demander ce qu'elles fichaient là. Mes boys n'eurent rien besoin de me dire. Les huiles cherchaient à nous mettre des batons dans les roues avec ce garconnet nommé Tihouss.
C'est à ce moment qu'une enorme explosion se fit entendre: nous regardammes par la fenettre, et nous virent une vieille renault francaise dans la cour, en feu. Elle avait servi de belier pour penetre la base. Dans son sillage étaient vomi des dizaines et des dizaines de viets. La voiture explosa dans un grand fracas. Il fallait me lever et reprendre les armes.
Sp6mn ats
Je courus avec basix à notre baraquement pour récupérer tout ce que nous pouvions en munitions. En chemin, je croisais un infirmier avec une arme bizarre, un espèce de fusil de précision mais un modèle que je n'avais jamais vu, mais je n'avais pas le temps de me poser de question, on arrivait au baraquement. On était accompagné du jeune bleu rescapé Tihouss, pour son retour, il allait pas être décu, je lui expliquai de prendre toutes le munitions qu'il pouvait et de bien rester avec basix et moi. Basix me fit passer un sac de grenades et un de chargeur. lorsque nous sommes ressorti, on s'est aperçu que les viets avait déjà bien avancé dans le camp, les deux premiers baraquement, ceux des bleus, étaient tombés, ca avait dû être une vraie boucherie là-dedans, pauvres gars ... on se déplaça jusqu'à une corniche qui surplombé le camp, Jr nous y attendait, de facon à avoir une vue dégagée sur tout le périmètre. Et la fête pouvait commencer, je vîs du coin de l'oeil, ce fameux infirmier, planqué à l'opposé de notre position, juste en face et qui était déjà en train d'allumer les vietcongs. Jr me fît signe de commencer à faire de même, un dernier regard à mon pote Basix et à Tihouss qui était vraiment à la limite de tomber dans les pommes et je me mis à tirer mes premieres cartouches ...
Anonyme
qui tirait sur tout ce qui bouge.nous assistions à un carnage de viets. ils couraient partout, hurlant des insultes dans un obscur dialecte local. soudain je vois arriver des GI's des autres baraquement plus loin, pas trop tot...
Heldon jazzyTron
Quand j'ai vu arriver les G.I au loin, j'ai reconnu l'emblème sur leur brassard. Encore une des ces foutues sections qui vient pour nettoyer tout le périmètre quand ça va pas.
Et ça n'allait pas.
Je changeais de cible. Plutôt les descendre eux, s'ils étaient là, c'était surement pas pour nous faire de cadeaux. Donc j'allais pas en faire non plus, il fallait bien que tout cet entrainement que j'avais reçu serve à quelque chose si je voulais une bonne retraite !
Je charge mon fusil à seringue d'un mélange particulier qu'on avait utilisé au cours des premières semaines de la guerre. A fort dosage, cela permettait de remplir d'explosifs liquides des murs en béton, et de les faire sauter exactement là où on le voulait. L'avantage : pas de bruit, pas de traces, pas de dégagement de chaleur trop important...que du bonheur.
J'attendais qu'ils soient près de l'Hélico, tant pis pour le pilote, y'avait urgence...encore une cinquantaine de mêtres, et il pouvait commencer à espérer que la reïncarnation ça soit pas une légende...Et tant pis pour les gars de cette équipe P qui n'arrêtait pas de me regarder entre deux salves..l'un d'entre eux m'avait regardé curieusement tout à l'heure. Ils se demanderaient pourquoi je tire sur l'Hélico, fallait espérer qu'ils ripostent pas de suite.
Parmi eux, je vois une jeune recrue qui tremble, il a l'air de pleurer en ce moment...Je crois qu'il a reconnu Barnee aux commandes de cet escadron de nettoyeur. Il semblait l'avoir déjà vu...c'était louche tout ça, je m'en occuperais après.
La vie, c'est comme un train de montagne
Jr0001
Je vis Heldon, il semblait paniqué. Cette fois ci, si on voulait s'en sortit, il vallait mieux travailler main dans la main. Je couru vers en respirant une grande bouffée de fumignene qui me brula la gorge. Mes yeux me piquaient mais je continuait de courir. Mes pieds me refaisaient soufrir en meme temps que les vapeurs d'opium se dissipaient sous l'effet de l'exitation.
Arrivé à ses cotés, je lui demandais ce qui se passait. Il me regarda avec un regard mefiant avant de m'expliquer. Il fallait dézinguer nos gars en plus des viets. C'étaient nous ou eux. Je fis un signe aux deux snipers de mon équipe. Il ne semblaient pas me croire. Au bout de deux fois, il comprirent enfin et commencere à tirer tout azimut.
Les G.I. avancaient à grand pas. On devaient se replier pour pas se faire prendre.
Je parti chercher mes boys alors qu'Heldon me couvrait. Je ne pouvais m'empcher d'avoir de l'apprehension, je ne lui faisait pas confiance mais j'étais obligé. Je vis Sp6men et basix mitrailler en marchant a l'envers pour venir vers moi. L'autre bleu nous suivit, reussisant comme par miracle à eviter les balles enemis. Deux ou trois autres marines que j'appreciais nous rejoinrent, ne semblant pas croire que les GI n'étaient pas là pour nous aider, bien au contraire. Nous nous enfonçames dans la jungle, en prenant soin de rester groupés. Il faisait nuit, et meme la pleine lune avait du mal à nous éclairer. Nous devions nous enfoncer plus profond pour nous cacher ,puis traverser la riviere. Si nous le faisions, nous aurions plus de mal à etre repérés.
Heldon jazzyTron
Tout le camp aurait été dissout, et le lendemain, plus aucune trace vraiment criante de ce massacre n'aurait été visible.
Mais non, j'ai réussi à être explicite et très rapide, je ne sais pas s'ils savent qui j'étais, de toute façon pour l'instant, la concentration se tournait volontier en faveur du combat à mener : au troisième essai, je réussissais à exploser l'Hélico qui a bien emporté vers la tombe une trentaine de gars.
Mais il en restait quelques uns. Juste quelques uns.
De trop.
On a du rebrousser chemin à 8, l'équipe P, une jeune recrue que ses camarades appelaient "la femmelette", et trois autres marines.
Embusqués à 150 mêtres du camp, on tirait par rafale sur les ombres qui se déplaçaient devant nous...Les deux autres membres P n'arrêtaient pas de me mitrailler de questions, je leur faisais comprendre que c'était plutôt la bas qu'il fallait mitrailler.
J'ai juste dit que tant qu'on voyait des ombres...ça ne pouvait être que des viets.
Les autres...on ne les voyait jamais en principe.
La vie, c'est comme un train de montagne
Anonyme
on la longea pour essayer de trouver un truc qui aurait pu nous faire traverser, et on tomba sur un bac avec juste 2 gardes viets,
de chaque coté.
le temps de les zigouiller au snipe, sp6men et moi, pendant que les 2 vieux faisaient le guet et tihouss qui pissait plus (mais je pense que c'était parce qu'il avait plus rien a pisser) et voila la section P acroupis au fond du bac, qui traversait tranquillement.
rendu aux 3/4, les autres arrivaient. aplatis au fond du bac, on essayait de bouger le moins possible tout en éspérant qu'une balle ne touche pas la corde en liane qui servait a faire avancer le bidule.Personne n'osa lever la tete pour voir qui nous canardaient.
soudain, on entend une grenade qui tombe sur le plancher du bac. D'un magnifique coup de pied de demi-volée comme les frenchies savent les faire ( ils appèlent ça du football ces crétins), heldon la dégage, toujours acrroupis .dans le quart de seconde qui a précédé, nous avons tous vu que c'était une grenade US.
une secousse .... le bac touche l'autre coté ...
Jr0001
Les marines receuillis nous suivent.
Avec une grenade, l'un d'eux fait sauter les barques.
Nous courons au plus profond de la jungle.
à, nous sommes en securité, et nous improvisons une base. La bleusaille est toute secouée et prete a faire un crise d'hysterie. Apres avoir pissé et chié tout ce qu'elle pouvait, la voilà qui vomit ses trippes. En voilà un qui sera propore de l'interieur.
Il nous faut reflechir. Nous sommes seuls dnas la jungle, à huit seulemnt, dont une bleuseaille totalement inexperimenté et un fou dangeureux recueilli bon gres mal gres. Nous n'avons presque plus de munitions. Nous devons preparer un abris de fortune pour la nuit. Mes pieds commencent à pourrir, j'ai besoin de soins.
Mais avant, Heldon nous doit une petite explication...
Heldon jazzyTron
- M'enfuir ?
C'était le nuit, je me donnais pas 3 minutes pour tomber dans un piège, un trou, me retrouver en face d'un tigre égaré (très égaré même), ou prendre une bastos de dos.
- Tout raconter ?
ça aurait déclanché une montée d'adrénaline à éviter en ce moment et les gars devenus fous auraient fait n'importe quoi. Ce qui est normal quand on est fou.
-Me faire passer pour un simple infirmier ?
Et le fusil dont ils n'ont certainement jamais vu ce modèle..il serait tombé d'où ? Des services d'euthanasie...plutôt efficace alors.
-Inventer une histoire...?
Le bon plan pour se contredire un moment donné..et risquer la mutinerie du Bounty bis.
Il fallait..me démerder.!
Waouh ! Quelle conclusion !
Je décidais de me faire passer pour un simple agent de renseignements. La tenue d'infirmier n'était là que pour me garantir une simple discrétion, et je devais me renseigner sur des déserteurs du commando P3 décimés quelques jours plus tôt.
J'avais oublié que ma radio miniature émettait à ce moment là un message pour le moins inattendu : "Qu'est-ce que vous foutez Heldon !? Vous avez des gars à nettoyer ! Et faîtes gaffe à Barnee, il veut toujours vous injecter un feu d'artifice dans le cul! Contactez VFred, et vite ! Et puis j'oubliais...la ferme !"
Les regards se posèrent vers moi de suite...
La vie, c'est comme un train de montagne
Jr0001
Tres bien ,il allait voir de quel bois je me chaufais.
Voila bientot trois ans que j'étais au vietnam, et les longs interogatoires ne me faisaient plus peur. Je lui donnais une derniere chance pour répondre corectement, apres lui avoir subtilisé sa radio. Elle n'était pas ordinaire, du moins je n'en avait jamais vu de ce modele. Elle était à peu pres aussi petite que nos gourdes. C'était fou de miniauriser à ce point toute une radio, alors qu'on se coltinait encore les notres sur le dos. Je l'éteignis.
Nous attachames Heldon à un arbre, et commencâmes a l'interoger. Nous étions aux aguets,pret a dégarpir. Il était dans l'impasse. Meme s'il ne nous disait pas la verité tout de suite (cela ne prendrait pas plus de trois ou quatres jours, sans mager ni dormir). Et puis si des troupes venaient, nous n'avions plus qu'à le neutraliser discretement. Le detacher aurait pris bien trop de temps.
Voilà bien douzes hueres qui nous n'avions pas mangé quelque chose. Un des marines captura quelques bestioles, et Tihouss cueilli quelques mangues.
Nous avions de quoi manger pour les deux trois jours a venir. La nouriture était placé à un metre d'Heldon. Il voyait tout ce festin, et sentait les bonnes odeurs. Je l'avais déjà vu à la base, c'était un gros mangeur, toujours pret à se lever pour du raab. Il avait été entrainé à resister à la torture physique. La bouffe, voilà son point faible. Il nous dirait tout.
Je voyais ses petits grossir de degout et d'envi à la fois, bien qu'il essaya de cacher ses emotions.
Deux jours plus tard, il était tout pale. Il allait craquer.
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