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Sujet L'industrie du disque passe a l'attaque.

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Sujet de la discussion L'industrie du disque passe a l'attaque.
Bon, vous etiez peut-etre deja au courant, mais voila un article qui pourrait vous interesser.

Ca parle partage de fichiers musicaux... et poursuites judiciaires envers des particuliers.
2
Wala : :lol: :D:

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L'industrie du disque lance une offensive judiciaire sans précédent

NEW YORK, 8 sept (AFP) - L'industrie américaine du disque a annoncé lundi une première série de plaintes contre les internautes adeptes de la distribution illégale de chansons, confirmant sa détermination à combattre un fléau accusé de faire chuter dramatiquement les ventes de CD.

"Ce matin, nous avons déposé des plaintes contre 261 délinquants majeurs (.. ) qui en moyenne ont distribué illégalement plus de 1.000 fichiers musicaux", à travers cinq réseaux d'échanges dont Kazaa, Grokster et iMesh, a déclaré au cours d'une conférence de presse Cary Sherman, président de l'association américaine de l'industrie du disque (RIAA).

C'est la première fois que les maisons de disque s'en prennent directement à des particuliers pour défendre leur propriété intellectuelle et celle des artistes.

Dans le passé, les actions en justice avaient visé les fournisseurs d'accès à internet ou les sociétés éditant les logiciels permettant ces échanges gratuits de musique, via les réseaux P2P (peer-to-peer, de pair à pair) apparus dans le sillage du défunt Napster.

Cary Sherman a précisé que "dans le mois à venir des milliers d'autres plaintes vont être déposées" devant la justice fédérale à travers tout le pays. Il ne s'agit pas de poursuites criminelles, mais de plaintes au civil destinées à obtenir des dédommagements financiers, a-t-il souligné.

"Notre but ici n'est pas d'être rancuniers ou répressifs, c'est simplement d'obtenir des utilisateurs de P2P qu'ils arrêtent de proposer de la musique qui ne leur appartient pas", a-t-il déclaré.

Mi prof, mi procureur, le président de la RIAA --qui défend les intérêts des majors du disque Universal, Sony, Warner, BMG et EMI--, a également annoncé un "programme d'amnistie" destiné à faire sortir du bois les fautifs n'étant pas encore concernés par les investigations.

"Notre offre est simple et selon nous raisonnable", a lancé M. Sherman. "Si de votre plein gré vous signez une déclaration promettant de détruire toutes les copies illégales que vous avez pu faire dans le passé, tous les fichiers obtenus illégalement, et que vous ne distribuez pas illégalement dans l'avenir nous n'engagerons pas d'action en justice contre vous pour vos activités passées".

L'offensive judiciaire sans précédent de l'industrie découle de quelque 1. 600 assignations envoyées depuis fin juin aux fournisseurs d'accès et aux universités. La RIAA s'est appuyé sur une clause très controversée de la loi de 1998 sur la protection de la propriété intellectuelle à l'ère du numérique (le Digital Millenium Copyright Act, DMCA), lui permettant de contraindre les fournisseurs d'accès à décliner l'identité des présumés "pirates".

Les plaintes ciblées contre ces derniers ouvrent la voie à d'innombrables règlements à l'amiable du type de ceux conclus au printemps avec quatre étudiants américains, qui étaient accusés d'avoir mis en place sur leur campus de véritables "Napster-bis". Les quatre fautifs avaient accepté de payer chacun entre 12.500 et 17.000 dollars à la RIAA.

En théorie, selon le DMCA, chaque titre illégalement diffusé peut valoir 150.000 dollars de dédommagaments.

Brandissant les chiffres des ventes de CD, qui auraient chuté de plus de 30% en trois ans aux Etats-Unis, le syndicat des majors a fait de la lutte contre piratage numérique son principal cheval de bataille.

Selon les analystes, la crise du CD a pourtant de multiples raisons, parmi lesquelles le succès d'autres produits de divertissement comme le DVD ou le jeu vidéo.

D'après David Card, analyste chez Jupiter Research, l'industrie est aussi tout simplement en panne d'artistes remplissant facilement les tiroirs caisses, comme les représentants de la "pop ado" (Girls ou Boys Bands, ndlr) l'ont fait dans les années 90.

Bounet Downtempo
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Wala la suite meme...

:clin:
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La RIAA attaque 261 internautes usagers du P2P

WASHINGTON (Reuters) - L'association américaine de l'industrie musicale (RIAA) a déclaré avoir porté plainte contre 261 particuliers soupçonnés d'avoir distribué des milliers de chansons sur l'internet sans autorisation, et ajouté que d'autres poursuites en justice vont suivre.


C'est la première fois que l'industrie du disque poursuit de façon individuelle des personnes physiques impliquées dans des réseaux d'échange gratuit de fichiers par l'internet.


Les internautes visés par ces poursuites sont ceux qui proposent au téléchargement plus d'un millier de chansons chacun. Les internautes qui ne font que copier des chansons sans les partager avec d'autres ne sont pas concernés, a expliqué Cary Sherman, le président de la Recording Industry Association of America.


Il a présenté un programme d'amnistie qui exemptera de poursuites les internautes qui promettront de freiner cette activité et de supprimer tous les morceaux protégés par des droits d'auteur déjà téléchargés. Ce programme ne sera pas accessible à ceux qui sont déjà poursuivis.


Les internautes poursuivis encourent en théorie des amendes pouvant aller jusque 150.000 dollars par morceau. Sherman a précisé que plusieurs dossiers avaient été résolus à l'amiable avec des dédommagements d'environ 3.000 dollars.


La RIAA a précisé que ces procédures judiciaires avaient été lancées devant plusieurs tribunaux des Etats-Unis et que "des milliers d'autres" étaient à l'étude.


La RIAA avait déjà porté plainte, avec plus ou moins de succès, contre les réseaux "peer to peer" (P2P, ou "poste à poste") qu'elle rend responsable de la baisse des ventes de disques.
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Encore moins drôle cette histoire...

Ca fait froid dans le dos... :oo:

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Premier procès pénal de pirates de musique sur le web

SYDNEY, 7 sept (AFP) - Trois hommes risquent des peines de prison en Australie pour avoir violé la législation sur les droits d'auteur dans ce qui est présenté comme la première poursuite pénale au monde contre le piratage de musique en ligne.

Jusqu'à présent, les actions en justice contre les sites musicaux du web comme Napster se sont fondées sur le code civil et les représentants de l'industrie du secteur estiment que la plainte au pénal a adressé un nouveau message sans ambiguïté aux pirates.

Tommy Le, 19 ans, Peter Tran, 20 ans, et Charles Kok Hau Ng, 20 ans, ont plaidé coupable la semaine dernière de violation des droits de propriété intellectuelle de Universal Music, Sony, Warner, BMG , EMI et Festival Mushroom Records.

Le trio avait été arrêté en avril par la police après une descente à leur domicile dans le cadre d'une enquête menée avec une institution de surveillance spécialisée et financée par l'industrie de la musique, Music Industry Piracy Investigations (MIPI).

Les trois accusés risquent jusqu'à cinq ans de prison et 60.500 dollars australiens (39.325 US dollars) d'amende pour avoir distribué illégalement pour 60 millions de dollars d'enregistrements sur un site web intitulé "MP3 WMA land".

Un enquêteur du MIPI, Michael Speck, a déclaré que son organisation demanderait au tribunal une condamnation sévère, bien qu'il ait refusé de dire si cela devait se traduire par une peine de prison.

Il a expliqué qu'il s'agissait apparemment des premières poursuites au pénal pour un délit de ce type dans le monde.

"C'est un dossier important de copyright pour l'industrie du monde entier car il confirme que vous pouvez être pris et poursuivi, même si vous vous dissimulez derrière l'anonymat d'offres sur l'internet", a dit M. Speck.

"Cela montre que les tribunaux sont prêts à considérer cela comme une autre forme de détournement de biens. J'espère que cela fera passer un message fort et dissuasif", a-t-il dit.

Le jugement contre MM. Le, Tran et Kok Hau Ng sera prononcé le 10 novembre.

L'ancien policier des Nouvelles Galles du Sud estime que l'affaire montre également que la police a évolué, faisant un délit grave de ce qui était considéré comme une activité à peine répréhensible.

"Cela s'est considérablement sophistiqué et les bénéfices des pirates ont fait un bond", dit-il.

Selon MIPI, le piratage en ligne coûte à l'industrie australienne de la musique jusqu'à 200 millions de dollars de revenus par an.

M. Speck a averti que les fournisseurs de services sur l'internet qui hébergent des sites de musique pirates pourraient être les prochaines cibles de l'offensive de l'industrie.

"Ils ne sont pas à l'abri des poursuites" car une partie de leurs revenus provient directement du trafic de musique, dit-il

Un avocat spécialisé, Adam Simpson, ajoute que l'image d'adolescents piratant la musique de leur chambre était dépassée et que le crime organisé avait fait son entrée sur le secteur.
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Certes. Mais une fois qu'on a fait du copier-coller de dépêches AFP et consors, quelle est l'analyse à faire de ces informations ?
A part "merde, ça fait chier", j'imagine qu'il existe d'autres interprétations...
Les vôtres, par exemple.

Johann
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Citation : Certes. Mais une fois qu'on a fait du copier-coller de dépêches AFP et consors, quelle est l'analyse à faire de ces informations ?


Apparemment l'industrie du disque est en train de mener des actions concretes contres les reseaux P2P. Peut-etre arrive-ton a la fin du modele ?
Peut-etre devient-il dangeureux d'utiliser ces reseaux ?
Je pense que ces proces vont avoir beaucoup d'incidence sur la frequentation des reseaux P2P si la RIAA les remporte... :|
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La fin du modele ? Non, la question elle-même comporte le paradoxe. Il s'agit d'un modèle : c'est une base dans la communication de réseau, donc ça ne peut pas connaitre de fin. Dans l'extension du terme il faudrait alors inclure les serveurs POP, puisque l'activité de mail peut être dès lors considérée come du P2P.
Personnellement je n'en sais rien, je n'ai jamais utilisé le P2P, je lui reconnais des mérites, mais je n'ai jamais eu besoin de ce système pour trouver en ligne le son que je cherchais.

Johann
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Et tu utilises quoi comme systeme du coup ?
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Aucun systeme precis : j'utilise la nature meme du web, c'est-à-dire le réseau. Je fais une recherche (j'utilise des formules booléennes et des mots clés très précis), je contacte les gens utiles, je repère les LIENS, j'utilise donc les opportunités du web. Il existe tant de protocoles pour faire transiter des informations (données, fichiers, etc...) que le P2P est tout simplement un moyen comme un autre pour échanger ces données. La piraterie générale (c'est le terme utilisé par les firmes musicales, qui le préfèrent au mot "piratage") est ailleurs que sur le réseau : elle est avant tout dans la simple copie numérique de CD à CD.

Johann
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Mouais c'est une maniere de faire. Le p2p me semble bcp plus efficace, m'enfin j'imagine que c'est une question d'habitude.

Citation : elle est avant tout dans la simple copie numérique de CD à CD

Ben la ca m'etonne. En fait il me semble que c'est meme carrement le contraire. Faudrait trouver des chiffres...