Sujet En ce moment sur Inter, Patrick Zelnik vs Pascal Nègre
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Pas d'accord !!!
C'est justement à cause de cette fuite (pas de la tienne en particulier, rassure-toi
) que cette situation perdure !!!
Question : Kess ki est important en tant qu'artiste ??? Créer et avoir un public ??? Toute l'industrie du disque (en considérant bien entendu que les ingé sons et autres covers designers sont des artistes et pas des membres de l'industrie du disque) n'a eut pour objectif que de permettre de relier l'artiste avec le public par la duplication et la distribution de l'oeuvre avec comme prerequis la communication autour de l'existence de cette oeuvre (et il faudrait que j'arrete de tout mettre en gras parce que ca doit etre chiant à lire ... NDLA
)
Plusieures reflexions :
En résumé : plein de mauvaises raisons !!!
Au fait, je vais lancer un site internet pour permettre à tous les artistes autoproduits de figurer dans un catalogue eclectique, ce qui permettra de court-circuiter et les majors et le réseau de distribution .... en utilisant une communication sur le net, avec possibilité d'acheter non pas des disques mais des performances scéniques lives et interactives par webcam !!!
Naannn, c'est pour rire !!!
Quoique .. ?
Non, mais les grands esprits se rencontrent ... Il va falloir que je le télécharge !!!
D'ailleurs - en passant - dans Courrier International il y a (ou il y avait la semaine dernière) tout un dossier sur le copyleft et les mouvements artistiques sortant des industries culturelles au sens large. J'ai pas encore tout lu mais c'est bougrement interessant ... particulièrement pour le cas du bouquin en téléchargement gratuit mais qui arrive quand même à vendre des vrais livres (je crois me souvenir de 300 000, ce qui n'est pas une paille).
D'accord, mais en musique, 20% des ventes de la planète c'est plus que 80 % des ventes du larzac !!! Pour moi, ce n'est pas parce que la musique est "bizarre" que son auteur doit forcément bouffer des pâtes ... sauf pour Boulez mais lui il est au caviar malheureusement
De manière moins polémique, il y aura toujours des artistes qui ne seront compris que de leur grand-mère ou qui ne seront reconnus qu'une fois mort. Parce que la liberté artistique est comprise comme totale, y compris celle de n'avoir rien à foutre du public !!!
Maintenant, imagine que ton boucher ait la même liberté artistique que toi ... Il ne vendrait rien non plus
Enfin, totalement d'accord avec le problème du vol : pirater ne lèse que celui qui aurait vendu en l'absence de piratage. Mais est-ce du piratage s'il n'y a aucune intention d'acheter (et - désolé les mods - mais cela s'applique aussi aux bouquins et aux softs) ou s'il n'a y pas possibilité matérielle d'acheter ???
Comme par hasard, pour les vendeurs "oui", pour les pirates "non" ...
Maintenant, il ne reste plus qu'un détail et tout est nickel : qu'est-ce qui rendra cette oeuvre unique (je sais, je suis lourd) et fera que l'enregistrer sera interessant mais sans plus ???
=> Comme dans les concerts : l'interactivité avec le public.
Si vous trouvez une solution à cela, déposez le brevet et faites vous des couilles en or ... grace à lui (et pas à la musique !!!!)
gael222
60
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 21 ans
LePoulpe
77
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 21 ans
Citation : Je ne vois aucune solution pour le moment, à part attendre et voir comment les choses s'emboîtent au fil du temps...
Pas d'accord !!!
C'est justement à cause de cette fuite (pas de la tienne en particulier, rassure-toi
) que cette situation perdure !!!Question : Kess ki est important en tant qu'artiste ??? Créer et avoir un public ??? Toute l'industrie du disque (en considérant bien entendu que les ingé sons et autres covers designers sont des artistes et pas des membres de l'industrie du disque) n'a eut pour objectif que de permettre de relier l'artiste avec le public par la duplication et la distribution de l'oeuvre avec comme prerequis la communication autour de l'existence de cette oeuvre (et il faudrait que j'arrete de tout mettre en gras parce que ca doit etre chiant à lire ... NDLA
)Plusieures reflexions :
- pour des raisons techniques, l'oeuvre a été tronconnée et formattée (durée des morceaux, notion d'album)
- pour des raisons commerciales, l'artiste est choisi sur sa capacité à exploiter (et je pèse mes mots) - comme pour une mine - un public
- pour des raisons financières, les acteurs de cette chaine se sont concentrés (majors, mais aussi distribution et communication)
En résumé : plein de mauvaises raisons !!!
Au fait, je vais lancer un site internet pour permettre à tous les artistes autoproduits de figurer dans un catalogue eclectique, ce qui permettra de court-circuiter et les majors et le réseau de distribution .... en utilisant une communication sur le net, avec possibilité d'acheter non pas des disques mais des performances scéniques lives et interactives par webcam !!!
Naannn, c'est pour rire !!!
Quoique .. ?
Morzini
1137
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Le poulpe tu as lu "bruit" de J Attali je pense 
C'est une bonne lecture pour remettre tout ça en ordre : l'industrie de la musique se situe dans le contexte économique et politique actuel.
Il y avaient des musiciens avant le disque avec un certains fonctionnement, il y en aura aprés avec un autre.
C'est une bonne lecture pour remettre tout ça en ordre : l'industrie de la musique se situe dans le contexte économique et politique actuel.
Il y avaient des musiciens avant le disque avec un certains fonctionnement, il y en aura aprés avec un autre.
Spécialiste en Spécialités (ou pas) http://songsofpraise.hautetfort.com/ et http://www.ana-r.org et http://myspace.com/cosmohelectra
Pakupaku (lcl)
4635
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Moi je trouve que Lsan résume très bien le fond de l'affaire :
quand on veut faire de l'argent, on se fout de savoir avec quoi et comment.
quand on fait de la qualité, il ne faut pas vouloir à tout prix faire de la quantité dans la même proportion, d'un ça marche rarement ensemble (les 20 / 80 ça se retrouve partout...), et de deux ça revient à délaisser le critère qualitatif pour favoriser le quantitatif. à partir de là c'est "biaisé" comme disait quelqu'un au début du fil dont j'ai la flème d'aller piocher le nom
et puis le piratage tient quand même à deux choses :
1- l'envie. on ne pirate que ce qu'on a envie de pirater. or il faut que cette envie existe, donc qu'elle soit sucitée par un biais ou un autre. que ça soit par de la pub massive (majors), ou alors un moyen d'accès à la chose en question (internet, les P2P,...), voire les deux.
2- que ça soit possible techniquement. les gens qui fabriquent et vendent les outils qui rendent le piratage possible auraient très bien pu faire en sorte que les graveurs ne sortent jamais. or ces graveurs et leur brevet sont au départ détenu par philips qui a les "droits" du CD en général pour simplifier. no comment.
après qu'on crie au scandale, c'est un autre problème, celui de la légitimité de la copie. ce qui ammène qu problème de l'industrie du disque, puisque c'est bien là que ça se situe comme beaucoup l'ont soulevé...
il faut aussi soulever une chose qui me semble avoir son importance : il y a une différence capitale à faire entre une copie qui remplace un achat, et une copie qui ne s'y substitue pas.
- dans le premier cas, c'est une perte si la copie remplace une intention d'achat, et encore il faudrait arriver à prouver que l'achat aurait été réellement effectué. et ... vu le contexte consumériste actuel, de l'argent qui n'est pas dépensé ici l'est FORCEMENT là. fin de la réthorique. conclusion : le piratage fait perdre de l'argent peut être à une industrie au pire, mais pas à l'économie en général.
- dans le second cas, il n'y a de perte pour personne vu que le piratage n'empèche pas un achat, donc personne n'est volé finacièrement, tout au plus les droits d'auteurs "moraux" sont ils bafoués. et encore. est-ce bien dramatique ? de plus j'irais sans complexes jusqu'à clamer que non seulement dans ce cas ça ne représente pas un manque à gagner, mais en plus c'est une publicité gratuite, ce qui a tendance à aller dans le sens des gens qui se disent volés.
questions : au final, dans la proportion de morceaux piratés :
a) quelle porportion annule REELLEMENT un achat et constitue de ce fait un manque à gagner ?
b) à supposer que manque à gagner il y ait, et que la proportion en soit significative, ou est donc dépensé cet argent ? qu'est-ce qui nopus prouve qu'il n'est pas utilisé pour acheter un autre disque ? donc quelle proportion réelle de la dépense sort de l'industrie du disque pour aller dans une autre ? est-ce donc réellement un manque à gagner pour cette industrie ? et si l'argent reste dans l'industrie, vu qu'"il n'y a plus que trois majors, qui y perd réellement dans l'histoire ?
c) étant donné que l'effet boule de neige de la promotion a cours partout,les petites productions sont en faible quantité sur les réseaux de p2p, et encore faut-il les rechercher. il y a donc de fortes chances que le piratage des productions indépendantes soit proportionnel à leurs ventes.
d) si vous avez calculé le manque à gagner réel en b), comparez le au bénéfice généré par la taxe sur les supports
e) si un jour pour pouvoir indemniser les victimes d'accidents de la route blessées par des chauffards on vous fait payer alors que vous n'avez pas et n'avez jamais eu de voiture, vous trouveriez ça normal ?
f) à qui profite le crime et surtout... qui est le vrai criminel dans l'histoire ???
Citation : Absolument : donc pourquoi se poser des questions ? chacun son public, et malheureusement c'est la major qui a la capacité à vendre plus car c'est ce qu'accepte son public...si toi tu fais de la musique "bizarre", ben faut assumer les conséquences...et revenir à l'essentiel : faire de la zique pour le plaisir d'en faire, non pour gagner des sous avec...même si ça fait raler de se dire qu'on pourrait en faire plus souvent et dans de meilleurs conditions avec un support derrière...
quand on veut faire de l'argent, on se fout de savoir avec quoi et comment.
quand on fait de la qualité, il ne faut pas vouloir à tout prix faire de la quantité dans la même proportion, d'un ça marche rarement ensemble (les 20 / 80 ça se retrouve partout...), et de deux ça revient à délaisser le critère qualitatif pour favoriser le quantitatif. à partir de là c'est "biaisé" comme disait quelqu'un au début du fil dont j'ai la flème d'aller piocher le nom
et puis le piratage tient quand même à deux choses :
1- l'envie. on ne pirate que ce qu'on a envie de pirater. or il faut que cette envie existe, donc qu'elle soit sucitée par un biais ou un autre. que ça soit par de la pub massive (majors), ou alors un moyen d'accès à la chose en question (internet, les P2P,...), voire les deux.
2- que ça soit possible techniquement. les gens qui fabriquent et vendent les outils qui rendent le piratage possible auraient très bien pu faire en sorte que les graveurs ne sortent jamais. or ces graveurs et leur brevet sont au départ détenu par philips qui a les "droits" du CD en général pour simplifier. no comment.
après qu'on crie au scandale, c'est un autre problème, celui de la légitimité de la copie. ce qui ammène qu problème de l'industrie du disque, puisque c'est bien là que ça se situe comme beaucoup l'ont soulevé...
il faut aussi soulever une chose qui me semble avoir son importance : il y a une différence capitale à faire entre une copie qui remplace un achat, et une copie qui ne s'y substitue pas.
- dans le premier cas, c'est une perte si la copie remplace une intention d'achat, et encore il faudrait arriver à prouver que l'achat aurait été réellement effectué. et ... vu le contexte consumériste actuel, de l'argent qui n'est pas dépensé ici l'est FORCEMENT là. fin de la réthorique. conclusion : le piratage fait perdre de l'argent peut être à une industrie au pire, mais pas à l'économie en général.
- dans le second cas, il n'y a de perte pour personne vu que le piratage n'empèche pas un achat, donc personne n'est volé finacièrement, tout au plus les droits d'auteurs "moraux" sont ils bafoués. et encore. est-ce bien dramatique ? de plus j'irais sans complexes jusqu'à clamer que non seulement dans ce cas ça ne représente pas un manque à gagner, mais en plus c'est une publicité gratuite, ce qui a tendance à aller dans le sens des gens qui se disent volés.
questions : au final, dans la proportion de morceaux piratés :
a) quelle porportion annule REELLEMENT un achat et constitue de ce fait un manque à gagner ?
b) à supposer que manque à gagner il y ait, et que la proportion en soit significative, ou est donc dépensé cet argent ? qu'est-ce qui nopus prouve qu'il n'est pas utilisé pour acheter un autre disque ? donc quelle proportion réelle de la dépense sort de l'industrie du disque pour aller dans une autre ? est-ce donc réellement un manque à gagner pour cette industrie ? et si l'argent reste dans l'industrie, vu qu'"il n'y a plus que trois majors, qui y perd réellement dans l'histoire ?
c) étant donné que l'effet boule de neige de la promotion a cours partout,les petites productions sont en faible quantité sur les réseaux de p2p, et encore faut-il les rechercher. il y a donc de fortes chances que le piratage des productions indépendantes soit proportionnel à leurs ventes.
d) si vous avez calculé le manque à gagner réel en b), comparez le au bénéfice généré par la taxe sur les supports
e) si un jour pour pouvoir indemniser les victimes d'accidents de la route blessées par des chauffards on vous fait payer alors que vous n'avez pas et n'avez jamais eu de voiture, vous trouveriez ça normal ?
f) à qui profite le crime et surtout... qui est le vrai criminel dans l'histoire ???
Pakupaku (lcl)
4635
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
kravatorf
9930
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Beh spa forcément si con
Pakupaku (lcl)
4635
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Anonyme
521410
LePoulpe
77
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 21 ans
Citation : Le poulpe tu as lu "bruit" de J Attali je pense
Non, mais les grands esprits se rencontrent ... Il va falloir que je le télécharge !!!
D'ailleurs - en passant - dans Courrier International il y a (ou il y avait la semaine dernière) tout un dossier sur le copyleft et les mouvements artistiques sortant des industries culturelles au sens large. J'ai pas encore tout lu mais c'est bougrement interessant ... particulièrement pour le cas du bouquin en téléchargement gratuit mais qui arrive quand même à vendre des vrais livres (je crois me souvenir de 300 000, ce qui n'est pas une paille).
Citation : les 20 / 80 ça se retrouve partout
D'accord, mais en musique, 20% des ventes de la planète c'est plus que 80 % des ventes du larzac !!! Pour moi, ce n'est pas parce que la musique est "bizarre" que son auteur doit forcément bouffer des pâtes ... sauf pour Boulez mais lui il est au caviar malheureusement
De manière moins polémique, il y aura toujours des artistes qui ne seront compris que de leur grand-mère ou qui ne seront reconnus qu'une fois mort. Parce que la liberté artistique est comprise comme totale, y compris celle de n'avoir rien à foutre du public !!!
Maintenant, imagine que ton boucher ait la même liberté artistique que toi ... Il ne vendrait rien non plus
Enfin, totalement d'accord avec le problème du vol : pirater ne lèse que celui qui aurait vendu en l'absence de piratage. Mais est-ce du piratage s'il n'y a aucune intention d'acheter (et - désolé les mods - mais cela s'applique aussi aux bouquins et aux softs) ou s'il n'a y pas possibilité matérielle d'acheter ???
Comme par hasard, pour les vendeurs "oui", pour les pirates "non" ...
Citation : on fait deux soirées en stream sur le net la semaine prochaine
Maintenant, il ne reste plus qu'un détail et tout est nickel : qu'est-ce qui rendra cette oeuvre unique (je sais, je suis lourd) et fera que l'enregistrer sera interessant mais sans plus ???
=> Comme dans les concerts : l'interactivité avec le public.
Si vous trouvez une solution à cela, déposez le brevet et faites vous des couilles en or ... grace à lui (et pas à la musique !!!!)
Morzini
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AFicionado·a
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