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Sujet Commentaires sur le dossier : Tu sais que tu joues dans un groupe de rock indé quand…

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Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Tu sais que tu joues dans un groupe de rock indé quand…
Tu sais que tu joues dans un groupe de rock indé quand…
La musique populaire, c’est pas vraiment ton truc. Toi, tu aimes rester confidentiel, et avec ton groupe, tu ne recherches pas la célébrité à tout prix. Tu sais que tu joues dans un groupe de rock indé quand…

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Quand tu utilises autant de baguettes sur ta guitare que ton batteur sur sa batteuse

"Un accord, c'est bien,
deux accords, vous poussez un peu,
trois accords, c'est du Jazz" Lou Reed.

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Quand tu changes d'accordage entre chaque morceau

"Un accord, c'est bien,
deux accords, vous poussez un peu,
trois accords, c'est du Jazz" Lou Reed.

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Quand tu utilises 3 fuzz, 4 od , 2 distos, 3 delays et 1 flanger en même temps !

"Un accord, c'est bien,
deux accords, vous poussez un peu,
trois accords, c'est du Jazz" Lou Reed.

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Même avec la volonté de plus vous situer dans l'ère du temps, c'est toujours aussi pourri.

Arrêtez l'humour, tout simplement.
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tu as l'air de souffrir sur AF, tu devrais supprimer ton compte. :noidea:
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Pierre Elliot, tu es fils d'un artiste picturalo-sonore maudit, fan de Pierre Boulez et Elliot Erwit, ce qui t'a valu un prénom compromettant pour une primo scolarité sans heurt. Arrivé à l'adolescence, la gueule dévorée par des pustules aussi tendus que blanchâtres et purulents, menaçant d'exploser au moindre contact, tu as fait l'acquisition d'un bonnet, d'une paire de pompes italiennes d'occase ravagées par trente ans de marches forcées et d'un deuxième T à Elliott. Dès lors, tu es devenu Peter Elliott, l'homme le plus mou de ton quartier. Non content d'avoir un prénom idiot, tu deviens sujet à moqueries partout où tu passes sans que tu ne comprennes pourquoi (ton père t'ayant interdit le visionnage du moindre Disney au titre que "Disney, c'est comme la viande: pas de ça chez nous!"). Depuis bientôt huit ans, tu alternes entre psychothérapie lourde et tentative d'accordage d'une guitare. Ta première occupation tournant à l'échec patent, tu décides, la veille de tes 29 ans, de "trouver un premier job", au détriment bien sûr de ta deuxième activité principale (essayer d'accorder une râpe, donc. Essayez un peu de suivre, parce qu'après, ça se complique sévère...). Plongeant au plus profond de ton esprit indie, tu implores ton père de te pistonner. Celui-ci refuse officiellement au titre que "le piston, c'est comme la viande: pas de ça chez nous!". Avec un effort de volonté énergivore au possible, tu le menaces de gober un oeuf devant lui. Effrayé, il se rend à la déraison et le lendemain tu commences ta nouvelle vie au lycée de ta ville en tant qu'attaché aux photocopies. Dès ta prise de fonction, tu vas direct faire chier l'intendance pour que soit inscrit sur ton contrat "artiste reprographe". Las de tes jérémiades, le sous-chef de cabinet attaché à l'affectation des personnels selon leur grade, fonction, ancienneté, intitulé de poste et inscription au syndicat afférant (soit le sous-chef CAAPGFAIPISA, le beau-frère de ton papa sans qu'il soit ton oncle, ta vie de famille étant plutôt "pas simple", pour faire un résumé "Datiesque") te donne satisfaction mais te place sous les ordres directs de Christian Willelm, le gars en charge de façon très épisodique de la salle info. A la rencontre du susdit CW, tu découvres avec horreur que c'est un progueux chiantissime (quand il parle musique, tu te rappelles vite fait de ta dislexie chronique, de ta haine des maths, de tes restes d'hyperactif (il t'arrive encore des fois de bailler de façon brutale mais tu te soignes) à tendance autiste, ainsi que de ton incompréhension définitive et totale du discours d'autrui, pour peu qu'il (l'autrui en question) ait de graves dysfonctionnements intellectuels à l'exact opposé des tiens propres, bien qu'à ce niveau tu sois un cumulard chronique inscrit au guinness book et que donc l'exact opposé de toi s'appelle "quelqu'un de sain et de normal"), et te voilà invité par CW à boire un coup avec Didier, le prof de math (re-vomi crispatoire...), accompagné de sa femme, Ambre (on dit Amber, ça se prononce comme Jambon-beurre), prof de philo et chanteuse de Jazz dans un trio piano-voix (le clarinettiste a dû partir après avoir initié Ambre à la clarinette à moustache alors que Jean Stéphan, le pianiste voulait en premier lieu lui expliquer une technique bien à lui dite des "doigts fureteurs" qui lui permet d'obtenir des sons inattendus d'un clavier. Déconfit, Jean Stéphan s'est ému du problème auprès de Didier, lequel a eu une discussion franche et amicale à base de BC Rich en travers de la gueule du susdit clarinettiste qui se confond avec son instrument, lequel (clarinettiste, pas instrument. Je sais, c'est confus) pourrait entonner à nouveau son maintenant pot de fleur design (sa clarinette inutilisée, donc) aux environs de 2024; à défaut, il se reconvertirait dans le fifre à frelot) J'en suis où dans mes parenthèses? Je reviens, faut que je compte les ouvertes et les fermées... Ok, le compte est bon, reprenons. Le soir venu, encanaillé de CW, tu rencontres Didier (il sent un peu le vomi et le fond de poubelle) accompagnée d'une grande sal... heu, non, d'une plantureuse blonde, un brin prétentieuse, qui descend des coca-Lagavullin comme un clodo ses bouteilles de vin de la craffe (bizarrement, on a l'impression que le barman est au bord de lui projeter le contenu du verre à chaque service tellement c'est sacrilège, mais vu que c'est une "amie" du patron, surtout le samedi vers 4 du mat', il ferme sa gueule et contient son geste. Bref, c'est une chaudasse qui n'a aucun goût, qu'il soit question de sexe, d'alcool ou de musique, et qu'il surnomme "le paillasson" (tout le monde s'essuie en passant dessus)) (on remarque au passage la double fermeture de parenthèses. Belle maîtrise, hein?) tout en discutant de son boulot si importantissime (et ce, en dépit de son inculture chronique pour tout ce qui n'est pas elle). A l'énoncé de son cours sur Kierkegaard, tu dresses l'oreille, tentes d'intervenir dans la discussion (on sait jamais, elle est peut-être serrable, la grande saucisse) avec un "ha oui, je connais! C'est une influence musicale majeure chez Elliott Smith!". Ce qu'entendant, la gougnafière se fend d'un rire moqueur et sonore puis te traite de minable, vu que la zik et kiekie, c'est pas vraiment le même domaine. De rage, humilié, La queue devenue basse subitement (non, ce n'est pas un pléonasme...) tu te lèves et files chez toi (sans payer) avec la ferme intention d'arriver à accorder ta guitare et pondre un hymne universel sur la cruauté du monde à base de MI comme ça, puis Mi comme ci et variante sur un Mi avec plein de cordes à vide. Las, en chemin, perdu dans tes pensées, tu n'as pas vu que Tarfion le crêteux se saoulait en faisant les poubelles de "chez Miles" (en fait le boss s'appelle Emile, mais Miles c'est mieux pour serrer de la blondasse qui braille mal du jazz). Lorsque tu passes devant lui, il t'agresse férocement avec un rot odorant. Tu tressailles, défailles et t'écroules dans un coma profond. Lorsque tu te réveilles, tu constates trois choses: tu as une haleine de cul de punk, il te manque tes pompes (pourtant tu y tenais: tu les avais achetées d'occase à un punk bien crade. Ca va être dur de retrouver les mêmes à un prix aussi abordable: à peine 50 euros pièce, soit 100 boules la paire. Quelque chose me dit que Tarfion fait aussi de la contrebande de pompes malodorantes, façon Tom Waits) et comble de malheur, tu ne te rappelles plus de ton idée de morceau. Tu décides donc de te suicider par 27 coups de couteau dans le cœur, te ravises parce que ça fait mal en fait, et finalement ton nihilisme constructif t'apporte la solution: Yaka s'asseoir contre le mur de la chambre en suçant son pouce et attendre.

Des bisous.

[ Dernière édition du message le 15/02/2015 à 14:34:37 ]

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tl;dr

[ Dernière édition du message le 15/02/2015 à 14:37:58 ]

29
30

Tu supportes Radiohead et Mars Volta même s'ils ont vendu trop de disques à ton goût ("bein, ouais, ils ont eu du succès malgré eux!"). Voire Pink Floyd période Syd Barrett.