Qu'est-ce qui vous amuse automatiquement ?

Ce midi, une ancienne collègue de travail de l'époque où je travaillais à la Réunion m'appelle: 100% créole d'origine garantie elle me demande où j'habite maintenant, et m'annonce qu'elle va quitter la Réunion et chercher du travail en métropole: moi j'habite Beauvais, et elle me fait "Waou, c'est marrant c'est justement près de là que je cherche du travail: à Dijon !" 

Epée de samouraï et lunettes infrarouges pour combattre Ben Laden

Un ancien prêtre du diocèse de Metz comparaît ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Nancy pour proxénétisme en bande organisée. L’homme, âgé de 53 ans, est accusé d’avoir fourni une fille à un réseau organisé par une famille. L’évêché de Metz l’avait démis de ses fonctions dès son arrestation. Il risque jusqu’à sept ans de prison et 150.000 euros d’amende.

L'homme d'Eglise a avoué être habitué à fréquenter les cercles échangistes et à avoir recours à la prostitution. C’est ainsi qu’il rencontre sur Internet une jeune prostituée de 23 ans. Epris de la jeune femme, une idée lumineuse lui vient en tête. Après qu’elle lui a annoncé vouloir travailler «dans un cadre plus structuré», il lui propose de «travailler plus pour gagner plus». C’est ainsi qu’il va lui présenter «madame Hortense», une femme de 42 ans à la tête d’un réseau de prostitution.

Une véritable «entreprise familiale»

Mère de deux enfants et habitante d’Ugny (Meurthe-Et-Moselle), cette «madame Hortense» a avoué avoir eu l’idée de se lancer dans le proxénétisme lors d’une période de grandes difficultés économiques. Faisant travailler ses propres filles et une dizaine d’autres prostituées, soit dans leur domicile soit dans des hôtels, elle et son mari prélevaient 30 à 40% des recettes.

Cette activité leur aurait rapporté trois à quatre mille euros par mois pendant un peu moins d’un an. En 2003, Hortense M. avait déjà été condamnée à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis. Elle proposait des «finitions manuelles» dans un salon de massage.