Citation : Le Brésil lance un plan informatique pour les pauvres
Fri May 13, 2005 3:56 PM CEST
par Patricia Duarte
BRASILIA, Brésil (Reuters) - Le gouvernement brésilien a annoncé un plan de subventions pour l'achat d'ordinateurs personnels à bas prix équipés de logiciels libres afin d'augmenter l'usage des nouvelles technologies dans le cinquième pays le plus peuplé de la planète.
Les ordinateurs fonctionnant avec des logiciels propriétaires comme ceux de Microsoft seront exclus du programme de subventions, mais le gouvernement accordera des réductions d'impôts pour tous les ordinateurs à bas prix, quel que soit le système d'exploitation.
Le programme de subventions, baptisé PC Conectado, vise à favoriser la pénétration des ordinateurs dans les classes moyennes et défavorisées, avec l'objectif de vendre un million de machines.
Les ordinateurs vendus avec des logiciels libres ne coûteront que 1.400 reais, soit 450 euros, et seront partiellement subventionnés à hauteur de 10% du prix total grâce à un crédit offert par le gouvernement et une réduction d'impôt.
L'offre comprendra également un accès internet à bas prix.
L'achat d'un ordinateur coûtant entre 1.400 reais et 2.500 reais (environ 800 euros) permettra de bénéficier de la réduction d'impôt, mais pas du crédit.
"Nous avons choisi les logiciels libres pour PC Conectado parce que nous pensons que c'est un moyen de donner un coup de fouet à notre industrie nationale", a déclaré Cezar Alvarez, le responsable du projet.
"La réduction (d'impôt) pour les ordinateurs plus chers est destinée à attaquer le marché gris", a-t-il précisé, faisant référence aux ordinateurs vendus à bas prix dans des boutiques d'assembleurs, composés de pièces en provenance du marché noir et utilisant des logiciels piratés.
Le Brésil, puissance économique émergente, est devenu un acteur important du mouvement des logiciels libres.
Un papier s'est coincé dans mon aspirateur, si bien qu'en l'allumant il fit un méchant bruit qui ressemblait à l'éructation d'un éléphant. Et bien mon premier réflexe a été de crier "Timba" à mon aspirateur.