opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend
Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
jeremy19450
il dit pas c'est pas moi
il dit On (dans son service) a tous fait pareil Vous etiez au courant Ne Venez pas changer les regles du jeu une fois la partie perdue......
5 milliards de perdus sur des positions de plus de 50 milliards......on ne peut pas techniquement laisser un seul type au manette de ça sans que personne soit au courant !!!!!
il a voulu jouer pour etre bien vu de ses chefs ok, il a perdu ok mais il ya une responsabilité collective sur la perte de telle somme c'est une evidence ....
quant au témoignage du collègue d'hier , ce temoin ne pas mordre la main qui le fait vivre......
une vielle et alors ...??
jeremy19450
Hors sujet :
PARIS (AP) — Un ancien trader de la Société générale, aujourd'hui retiré du monde de la finance, a estimé vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris que la hiérarchie directe de Jérôme Kerviel ne pouvait ignorer ses prises de positions à risques qui ont fait perdre un peu plus de 4,9 milliards d'euros à la banque.
Benoît Taillieu, qui s'occupe aujourd'hui d'architecture intérieure, a travaillé de 1999 à 2006 à la Société générale, expliquant avoir "mis en place" les produits financiers utilisés par le desk Delta One où était employé Kerviel. Il a tenu d'emblée à préciser au président Dominique Pauthe qu'il n'avait rien à craindre pour sa carrière. Contrairement à ceux qui ont refusé de venir témoigner, explique-t-il. Jeudi, trois témoins ne sont pas venus et deux autres vendredi.
"A mon sens, la hiérarchie directe de Jérôme Kerviel ne pouvait ignorer totalement" ses activités. L'activité des turbo warrants -des produits dérivés à fort effet de levier- confiée à Jérôme Kerviel n'était pas "une activité spéculative très sexy", mais plus "une activité de service que de trading" qui n'entraîne "pas de gros risque", selon lui.
Les prises de positions à risques prises par Kerviel devaient être cautionnées par sa hiérarchie, a estimé M. Taillieu. Et d'assurer au tribunal que ce type de positions "n'a rien à faire dans le portefeuille" que gérait Kerviel. Et de filer la métaphore agricole: "C'est comme si Jérôme Kerviel avait pour mandat d'acheter 10 tonnes de fraises mais achète 100 tonnes de pommes de terre et le contremaître passe tous les jours dans le hangar et ne dit rien".
Kerviel est accusé d'avoir dépassé les limites financières assignées par la banque sur le desk Delta One (125 millions d'euros par jour) en masquant ses positions par de fausses opérations. "Une manipulation grossière qui doit allumer toutes les alertes possibles", analyse Benoît Taillieu qui ajoute que ce type d'opération fictive sans contrepartie "ne peut durer plus de quelques jours" avant d'être repérée par le back-office.
Quant à la fin de l'année 2007, Kerviel annonce 55 millions de profits à son supérieur, celui-ci "ne peut ignorer que Jérôme Kerviel a des activités exotiques". La Société générale a toujours déclaré avoir découvert le 18 janvier 2008 l'ampleur de ces positions à risques, puis de les avoir débouclées quelques jours plus tard avant d'annoncer les pertes aux marchés financiers.
"Le scénario du trader isolé est celui qui plaît et qui à la fois est le moins inquiétant pour les dirigeants, les actionnaires et qui sied le mieux au haut management. Il est coupable peut-être, mais en tout cas pas seul", a-t-il conclu sa déposition. Un témoignage que les avocats de la Société générale ont tenté de minimiser.
Dès l'ouverture de l'audience, l'un des avocats de la banque, partie civile au procès, Me Jean Veil, s'en est pris à la défense de Kerviel, reprochant à Me Olivier Metzner d'avoir versé au procès un document interne de la banque saisi dans le cadre de l'affaire dite "Sentier II" dans lequel la hiérarchie de la banque française explique à ses employés ce qu'ils pouvaient dire ou pas aux enquêteurs.
Une ligne qui, selon la défense de Kerviel, n'a pas changé, la banque dictant à ses employés ce qu'elle doit dire au procès. La première semaine a donc été difficile pour la banque qui se retrouve dans la position de l'accusée.
une vielle et alors ...??
sickfuzz
Non mais j'entends bien, qu'il se défende c'est une chose et il a tout à fait raison
mais qu'on me dise "tais toi de toute façon tu aurais fais pareil et on est tous responsables", merci mais non
lol un peu quand même bordel.
Anonyme
Bah pour moi, hypocrisie. Il est responsable devant la loi, OUAIS. Mais tu me proposes de toucher l'Euromillion, sans même devoir acheter le ticket... je dis banco !
Anonyme
will_bru
enfin kerviel il fait pas sa pleureuse il se defend
il dit pas c'est pas moi
Je suis d'accord et pas d'accord
Et d'une effectivement il se défend en disant que les autres aussi ils savaient, mais :
ET de deux : il a cautionné ce fonctionnement non ? Quand je dis qu'il fait sa pleureuse, c'est qu'on a clairement l'impression qu'il a profité à mort, probablement en se disant que si ça merdait ben ça serait bien con pour lui, mais maintenant qu'il est à fond dans la m... ben il chouine en faisant presque supposer qu'on l'a forcé... Non. Personne l'a forcé, mais par contre, tout le monde était bien content de le voir jouer...
En même temps j'approuve sa défense : si ça pouvait faire tomber quelques têtes... Ca serait juste par principe, parce que bon, faut pas être niais, ça changera rien, mais par principe... Juste par principe...
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
Anonyme
Tu aurais fait exactement pareil que lui parce que cela aurait été ton job.
Sinon c'est que tu aurais été un mauvais trader.
sickfuzz
jeremy19450
- cqfd lol
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une vielle et alors ...??
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