Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Construire une interface N/A pour un vieux Commodore 128 (8bits).

  • 47 réponses
  • 2 participants
  • 1 673 vues
  • 2 followers
Sujet de la discussion Construire une interface N/A pour un vieux Commodore 128 (8bits).
Salut,
Toujours une de mes vieilles histoires qui revient sur le tapis:
J'ai un C128 qui marche comme au premier jour et que je sais programmer en LM.
Je voudrais utiliser sa sortie parallèle pour programmer un séquenceur destiné à piloter mes vieux synthés Korg et Yamaha, dont la hauteur de note est déterminée par une échelle de tension de 0 à 5V, et dont le signal de déclenchement des enveloppes est déterminé par le passage d'une tension de +12V à la masse (Gnd).
Sachant que sur mon vieil ordi, le port parallèle ne peut délivrer sans dommages plus de 100 mA, et que 0 est représenté par une tension de 0 à 0.6V, tandis que 1 est représenté par une tension >= à 0,7V (sans excéder 1,2V), je me disais que pour le CV (hauteur de note analogique), on pouvait représenter la hauteur de la note par 3 octets balayant ainsi 2 octaves, dont chaque bit exciterait un transistor, tous les bits mis à 1 s'ajoutant pour déterminer ainsi la tension de la note désirée...
Mais comment faire pour le déclenchement (TRIG)?

Combien de voies me faut-il au total sur le port parallèle de l'ordi?

Comment être sûr, si la hauteur maxi est atteinte, de ne pas dépasser les 100 mA fatidiques?

Merci bp...

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Afficher le sujet de la discussion
41
:| Bah alors?...Pas compliqué quand même...je demandais juste un éclaicissement sur la différence entre TR connecté en suiveur et TR connecté en commutation...De la théorie de base pour les Kadors... :|

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

42
C'est vrai, ce n'est pas très compliqué. Mais il faut du temps pour expliquer. Et comme certaines questions en amènent systématiquement d'autres, on peut prendre du temps pour expliquer le minimum, qui n'est plus si minimum que ça.

J'ai commencé à écrire une page sur le sujet "Utilisations du transistor", je t'assure que c'est long, pour les schémas d'une part, mais aussi pour que les phrases aient une tournure qui ne prête pas trop à confusion.

A bientôt donc... :clin:

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

43
Hello ! :D:

Comme dit, j'ai commencé une nouvelle page sur mon site pour essayer de décrire quelques usages typiques des transistors. J'ai presque fini avec le transistor en suiveur et le transistor en commutation, n'hésites pas à me dire là où tu coinces, que j'améliore tout ça.

https://www.sonelec-musique.com/electronique_bases_transistor.html

Ce n'est pas un cours complet, je ne veux pas, je ne veux pas...

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

44
Merci.
Bon...
Comment dire...
Ton exemple de schéma pour le montage en commutation est parfaitement limpide dans le cas le l'allumage d'une lampe: c'est le même courant qui allume la lampe ET qui triggue le transistor...Normal, dans un cas comme dans l'autre, le courant vient du même endroit.

Mon problème consistait à alimenter une entrée de synthé (0/+5V) à travers un transistor triggué par UNE AUTRE source de courant (le port parallèle de l'ordi)...

:?!: Comment ça marche dans ce cas?

Dans mon montage, tu me dis que les trans sont montés en "suiveurs"...
dans quelle mesure?

Bon, enfin, tout ça c'est "pour la forme", bien sûr, puisque tu te souviens peut-être que le couperet était tombé sans appel: je ne dispose en émission que de 8 bits sur ce port parallèle... :(((

J'aurais donc souhaité que tu me développes un peu ton idée d'utiliser la combinatoire des différents bits pour balayer deux octaves sur 8 bits...

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

45

Citation : Mais la tension de commande est la même que la tension de l'élement commandé !
Oui, dans l'exemple avec les ampoules, c'est le cas. Mais la tension de commande peut en fait venir de n'importe où : de la sortie d'un microprocesseur, de la sortie d'une porte logique, ou même d'une sortie du port parallèle d'un ordinateur. Il suffit qu'il y ait un point commun pour que le transistor puisse être commandé par une tension qui vient d'ailleur : le point le plus pratique se révèle être la masse dans quasiment tous les cas. Pour reprendre l'exemple avec les ampoules, la masse correspond au point 0V pour les NPN, et correspond au point +9V pour les PNP. Ce qui signifie que si tu veux piloter les ampoules via un port imprimante, il te suffit de relier la sortie concernée du port parallèle sur la résistance de base (côté interrupteur), et de relier la masse du port imprimante au point 0V, c'est à dire à l'émetteur du transistor NPN 2N2222 (je ne parle pas du pilotage par port parallèle avec des PNP, car c'est un peu moins simple).



(mis en citation, car ajouté sur mon site ce soir).

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

46
Coucou!
Marre de tourner en rond, alors j'ai contourné le pb: Mon C128 est équipé d'un synthé (le SID, bien connu pour la SIDSTATION). J'ai programmé un séquenceur sur une voix du synthé en sinus, et j'envoie le son dans l'interface KORG MS03, qui transforme le pitch en tension de contrôle.
Je peux coller derrière n'importe quel synthé analo pourvu d'entrées GATE et CV.
Na! :langue:

Enfin merci pour la patience et les explications, mais je crois qu'au fond je ne suis pas équipé... :roll:

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

47
Salut Orygen,

ce post était tombé dans les oubliettes, ou presque ! :D:

Entre temps, j'ai bricolé un peu, et le montage de la page Convertisseur N/A 8 bit devrait sans doute aiguiser ta curiosité (si pas trop tard pour en reparler). Nous sommes au moins deux à l'avoir réalisé et il fonctionne bien. Pas de convertisseur N/A tout fait intégré, uniquement des composants classiques, ce qui rend un poil plus "volumineux" le circuit.

(date dernière mise à jour erronnée, il faut lire 2007 et non 2006)

Cordialement.

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

48
Alors là le volume, je m'en tape, et même, au contraire, je crois que je suis un ennemi de la miniaturisation!
Car il faut quand même finir par dire la vérité vraie: en gagnant de la place, on a perdu le son!
C'est vrai que ta solution serait plus intéressante que la mienne, en ce qu'elle permet le contrôle de plusieurs paramètres, tandis que la mienne ne contrôle que la note et le déclenchement...

Mais il m'apparaît de plus en plus clairement que vous autres affranchis parlez un langage, et manipulez des formes d'abstraction, qui me sont inaccessibles.
Quand je vois comme on a tourné en rond sans se comprendre vraiment dans cette histoire toute bête de VCA pour le Viscount à Gérard, je me dis que les carottes sont archi-cuites depuis belle lurette!
Alors que c'était vraiment tout con: j'ai trouvé en tâtonnant avec des condos et des transistors, de manière empirique et expérimentale: ça m'a pris du temps, mais ça marche super-bien!
Et après tout, que peut-on souhaiter de mieux que d'avoir à passer du temps pour comprendre selon nos propres schémas des trucs qui nous intéressent?
C'est un peu le beurre et l'argent du beurre.

Puis finalement, cette histoire de soi-disant transmission de l'expérience individuelle par le biais de la culture est sans doute la plus grosse supercherie qui soit: ce n'est évidemment pas son expérience que l'on transmet ainsi selon ces formes codifiées, mais sa pauvre formule, dont rien ne dit qu'elle suffira à allumer chez autrui la flamme de la compréhension. Et même, il me semble que ce serait un comble que ça fonctionne.
Alors bien sûr, il existe des gens doués d'intuition, et capables du miracle qui consiste à mimer intérieurement l'expérience à partir de sa formule couchée sur le papier par un autre...
C'est une faculté que j'envie concernant les sciences et techniques, mais à laquelle j'accède plutôt à propos des arts...

Alors, bon, mon électronique prend sans doute des chemins bizarres et que les puristes jugeront tortueux, mais elle fonctionne au bout du compte, et c'est bien tout ce que je lui demande.
Si on me demandait comment j'ai mené l'expérimentation qui m'a conduit à trouver un circuit VCA satisfaisant pour mon usage, j'ai bien peur de ne pas savoir l'expliquer.
Mais tant pis...disons que je m'y retrouve, et que de ce drôle de cheminement sortira un jour un instrument complet et très inattendu...


Encore merci pour tes trésors de patience et de pédagogie!

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.