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Sujet Construire une interface N/A pour un vieux Commodore 128 (8bits).

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Sujet de la discussion Construire une interface N/A pour un vieux Commodore 128 (8bits).
Salut,
Toujours une de mes vieilles histoires qui revient sur le tapis:
J'ai un C128 qui marche comme au premier jour et que je sais programmer en LM.
Je voudrais utiliser sa sortie parallèle pour programmer un séquenceur destiné à piloter mes vieux synthés Korg et Yamaha, dont la hauteur de note est déterminée par une échelle de tension de 0 à 5V, et dont le signal de déclenchement des enveloppes est déterminé par le passage d'une tension de +12V à la masse (Gnd).
Sachant que sur mon vieil ordi, le port parallèle ne peut délivrer sans dommages plus de 100 mA, et que 0 est représenté par une tension de 0 à 0.6V, tandis que 1 est représenté par une tension >= à 0,7V (sans excéder 1,2V), je me disais que pour le CV (hauteur de note analogique), on pouvait représenter la hauteur de la note par 3 octets balayant ainsi 2 octaves, dont chaque bit exciterait un transistor, tous les bits mis à 1 s'ajoutant pour déterminer ainsi la tension de la note désirée...
Mais comment faire pour le déclenchement (TRIG)?

Combien de voies me faut-il au total sur le port parallèle de l'ordi?

Comment être sûr, si la hauteur maxi est atteinte, de ne pas dépasser les 100 mA fatidiques?

Merci bp...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

2
3 bits seront insuffisant pour balayer 3 octaves, car 3 bits ne permettent que 8 notes (2 puissance 3). 3 octaves = 3 x 12 = 36 notes, il te faut au moins 36 combinaisons, donc au moins 6 bits :

1 bit = 2 combinaisons (notes) possibles
2 bit = 4 combinaisons (notes) possibles
3 bit = 8 combinaisons (notes) possibles
4 bit = 16 combinaisons (notes) possibles
5 bit = 32 combinaisons (notes) possibles
6 bit = 64 combinaisons (notes) possibles
7 bit = 128 combinaisons (notes) possibles
8 bit = 256 combinaisons (notes) possibles

Si ton port parallèle possède 8 bits de sortie (bits données), il te restera donc deux bits de dispo, dont 1 pourra être tilisé pour le trig. Je te crayonnerai un petit schéma pour l'adaptation en tension, mais pas avant demain soir.

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

3
:P:
Et que pourrais-je utiliser pour délivrer une tension d'alim suffisamment stable? Un transfo 9V classique suffirait-il?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Avec une bonne régulation 5V derrière, oui.

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

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Honnêtement, comme sur mes synths on trouve à la source du son (VCO) un sélecteur d'octave, disons qu'en utilisation courante un balayge de deux octaves me suffirait.
Il me resterait donc 1 bit pour le TRIG, et deux autres pour moduler (dans une plage assez réduite il est vrai) un autre paramètre (VCF ou VCA)...
A moins que je ne colle le contrôle VCF/VCA sur un autre octet (mon C128 dispose de 16 lignes sur le port parallèle).

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Pour la partie DAC (convertisseur N/A), tu peux utiliser :
- soit des composants courants (AOP et résistances montées en réseau R/2R)
- soit un CI spécialisé (genre DAC08 ou MC1408-8), spécifique mais plus précis (linéarité toujours inférieure à 0,5%).

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

7
Je ne comprends rien à ces ICs. Je suis incapable d'utiliser un AOP. Je ne sais pas ce que c'est, ni à quoi ça sert, ni SURTOUT comment on le met en oeuvre, ni, enfin, en quoi , pour une fonction de commutation, ça fait mieux le boulot que des transistors. :?!:
Mais quelque chose me dit que j'ai tort de me braquer. :|
C'est que j'ai le sentiment d'avoir déjà tellement à apprendre avec les composants de base!
Inutile d'empiler les trucs pas finis et pas maîtrisés à fond...(ça m'angoisse!)

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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En électronique, il existe quasiment toujours la possibilité d'assurer des fonctions plus ou moins complexes uniquement avec des composants classiques (transistors, résistances, condensateurs, diodes). Dans un but de simplification des schémas, des circuits imprimés, et surtout dans un but de plus grande fiabilité, des constructeurs ont développé des circuits intégrés. Ces circuits intégrés, dans leur grande majorité, ne comportent que des composants courants. Mais ça ne se voit pas toujours, c'est tout.

Tu as donc le choix entre utiliser des composants courants pour faire ce que tu veux (ça peut devenir très complexe), ou utiliser des circuits intégrés dont tu ne connais que le nom et que tu acceptes tels quels (ça peut grandement simplifier le montage).

Dans tous les cas, il te faut une connaissance minimale des composants courants.


Citation : Je ne comprends rien à ces ICs. Je suis incapable d'utiliser un AOP. Je ne sais pas ce que c'est, ni à quoi ça sert, ni SURTOUT comment on le met en oeuvre

Ca s'apprend, il y a de la literrature pour ça. On ne peut pas comprendre tout comme ça, du jour au lendemain.

Citation : ni, enfin, en quoi , pour une fonction de commutation, ça fait mieux le boulot que des transistors.

Un AOP ne fait pas mieux le boulot de commutation que ne le peut un transistor. Un transistor est même plus adapté pour cette fonction. En revanche, il peut simplifier la réalisation pour de nombreuses autres fonctions.

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com

9
:clin: Là si je pige bien, tu es en train de me "suggérer" que mon affaire ne se règlera pas avec des transistors montés en commutation...
Et donc j'ai mal pensé le truc depuis le début...
GRRRR!
Je crois que je vais finalement finir berger pour chèvres, plutôt qu'inventeur-constructeur du meilleur synthé analo de tous les temps... :cobra:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Un transistor monté en commutation, n'est ni plus ni moins qu'un interrupteur commandé par une tension. Ce n'est pas cette fonction seule qui te permettra d'aboutir à ce que tu veux.

Ca ne veux pas dire que c'est trop complexe pour toi, tu as d'ailleurs déjà fait preuve de persévérence et tu avances à un bon rythme. Il te faut simplement encore un peu de temps libre pour en apprendre davantage.
:clin:

Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com