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Sujet Mastering : vos méthodes, techniques

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Sujet de la discussion Mastering : vos méthodes, techniques
Salut à tous, j crée un thread pour que tout le monde puisse connaitre plein de nouveaux trucs...

Enfin voila, pour le mastering, comment faites-vous? quels outils utilisez vous? utilisez vous de plugins? que faites vous et dans quel ordre...

Voila a vos posts!
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1) Ecouter si ce qui est fourni en 24 bit(les mixes) est de qualité suffisante (un bon master c'est d'abord un bon mix)

2)Après corrections éventuelles, repérer le titre qui représente le climax de l'album. Ce premier titre va prendre énormément de temps, et pout autant que les titres soient relativement homogènes, ceci va influer le travail global de manière plus nette que si l'album est plus hétérogène. Plusieurs essais possibles sur ce premier titre, pour essayer de réaliser le meilleur travail possible.

3) vérifier s'il y a des parasites (clics et autres) et nettoyer. Travail au plug in pour nettoyer.

4) Egalisation en analogique (Manley) ou en numérique (Weiss). Si numérique choisir si le rendu est mieux en phase linéaire ou non. En général je commence par virer tout ce qui gêne. S'il reste des bandes, on peut ajouter. Mais très souvent, il y a bcp de retrait et peu d'ajout. Enormément de travail d'écoute et contrôle au Vu, à l'analyseur de phase, à l'analyseur de spectre.

5) Compression. A nouveau analogique (Manley VariMu ou dBX Blue) ou numérique (Weiss)

6) Limiteur. Aphex Dominator en analogique, TC en numérique ou Weiss.

7) Une pause et passage au titre suivant (ou précédent), et à nouveau égalisation, compression, etc. Les pauses sont nombreuses, parce que l'oreille s'habitue très vite à un mauvais son. Il est également possible que certains titres soient masterisés en numérique et d'autres en analogique, cela dépend de ce que j'entends et de ce que je cherche. Le tout étant d'obtenir quelque chose d'homogène, que le passage d'un titre à l'autre se fasse en douceur.

8) Vérifier chaque titre en rapport avec ce qui est avant et après.

9) Réaliser les fades

10) Appliquer un dithering et si besoin une conversion de fréquences (sauf si retour en analogique où je passe en 44.1 après le limiteur)

11) Ecoute de tout l'album masterisé, titre par titre et globalement, corrections éventuelles

12) Gravure de deux exemplaires : un pour le pressage, un pour le mix

13) Contrôle de la gravure

14) Envoi au client ou à la firme de pressage

En général il faut une journée pour réaliser de 8 à 10 titres, avec un contrôle d'une heure environ le lendemain matin.
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Wahoo :aime: merci rroland :bravo: :clin: !!!
sympa comme explications, très interressant, mais c'est pas mal compliqué, surtout le passage analo-numerique!!!

Moi je pensais plus à un prémastering en fait(jsuis con j'aurais du le préciser)

Merci!!
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Le terme original était premastering, qu'on différenciait du glass mastering (qui est une création physique d'une matrice en quelque sorte), mais actuellement le terme "mastering" est passé dans le langage courant.

Le passage analo-numérique est nécessaire quand tu utilises des machines analogiques (qui sont encore souvent appréciées en terme de grain sonore).
Il suffit dans ce cas de convertir le signal en numérique (pour le mastering on utilise des convertisseurs très haut de gamme).

Plus d'infos sur [/url]www.myspace.com/studiolair[url] où j'ai laissé un article à ce sujet (le mastering)
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Freeride, ce que t'as décrit rroland est à la fois le prémastering et le mastering. J'ajouterais à ce descriptif très complet des écoutes comparatives avec des titres du commerce qui font références pour l'artiste.

Sinon rien à dire, c'est du rroland, c'est à dire pro et complet :clin:
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Perso, je converti N/A avec un IS5002, selon les mix dans les pires des cas, je passe par divers racks analo, Aphex, BBE, SPL et aussi un equa analo TC et je finit par reconvertir en numerique puis traitement final via un TC DBmax. Je n'utilise pas de plugs (je suis encor au Mac G3/266).

Par contre, j'utilise une autre technique, c'est que je compare au son d'un label référent dans le style et je choisit de préférence les morceaux masterisés par The Exchange. (je fait surtout dans les musiques éléctroniques et Hip-Hop).

Le problème que je rencontre le plus souvent c'est la mise en retrait et le manque de dynamique des drums (mauvais mixage quoi...). Ces morceaux là peuvent me prendres plusieurs heures. Je pense acheter un Modular G2 et creer un patch pour palier à ce genre de problème. (j'ai trouvé une solution sur un Modula G1 ; ça marche mais les convertisseurs d'entrée ne sont pas terribles donc ça n'est pas utilisable.)



Hors sujet : Dit moi Rroland, ça donne quoi le Dominator Aphex ?

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[HS]Le dominator MK2 (je ne connais pas l'autre) est très transparent, beaucoup plus qu'un DBmax par exemple qui "booste" les hautes fréquences -au départ c'est prévu pour la radio le DBmax).
Un fonction intéressante sur l'Aphex Dominator est que tu peux choisir de laisser des crêtes plus ou moins hautes. Par exemple pour les coups de caisse claire, il est possible de soit les écraser (et tout sonne plus fort mais plus plat)ou de leur laisser une marge. Le global sonne un peu moins fort, mais on garde bien les temps forts, et c'est très progressif.

De plus c'est une machine très intuitive, on trouve facilement ce q'on cherche sans devoir lire le mode d'emploi (comme un compresseur Weiss où il faut des mois pour tout comprendre).
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ET LE MASTERING 100% AVEC PLUG INS DU STYLE WAVES ou des power core tc?, les resultas ne sont ils pas sufisants paraport a une masterisation en hardward comme vous avez citez ?
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Je ne connais pas les plugs Wave et par principe, je déteste l'utilisation du processeur de l'ordi pour faire du traitement en temps réel car ou ça gaspille du temps de calcul ou sa nécéssite des compromis de qualitée. Pour moi, c'est comme les cartes graphiques, il faut que les plugs soient programmés pour des DSP (UAD1, Powercore, Pulsar, TDM etc...). Perso, j'ai testé les Powercore et si leur traitements de master sont aussi bons que les compresseurs monoband, je pense que c'est l'équivalent des traitements numeriques comme les Finalizer.

Apprès, c'est une histoire de moyens, de rendue sonore et d'éxigences. Les plugs DSP ou pas, je pense que c'est une bonne alternative à l'analogique.

Perso, je bosse essentielement avec un DBmax mais si je ne devait l'utiliser que chez moi pour du prémastering, c'est claire que je prendrai une Powercore avec un MasterX5.



Hors sujet : merci rroland. Concernant le DBmax, je sais bien mais j'avai un Finalizer avant et j'ai comparé les deux avant de le revendre ; le DBmax a deux modes en fait ; un radio et un studio (mais c'est vrais qu'il faut chercher pour obtenir le meme résultat qu'avec un Finalizer, par contre contrairement au Finalizer, le DBmax permet vraiment de choisir le nombre de bandes de traitement et possedes pas mal de fonctions en plus)

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En suite, entre numérique et analogique, les réactions du materiel ne sont pas les memes. Pour moi, un écrètage sur bande magnétique a un coté magique.

Ceci dit, si les traitements numeriques arrivent rarement à la rondeur des traitements analogiques, ils peuvent posseder selon les models des caracteristiques d'anticipation de distortions/saturations (via un retard de traitement) que n'ont pas les analo (mais que les analo peuvent compenser par d'autres spécificitées).