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Pierogi2022
« Orbit v1, bonne surprise »
Publié le 19/04/12 à 14:50
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Expandeur produit en 1995 1996.
Une unité profonde (20 cm+) de rack. Façade dorée, énorme sérigraphie "The Dance Planet" qui en jette à mort en 2012.
Sur la façade, on dispose de cinq boutons et une grosse molette pour l'édition et la navigation, un bouton de contact, un pot de volume et un 6.35 stéréo pour un casque.
A l'arrière, on a une paire stéréo de 6.35 pour la sortie main, et deux autres paires pour des sous-sorties, qui servent de sorties séparées ou d'inserts (pas encore essayé), un midi i / o / t et un shucko pour l'alim: pas de transfo externe, et terre.
Il paraît qu'il y a eu un soft d'édition pour win 95-98-ME. Je l'édite par midiquest car c'est assez fastidieux sur l'écran - la navigation est ok si on a l'habitude des expandeurs, mais c'est plus confortable par soft.
Il couvre 16 channels. 32 voix de poly.
Lors de sa sortie, il y a eu un contrôleur dédié, le Launchpad Performance Controller - rien à voir avec le contrôleur usb, qui disposait d'encodeurs paramétrables dont la façade manque si cruellement. Je n'en ai vu aucune trace nulle part sur internet.
UTILISATION
L'interface d'édition en façade n'est pas mauvaise, on prend quelques heures pour comprendre l'organigramme des routages, mais il faut être patient. Même par ce moyen, on peut tirer de très beaux patches.
Le manuel est très amusant à lire à notre époque. Je cite,
"La Planète Dance est un véritable paradis. Avec plus de 600 échantillons des plus pointus sur Terre et l'introduction de nouvelles spécificités rythmiques, Orbit s'impose dorénavant comme LA machine de Dance universelle".
Il a été produit au début de la deuxième moitié des années 90 et était destiné aux musiques électroniques dansantes de cette époque. Il faut s'y faire.
Il est très capricieux avec le sysex. D'une manière générale, dans la partie MIDI du manuel, les rédacteurs évoquent en gros une exception toutes les deux pages, que ce soit pour du 14-bit, des nombres magiques pour les RPN, autant de choses qui laissent présager d'une relation très particulière à l'instrument. Par contre, aucun problème de dumps sous midiox ou midiquest, alors que je roule en win 7 x64.
Un mode split permet de router assez librement différents channels sur différents octaves du clavier.
Le portamento se contrôle par cc.
SONORITÉS
512 emplacements (256 rom, 256 ram).
Il s'agit d'un moteur de synthèse qui mélange deux échantillons - on choisit parmi une banque de 384, non éditables. Chacun est contrôlable comme s'il s'agissait d'un oscillo - chacun dispose de cc pour les pitches fine et coarse mais aussi le volume, le panning, le delay, le chorus; chacun dispose d'un adhsr, un lfo lui-même modulé par un adhsr, un filtre et on peut moduler sur le mélange des deux un adhsr et un lfo. Un fader et différentes possibilités de modulation entre les deux moteurs. (pas très clair).
Les convertos ont une merveilleuse patate.
On trouve beaucoup d'échantillons et de presets d'usine récurrents dans la jungle de l'époque, pas mal inspirés du darkside et breakbeat hxc. Bien utile pour du garage, et je me suis rendu compte plus tard en fouillant dans les drumkits que c'était la base des kits "eski" de Wiley. Il y a aussi beaucoup d'horreurs trancegoesques et de newageries.
Excellents échantillons d'ondes pures, bien meilleurs pads que sur un JV-1080 à mon goût, je serais bien incapable de juger les EPs et les orgues. Cette pièce m'a réconcilié avec les airvoxes!
Les trois échantillons de 303 sont inutilisables, point.
Les échantillons d'ondes carrées, triangulaires, quelques strings, pianos électriques, des pads et deux-trois cymbales sont très utiles et valent largement les cent euros de l'argus à l'heure actuelle. Les fondamentales sont vite indispensables, la sine fait une très bonne sub basse. D'autres ont un passé un peu plus chargé (airvoxes, etc) mais on s'y attache assez rapidement, et on s'en sort après un peu de boulot de programmation.
Edit: en 2013, il a été vendu. Les modèles postérieurs disposent des encodeurs qui lui font cruellement défaut, mais leur logique d'interface est un peu différente et je me suis retrouvé assez vite déboussolé. A moins de chasser une carte introuvable et sans doute hors de prix, ces mêmes modèles postérieurs (bâtis sur une carrosserie de Proteus 2000 notamment), ne disposent pas de sorties séparées. C'est un rack pas tout jeune, rompler classique avec des chouette fondamentales qui à elles seules valent le coup, et une très belle énergie en sortie. Les presets sont entre bons et marrants, mais comme n'importe quel rack, il faut rentrer dedans et l'éditer, et ça prend du temps.
Une unité profonde (20 cm+) de rack. Façade dorée, énorme sérigraphie "The Dance Planet" qui en jette à mort en 2012.
Sur la façade, on dispose de cinq boutons et une grosse molette pour l'édition et la navigation, un bouton de contact, un pot de volume et un 6.35 stéréo pour un casque.
A l'arrière, on a une paire stéréo de 6.35 pour la sortie main, et deux autres paires pour des sous-sorties, qui servent de sorties séparées ou d'inserts (pas encore essayé), un midi i / o / t et un shucko pour l'alim: pas de transfo externe, et terre.
Il paraît qu'il y a eu un soft d'édition pour win 95-98-ME. Je l'édite par midiquest car c'est assez fastidieux sur l'écran - la navigation est ok si on a l'habitude des expandeurs, mais c'est plus confortable par soft.
Il couvre 16 channels. 32 voix de poly.
Lors de sa sortie, il y a eu un contrôleur dédié, le Launchpad Performance Controller - rien à voir avec le contrôleur usb, qui disposait d'encodeurs paramétrables dont la façade manque si cruellement. Je n'en ai vu aucune trace nulle part sur internet.
UTILISATION
L'interface d'édition en façade n'est pas mauvaise, on prend quelques heures pour comprendre l'organigramme des routages, mais il faut être patient. Même par ce moyen, on peut tirer de très beaux patches.
Le manuel est très amusant à lire à notre époque. Je cite,
"La Planète Dance est un véritable paradis. Avec plus de 600 échantillons des plus pointus sur Terre et l'introduction de nouvelles spécificités rythmiques, Orbit s'impose dorénavant comme LA machine de Dance universelle".
Il a été produit au début de la deuxième moitié des années 90 et était destiné aux musiques électroniques dansantes de cette époque. Il faut s'y faire.
Il est très capricieux avec le sysex. D'une manière générale, dans la partie MIDI du manuel, les rédacteurs évoquent en gros une exception toutes les deux pages, que ce soit pour du 14-bit, des nombres magiques pour les RPN, autant de choses qui laissent présager d'une relation très particulière à l'instrument. Par contre, aucun problème de dumps sous midiox ou midiquest, alors que je roule en win 7 x64.
Un mode split permet de router assez librement différents channels sur différents octaves du clavier.
Le portamento se contrôle par cc.
SONORITÉS
512 emplacements (256 rom, 256 ram).
Il s'agit d'un moteur de synthèse qui mélange deux échantillons - on choisit parmi une banque de 384, non éditables. Chacun est contrôlable comme s'il s'agissait d'un oscillo - chacun dispose de cc pour les pitches fine et coarse mais aussi le volume, le panning, le delay, le chorus; chacun dispose d'un adhsr, un lfo lui-même modulé par un adhsr, un filtre et on peut moduler sur le mélange des deux un adhsr et un lfo. Un fader et différentes possibilités de modulation entre les deux moteurs. (pas très clair).
Les convertos ont une merveilleuse patate.
On trouve beaucoup d'échantillons et de presets d'usine récurrents dans la jungle de l'époque, pas mal inspirés du darkside et breakbeat hxc. Bien utile pour du garage, et je me suis rendu compte plus tard en fouillant dans les drumkits que c'était la base des kits "eski" de Wiley. Il y a aussi beaucoup d'horreurs trancegoesques et de newageries.
Excellents échantillons d'ondes pures, bien meilleurs pads que sur un JV-1080 à mon goût, je serais bien incapable de juger les EPs et les orgues. Cette pièce m'a réconcilié avec les airvoxes!
Les trois échantillons de 303 sont inutilisables, point.
Les échantillons d'ondes carrées, triangulaires, quelques strings, pianos électriques, des pads et deux-trois cymbales sont très utiles et valent largement les cent euros de l'argus à l'heure actuelle. Les fondamentales sont vite indispensables, la sine fait une très bonne sub basse. D'autres ont un passé un peu plus chargé (airvoxes, etc) mais on s'y attache assez rapidement, et on s'en sort après un peu de boulot de programmation.
Edit: en 2013, il a été vendu. Les modèles postérieurs disposent des encodeurs qui lui font cruellement défaut, mais leur logique d'interface est un peu différente et je me suis retrouvé assez vite déboussolé. A moins de chasser une carte introuvable et sans doute hors de prix, ces mêmes modèles postérieurs (bâtis sur une carrosserie de Proteus 2000 notamment), ne disposent pas de sorties séparées. C'est un rack pas tout jeune, rompler classique avec des chouette fondamentales qui à elles seules valent le coup, et une très belle énergie en sortie. Les presets sont entre bons et marrants, mais comme n'importe quel rack, il faut rentrer dedans et l'éditer, et ça prend du temps.