La célèbre firme japonaise Vestax, marque majeure dans l’univers du DJing depuis 1977 et dont les produits sont souvent de très grande qualité, nous livre pour l’été un contrôleur MIDI deux voies qui fonctionne également en tant que mixeur autonome.
Vestax a construit sa légende notamment avec ses célèbres modèles de platines comme la PDX 3000 MK II ou des tables de mixage comme la série des PMC 05, sans oublier le QFO, véritable OVNI développé par Dj Qbert, un des inventeurs des techniques de scratch les plus complexes. Voyons comment les ingénieurs de Vestax abordent la vague du numérique et s’ils ont eu les mêmes exigences avec leur contrôleur MIDI qu’avec leurs autres produits stars.
Déballage et installation
Le VCI-380 est livré dans un joli carton où tout est bien rangé et bien protégé. Je conseille aux potentiels acheteurs de l’ouvrir proprement et de le garder pour ranger le contrôleur, car l’anse (comme sur les cartons Apple) et les mousses de protection sont de bonnes qualités et peuvent être réutilisées pour le transport du contrôleur. Dans le carton vous retrouverez la documentation, un cordon d’alimentation, un câble USB, des CDs d’installation et bien évidement le contrôleur. En bonus vous disposez d’une carte de codes d’accès pour télécharger gratuitement des banques de samples sur leur site.
Le VCI-380 a été conçu en étroite collaboration avec la célèbre firme néo-zélandaise Serato pour être entièrement dédié à la nouvelle version du logiciel ITCH. Il bénéficie du coup de la technologie Plug and Play et s’installe facilement, peu importe le système d’exploitation utilisé (Mac OS ou Windows). L’installation des logiciels et des drivers (pour les utilisateurs de Windows) ne prend que quelques minutes et il suffit de relier le contrôleur à l’ordinateur grâce au cordon USB pour voir le boîtier s’illuminer et clignoter dans tous les sens. Petit rappel, le boîtier n’est pas alimenté par le port USB et doit être branché sur secteur. Pour ceux qui voudraient utiliser le contrôleur avec un autre logiciel de mixage comme Traktor par exemple, des mappages sont ou seront disponibles sur le site du constructeur.
Revue des effectifs
Les dimensions du boîtier sont assez compactes (LxPxH : 427×304×60mm) et le tout fait à peu près la taille d’une platine DVD de salon. Le VCI-380 peut ainsi être installé n’importe où, que ce soit en club ou à la maison, en prenant un minimum de place. Petite surprise au niveau du poids : 3,5kg, c’est assez surprenant pour un contrôleur de cette taille, mais en même temps rassurant. Vous savez ce qu’on dit (à tort ou à raison d’ailleurs), que plus le produit est lourd et plus il est solide et de bonne qualité. Ici, au vu du poids, le produit semble très solide et de très bonne qualité.
L’aspect général du boîtier est sobre et harmonieux. Les matériaux utilisés sont de très bonne qualité, que ce soient les plastiques pour les potards ou les caoutchoucs pour les pads et les commandes de base (PLAY, CUE, SYNC). Seuls les boutons pour les faders, le cross-fader et le pitch font un peu cheap mais restent tout de même de bonne qualité. Par contre, Vestax a eu la très bonne idée de mettre un cross-fader démontable et il est possible de remplacer celui d’origine par le CFX-2 (environ 120 euros) qui est un cross-fader numérique très apprécié des scratcheurs.
Le constructeur a équipé son contrôleur de deux immenses jogs 13,5cm avec affichage d’un repère de lecture par LED très pratique pour se situer dans le temps et ne pas passer sa soirée les yeux scotchés à l’écran de l’ordinateur. Les jogs sont en plastiques et en caoutchouc et leur toucher est des plus agréables. Ils sont paramétrables à souhait, que ce soient leur sensibilité ou leur fluidité (ce qui est plus rare) et vous permettent ainsi de profiter pleinement de la fonction vinyle qui, une fois activée, vous permet de scratcher, de faire des pull up… comme le ferait un DJ sur une platine vinyle.
Le VCI-380 possède également deux strips de contrôle, ce sont deux bandes rugueuses tactiles que l’on voit de plus en plus souvent sur ce genre de matériel. Ces bandes possèdent plusieurs fonctions dont la plus utile est le needle drop (saut de tête de lecture en français) qui vous permet de naviguer plus rapidement dans la piste qui est en cours de lecture. Mais les deux strips possèdent d’autres fonctions et sont aussi sollicités lors de la gestion des effets et des boucles.
Je finis la revue des effectifs par les faces avant et arrière. Sur la face avant, on retrouve les boutons pour régler la sensibilité des touches ainsi que la courbe des faders et du cross et la partie réservée à la gestion du casque. Vestax a eu la brillante idée de placer deux entrées casques sur le devant de la machine, une en 6,35mm et une en 3,5mm. Fini le moment de panique où juste avant de commencer son set, on ne retrouve plus le petit adaptateur qui se perd toujours au fond du sac ou que l’on a oublié sur son bureau !
A l’arrière, on retrouve la partie connectique, le port USB, la prise pour l’alimentation ainsi que le bouton ON /OFF. Pour les connectiques, Vestax a plus ou moins pensé à tout. On dispose ainsi de deux entrées micro, une en gros jack et l’autre en XLR, ainsi qu’un bouton de volume indépendant pour chacune d’entre elles. Le constructeur a été un peu avare au niveau des sorties puisqu’un seul Master Out en XLR est proposé. Il faudra se contenter de la sortie Booth en RCA pour brancher un système de retour indépendant. De plus, le bouton pour régler le volume de la sortie Booth se trouve à l’arrière du boîtier, ce qui n’est pas pratique du tout. On aurait bien aimé une autre vraie sortie master en RCA ou Jack 6,35 mm avec un bouton de contrôle de volume sur le dessus de l’appareil. Une sortie en plus avec un autre format de branchement permet d’éviter de se retrouver bloqué quand le système de diffusion a un problème sur ses tranches ou lorsqu’il faut passer par des D.I., par exemple. Je râle un peu pour râler, mais ça m’est déjà arrivé donc je préconise d’avoir plusieurs formats en sortie sur sa table ou son contrôleur. Pour finir avec la face arrière, nous retrouvons les entrées RCA phono/line pour brancher une platine CD ou vinyle en complément, car n’oublions pas que le VCI-380 est plus qu’un contrôleur, puisque c’est aussi un système de mix autonome qui peut fonctionner comme nos bonnes vieilles mixettes. Et comme la vie est bien faite… ainsi que ma transition, je vous propose de passer au chapitre suivant qui s’intéresse justement à cet aspect.
Un contrôleur et un mixeur en même temps
Vestax développe des tables de mixage DJ performantes depuis des décennies. On leur doit notamment la célèbre série des PMC. La qualité des performances sonores qui ont fait leur renommée est bien au rendez-vous en sortie du VCI-380. Le mixeur intégré au contrôleur est un mixeur deux voies et est équipé d’un égaliseur trois bandes de bonne qualité et performant. Même si on regrette l’absence d’une commande pour le kill sur ces derniers, les filtres fonctionnent très bien et permettent de couper complètement la fréquence lorsque le potard est tourné au maximum. Les potards sont équipés d’une butée très pratique quand on mixe dans l’obscurité et évite que l’on passe son temps à regarder ses mains lors de prestation live. La partie mixeur dispose également d’un filtre passe-haut sur chaque voie et qui se contrôle à l’aide de la molette de sélection de l’effet. Le mixeur autonome est compatible avec toutes les normes en matière de DVS comme Serato Scratch Live ou Traktor. Vous pourrez brancher un boîtier Serato sur les entrées phono/line et ainsi piloter le logiciel avec des platines connectées au contrôleur. Ça peut s’avérer pratique lorsque vous devez partager la scène avec un autre DJ qui pourra installer sa config en complément de la vôtre sans avoir à tout débrancher.
Pour passer du mixeur au contrôleur, un simple switch (PC /MIXER) placé à côté du potard de gain vous permet de changer la source à la volée. Bien évidemment, cela s’avère pratique en cas de panne informatique, car vous avez la possibilité de brancher sur une des tranches un lecteur MP3, par exemple. De même, si au cours d’une soirée on vous demande de jouer un son à partir d’un CD. Mais j’irai un peu plus loin dans l’utilité de disposer d’un mixeur autonome avec ce produit : étant donné que l’on peut équiper le contrôleur du célèbre cross-fader CFX-2, les DJ qui ont encore du mal à scratcher sur des plateaux de contrôle (comme moi par exemple) peuvent ajouter à leur set d’équipement une platine vinyle pour être plus à l’aise dans la réalisation de scratch.
Pour la partie contrôleur, qui est quand même la partie la plus intéressante, Vestax nous a gâtés et le VCI-380 s’inscrit dans la lignée de ces prédécesseurs comme le VCI-400 qui avait été bien accueilli par la critique. L’interface audio est la même que chez son grand frère et est de très bonne facture. Ses performances offrent une très bonne qualité sonore en sortie, que ce soit en analogique ou en numérique et permet d’annihiler complètement la latence lors de l’utilisation du logiciel de mix.
Le VCI-380 a été principalement développé pour contrôler le logiciel ITCH de Serato et on peut dire que de ce côté-là, Vestax a réussi son coup. C’est votre clavier d’ordinateur qui va être content puisque vous n’avez plus du tout besoin d’y toucher. Une commande physique a été pensée pour chacune des fonctions du logiciel. Vous avez à disposition pour cela trois grosses touches en caoutchouc pour les commandes de base (Play/Stop CUE et SYNC) pour lancer la lecture, la stopper, effectuer un point CUE… Un fader a été placé de chaque côté pour contrôler le pitch. Petit problème, le pitch ne possède pas de butée à zéro. Je sais que maintenant plus personne ne l’utilise et tout le monde utilise plutôt la commande sync qui cale automatiquement les BPM entre les deux pistes, mais j’aurais quand même bien aimé une butée pour me repérer.
Plusieurs molettes sans fin et de nombreux boutons sont présents pour la gestion des effets et la navigation dans l’explorateur de votre ordinateur. 16 Pads sensitifs, multifonctions et rétro-éclairés (rien que ça) permettent le contrôle des fonctions les plus avancées du logiciel. Avec le VCI-380 le logiciel ITCH va vous obéir au doigt et à l’œil. Bon, surtout au doigt.
ITCH au bout des doigts
L’ergonomie bien pensée et les nombreuses commandes mises à disposition vous permettent de tirer le maximum de la nouvelle version du logiciel ITCH. Il vous sera facile de naviguer dans l’explorateur, de boucler des parties de musique, de jouer avec votre banque de samples, utiliser les effets du logiciel…
Une partie du contrôleur est dédiée à la navigation et à l’assignation des pistes choisies aux platines virtuelles (ou decks). Vous faites défiler les morceaux de votre playlist à l’aide de la molette sans fin placée au milieu de l’appareil, en cliquant sur celle-ci vous entrez dans le dossier et les deux petites touches placées de chaque côté de la molette vont vous servir à changer de dossier. J’ai juste une petite remarque sur la navigation, et ça concerne les deux touches pour charger le morceau sur la platine. C’est la même touche qui sert à la sélection de la piste dans le casque et il faut d’abord appuyer sur la touche SHIFT puis ensuite assigner le morceau sélectionné pour charger un morceau. Ce sont deux actions que l’on répète un très grand nombre de fois lors d’un show ou d’une soirée. Je ne trouve pas tellement pertinent et même un peu gênant d’avoir jumelé ces deux actions sur une même commande.
Passons maintenant aux pads et aux fonctions qu’ils contrôlent. Vous allez voir, ces pads nous réservent quelques surprises et je ne vous cache pas que ce sont les commandes avec lesquelles je me suis le plus amusé. Pour sélectionner le mode de lecture que vous voulez contrôler avec les pads, il vous suffit d’appuyer sur une des touches suivantes :
- HOT CUE/ SAMPLER : pour placer des repères sur vos pistes et ainsi pouvoir y accéder juste en appuyant sur le pad correspondant. Vu qu’il y a 8 pads vous avez la possibilité de placer 8 repères. Cette commande est doublée et en appuyant de nouveau sur la touche Hot Cue vous activez le sampler et vous avez accès directement à votre banque de sons. Jouez avec les pads pour déclencher des séquences ou envoyer des sons (des sirènes ou des jingles par exemple).
- SLICER : cette fonction un peu magique vous permet de découper en huit parties votre mesure et chaque partie se retrouve assignée à un pad. Cette action n’arrête pas la lecture en cours et les différents bouts de piste se déplacent sur les pads en même temps que le son défile. Le pad s’illumine lorsque la partie qui lui est assignée est jouée. Cette fonction demande un peu de pratique, mais lorsque vous la maitrisez elle s’avère très utile notamment pour effectuer des remixes en live. Si on enclenche la touche slicer de nouveau les pads deviennent moins lumineux et le logiciel effectue une boucle et du coup les différentes parties du morceau qui sont en train de passer restent assignées aux mêmes pads. Pour ceux qui ne connaissent pas encore bien le slicer je conseille d’utiliser la deuxième fonction, car pour se faire la main c’est beaucoup plus simple quand un pad équivaut un son.
- AUTOLOOP : comme son nom l’indique, vous bouclez automatiquement une partie du morceau joué. Les pads ici vous servent à faire varier la longueur de la boucle de huit temps à un temps. Dans ce mode de lecture le strip peut remplacer les pads et on peut faire varier le temps de la boucle en passant son doigt dessus. Si on déplace son doigt vers la gauche la boucle diminue et inversement si on déplace son doigt vers la droite. Le VCI-380 permet également de sauvegarder 8 boucles, une par pad.
- ROLL : cette fonction est la même que celle que l’on vient d’expliquer à la différence qu’en mode ROLL vous devez garder le doigt appuyé sur le pad. L’avantage du ROLL c’est que la boucle s’effectue sans altérer la structure du morceau, à la différence de l’AUTOLOOP qui fait reprendre la lecture là où vous décidez de sortir de la boucle.
Voilà pour les différentes actions que vous pouvez effectuer grâce aux pads. Comme je vous l’avais dit un peu plus haut, les pads du VCI-380 nous réservent une surprise et elle est de taille puisque je vous présente une véritable innovation dans le domaine et qui va, j’en suis sûr, en ravir plus d’un : le PAD FX. Vestax a eu la très bonne idée de combiner l’action des pads avec la gestion d’un effet supplémentaire que l’on assigne à ces derniers. La sélection de l’effet s’effectue à l’aide d’une molette sans fin située au-dessus du pitch. Une fois l’effet sélectionné, on l’active en cliquant sur la molette et on le déclenche avec les pads. Je vais vous donner un exemple qui expliquera je l’espère un peu mieux le fonctionnement des Pads FX : en combinant le mode de lecture ROLL avec un effet de type phaser, par exemple, on peut arriver à de super résultats. Disons que l’on a sélectionné notre effet et que l’on veut faire des effets de répétition à l’aide de la fonction ROLL. En activant la fonction Pad FX, l’effet sélectionné se déclenchera en même temps que l’action ROLL lorsque l’on appuie sur le pad. Les pads sont sensitifs et en déplaçant la pression de son doigt sur le pad, on modifie la puissance de l’effet. Le rendu est tout simplement stupéfiant et ouvre de nouvelles combinaisons pour des mixes plus dynamiques. Lorsque les Pads FX sont activées, le strip sert alors à changer de la durée de l’effet. Autant vous dire que les combinaisons possibles sont extrêmement nombreuses. Si je n’ai pas été assez clair, voici une vidéo qui explique cette fonction sûrement mieux que des mots. De plus je n’ai pu tester qu’une version bêta du contrôleur et certaines fonctions qui sont expliquées dans la vidéo ont été ajoutées juste avant la sortie du produit.
Ceci nous amène directement à la gestion des effets. Hormis les Pad FX qui sont assez novateurs, la gestion des effets se fait de la manière la plus simple qui soit. Vous disposez d’une molette pour la sélection, d’une touche qui s’illumine lorsque l’effet est activé et d’une autre molette pour la variation de la puissance. De la même manière que pour les pads fx, en déplaçant son doigt sur le strip on joue sur la durée de l’effet.
Je pense que l’on a plus ou moins fait le tour des différentes possibilités qu’offre le contrôleur. Intéressons-nous maintenant à la prise en main et à la manipulation.
Prise en main
On peut dire que de ce côté-là que Vestax frôle la perfection avec ce contrôleur, tant la prise en main est immédiate. Même pour un DJ comme moi, qui a plus l’habitude de mixer sur des platines vinyles et des mixettes, j’ai pris un énorme plaisir à manipuler le VCI-380 et les outils de création qu’il propose. Sur le carton d’emballage est inscrit le mot « controllerism » en référence à la notion de turntablism (pratique du DJing sur platine vinyle). Au début, cette inscription, en tant que DJ un peu old school et donc forcément « réac », m’a un peu fait sourire, mais après quelques heures passées sur le contrôleur mon sourire un peu moqueur s’est transformé en sourire de satisfaction.
Pour la première fois, je ne me suis pas du tout senti frustré par l’utilisation d’un contrôleur plutôt que de mes platines chéries. Les énormes jogs procurent de réelles sensations en scratchant et les pads multifonctions vous permettent d’exploiter à fond les possibilités du logiciel ITCH. On passe d’un mode de lecture à l’autre à la volée et le code de couleur qui illumine les pads est très bien pensé et à aucun moment on ne se perd dans les fonctions. Et que dire des Pads FX qui ouvrent de nouvelles perspectives en matière de création ! Les combinaisons possibles sont nombreuses et je pense qu’elles intéresseront tous les DJs, que ce soit de la scène hip-hop ou électro.
Juste pour faire la fine bouche, j’aurais apprécié que le boîtier soit un peu plus large et qu’il y ait plus d’espace entre le cross et les plateaux pour profiter d’une meilleure amplitude avec la main posée sur le plateau. Mais encore une fois c’est vraiment pour chipoter.
Pour qui et à quel prix ?
Pour ma part je conseillerais ce contrôleur à des DJs qui sont plutôt orientés hip-hop et scratch music. Effectivement le VCI-380 ne possède que deux voies et les jogs ont été étudiés pour permettre un certain confort quand on les manipule. Les DJs qui se passionnent pour le mix purement et simplement s’y retrouveront aussi, mais peuvent se sentir limités par les deux voies.
Les dimensions compactes et la prise en main simple et intuitive font que le VCI-380 conviendra aussi bien aux débutants qui mixent dans leur chambre qu’aux professionnels qui proposent des shows techniques et élaborés. Pour les débutants, seul le prix peut être un peu dissuasif, car il leur faudra débourser pas loin de 800 euros. Pour les DJs qui veulent se lancer dans le mix sur contrôleur et qui ont un budget suffisant pour le VCI-380, je leur conseille de l’essayer, car ils ne seront pas déçus, et pour un contrôleur aussi compact, il leur sera difficile de trouver un produit de meilleure qualité.
Conclusion
C’est la première fois qu’un contrôleur me fait sérieusement penser à investir dans ce genre de matériel. Le VCI-380 est vraiment un produit captivant et une fois dessus on ne voit vraiment pas le temps passer. Les configurations classiques (platines CD ou vinyles + table de mixage) ont du souci à se faire. L’art du « controllerism » est en marche et avec des produits performants comme celui-ci je ne doute pas que plus d’un DJ va se pencher sérieusement sur la question et proposer des shows de qualité, uniquement à l’aide d’un contrôleur.
Pour moi c’est une réussite et je dis bravo à Vestax qui était déjà au top dans l’univers du DJing avec la célèbre mixette PMC 05 et les platines PDX 3000 MKII et qui a réussi à se renouveler et à ne pas se faire distancer sur le marché du DJing numérique. La marque frappe fort et offre un produit qui frôle la perfection et qui s’installe directement dans le haut du tableau.