Mopho x4 vs six-trak / multitrack : le son
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Carburetor_dung
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sechouille
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oryjen
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Le M/T et autres engins de l'époque de la série "-Track" utilise pour chaque voix disponible un circuit intégré CEM 3394 "SENTE", qui propose une chaîne complète VCO-VCF-VCA.
C'est miniaturisé, mais c'est un véritable VCO à la base. Tu n'auras jamais au son aussi charpenté en démarrant d'un DCO. Esthétiquement c'est un choix de départ, qu'il faut prendre en compte et assumer à propos des territoires sonores qu'il sera possible d'explorer ensuite.
On reprocha aux Sequential "-track" un son un peu criard dans les haut-médiums et les aigus, à l'époque où la référence était les circuits entièrement montés en composants discrets traversants. Comme aujourd'hui la tendance esthétique met justement le paquet sur cette partie du spectre (en vérité ce n'est pas une tendance esthétique, mais une tendance technologique tributaire des procédés industriels de fabrication), le M/T se positionne tout naturellement sur l'offre actuelle.
Les basses sont impressionnantes de présence, et parfaitement irréprochables. Bien peu de machines actuelles peuvent le suivre sur ce registre. Je n'ai pas de Mopho sous la main pour comparer, notez bien.
Quant aux possibilités de modulation, contrairement à ce qui est dit plus haut il me semble que le M/T est assez généreusement pourvu, via une matrice de modulation X/Y très originale pour l'époque, qui intègre une fonction que l'on ne trouve que trop peu souvent y compris sur les machines mono dédiées à la "recherche": la modulation VCO x VCF, qui permet une pseudo-FM de toute beauté et donne accès, ce qui est peu courant sur un polyphonique, à des FX extrêmement complexes.
6 sorties-voix séparées, un super-séquenceur très souple d'usage et modifiable en temps réel à la volée, les modes SPLIT et STACK ("empilage de voix" cité plus haut): vraiment on est à la tête d'une bécane offrant une puissance surprenante pour son format ramassé.
Noter quelques points faibles: Le clavier Panasonic d'une qualité déplorable rend difficile, voire impossible, l'usage précis et nuancé de la vélocité ( son principal défaut est que les touches noires sont très courtes, mais sont montées avec les mêmes ressorts que les touches blanches. Comme la longueur du "levier" est sensiblement différente, on a un ressenti beaucoup plus dur sur les touches noires que sur les blanches. Il faudrait trouver un set de ressorts plus doux pour les noires, de manière à ajuster la force résultante sur celle des autres touches. amusez-vous bien pour trouver ça...
); le toucher "râpeux" des potars typique de la marque est (pour moi) parfaitement repoussant; la nappe grise de très mauvaise qualité qui relie à l'intérieur les principales cartes (les fils cassent à l'intérieur des gaines) idem Prophet 600: à remplacer avant toute chose si vous en trouvez un.
C'est miniaturisé, mais c'est un véritable VCO à la base. Tu n'auras jamais au son aussi charpenté en démarrant d'un DCO. Esthétiquement c'est un choix de départ, qu'il faut prendre en compte et assumer à propos des territoires sonores qu'il sera possible d'explorer ensuite.
On reprocha aux Sequential "-track" un son un peu criard dans les haut-médiums et les aigus, à l'époque où la référence était les circuits entièrement montés en composants discrets traversants. Comme aujourd'hui la tendance esthétique met justement le paquet sur cette partie du spectre (en vérité ce n'est pas une tendance esthétique, mais une tendance technologique tributaire des procédés industriels de fabrication), le M/T se positionne tout naturellement sur l'offre actuelle.
Les basses sont impressionnantes de présence, et parfaitement irréprochables. Bien peu de machines actuelles peuvent le suivre sur ce registre. Je n'ai pas de Mopho sous la main pour comparer, notez bien.
Quant aux possibilités de modulation, contrairement à ce qui est dit plus haut il me semble que le M/T est assez généreusement pourvu, via une matrice de modulation X/Y très originale pour l'époque, qui intègre une fonction que l'on ne trouve que trop peu souvent y compris sur les machines mono dédiées à la "recherche": la modulation VCO x VCF, qui permet une pseudo-FM de toute beauté et donne accès, ce qui est peu courant sur un polyphonique, à des FX extrêmement complexes.
6 sorties-voix séparées, un super-séquenceur très souple d'usage et modifiable en temps réel à la volée, les modes SPLIT et STACK ("empilage de voix" cité plus haut): vraiment on est à la tête d'une bécane offrant une puissance surprenante pour son format ramassé.
Noter quelques points faibles: Le clavier Panasonic d'une qualité déplorable rend difficile, voire impossible, l'usage précis et nuancé de la vélocité ( son principal défaut est que les touches noires sont très courtes, mais sont montées avec les mêmes ressorts que les touches blanches. Comme la longueur du "levier" est sensiblement différente, on a un ressenti beaucoup plus dur sur les touches noires que sur les blanches. Il faudrait trouver un set de ressorts plus doux pour les noires, de manière à ajuster la force résultante sur celle des autres touches. amusez-vous bien pour trouver ça...
); le toucher "râpeux" des potars typique de la marque est (pour moi) parfaitement repoussant; la nappe grise de très mauvaise qualité qui relie à l'intérieur les principales cartes (les fils cassent à l'intérieur des gaines) idem Prophet 600: à remplacer avant toute chose si vous en trouvez un.--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 08/03/2021 à 03:24:52 ]
sechouille
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