Des basses plus ronde et plus chaude que sur un VIRUS C = VRAI ou FAUX !
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sidchip
1021
AFicionado·a
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Anonyme
2650
Salut
Ce que tu racontes n'est qu'un exemple parmis des centaines de compositeurs qui utilisent (quoi qu'on en pense) des machines simples pour faire des trucs terribles
. C'est encore plus vrai en électro et minimal où les sons sont un peu moins complexes que dans les autres types de musique électronique (une saw brute donne déjà très bien... Certaines basses de Dahlback sont faites avec un square et une résonnance, point barre).
On succombe aux pressions de consommation en achetant de grosses machines inadaptées (dans le sens de surpuissantes) par rapport à ce que l'on veut faire. Et on claque du fric à mort, se disant que c'est normal, parce que la musique de haut niveau est certainement réservée à une élite, donc, il faut allonger la monnaie. Et on se retrouve avec une copine qui râle
, et une machine complexe de laquelle on ne parviendra jamais pas à tirer tout le potentiel qu'elle contient (parce qu'il est infini). Et quand on apprend des trucs comme tu as appris, on se sent un peu trahi par sa machine, parce que, souvent, on fait un calcul du style microkorg = 3 x moins cher, donc microkorg = 3 fois moins bien. Et encore microkorg = x fois moins de polyphonie, d'ondes, de possibilités, donc x fois moins bien. C'est une erreur. On peut faire des tubes planétaires avec toute une installation gratuite (synthés, fx, séquenceur,...).
Quel est le secret de Trentemöler quand il fait une basse avec son microkorg? C'est qu'il est hyper balaise au niveau mixage et prémastering. Il fait la compression adéquate, il utilise judicieusement ses eq, il choisit ses fx et outils de premastering pour colorer et réchauffer le son juste ce qu'il faut, et c'est bon! C'est un travail d'équilibriste et il faut chercher, comprendre, appliquer, chercher à nouveau, ... Et c'est à ce niveau que la musique est réservée à une élite, dans le sens où il faut avoir énormément de temps devant soi pour pouvoir se plonger là dedans corps et âme. Et une fois qu'on comprend, ça vient tout seul et on fait des tubes très rapidement.
Donc, le microkorg n'est pas plus chaud que le virus. Un synthé à modélisation n'est jamais chaud, par définition, parce qu'il n'a pas l'instabilité des circuits analogiques. Mais on le réchauffe en introduisant des lfo aléatoires (très faibles en amplitude et en fréquence) sur le pitch d'un des oscillateurs (un lfo différent par osc, c'est le pied), ou en utilisant un paramètre drift, s'il y en a dans le synthé (dans le virus c, je crois que oui), mais surtout, on joue sur les eq et on utilise des plugs de "salissure". Le tout très léger pour que ça paraisse "naturel".
A bientôt
Xa
Ce que tu racontes n'est qu'un exemple parmis des centaines de compositeurs qui utilisent (quoi qu'on en pense) des machines simples pour faire des trucs terribles
. C'est encore plus vrai en électro et minimal où les sons sont un peu moins complexes que dans les autres types de musique électronique (une saw brute donne déjà très bien... Certaines basses de Dahlback sont faites avec un square et une résonnance, point barre).On succombe aux pressions de consommation en achetant de grosses machines inadaptées (dans le sens de surpuissantes) par rapport à ce que l'on veut faire. Et on claque du fric à mort, se disant que c'est normal, parce que la musique de haut niveau est certainement réservée à une élite, donc, il faut allonger la monnaie. Et on se retrouve avec une copine qui râle
, et une machine complexe de laquelle on ne parviendra jamais pas à tirer tout le potentiel qu'elle contient (parce qu'il est infini). Et quand on apprend des trucs comme tu as appris, on se sent un peu trahi par sa machine, parce que, souvent, on fait un calcul du style microkorg = 3 x moins cher, donc microkorg = 3 fois moins bien. Et encore microkorg = x fois moins de polyphonie, d'ondes, de possibilités, donc x fois moins bien. C'est une erreur. On peut faire des tubes planétaires avec toute une installation gratuite (synthés, fx, séquenceur,...). Quel est le secret de Trentemöler quand il fait une basse avec son microkorg? C'est qu'il est hyper balaise au niveau mixage et prémastering. Il fait la compression adéquate, il utilise judicieusement ses eq, il choisit ses fx et outils de premastering pour colorer et réchauffer le son juste ce qu'il faut, et c'est bon! C'est un travail d'équilibriste et il faut chercher, comprendre, appliquer, chercher à nouveau, ... Et c'est à ce niveau que la musique est réservée à une élite, dans le sens où il faut avoir énormément de temps devant soi pour pouvoir se plonger là dedans corps et âme. Et une fois qu'on comprend, ça vient tout seul et on fait des tubes très rapidement.
Donc, le microkorg n'est pas plus chaud que le virus. Un synthé à modélisation n'est jamais chaud, par définition, parce qu'il n'a pas l'instabilité des circuits analogiques. Mais on le réchauffe en introduisant des lfo aléatoires (très faibles en amplitude et en fréquence) sur le pitch d'un des oscillateurs (un lfo différent par osc, c'est le pied), ou en utilisant un paramètre drift, s'il y en a dans le synthé (dans le virus c, je crois que oui), mais surtout, on joue sur les eq et on utilise des plugs de "salissure". Le tout très léger pour que ça paraisse "naturel".
A bientôt
Xa
asair
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