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Avis des utilisateurs
- Aceboo
Une référence signée Arturiz
Publié le 27/06/21 à 08:57Avec quelle configuration, quels logiciels et dans quel genre de musique ou de contexte utilisez-vous cet instrument virtuel? Sa protection contre le piratage est-elle contraignante? Est-il gourmand en ressources?
J’utilise Pigment 3 comme vst sous ableton live. Je m’en sers pour travailler des sons qu’en général je sample/record pour les intégrer ensuite dans des registres de musique électronique, hh ou pop.
Mis à part le site d’Arturia que je ne trouve pas particulièrement bien fait, l’installation et l’intégration (ou le stand alone) marche impeccablement. C’est fonctionnel très rapidement et la protection n’est pas contraignante.
Alors oui par contre il est gourmand en ressourc…Lire la suiteAvec quelle configuration, quels logiciels et dans quel genre de musique ou de contexte utilisez-vous cet instrument virtuel? Sa protection contre le piratage est-elle contraignante? Est-il gourmand en ressources?
J’utilise Pigment 3 comme vst sous ableton live. Je m’en sers pour travailler des sons qu’en général je sample/record pour les intégrer ensuite dans des registres de musique électronique, hh ou pop.
Mis à part le site d’Arturia que je ne trouve pas particulièrement bien fait, l’installation et l’intégration (ou le stand alone) marche impeccablement. C’est fonctionnel très rapidement et la protection n’est pas contraignante.
Alors oui par contre il est gourmand en ressources, voir très gourmand. C’est ajustable par le choix de la synthèse, les effets, le nombre de voix etc ... mais toujours est il que quand on veut l’exploiter à pleine puissance (pas forcément aux limites non plus), il dévore du cpu. C’est la raison pour laquelle je ne l’utilise pas en jam d’ailleurs, je le sample avant. C’est pour moi clairement l’une des limites de pigments, mais il n’en compte pas bcp.
L’instrument est-il facile à prendre en main puis à paramétrer? Sa programmation MIDI est-elle simple?
Le synth est formidablement complexe en soi et pourtant je n’ai jamais vraiment eu l’impression de me perdre. La prise en main est technique en soi bien sûr, mais franchement je trouve que le travail d’interface générale est assez remarquable: design cool, très visuel, complet mais assez clair, excellente visu des paramètres et modulations.
L’instrument est-il facile à prendre en main puis à paramétrer? Sa programmation MIDI est-elle simple?
Pigments est un synth de qualité pro, ça se sent tout de suite. Et innovant je trouve dans plein de choses à commencer par la synthèse. Donc forcément il faut s’attendre à passer du temps pour maîtriser l’engin. Mais ça reste utilisable rapidement, et je trouve que c’est avenant, ça donne envie de le faire. L’ergonomie pousse à l’exploration et c’est un plaisir car les fonctionnalités sont aussi nombreuses que qualitatives.
L’intégration technique dans la daw et avec le midi est « seamless », très efficace et simple.
Comment jugez-vous le son obtenu globalement et les presets fournis? L'instrument est-il réaliste? Polyvalent?
Le contenu est d’une richesse assez incroyable. On peut partir dans énormément de directions, avec profondeur et densité de contrôles impressionnantes.
Les presets sont extrement utiles et de très bonne qualité : ils permettent de gagner un temps précieux dans l’exploration sonore et pour montrer (un peu) l’étendue des possibles. Avec l’offre de lancement dont j’ai bénéficié, sont venus s’ajouter 5 packs de presets supplémentaires, laissant un champs particulièrement large à découvrir.
Oui Pigments est réaliste dans le sens de la précision et de la finesse, bien sûr. Et en terme d’étendue sonore et de polyvalence, c’est immense et extrêmement intéressant. C’est probablement l’un des générateurs de sons au potentiel parmi les plus vastes que je connaisse.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Les +:
- son magnifique
- très larges possibilités de synthèse
- variété, profondeur et densité des réglages possibles
- excellente interface et ux
- qualité et variété des presets
- design visuel général de haute qualité
- installation et intégration dans la daw
- stand Alone possible et efficace
- largeur de la palette sonore
- puissance et variété des modulations
Les -:
- la charge cpu
Globalement je pense que Pigments 3 est sans conteste une véritable proposition signature de la part d’Arturia et je pense qu’on peut dire que l’objectif est bien plus qu’atteint. C’est un véritable laboratoire sonore jubilatoire qui nous est proposé ici, et on retrouve un savoir faire logiciel, musical et sonore évident. L’innovation dans l’ergonomie, les fonctionnalités qu’offrent ce synthétiseur logiciel sont absolument remarquables. Lorsque je pense design sonore pur, pigments est probablement l’un des premiers ingrédients qui me vient en tête.
Ceci peut avoir un coût en matière de charge cpu: ça reste très utilisable et très parametrable, donc c’est parfois une limite mais elle est gérable et ne nuit pas en soi à l’expérience générale. Il faut cependant en tenir compte.
Expérience excellente, une vraie pépite d’instrument virtuel, recommandée sans réserve, une référence déjà saluée partout et qui le mérite amplement.
Lire moins60 - Ote sa Voix
Versions 3.0 et 3.5: nouveau moteur et FM géante mais où est l'explosion de couleurs ?!
Publié le 08/05/21 à 23:1854 fichiers audioJ'utilise Pigments sur Windows10 et maintenant un assez gros processeur, AMD i5 5600X 32 Go de RAM vu que sur mon Mac Pro 2012 à 16 Go çà crachouille... gourmands les nouveaux vst!
Quelques points seulement car faire une revue complète après quelques heures de pratique, c'est impossible. Pour comparer avec l'offre du marché, trop lourd (Omnisphere, Massive, etc...), laissons cela aux pros, par exemple Xavier Collet (en français pour bien expliquer le nouveau moteur Harmonic)
Gros POUR:
Pour faire du son, de nouveaux sons, des tas de variations et de modulations.
L'ajout du moteur Harmonic de synthèse additive sur la version 3.0 avec ses propres contrôles et fonc…Lire la suiteJ'utilise Pigments sur Windows10 et maintenant un assez gros processeur, AMD i5 5600X 32 Go de RAM vu que sur mon Mac Pro 2012 à 16 Go çà crachouille... gourmands les nouveaux vst!
Quelques points seulement car faire une revue complète après quelques heures de pratique, c'est impossible. Pour comparer avec l'offre du marché, trop lourd (Omnisphere, Massive, etc...), laissons cela aux pros, par exemple Xavier Collet (en français pour bien expliquer le nouveau moteur Harmonic)
Gros POUR:
Pour faire du son, de nouveaux sons, des tas de variations et de modulations.
L'ajout du moteur Harmonic de synthèse additive sur la version 3.0 avec ses propres contrôles et fonctions spécifiques comble une certaine mollesse dans le punch des sons de la V2. Nous entrons par exemple ici dans le monde cristallin des bells soyeuses, ou avec release prolongée, des basses veloutées et somptueuses, couplées éventuellement avec quelques pads ambient en moteur 2.
La version 3.5 multiplie encore plus les possibilités sonores avec la modulation entre moteurs et ce avec n'importe quel type d'oscillateur, sample, harmonique ou analogique. La complexité sonore qui en résulte est tout à fait extraordinaire. Le seul moteur manquant était la FM élargie, telle qu'on peut la souhaiter sur un FM8 par exemple. Ici le nombre de possibilités de modulation est tel qu'il est impossible de prévoir l'effet obtenu. Pour notre plus grande joie.
L'outil devient très complet, voire complexe du coup, quatre moteurs avec en plus un moteur Utility supplémentaire pour les bruits et un sub oscillateur additionnel.
L'ajout de nouveaux filtres dans la version 3 dont le JUP-8, et un contrôle de la position des filtres en parallèle/en série ainsi qu'un compresseur multibandes donne une puissance sans égale en vst (Omnisphère, et encore ?).
Complexe mais toujours très pédagogique, le bandeau des fonctions, la représentation graphique avec couleur adaptée à l'outil qui va bien, jaune pour les LFOs, bleu pour les macros, etc... la capacité d'affectation des modulateurs aux potards de contrôle, tout ceci est bien pensé et plaisant, la logique du workflow est bonne du haut vers le bas pour changer des synthés hardware.
Voilà un synthé qui me donne envie de plein de tripatouillages en tous genres et des sons venus de nulle part introuvables sur un hardware aujourd'hui. (QUANTUM ? mmmmh faut voir)
Si on est amateur de son générés automatiquement les trois fonctions (courbes d'évolution) et les trois modules random (algorithmes aléatoires) sur lesquels on peut assigner à peu près n'importe quoi en font un instrument inégalable.
Un petit MMMOUAIS pour le séquenceur.
Pour ma part j'ai du mal à m'éloigner de Live 11. Je me sers du séquenceur comme un arpégiateur avancé .
Le CPU ne souffre pas trop en multipiste Pigments, je n'en dirais pas autant avec AnalogLab qui met dans le rouge assez souvent. Pigments utilise principalement des ressources de calcul, les autres synthés d'AnalogLab utilisent principalement des échantillons, il faut donc bien choisir ses instruments de la V Collection.
MAIS...
Pourquoi ce goût immodéré pour le noir et le gris foncé? Alors que la présentation de Pigments faisait espérer une explosion de couleurs ?!
Certes les boutons, potards et inscriptions ressortent bien mais chaque pavé est ...noir, impossible de différencier le moteur 1 du moteur 2, du moteur 3, ne pourrait-on leur donner une nuance de couleur de fond distincte pour s'y retrouver ? genre gris sidéral pour l'un, gris clair pour l'autre, ou bien des couleurs ?
Egalement vous accédez à la section Seq (arpégiateur et séquenceur) mais si l'écran est fermé, donc tout est ...noir: où se trouve le bouton marche arrêt déjà ? ah oui là il est noir dans le coin noir ...
Plus sérieusement ce qui m'a gêné le plus, c'est le changement de preset avec rupture de son propre à Analog lab et la V Collection. C'est ce qui me fait aimer le MODX (que j'ai) ou le Fantom (que j'ai pas) avec la transition continue des performances "sss" seamless . Je ne sais pas si informatiquement c'est jouable, je n'ai pas l'impression, suis pas spécialiste.
C'est également le cas quand on choisit un preset dans la librairie puis que l'on ouvre son édition dans l'écran Synth, nouvelle coupure de son si on double clique. Pour éviter cette nouvelle rupture de son, il faut toujours ouvrir en mode édition et fermer les modes librairie ensuite (la croix à côté du titre du preset).
Autre chose énervante chez Arturia: le BeatStep n'est pas pre alloué dans le choix des surfaces de contrôle midi d'Arturia. Du coup on a moins de facilité à utiliser les 17 boutons de contrôle disponibles sur cet instrument. Dommage. Bon il faut dire qu'il y a tellement de paramètres contrôlables qu'un clavier ou une surface de contrôle ne suffisent pas...
Cependant j'ai l'impression que la version 3.5 offre plus de stabilité sur les assignations midi des contrôles par learning. On peut créer sa configuration par surface ou clavier de contrôle, la sauvegarder, l'exporter, excellent.
Concernant les surfaces de contrôle, il est dommage de devoir ouvrir le bouton paramètres pour aller dans l'onglet midi et affecter par learning un potard ou un fader depuis son clavier (pour moi c'est le MODX en fonction remote), alors que beaucoup de vst proposent un clic droit et l'option directe "lear midi"
Je ne travaille plus que sur ce synthé pour le sound design ainsi que Ultra Analog d'AAS pour un synthé analogique peu gourmand en CPU (modélisation numérique pas de samples).
Cet instrument Pigments, pour un prix dérisoire, permet une recherche complexe, approfondie, au coeur de la compréhension de toutes les synthèses ainsi qu'une interminable série de bonnes surprises aléatoires.
Les moteurs manquent encore un peu de punch à mon goût, et des enveloppes qui claquent, on cherche à retrouver la dynamique d'un synthé hardware et on y est pas encore, là aussi Applied Acoustics Systems Ultra Analog VA-3 me parait plus tranchant.
La prise en main me semble toutefois difficile et laborieuse pour amener le son à son attente non pas par l'obscurité (malgré les écrans noirs) de l'interface qui est vraiment bien faite mais par le nombre de possibilités qui sont offertes.
La satisfaction n'est pas aussi immédiate que les merveilleux Jup8V ou CS80V ou OBXaV , etc... de la V Collection Arturia. Pigments réclame une courbe d'apprentissage assez longue mais probablement sans plafond. En fait ce n'est pas tant la complexité mais c'est qu'il y a tellement de possibilités qu'on ne sait pas où donner de la tête, sauf bien sûr partir des presets...
Bravo également à Arturia qui nous propose régulièrement des mises à jour gratuitesLire moins10 - Ozégan
Mon synthé intégré préféré
Publié le 04/05/21 à 09:27J'utilise principalement ce synthé comme une banque de son pour étendre les capacités de mon orgue Yamaha YC61 que j'utilise ici pour son calvier waterfall si magique couplé aux faders et boutons numériques afin de moduler et jouer mon son Pigments naturellement. Dans ce cas je travaille avec Cubase 10.5.
L'autre usage est plus expérimental. J'utilise Pigments dans Bitwig 3 aux côtés des modulaires The Grid et VCV Rack que je patch voie par voie via les connexions Bridge de VCV.
Arturia n'ayant que pré-mappé les ressources midi de ces propres claviers (petite déception mais je comprends) le mapping midi est un peu long à faire car la liste de modulation de Pigments est, comment dire ?…Lire la suiteJ'utilise principalement ce synthé comme une banque de son pour étendre les capacités de mon orgue Yamaha YC61 que j'utilise ici pour son calvier waterfall si magique couplé aux faders et boutons numériques afin de moduler et jouer mon son Pigments naturellement. Dans ce cas je travaille avec Cubase 10.5.
L'autre usage est plus expérimental. J'utilise Pigments dans Bitwig 3 aux côtés des modulaires The Grid et VCV Rack que je patch voie par voie via les connexions Bridge de VCV.
Arturia n'ayant que pré-mappé les ressources midi de ces propres claviers (petite déception mais je comprends) le mapping midi est un peu long à faire car la liste de modulation de Pigments est, comment dire ? ... incroyablement riche ! Il faut donc créer son workflow de mapping...comprendre, élaborer, expérimenter, choisir, mapper, jouer etc...
J'ai une banque de plus de 2000 presets Pigments 2/3 que je peux liker, copier, faire évoluer et classer dans ma propre banque utilisateur. La recherche d'un son est très simple. Nous avons principalement trois critères de recherche: le classement (banque, playlist, liked...), le type d'instrument et le style de musique. Je trouve certains presets particulièrement aboutis.
L'interface est très claire et facile à comprendre et à utiliser. J'aime beaucoup la présence des panneaux indépendamment activables dans les parties synth et FX. Je n'utilise pas la partie aprégiateur/séquenceur mais j'ai remarqué avec des présets typés "séquence" qu'elle semble très puissante et comme le reste, facile à maitriser. A propos de maitrise, j'apprécie aussi la présence de tutoriaux embarqués et la fonctionnalité Tips qui vous guide en fonction de votre contexte. Un tout petit bémol sur le multilingue. J'ai cru comprendre qu'Arturia souhaitait toucher un nouveau public, ce serait peut-être un axe d'amélioration utile, non ?
Comme vous le constatez dans mon avis je ne vais pas sur le terrain subjectif de la comparaison sonore avec d'autres synthés mais je peux dire qu'en général si je veux un son, je l'obtiens et je fais confiance à Arturia pour continuer à nous ouvrir de nouvelles voies avec de nouvelles voix
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