réactions au dossier Interview de l'ingénieur du son Haydn Bendall
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Bootz
57
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 14 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/04/2022 à 17:35:34Interview de l'ingénieur du son Haydn Bendall
Kate Bush, Massive Attack, Ryuichi Sakamoto ou encore les Pet Shop Boys : Haydn Bendall a enregistré les plus grands, notamment à Abbey Road. À notre tour de l'enregistrer du coup, sachant que la légende ne tarit pas d'histoires à raconter...
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Life is a Choice.
kubrick
121
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
11 Posté le 12/04/2022 à 12:49:48
Comme tout le monde. Cette « écriture « inclusive est incompréhensible et insupportable. Elle démontre seulement la volonté de ce « journaliste » de vouloir imposer sa volonté aux autres.
Quand on respecte pas la forme, le fond ne l’est pas non plus.
Quand on respecte pas la forme, le fond ne l’est pas non plus.
iktomi
14745
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
12 Posté le 12/04/2022 à 12:52:24
Citation de kubrick :
Comme tout le monde.
Bin non. Et personne ne t'impose de lire cet article, et encore moins de prier le saint-dogme du radis rouge t'obligeant à quoi que ce soit...
Toi qui parle de forme et de fond, je parlerais bien de paille et de poutre...
Citation de kubrick :
Quand on respecte pas la forme, le fond ne l’est pas non plus.
Nieztchhthchzecht ?
[ Dernière édition du message le 12/04/2022 à 12:55:54 ]
Grebz
1365
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
13 Posté le 12/04/2022 à 13:51:13
Super article, super monsieur, passionné et passionnant.
(et je trouve aussi que l'écriture inclusive ne sert à rien et alourdit le texte inutilement)
(et je trouve aussi que l'écriture inclusive ne sert à rien et alourdit le texte inutilement)
3d
41
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
14 Posté le 12/04/2022 à 14:08:53
Ben comme les autres…
Super article mais écriture inclusive désagréable.
Super article mais écriture inclusive désagréable.
kubrick
121
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
15 Posté le 12/04/2022 à 16:19:05
IKTOMI a écrit : « Et personne ne t'impose de lire cet article, et encore moins de prier le saint-dogme du radis rouge t'obligeant à quoi que ce soit...
Toi qui parle de forme et de fond, je parlerais bien de paille et de poutre...«
Inutile d’imposer le tutoiement…le vouvoiement est la forme subtile de l’amabilité.
Je vous invite donc à l’utiliser.
Toi qui parle de forme et de fond, je parlerais bien de paille et de poutre...«
Inutile d’imposer le tutoiement…le vouvoiement est la forme subtile de l’amabilité.
Je vous invite donc à l’utiliser.
iktomi
14745
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
16 Posté le 12/04/2022 à 16:31:59
Tu m'a bien imposé d'être dans ton camp camarade avec ce "tout le monde", et j'étais pas plus consentant...
Donc on en est là des pseudosciences et des complotismes aujourd'hui ? Les "tu" et les ".e" font mal aux yeux des gens ?
Donc on en est là des pseudosciences et des complotismes aujourd'hui ? Les "tu" et les ".e" font mal aux yeux des gens ?
[ Dernière édition du message le 12/04/2022 à 16:32:40 ]
Schizoide
770
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 15 ans
17 Posté le 12/04/2022 à 18:19:44
Aaah ca y est le mot complotisme est lâché.
Sonoita
434
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 5 ans
18 Posté le 12/04/2022 à 20:50:01
Citation :
Donc on en est là des pseudosciences et des complotismes aujourd'hui ?
Iktomi, il s'agit de beauté, pas de complotisme : la langue est belle, sa sonorité, sa graphie. Le hoquet de ce rafistolage inclusif (qu'on aura probablement oublié dans 10 ans) vient heurter la graphie à l'écrit, la sonorité à l'oral (la musique de la langue quoi... puisque c'est un peu le sujet ici).
Mais le sens c'est important aussi, tu as raison, et de ce point de vue je préfèrerais que l'on féminise tout ce qui a été trop longtemps uniquement masculinisé, sincèrement ça me conviendrait très bien. Ici cela donnerait : "ton conseil aujourd’hui pour une future ingénieure ou réalisatrice artistique ?", ça sonne quand même mieux, non ?
Mais oui, sur le fond de cette interview passionnante je retiens la modestie et la sincérité du bonhomme : il faut avoir sa réputation pour admettre que l'on préfère mixer "in the box", pas forcément tendance, pas spécialement vendeur, mais c'est assez rassurant pour ceux qui ne pourront jamais aligner les racks de preamps et compresseurs à lampes.
AlienizeD
451
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 22 ans
19 Posté le 13/04/2022 à 02:13:01
Interview captivante, lue d'une traite malgré l'heure tardive et la fatigue. Merci AF !
C'est fascinant ce parcours qui traverse une bonne part de l'histoire de la musique enregistrée, avec modestie comme le dit Sonoita, sans a priori ni conservatisme.
... Et d'ailleurs, pour dire deux mots de l'autre grand sujet qui ressort (voire prend le dessus) dans les commentaires...
"Pour que vous aimiez quelque chose, il faut que vous l'ayez vu ou entendu depuis longtemps" (Picabia).
Ca marche pour la musique, mais aussi pour la langue ! On aime la langue telle qu'elle est parce que c'est ainsi qu'on la connaît, qu'elle nous est familière. C'est rassurant en quelque sorte.
La "beauté" de la langue française telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est une construction, héritée principalement du 17ème siècle, où la création de l'académie française accompagne une masculinisation de la langue, la généralisation de la règle du masculin qui "l'emporte" sur le féminin, la mise au ban de l'accord de proximité, ainsi que des noms de profession féminisés existants, mais dont les femmes sont jugées indignes (autrice, chirurgienne,...).
La grammaire scolaire aux 19ème et 20ème siècle a repris et inculqué ces "règles" (tout à fait arbitraires, souvent contestables, parfois complètement délirantes : "au coiffeur" / "chez le coiffeur"...) à des générations d'écoliers, dont nous avons été.
Mais les temps changent, la langue aussi, toujours, elle est "vivante", jamais figée, sans quoi elle mourrait précisément !
On peut être dérouté par l'écriture inclusive car elle nous est inhabituelle (tout comme le mixage "in the box" a pu dérouter des ingés son au crépuscule du 20ème siècle). Il me semble néanmoins que c'est un outil nécessaire, qui se cherche encore sans doute, trouvera sa forme peut-être... mais n'est en aucun cas rédhibitoire pour qui est prêt à faire un petit effort (nous parlons français : nous avons fait l'effort d'apprendre des centaines de prononciations de mots plus arbitraires et délirantes les unes que les autres !)
(Je conseille à tou.te.s l'excellent livre Le français est à nous, de Maria Candea et Laelia Véron, respectivement professeure et maîtresse de conférence en linguistique, qui démystifie de manière très claire et accessible les débats et conservatismes autour de la langue)
C'est fascinant ce parcours qui traverse une bonne part de l'histoire de la musique enregistrée, avec modestie comme le dit Sonoita, sans a priori ni conservatisme.
... Et d'ailleurs, pour dire deux mots de l'autre grand sujet qui ressort (voire prend le dessus) dans les commentaires...
"Pour que vous aimiez quelque chose, il faut que vous l'ayez vu ou entendu depuis longtemps" (Picabia).
Ca marche pour la musique, mais aussi pour la langue ! On aime la langue telle qu'elle est parce que c'est ainsi qu'on la connaît, qu'elle nous est familière. C'est rassurant en quelque sorte.
La "beauté" de la langue française telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est une construction, héritée principalement du 17ème siècle, où la création de l'académie française accompagne une masculinisation de la langue, la généralisation de la règle du masculin qui "l'emporte" sur le féminin, la mise au ban de l'accord de proximité, ainsi que des noms de profession féminisés existants, mais dont les femmes sont jugées indignes (autrice, chirurgienne,...).
La grammaire scolaire aux 19ème et 20ème siècle a repris et inculqué ces "règles" (tout à fait arbitraires, souvent contestables, parfois complètement délirantes : "au coiffeur" / "chez le coiffeur"...) à des générations d'écoliers, dont nous avons été.
Mais les temps changent, la langue aussi, toujours, elle est "vivante", jamais figée, sans quoi elle mourrait précisément !
On peut être dérouté par l'écriture inclusive car elle nous est inhabituelle (tout comme le mixage "in the box" a pu dérouter des ingés son au crépuscule du 20ème siècle). Il me semble néanmoins que c'est un outil nécessaire, qui se cherche encore sans doute, trouvera sa forme peut-être... mais n'est en aucun cas rédhibitoire pour qui est prêt à faire un petit effort (nous parlons français : nous avons fait l'effort d'apprendre des centaines de prononciations de mots plus arbitraires et délirantes les unes que les autres !)
(Je conseille à tou.te.s l'excellent livre Le français est à nous, de Maria Candea et Laelia Véron, respectivement professeure et maîtresse de conférence en linguistique, qui démystifie de manière très claire et accessible les débats et conservatismes autour de la langue)
[ Dernière édition du message le 13/04/2022 à 02:14:17 ]
Snowfall
1541
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
20 Posté le 13/04/2022 à 03:44:02
x
Hors sujet :Maria Candea propose le féminin comme genre générique, en outre, inverser la tendance et tout accorder au féminin. Son argument : faire comprendre aux hommes le problème. Pour avoir vu et lu des tentatives similaires (du genre festival ouvert qu'aux femmes entre 16 heures et 17 heures, pour "montrer ce que ça fait"), ça ne fonctionne pas, c'est même l'inverse. Au passage, les pays avec des langues non / moins genrées que le français ne donnent pas des sociétés moins sexistes que la notre, ça donne à réfléchir. De plus, beaucoup s'accordent à dire que la solution du pronom de proximité fonctionne très bien. Dernière chose, la linguistique c'est comme l'économie, y a pas une vérité, ça ne sert à rien de citer des linguistes à longueur de temps, on trouvera toujours des linguistes qui pensent l'inverse de ceux que l'on cite.
Merci pour l'interview, vraiment intéressante à suivre.
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