Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Rick Rubin : sa vision de la production, sa carrière, ses titres emblématiques...
5667.png
Génie pour certains, imposteur pour d'autres, le producteur collabore avec les géants de la musique internationale depuis les années 80. Qui est Rick Rubin ? Quelle est son approche de la production ? On vous en dit plus.



Lire l'article


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Afficher le sujet de la discussion
21
C’est ça croulebarbe, dans le monde anglo-saxon le producteur est l’équivalent d’un réalisateur au cinéma. Pas le mec avec le sourire ultra brite, les lunettes noires et les gros sous à la francaise ;)

Tamen pax et amor, oscula.

22
Rick Rubin est effectivement un personnage un peu décrié, un certain nombre d’artistes lui reprochant surtout de ne pas être vraiment présent, et de donner des conseils vagues qui tiennent en « rappelez-vous quand vous faisiez vos deux premiers albums, retrouvez cet esprit là » quand il bosse avec des artistes très établis.
Des fois la sauce ne prend pas, comme avec Black Sabbath, ou donne des résultats assez pénibles à écouter, comme Metallica. Dans sa biographie, Geezer Butler dit par exemple : « sincèrement ? On se demande à quoi il servait »

Mais il faut quand même lui rendre d’avoir été derrière de nombreux albums légendaires, dans un tas de styles.

En tous cas, sacré carrière !

Tamen pax et amor, oscula.

23
C'est mon impression, mais je pense que Rick Rubin a un peu été le "sauveur" du rock dans les années 90, début 2000 (il y a 30 ans ou presque), ou plutôt celui qui a su (avec beaucoup d'autres) moderniser le rock (ou plutôt la pop). Le rock n'est pas mon genre de prédilection, à cet époque j'en écoutais pas, mais on pourrait aussi citer Butch Vig par exemple forcement.

Mais on oublie quand même qu'il a cofondé Def Jam dans sa chambre universitaire je crois, à une époque ou le rap était encore de l’électro et en effet une musique très programmée. Et puis il a aussi forcement l'influence du punk rock new yorkais des années 80: bad brains et d'autres, le reggae avec des labels comme Island et Chris Blackwell (Island et Def Jam ont été un moment la même boite), ou Afrika Bambaataa qui sample kraftwerk...,
Bref apparemment le new york hipster des 80's est très hybride dans la musique qu'on pouvait écouter quand on y vivait, je ne connais pas du tout les états unis, mais je dirais que New York fait partie de ces villes ou les gens qui en font la vie culturelle sont des gens qui y vivent, la ou beaucoup de villes sont animés mais par les gens qui viennent de la banlieue de ces villes, les "suburbs").
.
On passe du rock "80s" un peu kitch et sous la houlette hipster de rick rubin avec sûrement son expérience du sampling, on lui confie des projets avec moins de synthétiseurs ou en tout cas moins datés, des projets qui osent mixé synthé, programmation de drums compressés (drum layering??); et instruments plus traditionnel (guitare) mais aussi très mixé et avec "peu" de "dynamique". Je crois me souvenir qu'à l’époque les red hot étaient critiqués pour le mix/mastering de certains de leurs albums. Je dirais que, c'est encore moins mon genre de prédilection, mais le métal aussi est une musique très mixés et c'est peut etre pour ca qu'on l'a retrouvé à travailler avec metallica.

Après j'ai parfois un peu du mal avec le côté barbu et pieds nus du monsieur, je dirais qu'en fait c'est plutôt un des directeurs artistiques/réalisateur avec un CV basé sur du travail concret avec les artistes, plutôt que sur du simple relationnel ou seulement du "coaching".
Je dirais que les grosses maisons de disques font appel a lui parce qu'il a l'expérience de la gestion d'un label (def jam) mais aussi de la réalisation en direct avec les artistes. La ou j'ai l'impression que parfois le rôle des directeurs artistiques c'est plutôt d'être des chargés de projet,qui sont chargé de la cohérence du catalogue qui sortira cette année la.

Aussi en ce qui concerne la loudness war, j'ai l'impression que l’on confond souvent mix et mastering ou plutôt justement qu'on cherche à trop séparer ces étapes. Le mastering est souvent vu comme le final cut au cinéma dans les années 90, ou en gros c'est la touche finale commerciale de la maison de disque. Alors que les projets ou les genres très compressés, ça commence des le mix, voir la compo aujourd’hui, et c'est souvent le souhait des artistes eux-mêmes, (tu fais pas appel à Rick Rubin si tu cherches pas à ce que ton album soit "compressé" Yeezus est un bon exemple de cette esthétique par exemple.

[ Dernière édition du message le 29/08/2024 à 16:37:26 ]