Sujet Qu'est ce qu'une mélodie ?
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philou3004
Certe les arrangements sont aussi important, mais ce qui définie un tube, ou une oeuvre classique importante reste avant tout pour ma part la mélodie.
La marche turque, fur elise, let it be, Stayin' Alive etc.... sont connue notamment à la mélodie.
Et j'ai remarqué, qu'une chanson commerciale qui fait un tube, est une simple mélodie qui est efficace, pour moi la mélodie fait à elle seule l'accroche. Pire encore, même le refrain peut faire un simple tube.
De même que 5 notes de refrains peuvent faire un tube planétaire (patrick hernandez - born to be A-live).
rou
tu as plutot bien repondu à ma question Blazed...
Ce que je voulais que tu m'explique par rapport aux "cadences brouillons", je pense que c'est juste l'inverse de
Citation : trouver des mots pour illustrer les images décrite par la musique
.C'est à dire trouver des bouts de discours musicaux qui correspondent aux sens, émotions, etc.. du texte ou de l'idée de départ quelle qu'elle soit, enfin même si c'est pas ca, moi ca me va !
Boucler la boucle : ok je vois maintenant, c'est bien de savoir tout remettre en cause suivant ce qui arrive (même si on voulait un texte hurlé au départ!)
Sur ce,
https://soundcloud.com/abbaon
RaphRaymond
Citation : yup (12ax7) c'est ma bête noire ça mdr, quelles drogues prends tu pour y arriver
Si tu savais tu aurais peur...
Je blague, je prend rien du tout quand je compose. Soit je compose à partir d'un état d'esprit et j'illustre cet état d'esprit à travers une anecdote, mais j'ai souvent un discours très imagé. Soit quand j'ai un accompagnement moins précis je chante du yaourt en français et quand un mot voire un bout de phrase colle bien j'essaye de construire quelque chose à partir de ça. Souvent le sujet de mon texte change 3 ou 4 dans l'écriture. Genre j'écris une phrase avec une idée en tête, mais je me rend compte qu'elle peut vouloir dire autre chose, cet autre chose étant parfois bien meilleur, hop je change, parfois je me met donc à raconter l'inverse de ce que je voulais dire.
Mais bon je considère pas du tout mes textes comme bons, dès que je peux mettre le texte et la voix de quelqu'un d'autre sur mes compos je saute dessus. (Sans jeu de mots parce que je n'ai eu que des chanteuses...)
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr
Anonyme
Citation : c'est ma bête noire ça mdr, quelles drogues prends tu pour y arriver ?
La plus puissante de toutes: le Dictionnaire de Rimes mais attention ça te mets la tête à l'envers...
Anonyme
Au passage, j'ai écouté une démo de Metallica où le Jaimz braille des "na-na,ouah, rha rha , urgh" par dessus la musique terminée, c'est assez drôle!
https://www.youtube.com/watch?v=1ClH4Q5-R9U&mode=related&search=
RaphRaymond
Parce que cetains ont des mots avant d'avoir des sons, leurs idées se traduisent plus facilement par le langage que par la musique. Il y a de très bonnes choses, Lavillier écrit comme ça par exemple, ça devait être aussi le cas de Brel ou de Brassens , bon je suppose que tryo et manu chao aussi ...
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr
blazed
Anonyme
Je dirais même que commencer par une mélodie ne rime à rien car on peut mettre diférentes structure harmoniques derrière qui peuvent la faire sonner complètement différemment (je radote peut être un peu). Par exemple, si on sifflote "l'amour est enfant de bohème..." on a en tête les accords majeurs derrière. Si c'était en mineurs, ça aurait une toute autre signification. Inversement, si on garde la structure harmonique de ce passge, en majeur, en y mettant une autre mélodie (à essayer, même si l'existante est certainement la meilleure), on garderai le "sens" général du passage (léger, amoureux, positif...) DONC La structure prévaut sur la mélodie car elle (la structure) porte le "sens" de l'oeuvre
(Un jour j'écrirai un opéra pour vérifier tout ça, un jour... )
RaphRaymond
Par exemple joue frère jacques sur une gamme mineur, tout le monde va le reconnaitre. (do ré mib fa sol lab si), mais si tu joue que les accords...on va te dire que c'est la marseillaise, l'ode à la joie... etc...
Evidemment quand un accompagnement est très marqué genre le poinçonneur des lilas on pense difficilement à autre chose. Mais pour des accompagnements plus standard il y a des confusions.
Vous avez jamais fais un medley Zombie/Jeune et con/Je n'ai qu'une seule vie/Snow Hey Ho/Say tonight? ça marche très très bien, il n'y a que la mélodie du chant qui différe sinon c'est Em C G D (a la transposition près).
Pour avoir étudié et composé un peu de classique je pense que pour un opéra le plus important dans la composition c'est la mélodie du chant sur une grille. L'accompagnement est souvent une partie purement technique qu'on fait avec plus ou moins de classe et de talent, mais ne constitue pas l'oeuvre. Il n'y a qu'a écouter précisément ce que joue l'orchestre dans de tels opéra, voire des concertos. C'est relativement simple. Il y a évidemment des passages qui font exception, mais de manière générale je pense que c'est plutôt ça qui prend le moins de neurones...
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr
Anonyme
Citation : je pense que pour un opéra le plus important dans la composition c'est la mélodie du chant sur une grille
Encore faut-il la faire, la grille! Et tu redis
Citation : L'accompagnement est souvent une partie purement technique qu'on fait avec plus ou moins de classe et de talent, mais ne constitue pas l'oeuvre.
Evidemment que c'est basique, répétitif, que c'est souvent des cordes qui "scient du bois".Je veux pas dire que la mélodie est inutile, ou quoi que ce soit d'aussi stupide car c'est ce qui apporte, l'achevé, le flamboyant, à la limite ce qui donne envie d'écouter. Ok. Cependant, je persiste à penser que c'est les progression d'accord, les grilles, les mouvements, l'harominsation etc etc.,donc la "structure" qui doit être mis en place first, et que c'est ça qui différencie fondamentalement, par exemple, un opéra d'un autre. Enlève les solis, tu aura quelque chose d'un peu terne mais solide et cohérent.
J'hésite à prendre un exemple perso, mais tant pis je le fais avec cette compo:
http://www.box.net/shared/435ixkb9gl
Il y a un passage à partir de 2.16 avec mélodie au violon. En le faisont écouter, on m'a parlé de ce passge. Quand j'ai la compo en tête je pense aussi au violon.Bon, ben laisse moi te dire, quelle que soit la qualité de la compo, que ça a du prendre 3min + le temps de l'écrire, ce violon, c'est rien sur l'ensemble, c'est 10%! Après que lors de l'écriture les chose ne viennent pas forcément dans cet ordre, je suis d'accord, mais la mélodie, c'est la partie visible de l'iceberg
(NOTA: en relisant c'est un peu brouillon et y a des incohérences, mais bon, le laisse comme ça)
RaphRaymond
Mais c'est quoi qui fait un morceau? Le taff qu'on a sur l'arrengement? La mélodie du chant que tout le monde retien?
C'est même assez classique de passer une journée sur un petit effet pas si bon que ça et que personne n'entend alors qu'on a fait un super chant en impro à la première prise... :vécu:
Mais dans l'écriture d'opéra je pense qu'on fait un peu les deux en même temps, c'est la mélodie qui guide le reste. Le compositeur trouve sa grille par rapport à une idée sentimentale, il trouve une mélodie qui colle bien, puis cette mélodie l'entraine vers autre chose et il écrit la suite de la progression harmonique en fonction de ça... Enfin moi c'est comme ça que j'ai composé mon troisième mouvement de concerto pour piano, donc en fait ça ne va peut-être que pour moi .
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr
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