Sujet Vocabulaire musical
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Sujet de la discussion Posté le 12/08/2006 à 11:37:58Vocabulaire musical
Le but de ce thread serait de partager ses connaissances et ses avis sur les diverses caractéristiques,formes et structures musicales...et de donner des exemples dans la musique même populaire:
ex: le contrepoint,ABA,basse d'Alberti,basse continue...
exemple 1 : la basse d'Alberti
= motif répété en partant de la note basse puis haute, en passant par la note intermédiaire et retour à la basse haute d'un même accord; chaque note ayant la même durée.
< origine >: Monsieur Alberti, début XVIIIième, en pleine période classique
=> suivant la définition, s'emploie en harmonie <> vision verticale
ex: sonates de Mozart
ex: Riders on the storm des Doors, Ray Manzarek utilise la basse d'Alberti pendant presque tout le morceau ( passant de la tonique à la quarte ascendante), donnant AMHA le caractère hypnotique au morceau;
>A vous,
ex: le contrepoint,ABA,basse d'Alberti,basse continue...
exemple 1 : la basse d'Alberti
= motif répété en partant de la note basse puis haute, en passant par la note intermédiaire et retour à la basse haute d'un même accord; chaque note ayant la même durée.
< origine >: Monsieur Alberti, début XVIIIième, en pleine période classique
=> suivant la définition, s'emploie en harmonie <> vision verticale
ex: sonates de Mozart
ex: Riders on the storm des Doors, Ray Manzarek utilise la basse d'Alberti pendant presque tout le morceau ( passant de la tonique à la quarte ascendante), donnant AMHA le caractère hypnotique au morceau;
>A vous,
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2 Posté le 12/08/2006 à 13:20:33
Citation : exemple 1 : la basse d'Alberti
= motif répété en partant de la note basse puis haute, en passant par la note intermédiaire et retour à la basse haute d'un même accord; chaque note ayant la même durée.
Est-ce que tu voudrais dire : une note, puis son octave supérieure puis la quinte de la note basse ?
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3 Posté le 12/08/2006 à 13:26:46
Pas vraiment; en principe, on part d'un accord que l'on va arpéger, briser:
ex: A- = la-do-mi
basse d'Alberti: la(basse)-mi(+aigu)-do(intermédiaire)-mi
si on veut enchainer 2 accords, cela donne >
ex: A- et D- : la-mi-do-mi-la-fa-ré-fa
ex: A- = la-do-mi
basse d'Alberti: la(basse)-mi(+aigu)-do(intermédiaire)-mi
si on veut enchainer 2 accords, cela donne >
ex: A- et D- : la-mi-do-mi-la-fa-ré-fa
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4 Posté le 12/08/2006 à 13:33:12
Citation : = motif répété en partant de la note basse puis haute, en passant par la note intermédiaire et retour à la basse haute d'un même accord
J'avais sauté ce bout de phrase ; tu aurais, cependant, pu écrire tonique, puis dominante, puis médiante ; ç'aurait été tout de suite plus clair.
![:clin:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_wink.gif)
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5 Posté le 12/08/2006 à 13:45:54
Merci Pevets,
la basse d'Albert fonctionne également avec les renversements d'accords;
donc, c'est pas forcément la tonique à la basse...
ex: la-do-mi, joué comme mi-la-do donne >
mi-do-la-do-mi.....
nb: aussi, je préfère parler de tonique,tierce,quinte...plutôt que médiante, dominante... que je préfère utiliser en vision horizontale![:clin:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_wink.gif)
la basse d'Albert fonctionne également avec les renversements d'accords;
donc, c'est pas forcément la tonique à la basse...
ex: la-do-mi, joué comme mi-la-do donne >
mi-do-la-do-mi.....
nb: aussi, je préfère parler de tonique,tierce,quinte...plutôt que médiante, dominante... que je préfère utiliser en vision horizontale
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6 Posté le 12/08/2006 à 13:54:47
O.K.
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7 Posté le 12/08/2006 à 14:26:37
Exemple 2 : les marches
Une marche est une transposition d'un motif harmonique ou mélodique.
La transposition peut être modulante, mais ça n'est pas systématique.
On dit que l'on transpose d'un degré, lorsque la marche n'est pas modulante.
On en trouve des kilomètres chez Vivaldi ou chez Bach, mieux amenées selon moi
Exemple 3, le sérialisme ?
Une marche est une transposition d'un motif harmonique ou mélodique.
La transposition peut être modulante, mais ça n'est pas systématique.
On dit que l'on transpose d'un degré, lorsque la marche n'est pas modulante.
On en trouve des kilomètres chez Vivaldi ou chez Bach, mieux amenées selon moi
Exemple 3, le sérialisme ?
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8 Posté le 12/08/2006 à 16:03:21
Exemple 3 : la structure "riff seul qui tue" dans le rock (70s?)
- LE riff qui tache (x4 ?)
- couplet sur le riff ou assez statique harmoniquement
- refrain, plutot dynamique lui, qui ressemble plus à un pont qu'autre chose, pour amener à :
- LE riff qui tache
- coup/ref ...
ex : smoke on the water (deep purple), zero (smashing pumpkins) (j'en cherche d'autres mais je trouve pas
)
- LE riff qui tache (x4 ?)
- couplet sur le riff ou assez statique harmoniquement
- refrain, plutot dynamique lui, qui ressemble plus à un pont qu'autre chose, pour amener à :
- LE riff qui tache
- coup/ref ...
ex : smoke on the water (deep purple), zero (smashing pumpkins) (j'en cherche d'autres mais je trouve pas
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9 Posté le 12/08/2006 à 18:04:39
5 minutes alone - Pantera, Albini !
Exemple 4 : le système tonal abrégé
Le système tonal s'établit vers la fin du XVIIè siècle et au début du XVIIIè.
Le tempérament égal, qui consiste à diviser l'octave en douze demi ton égaux, est certainement l'une des causes de la naissance de ce système.
Le système tonal se base sur les modes anciens du chant grégorien, dont seulement deux ont été conservés : le mode majeur et le mode mineur, respectivement les modes de do et de la. En voici la construction :
le mode de do : un ton - un ton - un demi ton - un ton - un ton - un ton - un demi ton.
Il se caractérise donc par sa tierce majeure (à deux tons de la tonique) et sa sixte majeure (à quatre tons et demi de la tonique).
le mode de la : un ton - un demi ton - un ton - un ton - un demi ton - un ton - un ton
Celui-ci se caractérise par sa tierce mineure (à un ton et demi de la tonique) et sa sixte mineure (à quatre tons de la tonique).
Il existe pour le mode de la, deux variantes, qui sont en réalité des évolutions strictement culturelles. En effet, dans le mode majeur, la sensible, c'est-à-dire la dernière note de la gamme qui se trouve à un demi ton en dessous de la tonique uniquement, est attirée vers la tonique, créant ainsi un sentiment de tension et de détente lors de la résolution sur la tonique à proprement parler. Pour conserver ces caractéristiques du mode majeure que l'on affectionnait, on a décidé de réhausser la dernière note de la gamme mineure (qui se trouve à un ton de la tonique) d'un demi ton, au moyen d'altération accidentelles. En la mineur, nous obtiendrons donc :
la si do ré mi fa sol # la
Cette variante du mode de la est appelée mode mineur harmonique, le problème étant que l'intervalle de seconde augmentée (un ton et demi) que l'on trouve entre fa et sol #, donne une consonance arabisante, que l'on appréciait assez moyennement à l'époque. On a donc recouru à un nouveau stratagème, qui consiste à réhausser la sixte (la sixème note) d'un demi ton à l'aide d'une altération accidentelle également. Cela donne :
la si do ré mi fa # sol # la
La seconde diminuée disparaît ainsi. En revanche, lors d'un mouvement de gammes descendant (la sol fa mi ré do si la), on ôte les altérations accidentelles, retrouvant ainsi le mode mineur modal, aussi appelé mode mineur naturel. C'est un cohérence intrinsèque du système : en descendant, la sensible ne monte plus sur la tonique et n'a plus lieu d'être.
Après avoir étudié la structure des gammes, il faut comprendre à présent que celles-ci peuvent être reportées sur toutes les hauteurs du système tempéré, soit 24 tonalités possibles (les variantes du mode mineure étant souvent toutes utilisés dans un même morceau). C'est Bach qui pour la première fois utilise les 24 tonalités dans une même oeuvre : Le clavier bien tempéré qui date de 1722 pour le premier livre (et 1744 pour le second).
Mais passons aux choses sérieuses :
Exemple 5 : tonalités et armures
Une tonalité est donc un nom de note (la tonique) + le mode qui la caractérise (majeur ou mineur, donc). Comme nous l'avons vu, les structures paradigmatiques qui composent les tonalités doivent être reportées sur chacune des hauteurs dans laquelle on veut s'exprimer. Seulement, pour retrouver les mêmes intervalles, il faut parfois ajouter des altérations : par exemple, en ré majeur, nous aurons deux dièses à la clé :
ré mi fa # sol la si do # ré.
On conserve ainsi les intervalles dégagés par le mode de do : un ton - un ton - etc.
Pour trouver une tonalité, on a recours à l'ordre des dièses et des bémols :
-> ordre des dièses
FA DO SOL RE LA MI SI
<- ordre des bémols
une fois cet enchaînement de quintes appris par coeur, il suffit, pour trouver une tonalité majeure, de prendre la note de la tonalité principale.
Prenons en guise d'exemple, la tonalité de la majeur. Il faut savoir que le dernier dièse est la sensible de la tonalité. Quelle est donc la sensible de la (c'est à dire la septième note qui se trouve à un demi ton en dessous de la tonique) ? c'est sol #. il y a donc trois dièses à la clé : fa #, do # et sol #.
Pour les bémols, c'est l'avant dernier qui est la tonique : en mi b majeur, il y aura donc trois bémols : si b, mi b et la b
Attention, si l'ordre des dièses est une succession de quintes ascendantes, l'ordre des bémols est une succesion de quartes ascendantes !!
Pour trouver maintenant l'armure (c'est à dire le nombre de # ou de b que l'on met à la clé et qui traverseront la pièce) d'une tonalité mineure, il suffit de prendre le relatif. Des tonalités relatives sont deux tonalités qui partagent la même armure, comme la mineur et do majeur, qui n'ont rien à la clé. Pour trouver la tonalité relative, il suffit de prendre la tonique et de descendre d'un ton et demi. Exemple en do majeur : do si la (on a bien un ton et demi), nous trouvons la mineur. Prenons donc un exemple complet :
nous cherchons l'armure de do mineur.
Commençons par trouver le relatif majeur, situé un ton et demi au dessus.
Il s'agit de mi b (do ré mi b). Le relatif de do mineur est donc mi b majeur. Nous savons donc que l'armure sera composée de bémols. Combien y -a-t-il de bémols en mi b majeur ?
égrénons l'ordre des bémols : sib, mib, lab, stop. C'est l'avant dernier bémol qui donne la tonique, il y a donc trois bémols en mi b majeur.
Mib majeur étant la tonalité relative de do mineur, il y a donc trois bémols à la clé en do mineur : do ré mib fa sol la b si b do.
le mode harmonique donnera donc : do ré mib fa sol la b si bécarre do
et le mode mélodique : do ré mib fa sol la bécarre si bécarre do.
Exemple 4 : le système tonal abrégé
Le système tonal s'établit vers la fin du XVIIè siècle et au début du XVIIIè.
Le tempérament égal, qui consiste à diviser l'octave en douze demi ton égaux, est certainement l'une des causes de la naissance de ce système.
Le système tonal se base sur les modes anciens du chant grégorien, dont seulement deux ont été conservés : le mode majeur et le mode mineur, respectivement les modes de do et de la. En voici la construction :
le mode de do : un ton - un ton - un demi ton - un ton - un ton - un ton - un demi ton.
Il se caractérise donc par sa tierce majeure (à deux tons de la tonique) et sa sixte majeure (à quatre tons et demi de la tonique).
le mode de la : un ton - un demi ton - un ton - un ton - un demi ton - un ton - un ton
Celui-ci se caractérise par sa tierce mineure (à un ton et demi de la tonique) et sa sixte mineure (à quatre tons de la tonique).
Il existe pour le mode de la, deux variantes, qui sont en réalité des évolutions strictement culturelles. En effet, dans le mode majeur, la sensible, c'est-à-dire la dernière note de la gamme qui se trouve à un demi ton en dessous de la tonique uniquement, est attirée vers la tonique, créant ainsi un sentiment de tension et de détente lors de la résolution sur la tonique à proprement parler. Pour conserver ces caractéristiques du mode majeure que l'on affectionnait, on a décidé de réhausser la dernière note de la gamme mineure (qui se trouve à un ton de la tonique) d'un demi ton, au moyen d'altération accidentelles. En la mineur, nous obtiendrons donc :
la si do ré mi fa sol # la
Cette variante du mode de la est appelée mode mineur harmonique, le problème étant que l'intervalle de seconde augmentée (un ton et demi) que l'on trouve entre fa et sol #, donne une consonance arabisante, que l'on appréciait assez moyennement à l'époque. On a donc recouru à un nouveau stratagème, qui consiste à réhausser la sixte (la sixème note) d'un demi ton à l'aide d'une altération accidentelle également. Cela donne :
la si do ré mi fa # sol # la
La seconde diminuée disparaît ainsi. En revanche, lors d'un mouvement de gammes descendant (la sol fa mi ré do si la), on ôte les altérations accidentelles, retrouvant ainsi le mode mineur modal, aussi appelé mode mineur naturel. C'est un cohérence intrinsèque du système : en descendant, la sensible ne monte plus sur la tonique et n'a plus lieu d'être.
Après avoir étudié la structure des gammes, il faut comprendre à présent que celles-ci peuvent être reportées sur toutes les hauteurs du système tempéré, soit 24 tonalités possibles (les variantes du mode mineure étant souvent toutes utilisés dans un même morceau). C'est Bach qui pour la première fois utilise les 24 tonalités dans une même oeuvre : Le clavier bien tempéré qui date de 1722 pour le premier livre (et 1744 pour le second).
Mais passons aux choses sérieuses :
Exemple 5 : tonalités et armures
Une tonalité est donc un nom de note (la tonique) + le mode qui la caractérise (majeur ou mineur, donc). Comme nous l'avons vu, les structures paradigmatiques qui composent les tonalités doivent être reportées sur chacune des hauteurs dans laquelle on veut s'exprimer. Seulement, pour retrouver les mêmes intervalles, il faut parfois ajouter des altérations : par exemple, en ré majeur, nous aurons deux dièses à la clé :
ré mi fa # sol la si do # ré.
On conserve ainsi les intervalles dégagés par le mode de do : un ton - un ton - etc.
Pour trouver une tonalité, on a recours à l'ordre des dièses et des bémols :
-> ordre des dièses
FA DO SOL RE LA MI SI
<- ordre des bémols
une fois cet enchaînement de quintes appris par coeur, il suffit, pour trouver une tonalité majeure, de prendre la note de la tonalité principale.
Prenons en guise d'exemple, la tonalité de la majeur. Il faut savoir que le dernier dièse est la sensible de la tonalité. Quelle est donc la sensible de la (c'est à dire la septième note qui se trouve à un demi ton en dessous de la tonique) ? c'est sol #. il y a donc trois dièses à la clé : fa #, do # et sol #.
Pour les bémols, c'est l'avant dernier qui est la tonique : en mi b majeur, il y aura donc trois bémols : si b, mi b et la b
Attention, si l'ordre des dièses est une succession de quintes ascendantes, l'ordre des bémols est une succesion de quartes ascendantes !!
Pour trouver maintenant l'armure (c'est à dire le nombre de # ou de b que l'on met à la clé et qui traverseront la pièce) d'une tonalité mineure, il suffit de prendre le relatif. Des tonalités relatives sont deux tonalités qui partagent la même armure, comme la mineur et do majeur, qui n'ont rien à la clé. Pour trouver la tonalité relative, il suffit de prendre la tonique et de descendre d'un ton et demi. Exemple en do majeur : do si la (on a bien un ton et demi), nous trouvons la mineur. Prenons donc un exemple complet :
nous cherchons l'armure de do mineur.
Commençons par trouver le relatif majeur, situé un ton et demi au dessus.
Il s'agit de mi b (do ré mi b). Le relatif de do mineur est donc mi b majeur. Nous savons donc que l'armure sera composée de bémols. Combien y -a-t-il de bémols en mi b majeur ?
égrénons l'ordre des bémols : sib, mib, lab, stop. C'est l'avant dernier bémol qui donne la tonique, il y a donc trois bémols en mi b majeur.
Mib majeur étant la tonalité relative de do mineur, il y a donc trois bémols à la clé en do mineur : do ré mib fa sol la b si b do.
le mode harmonique donnera donc : do ré mib fa sol la b si bécarre do
et le mode mélodique : do ré mib fa sol la bécarre si bécarre do.
![Anonyme Anonyme](https://static.audiofanzine.com/img/user/avatars/generic.png?w=40&h=40&fm=pjpg&s=0d6213e9da38ef4cab8d0bdd3999c731)
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10 Posté le 12/08/2006 à 21:31:46
exemple 6 : basse obstinée, bourdon, parallélisme
le parallélisme = très prisé dans l'art de tradition populaire et orale>
série de deux ou plusieurs notes jouées simultanément, avec le même écart entre les notes
ex: le riff sur "smoke on the water" de Deep Purple = mouvement de quartes//,
le mouvement de quintes// (= aussi-appelée "power-chord")
bourdon = même note de basse tenue longuement (sur plusieurs mesures) sous une mélodie assez riche;
basse obstinée ( basse ostinato )= figure de basse simple et uniformément répétée durant presque tout le morceau;
ex: "smoke on the water" : tonalité de ré mineur ( harmonique )
soit la gamme de ré mineur ou fa majeur = fa-sol-la-sib-do-ré-mi
ré mineur harmonique : ré-mi-fa-sol-la-sib-do# et do(bécarre en descente)
nb: AMHA, le sol# dans le riff( ré-fa-sol 7 ré-fa-sol#-sol) est accidentel et du au respect du parallélisme, quarte avec do#...
le parallélisme = très prisé dans l'art de tradition populaire et orale>
série de deux ou plusieurs notes jouées simultanément, avec le même écart entre les notes
ex: le riff sur "smoke on the water" de Deep Purple = mouvement de quartes//,
le mouvement de quintes// (= aussi-appelée "power-chord")
bourdon = même note de basse tenue longuement (sur plusieurs mesures) sous une mélodie assez riche;
basse obstinée ( basse ostinato )= figure de basse simple et uniformément répétée durant presque tout le morceau;
ex: "smoke on the water" : tonalité de ré mineur ( harmonique )
soit la gamme de ré mineur ou fa majeur = fa-sol-la-sib-do-ré-mi
ré mineur harmonique : ré-mi-fa-sol-la-sib-do# et do(bécarre en descente)
nb: AMHA, le sol# dans le riff( ré-fa-sol 7 ré-fa-sol#-sol) est accidentel et du au respect du parallélisme, quarte avec do#...
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