Définir l'improvisation

Raf Rbsn

1162

AFicionado·a

Membre depuis 18 ans

Sujet de la discussion Posté le 10/06/2007 à 01:27:51

Bonjour à tous.

Vaste sujet que celui de l'improvisation. Je propose que chacun donne sa définition . Qu'elle soit scientifique , philosophique, pédagogique, poètique ou autre.

Pour ma part elle serait plutot d'ordre pédagogique:

Tout l'art de l'improvisation est d'arriver à une total liberté tout en controlant les schémas imposés. Donc deux systèmes qui s'opposent mais qui ont une très grande complémentarité.

Ce qu'il faut, pour un débutant improvisateur, c'est d'apprendre au cerveau à dissocier ces 2 mécaniques et à les maitriser à chaque fois qu'il touche son instrument.

Se "lacher" et se perdre dans une grille c'est rompre avec ces règles.
Avoir peur de la fausses notes, c'est aussi rompres avec ces mêmes règles.

A vous.

http://soundcloud.com/raffrobinson

_d j a n g o

15426

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

2 Posté le 10/06/2007 à 02:37:39

Improviser c'est remettre dans l'ordre des choses qu'on sait jouer.

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Résultats du questionnaire écolo :

https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.178899,le-pub-de-l-ecologie,post.10305303.html

jazzphoton

911

Posteur·euse AFfolé·e

Membre depuis 20 ans

3 Posté le 10/06/2007 à 10:42:00

Composition + ou - en temps réel.

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Anonyme

521410

4 Posté le 11/06/2007 à 20:22:43

Citation : Ce qu'il faut, pour un débutant improvisateur, c'est d'apprendre au cerveau à dissocier ces 2 mécaniques et à les maitriser à chaque fois qu'il touche son instrument.

Bon sujet

Les cerveaux gauches et droits ne fonctionnent pas exactement de la même façon. L'un est émotionnel, l'autre analytique même si le cerveau est "un". Je partage assez ton point de vue mais je ne ferai pas intervenir la liberté qui est une notion trop intellectuelle et qui risque de n'avoir aucun sens dans la sphère des émotions. Je préfère, plutôt qu'une expression libre, un discours musical où l'émotion s'exprime avec intelligence.

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_d j a n g o

15426

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

5 Posté le 11/06/2007 à 21:29:54

Bah ADT, et la définition elle est où là ? :mdr:

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Résultats du questionnaire écolo :

https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.178899,le-pub-de-l-ecologie,post.10305303.html

Anonyme

521410

6 Posté le 11/06/2007 à 21:37:05

Citation : Bah ADT, et la définition elle est où là ?

Ici : "un discours musical où l'émotion s'exprime avec intelligence"

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Raf Rbsn

1162

AFicionado·a

Membre depuis 18 ans

7 Posté le 11/06/2007 à 21:37:48

Citation : Je partage assez ton point de vue mais je ne ferai pas intervenir la liberté qui est une notion trop intellectuelle et qui risque de n'avoir aucun sens dans la sphère des émotions. Je préfère, plutôt qu'une expression libre, un discours musical où l'émotion s'exprime avec intelligence.

La liberté dont je parle, c'est celle qui me permets de te répondre d'une certaine maniere plutot que d'une autre.
Celle qui permet d'articuler des phrases musicale, des accords tout en l'insrivant dans une logique artistique. Je ne pense pas que ce soit une notion trop intellectuelle au contraire, c'est très concret.

Au début de l'apprentissage, ce discourt est controler par la partie logique du cerveau. Celle qui te dis de mettre telle notes sur telle accord ,car tu sais que ca va marcher. C'est la phase de raisonnement.

Par la suite, la technique instrumentale que tu possèdes va faire basculer le controle logique par un controle emotionel. Ce sont les émotions qui vont diriger la musique: on improvise ce que l'on ressents avec ce que l'on a raisonné.

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http://soundcloud.com/raffrobinson

Anonyme

521410

8 Posté le 11/06/2007 à 21:45:33

Citation : Je ne pense pas que ce soit une notion trop intellectuelle au contraire, c'est très concret.

Ce n'est pas en opposition. On peut être concret et intellectuel. Quand je dis que la liberté est une notion trop intellectuelle, je veux dire que la liberté a été utilisée pour, intellectuellement, briser des constructions musicales trop attendues. L'atonalité en est un exemple. Mais ça ne conduit pas à l'émotion. Pas toujours.

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