Du coup, le croisé qui revient chez lui, tout ensanglanté d'avoir mâté du Maure, eh bin, il est pas content d'entendre un la-sib-do#-ré-do#-ré-do#-sib-la
Dt'façon, il n'y a que la quinte juste et l'unisson qui comptent
Un exemple très simple et on ne peut plus concret de l'utilisation du mineur mélodique ascendant... en montant et du mineur mélodique naturel ou descendant... en descendant :
C'est Jean-Sébastien Bach lui-même (le compositeur, pas le guitariste de la vidéo) dans la Bourrée issue de la Suite pour Luth n°1 en mi mineur BWV 996.
On l'entend ici très bien à 00:11 et 00:19 entre autres.
Nous sommes donc en mi mineur. On a un mouvement ascendant vers la tonique mi (do# ré# mi) suivi aussitôt d'un mouvement descendant vers la dominante si (ré do si). On a donc une "sensibilisation" vers la dominante en descendant. Les 2 mouvements se terminent par l'intervalle le plus petit : le 1/2 ton.
Comme je l'écrivais précédemment, cela n'empêche pas Jean-Sébastien d'utiliser le mineur ascendant en descendant. Sacré J.S. !
Pour les réfractaires à la musique antérieure aux années 60, voici la version par Jethro Tull, avec le thème exposé à la flûte. Ça se passe à 00:08 et à 00:16. On est cette fois-ci en ré mineur, avec donc les mouvements si do# ré en montant et do sib la en descendant.