Sujet de la discussionPosté le 24/04/2018 à 16:10:52[Bien débuter] Deux figures d'écriture du système modal
Dans les précédents articles, nous avons commencé à explorer l'utilisation des modes, notamment à travers l'étude de leurs caractéristiques harmoniques et des cadences qui les articulent.
Comme assez souvent dans cette série d'articles, mon formatage personnel ("classique") fait que je me sens soit un peu... décalé, soit, parfois, complètement largué.
Je comprends bien toutes les notions exposées, évidemment, mais c'est le lexique qui m'est problématique.
Ce n'est pas que je prétende que ici c'est meilleur que là ! Je constate simplement les différentes perspectives...
Là, ce qui me trouble un peu, c'est la façon dont sont nommés les différents accords dans l'exemple de la pédale sur Do. Dans mon formatage classique, les accords sont considérés indépendamment de leur rencontre avec la note pédale - si pédale il y a !
Par exemple - si Do est une note pédale :
Do mi sol do / Do fa la ré
ce n'est pas un renversement de l'accord de septième sur Ré qui fait suite à un accord parfait sur Do, mais ce pourrait être la succession de deux accords de sixte (fondamentales Do et Ré) sur une pédale de Do.
Là, l'exemple est rudimentaire, mais ça peut aller jusqu'à la production de vraies "fausses relations" - genre Do la mi do #...
Sinon, Do n'est pas pensé comme note pédale, mais comme note commune - ce qui n'est pas du tout la même fonction.
La pédale - dans son principe - est même le contraire de la note commune : la parfaite "note étrangère", étrangère à tout ce qui peut se passer au dessus... La note étrangère obstinée, si je peux dire.