C'est quoi maintenant ?
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Anonyme

Qu'est-ce qui tourne ?
..................................
S. Reich, "music for 18 musicians".

Rifki

Will. Si tu te reconnais dans cette chanson c'est parce que c'est l'hymne de tous les gars qui se sont pris un veste avec une femme. Je crois que c'est arrivé à tout le monde.

sonicsnap


will_bru

Si tu te reconnais dans cette chanson c'est parce que c'est l'hymne de tous les gars qui se sont pris un veste avec une femme.
Alors oui effectivement, je m'en suis pris et des pas mal

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

3LEK

Ne connaissais pas ! Très original !!
Tiens, c'est aussi le créateur de la harpe laser, Bernard Szajner..
Bonne découverte, merci !

Bernard Szajner, histoire d'un musicien lumineux
Il ne savait jouer d'aucun instrument, mais inventa la harpe laser qui illumina les spectacles de Jean Michel Jarre. Bernard Szajner présente “Evolution” son nouveau spectacle à Paris, ce jeudi 18 septembre.
.
L'expression parle de l'arbre qui cache la forêt. Bernard Szajner, lui, a vécu dans l'ombre d'une harpe. Une harpe laser, la syringe, instrument lumineux qu'il inventa dans les années 1980 et qui fit le tour du monde avec une vedette, Jean Michel Jarre, au point d'éclipser son créateur. Et avec lui toute son œuvre.
Bernard Szajner est une de ces figures oubliées que les générations nouvelles aiment redécouvrir. Compagnon de route de Magma ou Gong, groupes mythiques et adulés du rock des années 1970, il est un pionnier du lightshow, ces spectacles lumineux qui enflammèrent les années psychédéliques ; un pionnier de la musique synthétique française également, auteur d'albums totalement méconnus ici ; pionnier, enfin, de la robotique mais régulièrement négligé dans les articles. « Je l'ai un peu cherché peut-être, modère-t-il, j'aime bien vivre caché. D'ailleurs je travaille rideaux fermés. »
A la Rochelle, où il vit en ce moment, il a ramené ses vis, ses joints et ses minuscules boulons, tous rangés dans leur petit tiroir au milieu d'un capharnaüm : oiseau mécanique éventré, réglette de fer en attente d'un chalumeau, câbles et lanternes magiques chinés dans une brocante. Bernard Szajner prépare une performance, un nouveau lightshow musical qu'il doit présenter à Beaubourg en septembre 2014. Il réfléchit aussi à un projet avec l'IRCAM et savoure la réédition de son premier album, Visions of Dune, sur le label InFiné. Le reste du temps, il vit à Londres, où sa musique a toujours été mieux appréciée, même si là-bas aussi, on l'avait un peu oublié.
Bernard Szajner dans les années 1980.
Quand la lumière commande la musique
Suivront Gong, puis The Who un peu plus tard, quand le laser fera son apparition. Bernard Szajner, dont le goût pour les inventions et le bricolage trouve ici un formidable terrain de jeu, devient une référence dans le domaine. Pink Floyd et leurs concerts sensoriels sont la référence. Tous les groupes veulent rivaliser avec eux, dont The Who. « Eux m'ont fait souffrir. Leur road manager m'a fait louer deux lasers, venir en Angleterre et a confisqué mes papiers à mon arrivée en me disant : “Maintenant tu m'obéis, et si t'es sage on te redonnera tout à la fin, et on te paiera un peu.” Un vrai bandit. Je me suis retrouvé à faire le manipulateur pendant leur tournée. Les musiciens n'en savaient rien. Je suis sûr qu'il leur a dit que j'avais demandé une fortune et qu'il s'est mis la différence dans la poche. »
Lassé de voir son travail de lumière réduit à une simple illustration, Bernard Szajner décide de faire route en solitaire. Puisque les musiciens négligent son œuvre, il va créer la musique qui accompagne ses lumières. La harpe laser naît en 1980. Il l'appelle la syringe. C'est une inversion complète de l'ordre des choses. Ce n'est plus la musique qui commande la lumière, mais la lumière qui commande la musique grâce aux cordes-rayons verts, qui activent un synthétiseur. « Il fallait que je trouve un instrument qui me convienne, alors que je ne sais jouer de rien. En fait, c'était une démarche paresseuse. »
L'invention fait grand bruit. Et attire l'attention de Dreyfus, producteur de Jean Michel Jarre qui l'utilisera dès 1981 pour ses spectacles, dont le célèbre show en Chine. Szajner espère une reconnaissance, dans le sillage de la vedette. Il n'en sera rien. Pour le monde entier, la harpe laser, c'est Jarre. Qui ne contredit pas. Déception, rancune, Bernard Szajner finit par détruire sa harpe personnelle. « L'objet était trop visuel et je cherche l'équilibre parfait. Je n'aime pas le spectaculaire et j'avais créé un instrument qui l'était. »
La hache de guerre est désormais enterrée. Les deux hommes ne se sont jamais revus, mais leurs deux univers semblent condamnés à se rencontrer. Le label InFiné qui sort son disque a aussi collaboré avec Jarre… Les fans de Jarre l'ont contacté par Facebook. Ils recréent une harpe laser encore plus spectaculaire. Bernard Szajner s'en amuse : « C'est charmant parce que c'est fait gratuitement. » Son brevet est tombé dans le domaine public. Pour son plus grand plaisir. « Ils m'aident à construire mes nouveaux instruments. »
De cette époque, il reste peu de photos, mais beaucoup d'articles, dont celui de Jean-Pierre Lentin dans Actuel (Mon laser va chanter demain dans ta radio). Il y est question d'un mec à tête de Nosferatu qui se fend la pipe, de flash, d'hologramme, et de toute une époque où l'électronique tâtonnait dans le noir. Comme lui à sa naissance.
C'était en 1944, et il ne faisait pas bon naître juif dans la France de Vichy. Bernard Szajner passera ses premiers mois caché dans une cave. « Mon père m'a raconté que nous vivions dans l'obscurité totale, à l'exception de la lumière du soupirail, le jour. Impossible d'allumer la nuit, évidemment, nous aurions été repérés immédiatement. » A la libération, ils ont enfin pu se servir de la lampe suspendue au plafond. Elle faisait un clic. Du son et de la lumière. Szajner a longtemps refusé de raconter cette histoire, avant d'en comprendre le lien avec sa vie de créateur. « Ça faisait tellement accroche pour journaliste, je n'aimais pas cette idée. »
( article télérama 2014 )
* Attention aux petits commissaires politique toujours présent en 2025.
[ Dernière édition du message le 20/12/2023 à 15:31:02 ]

sonicsnap

[ Dernière édition du message le 20/12/2023 à 15:28:59 ]

saltmilk

Merci pour l'article 👍

sonicsnap



sonicsnap

[ Dernière édition du message le 21/12/2023 à 11:44:12 ]

Celest1

Angleterre

101112

sonicsnap


3LEK


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sonicsnap


[ Dernière édition du message le 22/12/2023 à 13:07:47 ]

Anonyme

quel bel organe

3LEK


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Soot_and_Stars


sonicsnap

Sinon King Krule est un groupe que j'aime également assez, il m'est arrivé d'en poster aussi.

will_bru

On pense à vous, cette chanson vous est dédiée. Survivez.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Anonyme




on a réglé le soucis en faisant des restaus avec tout le monde et on se fait Noel et jour de l'an en pyjama devant la téloche ( juste une expression hein, on va pas se farcir les conneries qu'ils vont nous balancer

Pas de pression, pas obligé d'acheter tous ces trucs chers qu'on a pas forcément envie de manger, je peux me mettre une mine sans craindre pour mon permis.
Après ça peut être bien de se retrouver en famille y-a pas de jugement. L'essentiel est de pouvoir faire comme on a envie sans se sentir forcé.

sonicsnap


3LEK

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will_bru

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Anonyme

The Cramps

sonicsnap


sonicsnap


3LEK

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