Soul man !
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VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/01/2004 à 15:06:40Soul man !
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Un sujet qui devrait réunir TOUS les amateurs de musique, du guitariste de rock aux MC’s en passant par le bidouilleur branché Techno.
La soul est universelle et intemporelle. Elle a façonné le rock, le rock l’a fait évoluer. Elle est partout…
Un sujet tellement vaste et aux ramifications tellement importantes qu’on devait bien lui dédier un espace à sa mesure.
Présentez ici vos meilleurs albums, vos plus grands artistes, vos trésors blaxploitation, etc.
Faites-nous part de vos ouvrages de référence, vos sites web incontournables, les DVD a posséder "automatiquement".
Débâtons de l’apport des uns, du génie des autres. Rendons hommage aux précurseurs, aux oubliés, aux légendes vivantes ou disparues.
On ne peut parler "soul" sans parler "histoire" et engagement politique...
Bonne participation à tous !
A change is gonna come
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Un sujet qui devrait réunir TOUS les amateurs de musique, du guitariste de rock aux MC’s en passant par le bidouilleur branché Techno.
La soul est universelle et intemporelle. Elle a façonné le rock, le rock l’a fait évoluer. Elle est partout…
Un sujet tellement vaste et aux ramifications tellement importantes qu’on devait bien lui dédier un espace à sa mesure.
Présentez ici vos meilleurs albums, vos plus grands artistes, vos trésors blaxploitation, etc.
Faites-nous part de vos ouvrages de référence, vos sites web incontournables, les DVD a posséder "automatiquement".
Débâtons de l’apport des uns, du génie des autres. Rendons hommage aux précurseurs, aux oubliés, aux légendes vivantes ou disparues.
On ne peut parler "soul" sans parler "histoire" et engagement politique...
Bonne participation à tous !
A change is gonna come
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VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
2 Posté le 23/01/2004 à 15:11:27
Pour commencer, je reprend un écrit que l'ai posté ailleurs...
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SAM COOKE – Legend
Un DVD indispensable pour les amateurs de soul, rhythm’n’blues et gospel. Personne légendaire aux Etats-Unis, injustement méconnu en France.
Inconcevable de se prétendre connaisseur de la soul music sans connaître le grand Sam. Il a très largement inspiré Marvin Gaye, Al Green et une multitude d’artiste à la renommée internationale (les Stones, les Beatles et bien d’autres encore).
Plus de 90 minutes d’images d’archives, entrecoupées d’interviews de ces proches (sa famille, Aretha Franklin, Bobby Womack, etc), retracent sa courte ma fulgurante carrière. Du gospel à la soul, Sam Cooke a connu le succès, les échecs, les peines, l’engagement politique, l’indépendance artistique et commerciale (un cas unique à l’époque).
Un documentaire passionnant, qu’on imagine facilement adapté au cinéma tant le personnage dégage un charisme hors du commun.
Signe de bon goût, Peter Guralnick, auteur de l’incontournable "Sweet Soul Music" a largement participé à cette création.
Par ailleurs, la plupart de ses albums ont fait l'objet d'une réédition. C'est l'occasion de se rattraper.
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SAM COOKE – Legend
Un DVD indispensable pour les amateurs de soul, rhythm’n’blues et gospel. Personne légendaire aux Etats-Unis, injustement méconnu en France.
Inconcevable de se prétendre connaisseur de la soul music sans connaître le grand Sam. Il a très largement inspiré Marvin Gaye, Al Green et une multitude d’artiste à la renommée internationale (les Stones, les Beatles et bien d’autres encore).
Plus de 90 minutes d’images d’archives, entrecoupées d’interviews de ces proches (sa famille, Aretha Franklin, Bobby Womack, etc), retracent sa courte ma fulgurante carrière. Du gospel à la soul, Sam Cooke a connu le succès, les échecs, les peines, l’engagement politique, l’indépendance artistique et commerciale (un cas unique à l’époque).
Un documentaire passionnant, qu’on imagine facilement adapté au cinéma tant le personnage dégage un charisme hors du commun.
Signe de bon goût, Peter Guralnick, auteur de l’incontournable "Sweet Soul Music" a largement participé à cette création.
Par ailleurs, la plupart de ses albums ont fait l'objet d'une réédition. C'est l'occasion de se rattraper.
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
3 Posté le 23/01/2004 à 15:34:15
Peter GURALNICK - SWEET SOUL MUSIC : Rhytm & Blues et rêve sudiste de liberté (Editions ALLIA)
Présentation de l'éditeur
Épopée humaine, ouvrage érudit, chronique d’une époque et de sa musique – Sweet Soul Music est tout cela à la fois, et plus encore. On peut lire ce livre comme une galerie de portraits, ceux des personnalités les plus marquantes de la musique soul du sud des Etats-Unis, et l’on part ainsi à la rencontre de personnages légendaires de la musique populaire noire, tous aussi complexes et fascinants les uns que les autres : Sam Cooke, Ray Charles, Solomon Burke, Otis Redding, James Brown, Aretha Franklin, Isaac Hayes ou encore Al Green. On peut également y suivre une extraordinaire aventure humaine, celle de l’ascension et de la chute du label Stax – celui de Booker T.& the MGs, Otis Redding, Sam & Dave, Carla Thomas et Johnnie Taylor – et se plonger ainsi dans une époque clef de la culture populaire américaine, dans ces années 60 bouillonnantes où travaillent pour la première fois ensemble, non sans heurts, pleurs et grincements de dents, culture négro-américaine et culture blanche, musique sacrée et musique profane, tradition et innovation. Méticuleusement documenté, étayé par de nombreuses interviews, Sweet Soul Music se lit comme un roman – mais comme un roman vrai, celui d’hommes et de femmes qui ont changé l’histoire de la musique populaire et qui ont participé au grand bouleversement des mentalités raciales et sociales dont les effets se font encore sentir aujourd’hui.
Un grand, grand bouquin
Présentation de l'éditeur
Épopée humaine, ouvrage érudit, chronique d’une époque et de sa musique – Sweet Soul Music est tout cela à la fois, et plus encore. On peut lire ce livre comme une galerie de portraits, ceux des personnalités les plus marquantes de la musique soul du sud des Etats-Unis, et l’on part ainsi à la rencontre de personnages légendaires de la musique populaire noire, tous aussi complexes et fascinants les uns que les autres : Sam Cooke, Ray Charles, Solomon Burke, Otis Redding, James Brown, Aretha Franklin, Isaac Hayes ou encore Al Green. On peut également y suivre une extraordinaire aventure humaine, celle de l’ascension et de la chute du label Stax – celui de Booker T.& the MGs, Otis Redding, Sam & Dave, Carla Thomas et Johnnie Taylor – et se plonger ainsi dans une époque clef de la culture populaire américaine, dans ces années 60 bouillonnantes où travaillent pour la première fois ensemble, non sans heurts, pleurs et grincements de dents, culture négro-américaine et culture blanche, musique sacrée et musique profane, tradition et innovation. Méticuleusement documenté, étayé par de nombreuses interviews, Sweet Soul Music se lit comme un roman – mais comme un roman vrai, celui d’hommes et de femmes qui ont changé l’histoire de la musique populaire et qui ont participé au grand bouleversement des mentalités raciales et sociales dont les effets se font encore sentir aujourd’hui.
Un grand, grand bouquin
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
4 Posté le 09/02/2004 à 17:21:50
Donny Hathaway, le talent tragique
Il a été le compagnon de chant de Roberta Flack, mais aussi un chanteur et un musicien qui a donné une autre dimension à la musique soul, la faisant évoluer à l'entrée dans les années 70. Revenons un instant, avec pudeur, sur cet artiste talentueux et trop tôt disparu.
Peut-être ne supportait-il pas la rançon de la gloire ? Ou tout simplement souffrait-il trop de son mental fragile ? Il décide pourtant bien de mettre fin à ses jours en se jetant de la fenêtre de son hôtel new-yorkais le 13 janvier 1979, en plein enregistrement. Ce geste jette évidemment la consternation dans l'univers musical et sa complice Roberta Flack est effondrée à l'annonce de cette tragédie. Il faut dire qu'ils ne formaient qu'un et qu'ils jouissaient d'une complicité que peu d'artistes ont pu revendiquer.
Né le 1er octobre 1945 à Chicago, Donny Hathaway se révèle très tôt être un petit prodige qui courtise la musique et le chant de manière si fascinante qu'il a à peine trois ans lorsqu'il fait ses débuts dans la chorale locale à Saint-Louis, alors que la légende veut même qu'il soit le plus jeune chanteur de gospel du monde. Et sa grand-mère a la bonne idée de lui faire prendre des leçons de piano, qui vont lui faire découvrir des auteurs classiques comme Bach et Beethoven. Hathaway a l'âme musicale, mais il est aussi ambitieux et entreprend des études universitaires dans les beaux-arts. Là, il monte déjà avec des camarades un trio de jazz.
Alors qu'il est maintenant un pianiste confirmé, il décide de retourner à Chicago, sa ville natale, en ayant bien l'idée de proposer ses services sur des sessions d'enregistrement. Ce qu'il fait brillamment, en accompagnant certaines des formations en vogue à Chicago. Il est même sollicité par Curtis Mayfield comme arrangeur pour sa formation de l'époque, The Impressions. Mais ce passage sur le label de Mayfield, lui permet aussi de s'essayer en solo en sortant ses tous premiers enregistrements. Bien que sans grands succès, ces essais vont pourtant bien marquer un virage pour le chanteur qui prend dès lors sa propre carrière d'interprète en main.
Il change de maison de disque et sort The Ghetto Part 1 à la fin de l'année 1969. Il n'en fallait pas plus puisque ce titre très instrumentale lance sa carrière et annonce son premier album « Everything Is Everything » qui sort dans le courant de l'année suivante. Le claviériste, adepte du piano électrique, propose ici une soul différente qui ne manque pas de se faire remarquer. Une soul plus intellectuelle où se marient allégrement le jazz, le gospel, la soul et même le classique, résultats du bagage musical que Hathaway a emmagasiné tout au long de son avancée et dont le résultat est aussi doux qu'agréable, aussi touchant que percutant.
Mais un des moments les plus marquants de sa vie intervient juste après la sortie de son second album (« Donny Hathaway ») en 1971 et est son association avec une ancienne condisciple de l'université, Roberta Flack. C'est le célèbre producteur Jerry Wexler, qui a cette bonne idée de réunir les deux chanteurs, ce qui donnera un des plus brillants duos du R&B. « Roberta Flack & Donny Hathaway », fruit de cette union et sorti en 1972 est un vrai best-seller avec notamment le titre Where Is The Love ? et montre combien les deux chanteurs sont complémentaires. Le public est touché.
Vient ensuite un enregistrement live, un des plus brillant de sa courte carrière avec une version magistrale du titre qui a lancé sa carrière, The Ghetto. Donny Hathaway est alors un acteur incontournable et incontesté de la musique populaire noire américaine, même s'il n'a pas suivit le parcours souvent chaotique et semé d'embûches de beaucoup de représentants R&B de l'époque.
Mais les premiers signes du malaise mental d'Hathaway commencent déjà à se faire sentir et après la sortie de « Extension Of A Man » en 1972 il doit passer un séjour en hôpital psychiatrique. À ce moment c'est une longue période sombre qui commence alors que le succès n'est pas au rendez-vous de son dernier opus. Il prend pourtant le temps de signer le thème de la série télévisée « Maude », ainsi que la bande originale du film « Come Back Charleston Blue ». mais les apparitions sont plutôt rares, entre deux internements en établissement spécialisé.
En 1977, à la demande de Roberta Flack, il la rejoint en studio pour enregistrer The Closer I Get To You, qui sera le plus grand succès de sa carrière et qui sortait la même année sur l'album « Blue Lights In The Basement » de la chanteuse. Le succès de cet album duo lance directement la réalisation d'un autre. Celui-ci ne sera jamais achevé, Donny Hathaway met fin à ses jours en plein dans son enregistrement. Sortiront plus tard des titres posthumes issus de cette fameuse session, comme le formidable Back Together Again.
Donny Hathaway nous a quittés au moment où sa carrière semblait lui sourire avec son formidable duo avec Roberta Flack. Il en décida autrement. Mais il reste un des chanteurs soul les plus populaires avec une perception toute particulière et nouvelle de la soul.
Si vous voulez découvrir cet artiste, je ne saurai que vous conseiller son anthologie « Collection », sortie chez Atlantic en 1990 et qui reprend non seulement ses titres solos mais aussi ses duos avec Roberta Flack.
SOURCE : www.groovin.be
A DECOUVRIR !
Extension of a man – 1972
Très inspiré par Marvin Gaye et son légendaire « What’s going on », cet album est une petite merveille. On retiendra notamment l’introduction à la beauté évidente « I Love The Lord, He Heard My Cry (parts I & Il) » ou un orchestre de plus de 40 musiciens accompagne Donny Hathaway et ou s’entremêle des sons électroniques.
Un artiste en état de grâce.
Il a été le compagnon de chant de Roberta Flack, mais aussi un chanteur et un musicien qui a donné une autre dimension à la musique soul, la faisant évoluer à l'entrée dans les années 70. Revenons un instant, avec pudeur, sur cet artiste talentueux et trop tôt disparu.
Peut-être ne supportait-il pas la rançon de la gloire ? Ou tout simplement souffrait-il trop de son mental fragile ? Il décide pourtant bien de mettre fin à ses jours en se jetant de la fenêtre de son hôtel new-yorkais le 13 janvier 1979, en plein enregistrement. Ce geste jette évidemment la consternation dans l'univers musical et sa complice Roberta Flack est effondrée à l'annonce de cette tragédie. Il faut dire qu'ils ne formaient qu'un et qu'ils jouissaient d'une complicité que peu d'artistes ont pu revendiquer.
Né le 1er octobre 1945 à Chicago, Donny Hathaway se révèle très tôt être un petit prodige qui courtise la musique et le chant de manière si fascinante qu'il a à peine trois ans lorsqu'il fait ses débuts dans la chorale locale à Saint-Louis, alors que la légende veut même qu'il soit le plus jeune chanteur de gospel du monde. Et sa grand-mère a la bonne idée de lui faire prendre des leçons de piano, qui vont lui faire découvrir des auteurs classiques comme Bach et Beethoven. Hathaway a l'âme musicale, mais il est aussi ambitieux et entreprend des études universitaires dans les beaux-arts. Là, il monte déjà avec des camarades un trio de jazz.
Alors qu'il est maintenant un pianiste confirmé, il décide de retourner à Chicago, sa ville natale, en ayant bien l'idée de proposer ses services sur des sessions d'enregistrement. Ce qu'il fait brillamment, en accompagnant certaines des formations en vogue à Chicago. Il est même sollicité par Curtis Mayfield comme arrangeur pour sa formation de l'époque, The Impressions. Mais ce passage sur le label de Mayfield, lui permet aussi de s'essayer en solo en sortant ses tous premiers enregistrements. Bien que sans grands succès, ces essais vont pourtant bien marquer un virage pour le chanteur qui prend dès lors sa propre carrière d'interprète en main.
Il change de maison de disque et sort The Ghetto Part 1 à la fin de l'année 1969. Il n'en fallait pas plus puisque ce titre très instrumentale lance sa carrière et annonce son premier album « Everything Is Everything » qui sort dans le courant de l'année suivante. Le claviériste, adepte du piano électrique, propose ici une soul différente qui ne manque pas de se faire remarquer. Une soul plus intellectuelle où se marient allégrement le jazz, le gospel, la soul et même le classique, résultats du bagage musical que Hathaway a emmagasiné tout au long de son avancée et dont le résultat est aussi doux qu'agréable, aussi touchant que percutant.
Mais un des moments les plus marquants de sa vie intervient juste après la sortie de son second album (« Donny Hathaway ») en 1971 et est son association avec une ancienne condisciple de l'université, Roberta Flack. C'est le célèbre producteur Jerry Wexler, qui a cette bonne idée de réunir les deux chanteurs, ce qui donnera un des plus brillants duos du R&B. « Roberta Flack & Donny Hathaway », fruit de cette union et sorti en 1972 est un vrai best-seller avec notamment le titre Where Is The Love ? et montre combien les deux chanteurs sont complémentaires. Le public est touché.
Vient ensuite un enregistrement live, un des plus brillant de sa courte carrière avec une version magistrale du titre qui a lancé sa carrière, The Ghetto. Donny Hathaway est alors un acteur incontournable et incontesté de la musique populaire noire américaine, même s'il n'a pas suivit le parcours souvent chaotique et semé d'embûches de beaucoup de représentants R&B de l'époque.
Mais les premiers signes du malaise mental d'Hathaway commencent déjà à se faire sentir et après la sortie de « Extension Of A Man » en 1972 il doit passer un séjour en hôpital psychiatrique. À ce moment c'est une longue période sombre qui commence alors que le succès n'est pas au rendez-vous de son dernier opus. Il prend pourtant le temps de signer le thème de la série télévisée « Maude », ainsi que la bande originale du film « Come Back Charleston Blue ». mais les apparitions sont plutôt rares, entre deux internements en établissement spécialisé.
En 1977, à la demande de Roberta Flack, il la rejoint en studio pour enregistrer The Closer I Get To You, qui sera le plus grand succès de sa carrière et qui sortait la même année sur l'album « Blue Lights In The Basement » de la chanteuse. Le succès de cet album duo lance directement la réalisation d'un autre. Celui-ci ne sera jamais achevé, Donny Hathaway met fin à ses jours en plein dans son enregistrement. Sortiront plus tard des titres posthumes issus de cette fameuse session, comme le formidable Back Together Again.
Donny Hathaway nous a quittés au moment où sa carrière semblait lui sourire avec son formidable duo avec Roberta Flack. Il en décida autrement. Mais il reste un des chanteurs soul les plus populaires avec une perception toute particulière et nouvelle de la soul.
Si vous voulez découvrir cet artiste, je ne saurai que vous conseiller son anthologie « Collection », sortie chez Atlantic en 1990 et qui reprend non seulement ses titres solos mais aussi ses duos avec Roberta Flack.
SOURCE : www.groovin.be
A DECOUVRIR !
Extension of a man – 1972
Très inspiré par Marvin Gaye et son légendaire « What’s going on », cet album est une petite merveille. On retiendra notamment l’introduction à la beauté évidente « I Love The Lord, He Heard My Cry (parts I & Il) » ou un orchestre de plus de 40 musiciens accompagne Donny Hathaway et ou s’entremêle des sons électroniques.
Un artiste en état de grâce.
Easy
3558
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
5 Posté le 10/02/2004 à 10:17:09
DONNNNNNNNNNNNNNNNNYY HHAATTTAWAYYYYYYYY!!!!!!!
Easy
3558
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
6 Posté le 10/02/2004 à 10:18:47
Donny a classer dans la lignée des al green et autres bobby womack et gil scott heron, à conseiller son live , une anthologie de la soul
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
7 Posté le 10/02/2004 à 11:32:27
Easy, tu peux nous concocter une petite chronique d'albums si tu veux !
De Bobby Womack, j'ai l'excellente BO de "Across 110th Street" que Tarantino a utilisé pour le générique de "Jackie Brown".
Si Al Green refait parler de lui avec son dernier album (je ne l'ai pas encore écouté ), Gil Scott Heron mérite qu'on écoute sa discographie ou, qu'au minimum, on connaisse "The revolution will not be televied" sur "Pieces of a man" (1971)
De Bobby Womack, j'ai l'excellente BO de "Across 110th Street" que Tarantino a utilisé pour le générique de "Jackie Brown".
Si Al Green refait parler de lui avec son dernier album (je ne l'ai pas encore écouté ), Gil Scott Heron mérite qu'on écoute sa discographie ou, qu'au minimum, on connaisse "The revolution will not be televied" sur "Pieces of a man" (1971)
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
8 Posté le 10/02/2004 à 15:17:06
INCREDIBLE BONGO BAND - The complete Incredible Bongo Band (Réédition en 2002)
Une tuerie aux frontières du funk ! Un de mes disques préférés...
Ce groupe a marqué l'histoire du funk et du hip hop. En effet, qui n'a jamais entendu le titre « Apache » ?(reprise des Shadows) Maintes et maintes fois samplé que ce soit au début du hip hop avec l'écurie SugarHill Gang ou tout simplement tout au long de l'histoire du hiphop. Ou bien entendu les breaks pris un peu partout sur des titres comme « Bongo Rock » ou « Let There Be Drums » ?
C'est ainsi que les deux seuls albums d'Incredible Bongo Band, regroupés ici en un double LP ou un CD (plus rare à trouver), montre bien que la musique du début des années 70 reste immortelle !
Ce groupe éphemère (1972 à 1975) a produit deux albums qui regorgent de péptites funk avec un zest de musique latine et la réécoute de ceux-ci est vraiment un plaisir ! Outre les trois « tubes » cités plus haut il est à noter qu'absolument tous les titres regroupés sur cet album sont d'une fraicheur qu'on ne fait plus et la description de chacun de ceux-ci serait un exercice perilleux car trop long ! De plus, ils sont tous assez homogènes dans leur conception, c'est-à-dire purement instrumentaux (mis à part « In-A-Gadda-Da-Vida » qui est chantonné!), très rythmé car les Congas et autres percussions sont omniprésentes et possédants des mélodies assez imparables (voire jeu de la guitare en dehors des breaks).
Ces chansons me font un peu penser à de la musique blaxploitation mixé dans un western, une sorte de rencontre entre Babe Ruth et la BO de Shaft ! Malgré l'homogeineité des morceaux, il faut quand même reconnaître que chacun possède son identité propre dans son arrangement, que ca soit des cuivres chaleureux avec une flute légère pour certains comme «Sing Sing Sing », purement rythmique, ce qui fait la joie de n'importe quel DJ amateur de breaks fiévreux,comme«Duelling Bongos » et « When the Bed Breaks Down » ou psychédéliques comme « Raunchy '73 » et « I Can't Get No Satisfaction ».
Cette « compil » ou bien les deux LP séparés sont une vraie merveille pour nos oreilles amateurs de groove qui rendent la vie plus belle et pour ceux qui trouvent un malin plaisir à sampler tout ce qui bouge ! (NB : tous les titres ont déjà du être samplé au moins une fois voire nettement plus pour les « tubes »)
Da Funk Doctor
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Michael Viner's Incredible Bongo Band est essentiellement connu pour le titre "Apache", dont le thème est empreinté aux Shadows.
Cet opus est un hymne fondateur du hip hop, largement repris par Grandmaster Flash ou Kool Herc, et certainement un des titres les plus samplés de l'histoire.
Ce disque regroupe les 2 Lps du Bongo Band pour des variations Funk Rock Latino... époustouflantes ! Merci à Strut pour cette réédition incontournable ! Dans la lignée, voir les séries Pulp Fusion et The Breaks du label anglais Harmless : Street Funk & Ghetto Jazz...
Breizh Phunkateer
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Une bombe... vous retrouverez sur cette compilation qui regroupe (presque) les deux albums du groupe, les plus celebres breaks du monde. Des bongos à gogo, du rock, du funk, du easy listening. Sans le savoir (vraiment ?), Incredible Bongo Band a invente le hip hop avec près de dix ans en avance.
Des invités prestigieux ont participés aux réalisations de ce groupe de studio comme John Lennon (aide au mixage), Ringo Starr, King Ericsson, Perry Botkin Jr ou encore Phil Spector. Malheureusement, les infos sur ces deux disques cultes restent rares.
Virtualfred
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Malheureusement, les infos sur ces deux disques cultes restent rares. Si vous en avez, je suis preneur, merci !
Une tuerie aux frontières du funk ! Un de mes disques préférés...
Ce groupe a marqué l'histoire du funk et du hip hop. En effet, qui n'a jamais entendu le titre « Apache » ?(reprise des Shadows) Maintes et maintes fois samplé que ce soit au début du hip hop avec l'écurie SugarHill Gang ou tout simplement tout au long de l'histoire du hiphop. Ou bien entendu les breaks pris un peu partout sur des titres comme « Bongo Rock » ou « Let There Be Drums » ?
C'est ainsi que les deux seuls albums d'Incredible Bongo Band, regroupés ici en un double LP ou un CD (plus rare à trouver), montre bien que la musique du début des années 70 reste immortelle !
Ce groupe éphemère (1972 à 1975) a produit deux albums qui regorgent de péptites funk avec un zest de musique latine et la réécoute de ceux-ci est vraiment un plaisir ! Outre les trois « tubes » cités plus haut il est à noter qu'absolument tous les titres regroupés sur cet album sont d'une fraicheur qu'on ne fait plus et la description de chacun de ceux-ci serait un exercice perilleux car trop long ! De plus, ils sont tous assez homogènes dans leur conception, c'est-à-dire purement instrumentaux (mis à part « In-A-Gadda-Da-Vida » qui est chantonné!), très rythmé car les Congas et autres percussions sont omniprésentes et possédants des mélodies assez imparables (voire jeu de la guitare en dehors des breaks).
Ces chansons me font un peu penser à de la musique blaxploitation mixé dans un western, une sorte de rencontre entre Babe Ruth et la BO de Shaft ! Malgré l'homogeineité des morceaux, il faut quand même reconnaître que chacun possède son identité propre dans son arrangement, que ca soit des cuivres chaleureux avec une flute légère pour certains comme «Sing Sing Sing », purement rythmique, ce qui fait la joie de n'importe quel DJ amateur de breaks fiévreux,comme«Duelling Bongos » et « When the Bed Breaks Down » ou psychédéliques comme « Raunchy '73 » et « I Can't Get No Satisfaction ».
Cette « compil » ou bien les deux LP séparés sont une vraie merveille pour nos oreilles amateurs de groove qui rendent la vie plus belle et pour ceux qui trouvent un malin plaisir à sampler tout ce qui bouge ! (NB : tous les titres ont déjà du être samplé au moins une fois voire nettement plus pour les « tubes »)
Da Funk Doctor
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Michael Viner's Incredible Bongo Band est essentiellement connu pour le titre "Apache", dont le thème est empreinté aux Shadows.
Cet opus est un hymne fondateur du hip hop, largement repris par Grandmaster Flash ou Kool Herc, et certainement un des titres les plus samplés de l'histoire.
Ce disque regroupe les 2 Lps du Bongo Band pour des variations Funk Rock Latino... époustouflantes ! Merci à Strut pour cette réédition incontournable ! Dans la lignée, voir les séries Pulp Fusion et The Breaks du label anglais Harmless : Street Funk & Ghetto Jazz...
Breizh Phunkateer
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Une bombe... vous retrouverez sur cette compilation qui regroupe (presque) les deux albums du groupe, les plus celebres breaks du monde. Des bongos à gogo, du rock, du funk, du easy listening. Sans le savoir (vraiment ?), Incredible Bongo Band a invente le hip hop avec près de dix ans en avance.
Des invités prestigieux ont participés aux réalisations de ce groupe de studio comme John Lennon (aide au mixage), Ringo Starr, King Ericsson, Perry Botkin Jr ou encore Phil Spector. Malheureusement, les infos sur ces deux disques cultes restent rares.
Virtualfred
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Malheureusement, les infos sur ces deux disques cultes restent rares. Si vous en avez, je suis preneur, merci !
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
9 Posté le 25/02/2004 à 14:51:07
MARVIN GAYE - What's going on - 1971
On ne peut pas parler soul sans évoquer l’incontournable "What’s going on" de Marvin Gaye.
Je n’en ferai pas une chronique, d’autres l’on fait mieux que moi, j’aborderais juste ce disque par une expérience personnelle.
Comme tout le monde, je connaissais les titres "What’s going on" et "Mercy mercy me". Mais je n’accrochais pas. Trop entendu, trop mou, un "je ne sais quoi" qui fait que l’écoute de ces titres n’était pas le moment de plaisir partagé presque à l’unanimité.
Curieux de découvrir pourquoi cet album revient régulièrement dans la liste des plus grands disques, toutes catégories confondues, je me décidai à l’acquérir.
Et là, la claque ! En plus de découvrir des joyaux de perfection soul, je redécouvrais les deux titres qui ne me plaisaient pas. Car le secret est, je crois, que ce disque s’écoute dans son intégralité pour en comprendre le sens, en saisir toutes les nuances. Même si la version single est la même que la version album (presque la même puisque les morceaux sont enchaînés), elle résonne différemment. La longueur inhérente à l’album apporte une cohérence, une pièce du puzzle indispensable.
Pour les fans, la version "Deluxe" qui comprend une version alternative de l’album est un régal. En fait, cette version met plus que jamais en valeur le mixage de génie de la version définitive.
On ne peut pas parler soul sans évoquer l’incontournable "What’s going on" de Marvin Gaye.
Je n’en ferai pas une chronique, d’autres l’on fait mieux que moi, j’aborderais juste ce disque par une expérience personnelle.
Comme tout le monde, je connaissais les titres "What’s going on" et "Mercy mercy me". Mais je n’accrochais pas. Trop entendu, trop mou, un "je ne sais quoi" qui fait que l’écoute de ces titres n’était pas le moment de plaisir partagé presque à l’unanimité.
Curieux de découvrir pourquoi cet album revient régulièrement dans la liste des plus grands disques, toutes catégories confondues, je me décidai à l’acquérir.
Et là, la claque ! En plus de découvrir des joyaux de perfection soul, je redécouvrais les deux titres qui ne me plaisaient pas. Car le secret est, je crois, que ce disque s’écoute dans son intégralité pour en comprendre le sens, en saisir toutes les nuances. Même si la version single est la même que la version album (presque la même puisque les morceaux sont enchaînés), elle résonne différemment. La longueur inhérente à l’album apporte une cohérence, une pièce du puzzle indispensable.
Pour les fans, la version "Deluxe" qui comprend une version alternative de l’album est un régal. En fait, cette version met plus que jamais en valeur le mixage de génie de la version définitive.
Cyclyk
4677
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
10 Posté le 25/02/2004 à 14:55:54
Note pour Donny hattaway: le superbe album Live qui résume tout le bonhomme.... et ce public terrible qui pousse derrière....
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