Un triple chorus pur analo au son chaud avec des mémoires et un contrôle intégral MIDI, tel est le propos de The Triko, premier produit de la jeune société Baloran. Quand, en plus, c’est un membre Audiofanzine qui est aux commandes, on y regarde à trois fois… Trikocorico ?
Les effets d’ensemble ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la synthèse. D’abord intégrés aux strings machines, ils sont en grande partie responsables de leur son si singulier, avec un côté planant et stratosphérique (citons les Roland VP-330, Eminent Solina String, Logan String Melody, Elka Rhapsody, Korg Lambda…). Dans ces machines, on trouve des chorus simples, doubles ou triples. Au début des 80’s, certains synthés polyphoniques furent équipés de chorus simples ou doubles ; en particulier ceux à DCO, pour élargir un son jugé trop étroit : Roland Juno/JX, Korg Poly800, Elka Synthex, Kawai SX-240… Quelques marques ont aussi proposé de très bons effets externes en rack dès le milieu des 70’s, tels que les Roland SBF-325 (chorus/flanger), Roland SDD-320 (spatialisation 3D), Dynacord Tam-19… Le point commun à ces effets, c’est l’utilisation de plusieurs lignes à retard analogiques modulées par des LFO. Au cœur du dispositif, des BBD (acronyme de Bucket Brigade Delay : chaîne de délai constituée par un très grand nombre de circuits chargés les uns après les autres). Le problème des BBD analogiques de cette époque, c’est qu’ils ne sont plus produits depuis un bon moment…
Morale de l’histoire, si on veut se payer un vrai effet d’ensemble analogique, il faut aujourd’hui se tourner vers le vintage, où le moindre rack un peu réputé et en bon état se négocie à plus de 500 euros, souvent pour un chorus simple ou double. Avec ce type d’effet, l’intégration au monde actuel de la production, avec son besoin en mémoires et en automations (bref, la partie numérique) pose problème ; sans parler de la maintenance… La solution numérique, matérielle ou virtuelle, est la seule alternative, mais le son est vraiment différent : il manque la magie d’un bon vieux chorus analogique, avec ses subtilités, sa largeur stéréo, le son qui tourne sans être déformé… Seule alternative ? Plus maintenant, puisque Baloran, une toute jeune société basée dans le Pas-de-Calais créée par un de nos membres, vient de mettre sur le marché The Triko, un module en rack 1U recréant, avec des BBD contemporains et des circuits analogiques discrets, non pas un, non pas deux, mais trois chorus analogiques, en y ajoutant des commandes numériques, des mémoires et une connectique pro. Vite, ma pelote et mes aiguilles !
Endroit et envers
The Triko est un rack 19 pouces 1U construit dans une solide et profonde coque en métal noir. La façade est en inox brossé de plusieurs millimètres d’épaisseur, avec une sérigraphie rouge en relief (impression numérique). Cela confère à The Triko une allure sérieuse et une parfaite visibilité. L’ergonomie est particulièrement soignée ; elle est d’ailleurs la résultante de longues discussions sur les forums, Baloran ayant eu la bonne idée de mettre son caractère bien trempé de côté pour écouter ses copains et clients potentiels (cf. photo avec les différentes évolutions, du premier prototype au modèle commercial). Du coup, on a un interrupteur marche/arrêt, 3 diodes de contrôle du niveau d’entrée (baptisées « Too Shy », « Smiley », « Too Much », dont la portée philosophique du sens n’échappera pas aux plus perspicaces), 8 poussoirs lumineux, un écran LED 2 × 16 caractères et 3 encodeurs-poussoirs crantés. Les 8 poussoirs lumineux servent à appeler directement les menus de jeu ou d’édition : Load, Save, Inputs, Master, Chorus 1, Chorus 2, Chorus 3, Card (extension d’effets, nous y reviendrons). En combinant 2 poussoirs, on peut passer en mode System ou Bypass, c’est billard ! Maintenir l’un des 8 boutons plus d’une seconde permet d’accéder immédiatement à l’un des 8 programmes favoris, parmi les 128 mémoires. Une fois dans un menu, on utilise les 3 encodeurs-poussoirs à droite de l’écran. Le premier navigue dans les pages menus de manière linéaire, les deux autres permettent d’éditer 2 paramètres disponibles en même temps dans chaque page. Lorsqu’il faut valider certaines actions, on appuie sur l’encodeur en question et le tour est joué. Les valeurs sont, elles, entrées en direct. Pour gagner du temps, on peut incrémenter les pages en appuyant plusieurs fois de suite sur le bouton lumineux du menu souhaité. Bref, impossible de se perdre ou de perdre son temps en faisant son Triko…
La machine étant destinée à aller dans un rack, on aurait aimé pouvoir régler directement l’angle de vision de l’écran, soit avec un potentiomètre en façade, soit via le menu. Dans la version testée, il faut ouvrir le capot et régler un ajustable sur la carte électronique de façade. Baloran va étudier une alternative plus pratique pour ceux qui bougent tout le temps (par rapport à) leur Triko. Niveau connectique, bienvenue chez les Ch’t… euh, pros. L’ensemble des prises est situé à l’arrière : sorties stéréo XLR, sorties stéréo jack 6,35 symétriques/asymétriques (The Triko accepte les jacks TRS et TS, les seconds étant à enfoncer à mi-parcours pour avoir un niveau atténué type –10 dB), 8 entrées ligne jack 6,35 TS, MIDI In/Out (Out/Thru commutable par logiciel) et prise secteur IEC 3 broches (alimentation interne, bravo !). Toute la connectique est vissée, ancrée, c’est du très bon boulot. L’intérieur de la machine respire la même classe : PCB noir avec référence directe des composants sérigraphiée, marques haut de gamme, majorité de composants analogiques traversants, CI montés sur supports… c’est beau !
Grosse maille
Pour apprécier le son de The Triko, nous avons fait appel à des machines emblématiques : un EIII, un Matrix-12, un OBX, un OB-1 et un VP-330. Nous avons commencé par un chorus solo, histoire de voir le potentiel de la machine à faible dose. Une banque de Wurlitzer de l’EIII, déjà en stéréo à l’origine, a ainsi été réchauffée avec une belle subtilité : le grain d’origine est conservé tout en étant arrondi et légèrement élargi. Ensuite, nous avons traité un cuivre filtré d’OBX : le chorus solo est subtil, élargissant un poil le son en conservant le grain, là encore. C’est une qualité appréciable que l’on ne retrouve pas sur tous les tri-chorus (on pense à celui du Solina par exemple qui filtre violemment). Puis viennent 3 tests d’échos : un écho clean sur une voix humaine d’OB-1, respectant bien la répétition et le clic d’enveloppe ; ensuite un écho ping pong sur un synchro d’OB-X, avec un léger effet de pleurage audible quand la basse entre et traîne ; enfin un écho Tape long sur un son Fairlight Sahar joué à l’EIII, doux comme on les aime.
- Chorus Solo1 (EIII) 00:23
- Chorus Solo2 (OBX) 00:24
- Echo Clean (OB1) 00:39
- Echo Space (OBX) 00:42
- Echo Tape (EIII) 00:20
On attaque alors les effets d’ensemble avec réverbération (carte optionnelle) : le premier sur des banques EIII bien connues des fans de Depeche Mode ; le deuxième sur un son flûté d’EIII ; le troisième démontre la qualité des trois chorus sur le son de chœur du VP-330, traité sans son effet d’ensemble interne ; à notre sens, The Triko le dépasse en musicalité, épaisseur et largeur, sans dénaturer le son d’origine. Après un flanger simple sur une basse Moog jouée à l’EIII, on attaque les sons Art of Noise piqués par l’EIII aux banques Fairlight : petit chorus et grosse réverbe sur des percussions vocale. Vient ensuite un piano FM étriqué joué au Matrix-12, qui prend tout de suite une ampleur incroyable, avec là encore un beau respect du grain originel. Les quatre derniers exemples sont des effets de modulation lente entre les trois chorus : d’abord deux sons de pianos électriques typiques échantillonnés sur l’EIII (MKS-20 et DX7), qui prennent une largeur et une hauteur superbes, tout en conservant leurs attaques de tines si caractéristiques ; puis des cuivres brillants d’OBX, qui scintillent davantage, tout en tournant légèrement en stéréo. Enfin, des strings mono de Matrix-12 qui s’enrichissent considérablement et gagnent tout de suite en soyeux.
- Ens Rev1 (EIII) 00:27
- Ens Rev2 (EIII) 00:27
- Ens Rev3 (VP 330) 00:38
- Flanger Solo (EIII) 00:26
- Triko LRV1 (EIII) 00:25
- Triko LRV2 (Matrix 12) 00:25
- Triko Slow1 (EIII) 00:36
- Triko Slow2 (EIII) 00:25
- Triko Slow3 (OBX) 00:28
- Triko Slow4 (Matrix 12) 00:26
Trois points
The Triko est donc un triple chorus analogique à base de BBD, le tout sous contrôle numérique pour pouvoir mémoriser tous les réglages, dumper les sons et piloter les paramètres en CCI MIDI (7 bits) ou NRPN (14 bits). Un éditeur/bibliothécaire standalone tournant pour le moment sur PC (Windows 7/8/10) est d’ailleurs déjà disponible, pour ceux qui ne peuvent se passer d’écrans et de souris (plus d’infos sur www.baloran.com). Aux trois chorus peut s’ajouter un quatrième effet, disponible sur une carte fille optionnelle qui vient se greffer sur la carte mère (voir ci-après). L’édition est ultra simple : on paramètre les 8 entrées ligne (mixage avec atténuation et panoramique réglables pour chaque entrée), on touille les valeurs des trois chorus et de la carte optionnelle, on dose les signaux globaux mouillés et secs en sortie et on met tout cela en mémoire. On peut bien évidemment partir d’un programme déjà en mémoire ; le site de Baloran permettra aux Trikoteurs de télécharger de nouveaux programmes, de les partager ou de mettre à jour l’OS par Sysex.
Entrons maintenant au cœur des chorus. Les trois sont placés en parallèle et disposent des mêmes paramètres, à quelques exceptions près. Ils reçoivent le mixage mono de tous les instruments connectés aux entrées audio (les signaux non traités étant mixés en niveaux et panoramiques vers le bus stéréo « Dry »). Les réglages de pré-mixage sont sauvegardés avec chaque programme ; mais il est possible de les rendre globaux, en basculant la fonction « Mix Load » de « Program » à « Global » dans le menu Load, bien vu ! Pour chacun des trois chorus, on peut régler la forme d’onde (aucune, sinus, triangle, carré, S&H, aléatoire, Tape ou Chorus 2), le retard (2 à 25 ms), la profondeur de modulation, le niveau de sortie (atténuation) et le panoramique. L’onde « Tape » correspond à la modélisation d’un écho à bande. La position « Chorus 2 » permet de synchroniser la vitesse des chorus 1 et/ou 3 à celle du chorus 2 ; le paramètre « Rate » du (ou des) chorus synchronisé(s) devient alors un réglage de déphasage (en degrés). En réglant les phases respectives des chorus 1 et 3 sur 120 et 240° et en choisissant le sinus comme onde du chorus 2, on se rapproche de tri-chorus de fameuses string machines. Sans oublier d’écarter les positions stéréo des chorus extrêmes pour encore plus d’ampleur. Décidément bien spécifié, le chorus 2 dispose d’un circuit de feedback additionnel, permettant de le transformer en flanger. Excellent !
Sans nœuds
Au niveau supérieur du programme, il reste quelques paramètres astucieux à régler, pour animer davantage le son : un LFO global ajoute un signal sinusoïdal aux modulations des chorus, avec une profondeur et une vitesse programmables. On peut aussi créer une modulation dynamique avec un contrôleur physique au choix (molette de modulation, vélocité, pression) ou l’enveloppe du signal d’entrée, à assigner à une destination d’effet, avec quantité de modulation paramétrable (uniquement positive). La liste des destinations englobe la profondeur de modulation des chorus, leur vitesse de modulation, les profondeurs et vitesses, le niveau FX global, le niveau Dry global et les 7 paramètres d’effets de la carte optionnelle. Nous avons demandé à Baloran s’il pouvait augmenter le nombre de cordons de modulation de 1 à 4 ; c’est à l’étude, donc nous surveillerons de près les futures mises à jour d’OS, puisque tous ces routages de modulation sont numériques.
Les sorties stéréo des 3 chorus sont alors mélangées vers le bus stéréo « FX », avec, rappelons-le, leurs réglages de niveaux et panoramiques indépendants. Si une carte optionnelle est connectée, le bus FX lui est envoyé pour traitement final, la carte disposant de son propre réglage de niveau et panoramique pour sa sortie FX (cf. encadré). Les signaux stéréo Dry et FX sont enfin dosés, mixés et envoyés aux sorties stéréo physiques. Dommage que la carte optionnelle soit placée en sortie des chorus, mais l’idée était d’ajouter un effet d’ambiance derrière les effets d’ensemble, comme nous allons le voir maintenant.
Trame et chaîne
Nous avons vu que The Triko pouvait accueillir une carte fille optionnelle, apportant de nouveaux effets en sortie des chorus. Baloran nous a fourni The Triko avec la FV-1, une carte délai/réverbe numérique basée sur la puce du même nom (d’autres cartes d’extension d’effets sont à l’étude)…
La FV-1 est capable de générer 8 algorithmes distincts : écho à bande, délai ping pong, écho clean, réverbe Gate, réverbe Plate, réverbe Small Hall, réverbe Hall et réverbe « Baloran ». On peut atténuer les hautes fréquences grâce à un filtre passe-bas, régler le temps de délai/réverbération, le nombre de répétitions, la forme d’onde de modulation, la vitesse de modulation, la profondeur de modulation et un paramètre spécifique à l’effet : niveau de la seconde tête de lecture pour les échos et pré-délai pour les réverbérations. Le nombre de répétitions permet d’aller jusqu’à l’auto-oscillation et même de la dépasser, un effet bien connu des chambres d’écho à bande ; il agit même sur les algorithmes de réverbe. La modulation dispose des mêmes formes d’onde que les chorus ; les modulations rapides ne sont pas audibles lorsque l’algorithme est une réverbe. Sur un délai, on obtient des effets de pleurage très réalistes.
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Niveau qualitatif, les algorithmes sont franchement bien programmés, avec du goût, de la variété et de la musicalité. On ne note pas de bouclage intempestif (sauf quand c’est intentionnel) ou d’agressivité. On s’est pris à ne pas abuser du filtre passe-bas, la coloration reste belle, pas du tout métallique. Baloran a vraiment bien bossé sur cette partie numérique (autant que sur les parties analogiques), sans tomber dans la démonstration tape-à-l’œil ou la complexité comme en témoignent les exemples audio. C’est aussi très agréable de compléter un chorus, fût-il triple ou flangé, par une réverbe ample ou un écho sympathique. La carte mère limitant l’utilisation de la carte fille en aval des chorus, on devra se passer d’effets d’insertion tels que disto, simulateur d’ampli, compresseur, etc. Signalons pour être complet qu’un tarif avantageux est prévu pour ceux qui souhaitent acheter The Triko avec la carte installée d’usine. Sympa !
Accro au Triko !
Quel plaisir de retrouver le vrai son analo, chaud et émouvant, des effets d’ensemble d’antan. Grâce à The Triko, toute nappe pâlichonne reprend des couleurs, touche, envoûte, s’élargit. Les effets sont facilement accessibles, avec tous les paramètres éditables. Les mixages sont aisés, tant qu’on reste au niveau ligne. Le flanger sur le chorus central et le port d’extension font de The Triko bien plus qu’un triple chorus. Au-delà du son de chorus pur analo et de la qualité de construction exceptionnels, la partie numérique vient enfoncer le clou : quel pied de pouvoir sauvegarder ses réglages, dumper la mémoire et automatiser les commandes. Bref, un module rare, attachant, qui à la fois ravive la nostalgie et respire l’originalité : l’innovation serait-elle devenue la prérogative des petites structures ? Bravo Baloran, pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Trikocorico !
Téléchargez les extraits sonores (format FLAC)
Interview de Laurent Lecatelier, Trikoteur de la société Baloran
AF : Laurent, peux-tu nous présenter ta société ?
LL: La jeune société Baloran est née du besoin d’organiser la diffusion des projets existants (The Triko, LL113) et bien sûr de « professionnaliser » la conception des nouveaux… que certains connaissent déjà ;)
Qui sont ses fondateurs et quel est leur parcours ?
Administrativement, je suis l’unique fondateur. Mon parcours est sinu…soïdal. Il y a trente ans, la musique, l’électronique et le son m’ont amené à l’informatique (développement et hardware) qui est devenue ma profession ; cela a représenté une parenthèse de la même durée, loin des instruments analogiques. Il y a quatre ans, les claviers ont recommencé à envahir mon espace, puis la construction d’un modulaire Yusynth a achevé ma réconciliation avec le fer à souder. Enrichis de mes expériences professionnelles, les projets d’aujourd’hui, mixant les deux technologies, ont commencé à surgir. Maintenant, les communautés telles qu’Audiofanzine et Anafrog ainsi que les copains ne sont pas étrangers à la naissance de cette société ;)
Pourquoi t’es-tu lancé dans la conception d’un effet analogique sous contrôle numérique ?
The Triko est au départ la carte de sortie d’un gros chantier que je poursuis depuis quelque temps. Il aurait été inimaginable pour moi que la chaîne analogique s’arrête avant les sorties audio ;)
Qu’est-ce qui fait de The Triko un produit unique en son genre ?
J’attends que vous me le disiez ;)
Quelles difficultés as-tu rencontrées et comment les as-tu surmontées ?
Le choix des Digipots (potentiomètres analogiques à commande numérique, NDLR) m’a fait reprendre à zéro la carte principale. Idem pour le panneau avant, où ce sont les copains du Web qui m’ont fait reprendre toute l’ergonomie dans un temps …très court : D Certains points de la programmation, tels que la mise à jour par Sysex des puces, m’ont bien chauffé le cuir chevelu. Mais globalement, j’aime cela, c’est du Lego : on fabrique un truc et on joue avec : des heures à faire du son.
Parle-nous un petit peu de ce port d’extension : qu’as-tu prévu ?
Avec Olivier, un camarade musicien et designer talentueux des façades de The Triko, nous réfléchissons à une carte « de colorisation » avec des transformateurs audio qu’on pourrait pousser « un peu ». Je réfléchis aussi à de nouveaux algorithmes pour faire évoluer la FV-1 (un Phaser entre autres…).
À partir de quel moment considéreras-tu que The Triko est un succès ?
Si cette aventure me permettait d’aller encore plus loin, plus vite dans mes autres projets, ça serait vraiment un succès ;)
Quel pourrait être le prochain produit signé Baloran ?
Le prochain, je ne sais pas encore, mais les cartons ne sont pas vides. Avant tout, je rêve de pouvoir avancer/terminer rapidement The River (NDLR : un gros s… a… p… m… et p… grmtbwkrpvctjkschrrrrrr… tût tût tût…), de proposer une nouvelle version habillée de LL113 (la boîte à tout faire), compatible avec « l’ancienne » bien sûr ;) D’autres petits modules, plus à l’attention des DIYers sont aussi prévus.