Seulement quelques semaines après sa sortie, le Trio+ est passé entre les mains de la rédaction d’Audiofanzine. Commercialisé moins d’un an après la première version, ce nouveau modèle suscite une interrogation : énième coup marketing ou nouveauté immanquable ?
Le concept du Trio premier du nom était remarquable. Cette étonnante machine proposait aux guitaristes un accompagnement basse/batterie automatiquement généré en fonction de leur jeu. Il suffisait de jouer une série de notes pour que la basse suive le musicien et que la batterie s’adapte à son rythme. La section rythmique ainsi créée était modulable par l’intermédiaire de sept styles musicaux (Blues, Pop, Rock alternatif, Rock, Country, R&B, Jazz) et de 12 styles de jeu.
Le Trio+ Band Creator + Looper, puisque c’est son appellation complète, reprend cet élément fondateur de l’identité de son prédécesseur avec de nombreux ajouts. Ainsi, en plus des genres déjà présents sur le Trio original, cinq autres font leur apparition : Métal, E-Pop, Hip-Hop, Folk, et Latin. Mais ce n’est pas tout, un looper est maintenant intégré à la pédale, tout comme un espace de stockage via carte SD, de nouvelles options pour composer des chansons, et de nouvelles fonctions modifiant la façon dont est jouée la section rythmique. Mais tout ceci n’est qu’un aperçu des différentes possibilités offertes par le Trio+. Pour faciliter notre découverte de pédale unique en son genre, procédons par étape. Penchons-nous dans un premier temps sur la création d’une section rythmique.
La section rythmique
Comme nous l’indiquions, le Trio+ reprend les grands principes du premier modèle, notamment dans la gestion de l’enregistrement d’une section rythmique. Premièrement, il va falloir « enseigner » à la pédale un accompagnement. Après avoir enclenché l’interrupteur Band situé en bas à droite de la pédale, une diode située au-dessus de celui-ci va clignoter en rouge très rapidement. Cela signifie que l’enregistrement d’une section rythmique est prêt à démarrer, il suffit alors de jouer une chanson. Dès la première note, l’enregistrement s’active automatiquement ! Pour le terminer, il faut appuyer à nouveau sur le bouton Band. La section rythmique démarre alors, en suivant les éléments mélodiques et rythmiques de la chanson que l’on a jouée. Il est ensuite possible de jouer avec la section. Par exemple, un bref appui arrêtera sa lecture. Il suffit d’appuyer à nouveau pour la relancer. À la manière de la fonction undo/redo d’un looper, il est possible de rester appuyé quelques secondes sur le footswitch une fois la section rythmique arrêtée pour effacer la section enregistrée ou la faire revenir.
Il faut envisager cette étape comme un cours donné à la pédale. Vous lui enseignez une suite mélodique et rythmique. Il ne faut donc pas forcément jouer une partie de guitare complète, mais plutôt des accords ou une fondamentale. Digitech conseille d’ailleurs de s’en tenir à des accords majeurs/mineurs et 7e. Dans les faits, le Trio+ n’est pas aussi rigide, mais pour éviter les mauvaises surprises j’ai souvent privilégié un jeu rythmique marquant les temps forts et les notes fondamentales. Voici trois extraits dans lesquels j’enseigne à la pédale une section rythmique :
- Test Trio+1 00:29
- Test Trio+2 00:46
- Test Trio+3 00:33
Le résultat est bluffant. On se sent vraiment écouté par la pédale ! De plus, Digitech a pensé à faciliter la vie des guitaristes, puisque c’est l’instant où la première note est jouée qui compte et non pas l’activation du footswitch. Mine de rien, cela offre un sacré confort. Profitons-en pour noter que la batterie et la basse sont chacune dotées d’un potard de volume afin de mixer le rendu final.
Côté basse justement, celle-ci a parfois tendance à s’emballer en multipliant les notes. C’était d’ailleurs l’un des défauts reprochés par les possesseurs du précédent modèle. Le fabricant de la pédale a pris cela en compte, puisqu’un bouton Simple Bass permet à présent de calmer les ardeurs de la quatre cordes. Après une première pression, la basse reste très rythmée, mais évite les envolées mélodiques en se concentrant sur quelques notes de base. Une seconde pression donnera une basse minimaliste, se contentant de laisser résonner une note par mesure. Écoutez ce que cela donne dans cet exemple sonore où j’ai baissé le volume de la batterie pour n’entendre que la basse. La ligne mélodique est d’abord normale, puis simplifiée une première fois, et enfin simplifiée une seconde fois.
En ce qui concerne la batterie, ce sont les genres et les styles qui détermineront sa nature. Nous y reviendrons plus tard.
Terminons ce point sur la section rythmique avec la gestion du tempo. Il est possible de le modifier via un bouton Tempo. Le bouton Alt Time situé tout en haut à droite de la pédale permet, lui, de multiplier ou de diviser le tempo par deux lors d’une lecture. Malheureusement cela se fait de manière aléatoire. Mais il est possible de maîtriser cela en utilisant le bouton avant d’enseigner une section rythmique. Un premier appui enclenche le mode lent, un second le mode rapide, et un troisième rétablit le choix automatique. Concentrons-nous à présent sur le looper intégré.
Le looper
Tout en bas à gauche du Trio+, à l’exact opposé du footswitch Band, se trouve un interrupteur Looper. Il existe différentes manières d’utiliser les boucles. On peut commencer en enregistrant une section rythmique, puis en enclenchant à tout moment le looper via le footswitch. Celui-ci se mettra en standby et clignotera en rouge jusqu’au début du prochain passage. La diode cessera alors son clignotement, indiquant ainsi que l’enregistrement de la boucle est en cours. À la fin du passage, l’enregistrement sera stoppé automatiquement et la boucle commencera sa lecture. Le looper est donc toujours calqué sur la section rythmique. Cela limite les possibilités créatives, mais assure une synchronisation totale. Encore une fois, accessibilité et facilité sont les maîtres mots de Digitech. Oui l’utilisation est bridée, mais nous n’avons jamais d’inquiétudes rythmiques, ce qui est une prouesse pour un looper. De plus, les overdubs sont illimités, et une fonction undo/redo s’active en restant appuyé quelques secondes sur le footswich.
Dans ce cinquième extrait, j’enregistre à la volée une session rythmique, puis je m’amuse à ajouter des boucles de guitare :
Pour effacer une boucle, il est nécessaire de stopper la lecture de la section rythmique en appuyant sur le footswitch Band. Attention, ceci coupera également la lecture de la boucle. Pour continuer la lecture d’une boucle sans la section rythmique, il est possible de jouer avec les réglages de volume, dont un est dédié au volume de lecture de votre boucle. Si l’on ne souhaite pas utiliser ses mains, il est alors nécessaire de brancher le footswitch FS3X facultatif qui n’est pas livré avec la pédale.
L’on sent que le looper a été pensé pour soutenir de la partie rythmique, et pas l’inverse. Il n’est pas possible d’enseigner une section rythmique à partir d’une boucle, ou de se calquer sur le tempo de celle-ci. C’est assez décevant, mais cela reste cohérent avec les ambitions du Trio : c’est l’accompagnement basse/batterie qui est au cœur de la pédale.
Enfin, l’utilisation du bouton Tempo affecte aussi les boucles. En modifiant le tempo, la diode Audiolastic s’illumine indiquant l’activation du time stretching. Le tempo de la boucle préalablement enregistrée s’adaptera donc. Par contre, il n’est alors plus possible d’enregistrer d’autres boucles. Il en va de même lorsqu’aucune boucle n’est enregistrée. Pour faire simple, si vous modifiez le tempo d’origine, le looper est inopérant.
Les genres et les styles
Le Trio+ embarque douze genres (Blues, Pop, Rock Alternatif, Rock, Country, R&B, Jazz, Métal, E-Pop, Hip-Hop, Folk, et Latin) et douze styles. Deux potards crantés sont dédiés à la sélection de ces paramètres. Un genre doit être sélectionné avant d’enseigner à la pédale une section rythmique, mais il peut ensuite être modifié à la volée. En ce qui concerne les styles, la machine choisit automatiquement celui qui lui parait le plus approprié lors de l’enregistrement. Il est néanmoins possible de pré-sélectionner un style particulier.
Les genres et les styles ont un impact profond sur le rendu de la section rythmique. Par exemple, les genres modifient radicalement les sons de batterie et de basse. Les styles apportent, eux, un ressenti différent, notamment au niveau de la batterie. Elle peut devenir plus syncopée, groover, incorporer des shakers ou des charleys plus présents, etc. Chaque style correspond à une utilisation précise de croches ou de doubles croches, binaires ou ternaires. Neuf styles sont en 4/4, et trois en 3/4. Le manuel en ligne du Trio+ décrit en détail l’identité de chaque style, mais le mieux est d’expérimenter.
Si la plupart des noms de genres sont très évocateurs, ce n’est pas le cas du terme E-Pop. Il s’agit d’une musique dont la basse est très synthétique, et dont les batteries rappellent des boîtes à rythmes typiques de la musique électronique. Le genre Latin s’inspire lui des musiques dites latino-américaines. Nous n’avons malheureusement pas la possibilité d’écouter en détail dans cet humble test tous les genres et styles. C’est pourquoi je passe rapidement en revue dans l’extrait suivant les 12 genres sur la même section rythmique, et dans cet ordre : Blues, R&B, Rock, Rock Alternatif, Métal, Pop, E-Pop, Hip-Hop, Country, Folk, Latin, et Jazz :
Globalement, les sons de batterie et de basse sont plutôt convaincants. Ils proviennent de Band-In-A-Box. À vrai dire, je trouve les batteries vraiment réussies, mais c’est selon moi beaucoup moins le cas pour la basse. Celle-ci est très générique, et varie peu suivant les genres, si ce n’est en mode E-Pop et Jazz. Dans les autres cas, elle n’est que légèrement modulée et égalisée. C’est parfois décevant, notamment sur le genre Hip Hop. Si la batterie évoque irrémédiablement les canons du genre, la basse, elle, fait tache. Pour conclure cette partie, écoutons un exemple audio dans lequel j’enchaîne les douze styles du genre Latin en partant du premier, puis un autre dans lequel je fais de même avec le genre Métal :
- Test Trio+7 01:49
- Test Trio+8 01:08
Les effets
Le Trio+ est équipé d’effets directement intégrés accessibles via un bouton Guitar FX, et d’une boucle d’effets. Pour modifier le son de la guitare, il est donc possible de se limiter à la machine ou d’utiliser son pedalboard. Après leur activation, les effets s’appliquent uniquement à ce que l’on joue ou enregistre. On peut donc gérer indépendamment chaque boucle.
Première grande déception, exactement comme sur le premier modèle de Trio, les effets embarqués sont assignés à un genre précis. De base, le son de votre guitare est un clean sans aucun ajout. En appuyant une fois sur Guitar FX, l’effet assigné au genre sélectionné s’enclenche. Ainsi, si l’on sélectionne le genre Rock, on obtient une distorsion. Un deuxième appui passe l’effet du mode « rhythm » au mode « solo » : l’effet a plus de volume et plus de gain. Chaque genre a donc un seul et unique effet attitré, et il s’agit de saturations dans la plupart des cas (parfois couplées à une réverbe, ou à un léger delay). Les overdrives et les saturations sont un peu décevants, particulièrement en mode « solo ». Ça sonne plutôt plat, et de façon un peu artificielle. C’est flagrant lorsque l’on utilise un ampli guitare ! Je suis plus convaincu par l’utilisation de la boucle d’effets. Il est d’ailleurs possible d’ajouter par-dessus celle-ci les effets intégrés pour obtenir plus de gain. Pour autant, les effets de base sont tout à fait exploitables, et ce côté tout-en-un est un atout considérable : le Trio+ se suffit à lui-même.
Dans ce neuvième exemple sonore, je passe rapidement en revue les effets en mode « rhythm » dans cet ordre : Blues, R&B, Rock, Rock Alternatif, Métal, Pop, E-Pop, Hip-Hop, Country, Folk, Latin, et Jazz :
Dans le prochain extrait, je fais la même chose mais avec les effets en mode « solo ».
Composer et organiser des chansons
Le premier Trio offrait la possibilité d’enregistrer trois parties différentes, pour créer une chanson. Avec le Trio+, il est possible d’en enregistrer cinq. Cela peut, par exemple, correspondre à une introduction, un couplet, un refrain, un pont, et une conclusion. Chaque partie peut contenir 48 mesures maximum, mais Digitech conseille de ne pas dépasser les 32.
Cinq boutons situés tout en haut de la pédale sont dédiés à chacune des parties. On peut ainsi sélectionner celle que l’on souhaite enregistrer ou lire. Pour toutes les parties, il est nécessaire de réitérer exactement le même processus de création de sections rythmiques que nous avons déjà détaillé. La lecture d’une partie s’effectue en boucle, puis il suffit ensuite d’appuyer sur le bouton dédié à l’autre partie que l’on souhaite lire pour armer la future lecture. C’est uniquement à la fin d’une partie que le passage s’effectue.
Pour assurer un tempo similaire entre toutes les parties, il est possible d’activer un métronome se calquant sur la partie précédemment sélectionnée. Il faut simplement rester appuyé quelques secondes sur le bouton de la nouvelle partie. C’est très simple d’utilisation, et complètement intuitif. Mais il est nécessaire d’avoir la pédale près de ses mains. Pour s’affranchir d’une utilisation aux doigts, il est possible de passer d’une partie à une autre en restant appuyé 2 secondes sur le footswitch Band. Le changement s’effectuera dans l’ordre numérique. Mais une nouveauté apparait sur cette version +. Ainsi, si l’on souhaite alterner entre les parties dans un ordre différent, il suffit d’appuyer sur le bouton Seq puis d’entrer une séquence en sélectionnant les parties dans l’ordre souhaité. Si les tempos sont proches entre deux parties se succédant, ils seront automatiquement synchronisés. Pour vérifier cela, la diode du bouton Alt Time et celle de la partie concernée doivent clignoter avec le même rythme.
Pour faciliter l’interprétation des morceaux pré-programmés dans la pédale, il est possible d’activer un décompte. Pour cela, il faut appuyer quelques secondes sur le bouton de la partie qui débutera la chanson. Au final, lorsqu’on appuie sur l’interrupteur Band, chaque temps de la première mesure sera marqué par des coups de baguettes, avant de réellement démarrer la section rythmique.
Un mode « intense » est aussi disponible pour toutes les parties. Il suffit d’appuyer sur le bouton dédié à une partie enregistrée pour que la diode devienne rouge, indiquant ainsi que l’intensité sera plus importante. Concrètement, la batterie devient plus véloce, plus dynamique, avec de nombreux coups de cymbales.
Au final, il est possible d’enregistrer en mémoire jusqu’à 12 chansons de 5 parties. Il suffit pour cela d’utiliser le bouton Song. La molette crantée Style devient alors un outil de sélection de chanson. Comme souvent avec cette pédale, il suffit de rester appuyer sur le bouton Song quelques secondes pour effacer une chanson enregistrée. Avec toutes les possibilités liées à la composition et l’organisation de chansons, le Trio+ prend une nouvelle ampleur. On imagine l’utiliser dans des petits lives, ou pour des sessions de travail ou de répétition poussées. Toutes les fonctions marchent remarquablement bien, et sont surtout bien pensées.
Les différents branchements
Le Trio+ est équipé de deux sorties différentes : Amp et Mixer. Il s’agit d’une sortie dédiée aux amplis guitares et d’une sortie ligne. La pédale est également dotée d’une sortie casque avec un bouton de volume dédié. Faisons un point sur l’ensemble des branchements possibles.
Si l’on branche uniquement la sortie ligne, la section rythmique et la guitare sortiront ensemble sur une table de mixage ou une carte son par exemple. C’est le branchement que j’ai utilisé pour ce test. La batterie et la basse sonnent vraiment bien ! Concernant la guitare, le résultat est assez similaire à celui que j’obtiens en branchant ma six cordes directement dans l’entrée instrument de ma carte son Steinberg UR22. Ce n’est pas mauvais, et il est de toute façon impossible de se rapprocher du rendu d’un véritable ampli guitare (du moins sans traitement numérique). Le système son a également beaucoup d’influence sur le rendu final. Malheureusement, cette sortie n’est pas stéréo. Ainsi, lorsqu’on joue à la fois la section rythmique, une ou deux boucles, et la guitare live, le tout devient vite brouillon. On ne retrouve d’ailleurs pas ce problème avec la sortie casque, puisque celle-ci est stéréo. C’est très appréciable sur la basse et la batterie. De plus, la sortie est équipée d’une simulation de HP pour la guitare. Le son n’est pas parfait pour autant. La guitare est légèrement étouffée, il manque un peu de clarté, de brillance… Mais il y a néanmoins largement de quoi se faire plaisir à la maison.
Si l’on branche uniquement la sortie Amp, la section rythmique et la guitare sortiront ensemble dans l’ampli guitare. Les sons de basse et de batterie perdent en qualité. Le son est moins large, moins bien défini, et le charley et les cymbales en sont les principales victimes. Au final, c’est l’utilisation des deux sorties en parallèle qui surprend. Car oui, il est possible de brancher les deux sorties afin que la guitare résonne dans l’ampli et que la basse et la batterie tambourinent dans une sono. C’est clairement le branchement à privilégier si vous souhaitez peaufiner votre son. Les défauts inhérents à chaque type d’utilisation se retrouvent gommés.
Enfin, évoquons une dernière possibilité. Les sorties Amp et Mix sont techniquement identiques (asymétrique 6.35 mm (TS) et impédance de 1 kOhms), il est donc possible d’utiliser la sortie Amp dans une seconde entrée de votre carte son, ou de votre table de mixage, et ainsi traiter indépendamment le signal guitare. Oubliez les effets intégrés limités, et à vous les joies des amplis virtuels et autres effets numériques ! De plus des possibilités de spatialisation s’offrent à vous.
Une affaire de famille
Comment ne pas être séduit par le Trio+ ? Cette pédale concrétise tous les rêves des guitaristes solitaires et autres travailleurs acharnés. Toutes les fonctions sont utiles, et marchent admirablement bien. C’est simple, intuitif, et profond à la fois. On imagine même l’utiliser pour des petits lives ou du travail de composition un peu sérieux. J’ai particulièrement apprécié la présence de nombreuses diodes donnant de précieuses informations sur les actions enclenchées, les tempos, etc. De plus, le looper, les nouvelles fonctions de composition et d’organisation de chansons, la carte SD, et la boucle d’effets envoient le premier modèle aux oubliettes. Cerise sur le gâteau, la pédale est plutôt jolie, et est livrée avec une alimentation.
Malgré tout, les sons embarqués dans le Trio+ restent limités. Les amateurs de son chiadé devront avoir un vrai ampli guitare, un vrai système son, et de vraies pédales. Le live me parait aussi difficilement envisageable sans le footswitch FS3X non livré. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas d’option permettant de stopper une chanson de manière moins abrupte qu’un simple stop. Mais le Trio+ ravira n’importe quel guitariste, j’en suis persuadé. Malheureusement toutes les nouvelles fonctionnalités ont un coût, et le Trio+ est commercialisé à environ 300 €, contre 186 € en moyenne pour le premier Trio. La différence est conséquente, et les deux produits ne se positionnent au final pas de la même façon. Pour passer des moments fun et se faire plaisir à la maison, le Trio devrait suffire, même si le Trio+ est bien plus complet. Personnellement, je ne suis pas prêt à dépenser 300 € pour une telle utilisation. Mais pour travailler plus sérieusement, voire pour faire des petits lives, le Trio+ s’avère indispensable. Quel que soit votre choix, sachez que le Trio+ est indubitablement une réussite au concept unique.