Pour beaucoup, l'entrée dans le monde de la guitare se fait via l'achat d'une guitare Folk. Inutile de dire, donc, qu'un guide d'achat s'impose...
Vous avez réussi à patiemment économiser une certaine somme dans le but de vous offrir une guitare folk. Cela fait des mois que vous reluquez tous les sites de tous les fabricants à la recherche de LA guitare parfaite pour vous. Cependant, malgré quelques accointances visuelles avec certains instruments, votre choix ne s’est pas encore arrêté sur un modèle en particulier. Dans ce guide d’achat, nous allons détailler tous les aspects et composants d’une guitare folk pour vous permettre de la choisir facilement. Et tout cela commencera par un petit rappel historique…
Petite histoire de la guitare folk
Nous devons la guitare folk telle que nous la connaissons de nos jours à un immigré allemand ayant vécu aux États-Unis, Christian Frederick Martin (1796–1867). Au 19ème siècle, les cordes des guitares étaient alors confectionnées en boyaux de chats ou de moutons. Martin a eu l’idée de substituer ces cordes souples à des cordes en acier, comme celles qu’on trouvait déjà sur les banjos. Le but était de rendre la guitare plus facile à jouer pour des joueurs de banjo. Bien évidemment, la tension des cordes en acier n’étant pas la même que celle des cordes en boyaux, la structure interne de l’instrument a dû être revue et corrigée.
C’est ainsi qu’est née la guitare folk. Quelques décennies plus tard, pour répondre à différents besoins, les marques ont développé plusieurs formats et plusieurs types de guitares folk. On ne traitera ici que les guitares acoustiques de type Folk, sans aborder le choix des guitares dites « classiques » (à cordes nylon) ni les guitares acoustiques pour le Jazz.
Les principaux formats de guitares folk et leurs caractéristiques sont décrits ci-après.
Choisir son format
La Dreadnought
C’est le format de guitare folk le plus répandu, inventé par Martin en 1916 pour la Oliver Ditson Company. Plus tard, en 1931, Martin sort les D-1 et D-2 respectivement construites en Acajou et en Palissandre, avec table en épicéa. Ce format aux épaules carrées offre une bonne projection sonore avec une bonne réponse dans les graves. Le format Dreadnought est devenu très rapidement la guitare standard en Bluegrass Music.
Soulignons que c’est un format à l’encombrement certain, sur lequel les petits gabarits se trouveront mal à l’aise. Il s’agit du format le plus copié et reproduit depuis son invention si bien qu’il est devenu le format « standard » quand on parle de guitare folk.
Gibson a développé son premier modèle de guitare Dreadnought à épaules carrées en 1960, il s’agissait de la très célèbre Hummingbird.
La Jumbo
Comme son nom l’indique, ce format regroupe des instruments de taille plus importante que celle de la Dreadnought. Gibson a ouvert les hostilités en 1931 avec le premier prototype de guitare Jumbo et a ensuite poursuivi, seul sur ce segment, avec la très célèbre SJ-200 Super Jumbo.
Le format plus imposant que celui de la Dreadnought assure une bonne projection et un peu moins de basses ce qui le rend idéal pour les rythmiques. Le gabarit des guitares Jumbo est certes très imposant mais ses éclisses très prononcées lui confèrent un bon confort de jeu.
Notons que le format mini-jumbo (une jumbo dont la caisse est réduite) est devenu très en vogue du fait du meilleur confort qu’il procure.
Les « petits » formats
Ces formats sont bien souvent issus de ce qui se fabriquait courant 19ème et au début du 20ème siècle. À l’époque, la guitare était un instrument quasi exclusivement réservé à la gente féminine.
Les instruments étaient donc construits en conséquence et offraient des gabarits assez réduits, surtout au regard de ce que l’on a l’habitude de retrouver en magasin de nos jours. On peut noter les formats « 0 », « 00 », « 000 » (appellations utilisées par Martin, par ordre de taille de caisse) ou encore « Grand Concert » ou « Grand Auditorium » (« grand » car bien que considérés comme petits pour des guitares d’aujourd’hui, ces formats étaient les plus imposants de l’époque). Le format « Parlor » était quant à lui destiné à la musique de chambre comme son nom l’indique.
Ces guitares très confortables sont en général très équilibrées en terme de sonorités, mais offrent moins de puissance que les Jumbo ou Dreadnought pour un jeu rythmique du fait des plus faibles volumes de résonance que leur caisse procure. L’ensemble de ces « petits » formats est à considérer sérieusement pour le picking (que ce soit pour du blues, du ragtime, du folk).
On peut également évoquer ici les guitares dites « de voyage » qui connaissent un très grand succès de nos jours, si bien que les marques ne cessent de rivaliser en sortant régulièrement des nouveaux modèles. La marque Taylor a fait avancer le concept très rapidement avec sa GS Mini, guitare à l’encombrement très réduit mais qui développe une sonorité très ample et équilibrée, rapidement devenu un best-seller de la marque.
Manche 12 ou 14 frettes ?
Les manches de guitares acoustiques sont souvent baptisés « 12-fret » ou « 14-fret ». Il ne s’agit bien évidemment pas du nombre total de frettes mais de l’endroit où s’effectue la jonction corps-manche ; soit à la 12ème soit à la 14ème frette. Un manche « 14-fret » offre donc deux cases de plus hors du corps alors qu’un manche « 12-fret » n’offre qu’une octave hors du corps, comme une guitare classique.
D’ailleurs, à présent que nous avons une idée d’ensemble de ce qu’on appelle Guitare Folk, il convient de savoir comment on la fabrique…
Comment est faite une guitare folk ?
S’il s’agit d’un instrument bien spécifique, la guitare folk partage beaucoup de caractéristiques techniques et fonctionnelles avec les guitares classiques. Vous trouverez sur le schéma ci-contre tout le vocabulaire nécessaire.
Comme sur une guitare classique, les bois choisis pour la fabrication sont rabotés à l’extrême pour ne mesurer que quelques millimètres d’épaisseur. Afin d’éviter que la guitare ne s’effondre sur elle-même sous la tension des cordes, on a donc inventé un système destiné à consolider et soutenir ces pièces de bois : les barrages. Ce sont des tiges de bois très fines, souvent confectionnées en épicéa et parfois biseautées.
Chaque luthier célèbre de guitare classique possède sa propre recette pour le barrage. Pour la guitare folk, Martin & Co a en premier imaginé un système de barrage de table en « X » repris plus tard par Gibson et les autres. L’intérêt d’un barrage en « X » est que l’intersection des deux tiges se situe proche du chevalet, endroit où la table est particulièrement fragilisée
Récemment, Taylor a imaginé un nouveau barrage baptisé « V-Class » (voir photo) qui, comme son nom l’indique, épouse la forme d’un « V ». Selon le fabricant, cela permet à la table de vibrer plus librement tout en lui apportant une certaine solidité.
Le dos de la guitare et la caisse possèdent également des barrages qui sont un peu plus simples. Ce sont des tiges transversales qui se croisent la plupart du temps de manière perpendiculaire. Enfin, des barres transversales relient les deux éclisses en exerçant une très légère poussée de façon à ce que la guitare conserve sa forme originale.
Comme spécifié plus haut, les bois étant rabotés à des épaisseurs minimes, l’assemblage des éclisses, du dos et de la table peut s’avérer compliqué.
Afin d’agrandir la surface de collage présente sur les éclisses, on a inventé une pièce appelée « contre-éclisse ».Il s’agit d’une longue baguette de bois comportant de multiples encoches à intervalles réguliers destinées à la rendre totalement souple et malléable.
Cette contre-éclisse épouse donc parfaitement la forme des éclisses et c’est sur elle que la table et le dos seront collées.
Vous l’imaginez bien : les choix qui sont fait dans les différentes techniques de construction pèsent sur le son de l’instrument, mais il est un élément tout aussi déterminant de ce qui va faire l’identité d’une guitare acoustique : le bois
Choix des bois
Les bois utilisés seront de préférence massifs, garantissant ainsi une meilleure sonorité et un vieillissement sans mauvaise surprise. Le bois massif est quasi-obligatoire pour la table (le « dessus » de la guitare), bien que depuis une quinzaine d’années, les fabricants proposent des guitares folk d’entrée de gamme entièrement construites en bois contreplaqué.
Comme sur une guitare électrique, les différentes qualités des bois seront gradées en fonction de la régularité de leurs fibres et de leur aspect esthétique global.
Les bois pour la table
Quand on parle de son d’une guitare folk, la table est l’élément le plus important à considérer. C’est cet élément qui va entrer en résonance sous la vibration des cordes, et ainsi définir la sonorité globale de la guitare.
Pour façonner une table de guitare folk, on choisit souvent l’épicéa, le cèdre ou l’acajou. L’épicéa sera plus brillant que le cèdre, ce dernier ayant la réputation de donner des sonorités plus douces et mates. Les tables en acajou se trouvent souvent sur les guitares qui proposent une construction entièrement réalisée dans cette essence, comme celles de la série 15M de Martin. On obtient alors une sonorité assez directe, franche et bien accentuée dans les médiums, un peu moins dans les aigus.
Plus rarement, on peut retrouver l’érable. Cette essence confère une sonorité très douce et sera souvent choisie pour ses qualités esthétiques. Beaucoup plus rarement, on trouves des tables en Koa, bois dur Hawaïen qui offre une densité exceptionnelle et des sonorités agréables grâce à une légère bosse dans les médiums qui apporte pas mal de présence.
Les bois pour les éclisses et le fond
Les éclisses et le fond (aussi appelé « dos ») de la guitare sont souvent confectionnés à partir du même bois, mais rien ne l’oblige. Le bois massif est ici aussi préférable, mais la présence de contreplaqués sera moins importante pour le son sur ces parties que sur la table. On peut même dans certains cas privilégier le bois contreplaqué pour le dos et les éclisses pour des raisons de solidité.
Les bois les plus couramment rencontrés sont :
L’acajou
Il donne des sonorités médiums, pouvant sortir de belles basses mais avec comparativement moins d’aigus. Cette essence développe une sonorité plutôt franche avec une accentuation de l’harmonique fondamentale. Elle constitue le choix idéal pour les guitaristes qui accompagnent un chanteur dans la mesure où les fréquences d’une guitare en acajou s’inscrivent parfaitement autour de celles de la voix humaine. Sur les guitares d’entrée de gamme, l’acajou est souvent remplacé par des cousins de nature équivalente et de look très proche comme le sapélé ou l’okoumé.
Le palissandre
Cette essence exotique est considérée comme maîtresse dans le monde de la guitare folk (et même classique). Elle génère un son très équilibré avec des basses bien rondes, des médiums pas trop présents et des aigus chantants mais jamais agressifs. Attention cependant, il s’agit d’un bois qui génère beaucoup d’harmoniques. Son utilisation avec un chanteur doit donc être pensée et réfléchie en fonction de la voix de ce dernier dans la mesure où la guitare seule sonnera déjà de manière très complète.
De nos jours, époque où de plus en plus de restrictions apparaissent quand à l’utilisation (donc l’abattage) de telle ou telle espèce, on trouve, sur les instruments neufs en tout cas, exclusivement du palissandre indien. Le palissandre brésilien, aussi appelé palissandre de Rio, est aujourd’hui une espèce protégée que l’on ne trouve que sur des instruments vintage ou certains instruments neufs réservés au marché américain.
L’érable
Beaucoup moins courant que l’acajou ou le palissandre, l’érable offre des sonorités remarquables par leur douceur et leur équilibre. Les basses sont douces et rondes et les aigus sont un peu moins prononcés qu’avec de l’acajou ce qui les rend également plus doux. La Gibson SJ-200 est la guitare la plus emblématique à utiliser l’érable pour le dos et les éclisses. C’est un bois qui offre la particularité d’être parfois très figuré ; il est donc très utilisé à des fins décoratives.
Le koa
Certains fabricants comme Taylor utilisent parfois ce bois tout droit venu d’Hawaï. Il développe des propriétés acoustiques très proches de celles de l’Acajou quand on l’utilise pour la confection des éclisses et du dos. Cependant, il offre un look très original surtout quand il est figuré. (Note de Los Teignos : Faites toutefois attention à ne pas confondre ce koa-ci avec ce koala.)
Cocobolo
Encore un bois dur tropical dont les sonorités sont quasi similaires à celles du Koa, mais avec davantage de basses. Cette essence nous vient directement du Mexique. Elle offre une réponse et une attaque très rapides avec un sustain assez modéré. On peut le penser comme un palissandre qui générerait moins de basses et un peu plus d’aigus.
Ovangkol
Il s’agit d’une essence originaire d’Afrique équatoriale utilisée pour la première fois dans la facture d’instruments par Taylor. L’idée était de trouver un substitut au palissandre qui soit une essence durable. On retrouve donc les caractéristiques sonores du palissandre avec une très large plage de fréquences. L’Ovangkol génère une légère bosse dans les médiums.
Noyer
Ce bois fournit des propriétés acoustiques très intéressantes, à mi-chemin entre l’acajou et le palissandre. La marque Lowden l’utilise beaucoup en conjonction avec le cèdre pour la table. Gibson s’est récemment mis à l’employer également, notamment pour ses modèles d’entrée de gamme.
Autres matériaux
Des marques comme Ovation ou Lava ont fait de l’innovation leur spécialité en confectionnant des guitares en fibres de verre, matériaux composites ou encore fibre de carbone.
L’avantage mis en avant par le groupe Lava Music est la stabilité et la résistance aux conditions climatiques extrêmes. Selon l’utilisation que vous ferez de votre guitare, cela peut être une alternative à prendre en considération.
Les bois pour le manche
Comme pour la guitare électrique, deux essences sortent du lot pour la fabrication du manche d’une guitare folk : l’acajou et l’érable. Ils offrent tous les deux une bonne résistance et une certaine solidité. L’acajou va développer des sons plus ronds et chaleureux alors que l’érable apportera légèrement plus d’aigus.
Les bois pour la touche
La touche est confectionnée dans un bois dur et dense. En effet, cette partie de la guitare doit être particulièrement stable dans le temps tout en offrant un toucher le plus agréable possible. Le chevalet est souvent réalisé dans la même essence que celle choisie pour la touche.
L’ébène
Sa belle couleur noire est facilement reconnaissable (bien que certaines espèces soient plus colorées). Très dur, il propage un son précis et assez riche. Il offre un toucher plus lisse que le palissandre dans la mesure où ses fibres sont extrêmement resserrées.
Le palissandre
Il incarne un bon substitut à l’ébène tout en étant un peu moins précis. Le toucher est un peu moins lisse mais également très agréable.
L’érable
Peu rencontré sur les guitares acoustiques, beaucoup plus sur les guitares électriques (celles de M. Fender entre autres). C’est une essence qui génère des sonorités plus sèches que le palissandre. L’érable n’est par contre pas utilisé pour les chevalets.
Le noyer
Certains fabricants l’utilisent pour la touche et le chevalet. Le noyer possède des propriétés acoustiques similaires au palissandre. Les sensations de jeu et le toucher sont assez similaires au palissandre également.
Pau Ferro
Il s’agit d’une essence utilisée depuis plusieurs années en substitution du palissandre. Ce bois développe une sonorité plus claquante dans la mesure où il est légèrement plus dur que le palissandre. En termes de sensation de jeu, il offre un rendu assez lisse et proche du palissandre.
Ovangkol
L’Ovangkol, de son vrai nom Guibourtia ehie, offre un rendu très proche du palissandre également.
Padouk
Bois très dur qui offre un touché très lisse, une couleur rougeâtre très caractéristique et un son bien équilibré.
Choix de l’accastillage
De manière historique, on privilégie les sillets (qu’ils soient de tête ou de chevalet) en os. Ils sont beaucoup plus onéreux que leurs cousins en plastique, mais offrent une sonorité bien meilleure. Toutefois, ils ne conviendront pas à tout le monde de par leur nature organique. Sachez donc qu’on trouve de nos jours des sillets en graphite très efficaces, bien lubrifiés et à des tarifs abordables.
Si vous souhaitez jouer debout, prenez bien le temps de confirmer la présence d’au moins un attache-courroie, notamment au niveau du bas de la guitare. Du côté des mécaniques, votre préférence personnelle dictera votre choix.
Électroacoustique ou acoustique ?
De plus en plus de guitares folk disposent d’un système de pré-amplification. Souvent, ces systèmes se composent d’un capteur Piezo et d’un pré-ampli. Ce dernier peut être très simple avec seulement un contrôle de volume ou au contraire très complet avec une égalisation à trois bandes, une sélection de la fréquence médium, un commutateur de phase, un accordeur intégré, etc.
Avant de sauter le pas, prenez bien le temps de déterminer vos besoins réels. On a besoin d’une guitare électroacoustique quand on se produit sur scène ou qu’on souhaite enregistrer des guitares en studio (bien que le meilleur moyen reste encore de placer un ou plusieurs bons micros devant l’instrument).
Notez aussi que récemment, les fabricants se sont mis à développer des petits modules de pré-amplification qui se dissimulent dans la rosace et permettent donc à l’instrument de conserver toute son intégrité fonctionnelle (pas de grosse défonce sur l’éclisse pour y insérer le pré-ampli). Il y a donc un moyen de transformer votre guitare acoustique après coup…
Choisir sa marque et sa gamme
Comme dans le guide d’achat des amplis de guitare électrique, nous pouvons ici segmenter le marché en trois catégories : entrée de gamme, moyenne gamme et haut de gamme.
Entrée de gamme
Pour l’entrée de gamme, la Cort Earth 70 affiche un rapport qualité/prix très intéressant. Avec sa table massive en épicéa et sa finition Open Pore, elle offre beaucoup pour un tarif très raisonnable. Si le format Dreadnought n’est pas votre tasse de thé, rabattez-vous sans crainte sur la L100C de chez Cort également. Toujours dans les modèles d’entrée de gamme, la Takamine GD-10 est aussi un excellent choix. Du côté des instruments plus compacts, vous pouvez jeter un œil à la Lâg T70A. Son format Grand Auditorium la rendra plus facile à jouer.
Moyenne gamme
Si vous souhaitez vous orienter vers un instrument de moyenne gamme, la Taylor 110e est un excellent premier ticket d’entrée dans l’univers de la marque américaine. Si le format Dreadnought est trop imposant pour vous, empressez-vous d’essayer une GS Mini, toujours chez Taylor.
Ce modèle plus compact est proposé dans de très nombreuses déclinaisons (palissandre, acajou, koa …). Chez Gibson, vous pouvez vous intéresser à la nouvelle série Generation (testée dans nos colonnes). La construction de ces guitares est très fiable et entièrement en bois massifs (épicéa, noyer, acajou et palissandre). Dans cette fourchette de prix, les modèles G-00 et G-45 sont particulièrement intéressants. Si les modèles Jumbo vous font de l’œil, l’Epiphone Inspired by Gibson J-200 est une valeur sûre. Elle ressemble trait pour trait à sa grande sœur estampillée Gibson mais à un tarif moindre. Sa qualité de fabrication est exemplaire, les bois soigneusement sélectionnés ; bref, une bonne guitare de moyenne gamme avec un certain charme. La marque chinoise Eastman propose également des instruments fortement inspirés de ce que produit Martin & Co mais à des tarifs très intéressants.
Haut de gamme
Du côté des instruments haut de gamme, je ne peux que vous conseiller d’essayer des modèles Martin & Co (D-18, OM-18, 000–18, D-28, OM-28 …). Cela vous donnera au moins une excellente référence à laquelle comparer les autres instruments que vous essaierez. Le fabricant américain Taylor, dont nous avons déjà parlé, propose de nombreux modèles dans le segment haut de gamme. Son catalogue s’organise par gabarits et par essences de bois ; vous trouverez forcément un modèle répondant à votre cahier des charges. Enfin, vous trouverez une flopée de modèles iconiques chez Gibson (L-00, J-45, Hummingbird, Dove, J-200 …) qui témoignent d’une parfaite connaissance de la lutherie et présentent une excellente qualité de fabrication. Bien sûr, cette qualité a un prix et les guitares sorties de l’usine de Bozeman dans le Montana affichent souvent des tarifs élevés.
Cette sélection n’a bien évidemment aucun caractère exhaustif et le meilleur moyen de bien choisir sa guitare reste encore d’aller en magasin essayer quelques instruments. Ce guide vous permet cependant d’avoir une meilleure idée de l’instrument idéal pour vous et pourra ainsi diriger votre futur achat. Quant aux choses à vérifier avant de passer effectivement à la caisse, elles sont listée dans cet autres dossier.