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Sujet [Bien débuter] Petit à petit, l’oiseau fait son mix

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1 [Bien débuter] Petit à petit, l’oiseau fait son mix
Petit à petit, l’oiseau fait son mix
Bien, jusqu’ici, nous en sommes arrivés au constat suivant : mixer peut être assimilé à l’assemblage en accord avec le tempo des pièces d’un puzzle en 4D formant un film sonore. Mais quels sont les enseignements que nous pouvons tirer de cette façon de voir les choses  ?

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Merci The bubble et Profx pour vos réponses mais ma question était plutôt de savoir s'il fallait coucher tout ça en détail sur papier avant de bouger le moindre potard ? Ou alors on se contente d'idées générales du style "Je veux la basse bien présente, la voix devant, le piano en retrait..." ?

Puzzle King. Rock progressif.

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Ta deuxième réponse est la bonne. genre: "je veux le piano en retrait, comment je lm'y prend?" j'ai l'impression qu'il manque quelque chose dans le son de ma basse, ou alors, qu'un son dans ma basse est désagréable". Acvant de monter/descendre le volume, on peut utiliser l'eq pour qu'on entende sur un pied d'égalité ls deux instruments, qu'aucun ne prenne la place d' l'autre. Ensuite, on peut jouer du panoramique et/ou du volume.

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Citation :
Je suis l'idée de The Bubble avec un grosse partie du travail qui doit être faite en mono pour détecter tout recouvrement de fréquence et autres joies du mixage. Et si le mix sonne en mono il sera encore plus plaisant une fois la touche mono désactivée.


c'est noté pour moi, je le ferai systématiquement.
44
Citation de Los :
Citation :
Dans la partie 180 ils commenceront à parler des panoramiques peut être..


Rhooo ;)

Sinon, toujours à propos de la comparaison avec le puzzle et sans spoiler la suite, j'en profite pour souligner à l'attention des débutants un truc simple que j'ai découvert comme tout le monde sur le tas : si comme le souligne Nantho, c'est au mixeur de découper les pièces pour qu'elles s'ajustent parfaitement, il est plus facile de le faire lorsque les pièces sont en bon carton bien rigide, qu'on a un cutter bien aiguisé et qu'on travaille sur une table spacieuse et bien éclairée...

Ce que je veux dire, c'est que j'ai commencé comme beaucoup avec un petit statique de Behringer parce que c'était pas cher, avec des enceintes multimedia Edirol parce que c'était pas cher non plus, et avec pour seuls traitements les plug-ins fournis avec ma STAN, Cubase : ne connaissant rien d'autre, j'en étais très content. Mais le jour où j'ai pu m'acheter une paire d'enceintes d'une gamme supérieure (rien de fou non plus, hein, des Adam A5), je me suis mis à entendre des choses que je ne parvenais pas à entendre jusque là et donc à pouvoir interagir avec elles (ça, c'est pour ma comparaison avec la table bien illuminée sur laquelle on fait le puzzle). Et le jour où j'ai pu faire ensuite mes prises avec un micro à peine plus cher, mais bien meilleur à mes oreilles, je me suis aussi beaucoup simplifié la vie : les aigus étaient beaucoup plus gérables sur les voix par exemple, et je n'avais plus à passer des heures à faire du de-essing et à devoir charcuter dans tous les sens avec les EQ. Pareil pour les réverbs : au début j'utilisais celle bien pourrie qu'on trouvait dans Cubase (Reverb A, Reverb B), et c'était moche, et puis j'ai pu investir quelques dizaines d'euros dans un truc plus qualitatif et non seulement c'était plus beau, mais c'était surtout plus simple aussi d'obtenir quelque chose de beau. Ca, c'est pour le cutter bien aiguisé.

Et du coup, avec moins d'efforts, j'obtenais de meilleures pistes, plus simples à mixer : ça c'est pour le carton de bonne qualité dans lequel on peut tailler des pièces du puzzle sans craindre que tout ne se déchire.

Loin de moi l'idée de dire que le matos est la clé, ni même qu'il faut systématiquement acheter ce qu'il y a de plus cher (il y a même des freewares juste flippant dans certains domaines) mais c'est finalement important de le savoir : si le matos que vous utilisez à l'enregistrement ou au mixage ne fait pas tout, il peut simplifier énormément les choses. Et c'est vrai pour les instruments aussi : une guitare qui sonne bien sera toujours plus simple à mixer qu'une mauvaise guitare. Je sais que ca semble être une évidence, mais si j'avais dû en rester à l'argumentaire commercial du Behringer B2 Pro (parce que c'est souvent le jeu des fabriquants de vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes aux débutants), je serais encore à me battre avec mes EQ sur chaque piste pour adoucir les aigus ici ou rajouter du grave là.

C'est d'ailleurs le plus frappant quand un bon ingé son vous fait écouter les pistes à la mise à plat : c'est souvent déjà impressionnant en terme de qualité. Ainsi, la mise à plat que Massenburg m'avait fait écouter sur une prise live sonnait mieux que le plus abouti de mes mixes : pas seulement à cause du matos dont il disposait, mais parce que c'était un super groupe avec de bon instruments dans une bonne pièce et qu'il avait placé les bons micros aux bons endroits. Du coup, à peine avait-il remonté les faders de toutes les pistes que le morceau était là, qu'on entendait tout, équilibré et que la chanson vivait : lui, il appelait ça une mise à plat, et moi je me disais qu'en définitif, ça m'aurait tout à fait convenu. ;)

De ça, et de quelques heures passés à me battre avec mes pistes, j'en ai tiré trois conclusions qu'il me semble utiles de rappeler aux débutants avant que Nantho n'entre dans le vif de son sujet, même si elles sont des lieux communs :

1. Il est plus facile de mixer et d'obtenir un bon mixage si on dispose de pistes bien enregistrées.
2. Il est plus simple d'obtenir de bonnes pistes bien enregistrées comme de les mixer avec de bons outils (et de bons outils ne sont pas forcément des outils chers : ça peut même être des outils gratuits). On peut vite fait pourrir un mix par exemple avec une réverb de merde comme celles qui étaient fournies dans Cubase autrefois.
3. De fait, du matos 'pro' ce n'est pas forcément du matos plus complexe en terme de fonctionnalités, mais c'est souvent du matos qui au contraire simplifie les choses : il ne se passe rien d'extraordinaire avec un Neumann U87, c'est juste qu'il ne sonne pas mal et que c'est moins compliqué à mixer ensuite qu'un Berhinger B2 Pro parce que ça fait pas 'krshhh' à chaque consonne. Et il y a plein d'intermédiaire entre ces deux bornes...

Voilà, désolé pour l'enfonçage de portes ouvertes un peu HS mais en tant que débutant, j'ai mis tellement de temps à comprendre ça que je voulais que tout le monde le lise avant de commencer son puzzle.


:bravo:
45
c'était une bonne chose je pense

Merci pour la leçon

download.tube

[ Dernière édition du message le 07/02/2021 à 02:32:46 ]

46
Citation :
Merci The bubble et Profx pour vos réponses mais ma question était plutôt de savoir s'il fallait coucher tout ça en détail sur papier avant de bouger le moindre potard ? Ou alors on se contente d'idées générales du style "Je veux la basse bien présente, la voix devant, le piano en retrait..." ?


Je complète ma réponse: tout ça est aussi dans la question du rendu, par rapport à ce que tu ressens par rapport au style du morceau, à son arrangement, etc etc. ça se construit à la fois au moment de la création pure qu'en phase de mix. Si tu couches sur le papier, tu feras peut être même quelque chose de différent de ce que tu avais prévu. Suivre une schéma prédéfini peut fermer des portes, un peu comme si quand tu écris ta musique, tu te bornes à une suite d'accords sans essayer autre chose qui pourrait être mieux.