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Sujet Coup de gueule (ou pas) contre les pseudo-ingés-son! (discussion fructueuse inside)

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1 Coup de gueule (ou pas) contre les pseudo-ingés-son! (discussion fructueuse inside)

Sur tous les concerts que j'ai vu hier aux Eurockéennes, le seul groupe bien sonorisé était Massive Attack.
Pour les autres, UNE CATASTROPHE. Pourquoi? un volume sonore insuportable qui transforme la musique en une soupe dégueulasse. J'ai pu ainsi assister à un concert de grosse caisse du batteur de Watcha (c'est comme si les autres faisaient du playback).
A 16 ans, j'avais un meilleur son dans le garage de mon batteur.
Asian dub foundation a été massacré de manière inverse: son strident même à 200m de la scène.
Ils ont quoi les mecs, de la merde dans les oreilles? Beaucoup de gens habitués aux concerts restent ainsi à l'écart et essaient d'entendre qqchose de potable en s'éloignant des scènes. Dommage pour les artistes.

 

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Citation :
Ring of the saturn se sont séparé de Sean Martinez leur bassiste car ils trouvaient que la basse était un instrument très difficile à régler en raison de sa dynamique et que du coup on ne l'entendait jamais ou qu'on l'entendait trop. Ils ont décidé d'opter pour une piste enregistrée qu'ils estiment plus facile à gérer. Est-ce-que c'est la réalité d'un ingé son pourri ou un prétexte pour virer leur bassiste pour diverses raisons ?


Je connais pas Sean martinez n'y ce groupe...
Mais de virer un musicien sous prétexte que son instrument a trop de dynamique, j'entend par la de nuance. Virer un zicos expérimenté, attentif, qu'y adapte son jeu en fonction de ce que demande la musique, et de ce qu'en font les autres.
Je trouverais cette réalité bien triste.

Quoi qu'il en soit la réalité c'est que,
Ingé son pourri ou non. La gestion des basses est une vrai difficulté qu'y sera toujours plus simple à gérer si elle arrive d'un zicos expérimenté qu'y dispose de dynamique dans son de jeu.

[ Dernière édition du message le 24/07/2014 à 17:15:32 ]

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Il arrive souvent, sur des grosses prod, que l'on mette un moteur sur le siège du batteur ou sous son podium piloté par le kick pour qu'il ressente sa grosse caisse...

Concernant les balances, je fais aussi la face d'abord avec évidemment un poil de retour basique pour que les musiciens s'entendent puis je passe aux retours.
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Y'en a marre des grosses prod qui abusent des infra !!! Dernier concert en date les NIN au Zéntih de Paris... Sur un des morceaux, ce fut un bourdonnement continu de 4/5 min.. mon corps vibrait du doigt de pied à la canope de mon crâne !

Non d'une crotte de bic', y'a une vie au delà de 40 Hz :)

[ Dernière édition du message le 24/07/2014 à 21:39:14 ]

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j'apporte un retour d'expérience supplémentaire :

En tant que musiciens, selon les salles on a eu des expériences plus ou moins bien sur le son de facade, mais vu notre niveau d'amateurs, il nous était difficile d'être exigeants.

Par contre pour les retours, c'était systématiquement la galère, le plus souvent par manque de temps pour de vrais balances, teinté de temps à autres d'une manque de pratique du sonorisateur. Du coup, bien qu'ayant au préalable bien calibrés nos sons, on avait souvent un environnement sonore sur scène compliqué à gérer.

Un jour (ca fait maintenant deux ans) on a fait un choix radical : on passe tous les musiciens en ear-monitors ET on gère NOUS MEME nos retours. Ainsi on n'a plus à gueuler sur le sonorisateur si on s'entends pas. Tous les instruments passent par une carte son préréglée en répet, et on ne fait que des ajustements mineurs une fois sur scène.

Ca a été possible pour plusieurs raisons : on avait un peu de budget, les connaissances pour utiliser tout cà, et utilisé une batterie électronique... 

Il reste la facade, et là deux options : on choisit de faire confiance au sonorisateur et il fait son mix avec les pistes séparées qu'on renvoie de la carte son (dont la batterie en stéréo ce qui évite les mixages non adaptés au style), ou alors carrément on lui renvoie un mix stéréo et on lui paye une bière. Du coup parfois il peut mieux s'occuper des lumières ;)

Bilan : on s'est posé des contraintes pour notre confort sur scène, pour garantir un son équilibré, et ensuite selon la situation on s'adapte pour la facade.

http://www.audiotronic.fr

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tiens, pourquoi une carte son et pas une table mix séparée?

[ Dernière édition du message le 24/07/2014 à 23:32:42 ]

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Perso, avec mon groupe, on a un ingé attitré. On a fait 3 jours de résidence avec lui pour caler le son du groupe aussi bien la face que les retours quand c'est lui qui les gère. Il sait donc ce que l'on veut. Bien sur ce n'est pas possible à tous les concerts car ça dépend de paramètres qu'on ne gère pas nous même.
Je joue en in-ear mais si on sent que ça emmerde les gars qui font l'accueil on n'insiste pas et je joue avec des retours classiques et on ne se prends pas la tête...
On s'arrange aussi pour qu'il soit toujours payé. D'abord parce que c'est son boulot et ensuite par respect de son travail quitte à rogner un peu sur notre cachet perso. Quand on ne sait pas avoir de budget pour lui, on fait avec les gars sur place avec plus ou moins de réussite selon les cas :-D
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Pour avoir été aussi bien musicien, que pseudo-ingé son improvisé, que personne qui enregistre d'autres personnes, je dirais que c'est un simple problème de nature humaine.

- Les artistes surtout en audio sont persuadés de plein de trucs ésotériques totalement faux...
- Il y a des gens qui pensent que mixer un groupe live c'est un hobbies.
- Il y a des gens qui n'ont pas d'oreille.

Tout ça cumulé forme un gros patté qui donne ce sujet de discutions.

J'avoue que c'est frustrant en gros festival d'entendre un son pourri sensé être géré par des professionnels. Ceci dit ça ne m'est pas arrivé si souvent que ça dans le cadre de gros évènement. Les rares fois ou le son était naze, c'était plus due au vent ou à un prob technique.

Après si on part dans l'amateur...

- Les artistes sont souvent incompétents pour régler leur son comme beaucoup de personnes l'ont évoqué. Pour avoir moi même enregistré un certain nombre de groupes, je peux dire que la qualité du son final était souvent lié à la capacité du groupe à régler son son. En live c'est encore plus crucial!

- Le mec qui fait le "sonorisateur" est souvent aussi DJ, fait aussi l'entrée, sert les boissons et distribue les flyers. Mais ce n'est en aucun cas son métier. Et tout le monde sera d'accord pour dire que mixer live c'est probablement ce qui est le plus compliqué en audio.

Donc voilà, c'est pas top de mixer l'amateurisme et la sonorisation live.

Pour les solutions, je suis tout à fait d'accord pour dire que l'utilisation de moniteurs intra-auriculaires, résout bien des problèmes, mais je trouve que c'est très chers.

Par contre, un prémix du groupe peut être problématique pour moi, vu que selon la salle, ça peut poser problème et il y a des fois ou il faut bien quelqu'un qui puisse gérer le son live.

En revanche, un trigger de grosse caisse enlève pas mal de risques et un Kemper/AxeFx aussi de ce que j'ai pu entendre. Après je comprends que tout le monde ne veuille pas passer sur du numérique (pour ma part je préfère jouer en live avec mon bon vieux mesa, je garde le kemper pour la maison).

just my two cents...