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Sujet Le mp3 vous en êtes ou? EDITORIAL

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Sujet de la discussion Le mp3 vous en êtes ou? EDITORIAL
Voilà l'adresse dun Editorial que j'ai ecrit ce matin suite à un RAz le BOl :furieux: de cette hypocrisie qui rode autour du mp3.
http://zewski.free.fr/EDITORIAL.htm
des avis?
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Citation : "La musique est un art, l'art doit etre accessible a tous"... c'est beau c'est ronflant, c'est typiquement le genre de phrases dénuée de sens que les politiques nous servent a propos de la constitution .
Généralement , l 'art est conçu pour élever les esprit les politques adore le récuperer.
Toute oeuvre d 'art est le fruit d'un travail parfois long et fastidieux c'est incontestable
C'est ronflant mais tant que ce ne sera pas devenu réalité on pourra toujours contester .




Sérieux, t'as craqué?
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Citation : Bah faut calculer je ne suis pas expert comptable mais si un album coute mettons 100 .000 €
(chiffre pour l 'exemple ) en cout de production ( tout le monde est payé ingés son , marketing zicos , taxe..) en vend admettons 1 million (oui je sais le chiffre fait rêver ) à 20 euros pièce .
Donc tu as 20 millions d' euros tu retire les taxes ( 20/100) pour simplifier le calcul il te reste 16 millions , les droits d'auteur sont en moyenne de 5 à 20 °/° suivant les artistes .
Si il est dans la tranche la plus haute on va dire 20 °/° ( d' accord c'est très rare ) il aura environ 3.2 millions d 'euros .
Si il est dans la tranche la plus basse environ 5 °/ ° ( comme beaucoup d' artiste peu connus) il y aura environ 800 . 000 Euros .
Donc , plus un disque se vend plus il est rentable pour l 'auteur et ses compères logique economique imparable.


oui tu as juste oublié le marketing, la distribution, et les pertes sur les précédents albums. avant le 3e album, qui peut etre rentable, il y en a souvent au moins deux qui ne le sont pas.
c'est le business model de l'industrie du disque et ça s'appelle le 'développement d'artistes'.
l'artiste devient rentable à partir du 3e album en général (s'il n'a pas été bandonné en cours de route, ce que le p2p favorise, voir le nb de contrats rendus ces temps-ci).
il rembourse les pertes sur les deux précédents et permet éventuellement un profit.
mais la rentabilité se situe surtout dans l'exploitation du backcatalogue: l'exploitation des albums de l'artiste pendant des dizaines d'années, une fois tous les couts amortis.
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Citation : Qui n' a pas acheter un album oùil n' y avait que deux ou trois chanson de bien et le reste n' était que du remplissage



Citation : l'artiste devient rentable à partir du 3e album en général (s'il n'a pas été bandonné en cours de route, ce que le p2p favorise, voir le nb de contrats rendus ces temps-ci).
il rembourse les pertes sur les deux précédents et permet éventuellement un profit.
mais la rentabilité se situe surtout dans l'exploitation du backcatalogue: l'exploitation des albums de l'artiste pendant des dizaines d'années, une fois tous les couts amortis



Et voilà, tout est dit.
On prend un artiste, bien souvent sans le découvrir (on laisse faire la scène locale, les médias parallèles comme internet, fanzines) et comme il faut vite faire du chiffre, zou, on le lance sans trop le connaître. Evidemment il faut un album complet, donc tant pis si l'artiste n'était pas prêt, on se rattrapera sur les prochains albums, il suffit de palier à la finition de l'album avec un grand coup marketing.
C'est très beau dehors, moins bien dedans, mais sur trois albums, on va amortir la casse...et si on attend trop longtemps, qq'un va nous le piquer.
On pourrait aussi le signer et lui permettre de bosser pendant un an / un an et demi...mais si on fait ça, la sauce risque de retomber, et en plus ça coûte quasiment aussi cher qu'une bonne campagne de pub.
Bon ben alors allons-y...Hé Régis !!! C'est Ok, bienvenue à la maison...tu files tout de suite avec Johnny, il va te montrer ce que tu vas faire sur ton album...t'inquiètes pas, il sait tout faire...on va juste corriger deux trois petits trucs sur tes musiques pour faire l'album la semaine prochaine...quand t'auras fini avec Johnny (tu peux le laisser bosser hein? y'a pas de problème), t'iras voir Brenda pour le maquillage et les photos.
Give it some birl !
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:mdr: :mdr: melodyman, t'es marrant, il arrive il parle de philo, de morale, de politique, et il nous debite un vieux discours de récré d'ado rebelle. si les artistes que t'aime vendent leur disque, ils ont choisi de le faire (puisque l'altrenative existe), et c'ets un minimum de respecter leur choix. tu peux pas forcer les gens a distribuer le produit de leur travail gratuitement, jamais, lemec est libre d'en faire ce qu'il veut. s'il estime que la musique est comme l'air, il le met a dispo, libre a lui, mais s'ilo a faim, il le vend, et toi tu le paies, sinon, c'est smplement illegal, point barre.
tu veux telecharger gratuitement sans soucis? des tas d'artistes le propose deja, vas y, oublie ceux qui font payer? comment, t'as besoin de certains de ceux la? ben paye.
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Euh, je ne suis pas un pro et je voudrais voir les choses plus clairement...
Au delà des considérations métaphysiques (Melodyman, je peux utiliser tes paroles pour une chanson ? :lol: ), est-ce que le décor dépeint par Birlbox est réaliste ??
C'est un peu hors sujet, désolé...
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Honnêtement j'ai pas l'impression... c'est un peu la bonne excuse pour pas payer... :ange:
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Je crois qu'il ne faut pas se tromper...autrefois un artiste mettait des année à se faire, et à se faire connaitre. Aujourd'hui, les choses semblent devoir aller plus rapidement.
Les modes musicales, parfaites illustrations de cette tendance, se succèdent, et d'ailleurs se ressemblent.
Les marchands de musique ont compris que la musique peut être un produit de consommation, et de la même façon qu'un fabricant de voitures passe d'une chaine manuelle, travail soigné et suivi, à une chaine robotisée, travail automatique et succeptible d'engendrer des malfaçons en grande série, ils ont rentabilisé le processus de fabrication.
Nouvelle stars (artistes ou pseudo-artistes portés aux nues par les médias), succès forcés (matraquage pluri-quotidien qui s'apparente à du lavage de cerveau pour le tube d'un illustre inconnu, en passe de devenir la nouvelle star du mois de mai), recettes inaltérables pour confectionner un succès, puis marketing digne d'une firme agro-alimentaire, distribution quasi-universelle.
Mais comme tout produit de consommation, car pour les marchands de musique il sagit bien de cela, le tout est de continuer à capter l'attention du consommateur en lui proposant d'autres biens de consommation...un shampooing plus doux, une nouvelle crème antiride plus efficace, un nouvel album d'un italo-américain tentant péniblement de chanter du jazz en s'accompagnant maladroitement au piano, et dont la tenue vestimentaire est plus proche du but à atteindre que la voix.
Depuis les années 70, rares sont les grandes maisons de disques qui prennent des risques.

Je pense que nous allons laisser la musique de consommation, le monde, large aujourd'hui, de la variété (péjorative) à ces grandes maisons de disque, et nous tourner vers les productions indépendantes pour trouver de la musique authentique. Il n'y a que le monde du classique qui respectera une certaine éthique de qualité, mais on le sait, les mélomanes sont exigents, alors que la majorité des consommateurs de musique ne savent plus distinguer une musique honnête d'une musique congelée depuis l'été dernier et rechauffée à volonté.

Les prémices de ce phénomène datent des rengaines ringardes et fleurs bleues du début du siècle, avec l'éternel idalgo et le comique troupier omniprésent, interprêtants des mélodies simples et suffisamment explicites pour ne pas pousser l'auditeur à la reflexion sur sa condition, sur sa situation, ou même encore sur le monde qui l'entoure.
Le jazz a permit de changer cette direction en s'établissant comme un art populaire majeur avant de devenir, heureusement momentanément, un art pour élite, puis le rock a prit le relais d'une forme d'expression innovante et libre, inclassable avant de massivement s'assagir.
Mais ce phénomène est devenu majoritaire pour tous, ou presque, les genres musicaux.
Le rock n'est souvent plus du rock, la samba ne balance plus suffisamment, le jazz sent trop souvent la salle d'attente, le hip-hop s'exprime grâce à des mannequins, quant à la variété, c'est tout juste si on peut encore parler de musique.

La musique a besoin de temps pour se construire, s'écouter et s'apprécier.
Mais ce n'est que mon avis hein...
Give it some birl !
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:mdr: :mdr: :mdr:
trop fort
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Birlbox président ! :coucou:
Je crois que je reviendrai lire tes lignes de temps en temps... On a un peu quitté le sujet d'origine mais ça valait la peine de faire un point.
Je ne sais pas s'il y a d'autres AFiens qui ont une vue aussi synthétique, quitte à être d'un autre avis ? :non: :???: :boire:
Pour en revenir au MP3, est-ce que la diffusion pirate à grande échelle (parce que là on en n'est plus aux fans qui s'échangeaient des bandes d'enregistrements pirates au concert de Trifouillis les Oies...) peut contribuer à limiter la casse (effet : "Bon, tout le monde nous écoute GRATUITEMENT, il faut relever le niveau pour VENDRE"...) où bien enfoncer le clou (effet : "Bon de toute façon, on fait de la musique Kleenex, alors on s'en fout !" ).
30

Hors sujet :

Citation : 20 euros pièce .
Donc tu as 20 millions d' euros tu retire les taxes ( 20/100) pour simplifier le calcul il te reste 16 millions , les droits d'auteur sont en moyenne de 5 à 20 °/° suivant les artistes .


:non:
Calculs simplistes les gars...

Les Pourcentages sont pris sur le prix de vente HT de la mison de disque/distrib/label... Pas sur le prix devente en magasin... Divise les gains par 2 ou 3...
Puis s'il a un éditeur, c'est 50/50 le plus souvent pour les droits...
Le minimum, c'est plutot 3 ou 4 %, 6 % pour un moyen et ça va jusqu'à 10 pour les plus gros (voire un peu plus...) = ARTISTE
20 %, c'est un deal bien mené pour une license '(production à ta charge) et le plus souvent, ils partagent ensuite les frais (remixs, promo, voire meme les clips...)...
Mais du coup, ça s'apparnet preque à de la Distrib...

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https://soundcloud.com/slymooremusic