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Sujet Se mobiliser pour la licence globale de telechargement culturel

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Sujet de la discussion Se mobiliser pour la licence globale de telechargement culturel
ALLIANCE PUBLIC regroupe des organismes tels que la SPEDIDAM et l'ADAMI, en lien avec la SACEM et des artistes et associations de consommateurs.

Il est urgent de prendre position car le débat politique va redémarrer à l'"Ensablée" Nationale et votre voix peut l'influer.

Quelques stars et les pontes de la SACEM, ont pris position pour la répression en matière de téléchargement culturel mais beaucoup d'autres sont pour la licence globale.

Pour vous forger votre opinion et agir en signant la pétition :

ALLIANCE PUBLIC

Ne laissez pas faire les politiques !...
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J'ai l'impression que l'essentiel du problème vient de ce que certains sites diffusent, à tort ou à raison, des musiques qui ne leur appartiennent pas.

Pour le reste, ça n'a jamais rapporté un centime à qui que ce soit.
Quand Johnny touche des redevances de la Sacem (ou Sdrm) c'est en tant que chanteur, pas compositeur.
Comme nous mélangeaon tous les plans de la discussion ça devient très confus et Castor veut fiche le camp

C'est pas bon ça!

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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Citation : Quand Johnny touche des redevances de la Sacem (ou Sdrm) c'est en tant que chanteur, pas compositeur.

c'est bizarre pour moi, la sacem ne redistribue qu'aux auteurs et compositeurs, pas aux interprètes. l'adami c'est l'inverse, non?
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Ce n'est pas le problème - il y a plusieurs organisations qui s'occupent des droits.

La question est: quels droits et à qui?

Quand tu achètes une musique de xxx (composée par xxx, je veux dire), tu paies (à un distributeur), et sur cette somme, le label (pour faire simple) reverse à xxx ce qui lui revient (et qui a été convenu par le contrat signé entre xxx et le label.

Tu es d'accord, là?

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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Tant qu'Internet n'existait pas, il n'y avait aucun problème: tu ne pouvais acheter cette musique qu'en achetant un disque, que tu payais au distributeur, et basta!

Sauf que certains pouvaient enregistrer au magnétophone le disque qui passait à la radio (pour la promo, par exemple, ou parce que la radio paie pour passer la musique sur les ondes...)

Le magnétophone avait été déclaré comme la faillite de la musique.

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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J'avais anticipé cecgwen...

Le problème vient d'Internet dans la mesure - et seulement dans la mesure - où on peut trouver des sites qui organisent le piratage en diffusant illégalement des oeuvres.
Les distributeurs Internet prennent la précaution de ne proposer qu'un extrait - souvent très compressé - de la musique, et donc c'est plutôt une incitation à l'achat qu'un piratage.

On est toujours d'accord?

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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Pour l'instant, on ne peut pas faire grand chose - pour différentes raisons, dont les législations internationales - contre les sites qui diffusent de la musique illégalement (selon nos concepts).

Alors, "on" a décidé dans un premier temps de punir ceux qui se servent de ces sites.

On n'a d'ailleurs pas puni grand monde jusqu'ici (pour mille raisons) sauf des gens qui relayaient les méchants en faisant des milliers de copies et en les diffusant à leur tour à des "copains".
Ceux-là tombent sous le coup de la loi parce qu'ils sont français et que c'est la loi française.

Je n'ai pas entendu parler d'un gamin puni pour avoir téléchargé sa chanson préférée, où qu'il l'ait trouvée.

Je me trompe peut-être?

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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... j'anticipe encore, désolé!

Si le raisonnement n'est pas entièrement faux (on ne sait jamais sous quel angle on examine un problème), alors je ne vois pas en quoi un bidule comme la licence globale fait avancer les choses...

Il faut certainement qu'on m'explique (gentiment).

En réalité, ça ne ferait que légaliser les choses pour les sites qui organisent la diffusion non contrôlée.
Et ça créerait des équipes de flics sur Internet qui contrôleraient des flux... incontrôlables.. astronomiquement gigagéants...

Mais pour les compositeurs, rien!

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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Et donc, pour ma part, je ne dis pas que la licence globale est une mauvaise solution, je dis que ce n'est pas une solution, c'est tout!

Maintenant, je n'ai jamais vu (sur une longue durée) payer à la Sacem pour diffuser ma musique sur Internet.

La règle c'est que quand on dépose un titre, on ne peut pas le diffuser gratuitement.
Alors on le fait quand même pour se protéger des copieurs, mais on ne touche aucun droit sur cette diffusion auto-pirate (mais ça me paraît normal, non?).

Je suis d'accord et c'est ce que je fais pour diffuser ma musique dans l'espoir de me faire connaître et de ne pas toucher un centime pour l'avoir composée ni diffusée.

Alors, j'ai assez parlé.
Je reconnais que ce n'est qu'un aspect de la question et que d'autres aspects peuvent inscrire tout ça en faux.
JE propose donc qu'on définisse le(s) cadre(s) où c'est différent, juste pour faire avancer le débat.

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
Mark Twain

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> ben oui je suis assez d'accord avec tout ça, barouh, ce n'est aps simple justement parce qu'on veut définir une loi française pour un pb international.
le web n'est pas spécifiquement français.
supposons que les fai français paient pour le droit de principe à la diffusion, taxe bien entendue reportée sur les utilisateurs du réseau ( nous quidam) qu'est ce qui fera que les fai étrangers seront soumis à la meme regle?)

si j'ai aol (américa on line) comme fai, qui peut imposer la regle du droit français?

si la musique est dématérialisée, et qu'on ne peut plus logiquement taxer sur le suport est-ce qu'on peut envisager de taxer sur l'outil à l'achat?
je cherche le moyen que tout le monde y trouve son compte, et ce n'est pas simple. parce que si on se contente d'une taxe sur les fai, en supposant que les compositeurs et auteurs y trouvent leur compte (de la meme façon que les interprètes) au prorata de la diffusion réelle, ce qui n'est pas gagné (deja avec les radios les play list c'est injuste) les gens qui écoutent un mp3 downloadé aiileurs que chez eux, sur un lecteur perso de mp3, profitent de la meme façon qu'avec un cd perso, du travail des artistes.

il est logique de penser qu'il n'a de raison de payer qu'une seule fois l'oeuvre pour l'ensemble des fois ou il écoutera à titre privé le morceau.
si l'on n'est plus dans le cadre du cd, support x ou y, qui lui doit logiquement continuer à fonctionner comme avant, oui on paiera en plus pour le lecteur (pc, lecteur mp3, téléphone, dvd etc...) et donc probablement plusieurs fois puisqu'on a tous plusieurs machines, mais cela à l'achat.
ona beaucoup de machines mais on peut écouter une multitude de musique.

cette idée a bien sur plein d'écoeuils également parce qu'une taxe supplémentaire ( type tva) meme redistribuée comme les droits voisins aux différentes sociétés de compositeurs, auteurs interprètes etc... et producteurs editeurs... ne sera encore une fois jamais redistribuée par l'état français à l'ensemble des ayant droits, soit qu'ils ne fassent pas partie d'une société d'auteur, ou ne soient pas signés, soient qu'ils soient étrangers...

en tant qu'internaute, je veux bien payer une taxe équitable, mais vraiment équitable! en tant qu'auteur et compositeur et interprète, écoutée, il n'y a pas de raisons que je ne puisse pas en vivre un minimum, au moins de quoi avoir de quoi continuer à créer.
ce qui me gene dans la licence globale, c'est le systeme de sondage.
je ne crois absolument pas aux sondages, car un echantillon représentatif ne veut rien dire pour moi.
ce qui me plait dans la licence globale c'est son principe de légalisation.
les internautes ne sont pas des pirates.
et les auteurs, compositeurs et interprètes (et éditeurs etc...) petits ou grands ont tous besoin de vivre.

> edit, ce sont des reflexions à voix hautes (clavier haut)pour faire avancer le schmiblick.