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Sujet Réussir dans la musique aujourd'hui?

  • 48 réponses
  • 17 participants
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  • 2 followers
Sujet de la discussion Réussir dans la musique aujourd'hui?
Ben oui, comment peut-on réussir aujourd'hui? Je parle même pas être une star ou méga populaire juste en vivre bien!
Les labels n'écoutent même plus les cd qu'ils reçoivent, les distributeurs ne fonctionnent qu'avec les labels, plus d'endroits (ou peu) pour faire ses pas sur scène (si, le café du coin "chez Bebert") mépris total des musiciens etc... Bref, plus personne ne fait son boulot
Suis-je le seul à faire ce constat? Je sais c'est pessimiste mais il me semble que c'est la vérité... Les directeurs artistiques ne dirigent plus rien et quand on pense que leur boulot c'est de faire du repérage: ils ne vont pas aux concerts, n'écoutent rien etc...
Conclusion: vive l'indépendance et l'autoprod! Je pense qu'il n'y a que comme ça qu'on a une chance aujourd'hui...
Bye
CEd (philosophe)
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La première chose à faire, c'est de ne se ranger dans aucune catégorie, de ne rien croire acquis et enfin, c'est de mettre l'énergie qu'il faut là où il faut. Il me semble tout d'abord que bosser son instrument ou une chanson, ce n'est pas une pratique inventée par le medef (fouchtra merci, ces cons n'ont rien inventé d'autre que de la médiocrité qu'ils veulent universelle), mais c'est ancestral. Il n'y a pas de secrets. pour devenir Prince, Jonasz, Bashung ou rachmaninov, il faut bosser: son instrument, sa voix, sa littérature, son art. En parallèle, il ne faut rien attendre d'une cause extérieure: des subsides, de l'argent, de la gloire, du matos, des sous. Sinon le respect. Il faut par surcroît ne pas se poser en victime: on a les statuts qu'on mérite. Pour ma part, je n'ai que rarement vu des musiciens descendre dans la rue pour revendiquer une place, un statut. Revendiquer le respect qu'ils sont en droit d'obtenir. Que les artistes soient malvenus et peu considérés, ce n'est pas nouveau car les disciplines artistiques par définition regardent le réel autrement, bousculent le cours des choses et mettent sur la place publique les anfractuosités dans lesquelles se tapissent ceux qui achètent leur disques (retenez ceci: ce sont ceux qui ont la collection complète des oeuvres de Monk ou de Brassens qui votent la réduction des budgets culturels). C'est qu'il ne faut pas faire que du chboum klick sur son piano, il faut encore lire des sociologues comme Bourdieu. Car eux, ils t'indiquent que l'art et la politique se nourrissent l'un de l'autre. Et au risque de foutre le bordel dans les idées développées précédemment, je crois que les autoproductions, c'est le dernier rempart avant le caniveau. Car qui dit MAO (bien utile il est vrai pour jeter les premières bases d'un travail), dit de plus en plus de musicos qui s'y connaissent un peu plus en technique (ce qui est la moindre des choses) et de moins en moins d'ingénieurs qui connaissent leur métier (à ce titre, je félicite le travail de AF qui est un outil haut de gamme). Le nombre de conneries électroniques qu'on invente pour ne plus devoir chanter juste, pour ne plus devoir apprendre qui la musique, qui la culture qui l'accompagne. Les métiers qui gravitent autour de la musique la nourrissent autant que celui de musicien. Le principe fondamental, me semble-t-il, c'est que tous ces gens doivent revendiquer les mêmes choses: un respect, une place (des lieux de diffusion et de preprod (il y a trop de gens en post prod: agents, maquilleuses, branleurs, directeurs artistiques qui sont en fait des directeurs de vente). Par contre, il faut des labels indépendants, des CO-PRODUCTIONS, des projets collectifs pour couper la chique au marché qui lui s'en balanfiche: vendre des armes ou des Cd, du moment qu'ils sont vendus...
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Kalis, Druide => +1

D'apres mon experience (pas pro mais amateur qui tourne de temps en temps), il n'y a rien de plus dur que la zik ...
Il faut de l'investissement en argent (matos, autoprod etc ...) en temps (repeter, composer, trouver des dates etc ...).
Et la culture du travail, il n'y a qu'en france qu'on ne l'a pas !!!
Bcp prenne le modele americain en exemple, mais la bas, ils ne s'endorment pas sur leur statuts ou autres.
Ex : en France, ton voisin s'achete une nouvelle voiture => ca va declencher toute une polemique du genre, le gars a pris un credit, comment il a fait etc ...
Aux states, tu bosseras 2 fois plus pour t'en payer une meilleure.

Par contre c'est vrai qu'en France, si tu dis que tu fais de la zik, on te demandera qd meme quel est ton vrai boulot (c du vecu :(( )

Bon, je vais encore paser pour un sale con, mais au point ou j'en suis hein :8)
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Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'ennemi: c'est le fonctionnement de tout un système qu'il faut revoir en profondeur. Car qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas écrit: la MAO, les autoprods, etc: c'est très bien et j'en fais. Mais ce n'est pas la forme qu'il faut améliorer, mais le fond. Des gens compétents (ingénieurs, musiciens, régisseurs, producteurs) qui doivent se mettre autour d'une table et revendiquer des statuts, des portées et des limites à leur champ d'action. Et dans le bordel général, dans les zones d'ombre, un peu de clarté c'est de la chlorophylle

:langue:
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Aux States, il y a certes une émulation culturelle forte (et d'ailleurs fortement concurrencielle), mais là-bas, quand t'es personne, tu payes pour jouer dans des clubs. C'est pas tout joli ;)
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Citation : quand t'es personne, tu payes pour jouer dans des clubs



Parfois, meme qd t'es quelqu'un :mdr:

Bien sur que tout n'est pas joli, je prenais simplement l'ex de la mentalite.
Le capitalisme a l'extreme, perso, c'est pas l'ideal.
Faut pas oublier non plus qu'avec ce systeme, bcp de retrouvent sur le carreaux, et la, on est content d'avoir tout le cote social en France. ;)
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Excuse moi de te re-contredire zéro (par ailleur je suis d'accord avec beaucoup de tes post :bravo: ), mais là t'y va fort:

Citation : Méfiance quand même avec ce genre de discours, on tombe vite dans la raffarinerie medefeuse : "ce qui compte, c'est le travail, la sueur, on ne le met pas assez en avant dans notre beau pays, ".


On peut éviter la politique? parceque là je ne voit ce qu'elle vient faire! Si mon avis fait de la raffarinerie médéfeuse, alors Chirac est le mec le plus honnete de la terre.
Non là tu éxagère, ont peut proner le gout du travail et de l'éffort, la perséverance, sans pour autant avoir un quelconque discour politique Tiens,d'ailleur, j'enfonce le clou en disant "vive la france" , voilà, j'aime bien mon pays.

Tiens d'ailleur je suis comme toi zéro, bosser des exos dans tout les sens pendant six heures c'est pas mon truc. Mais comme tu le dit très justement, ca n'empeche pas de faire de bonne chose , de faire de la musique, et parfois d'en vivre.

Quelqu'u disait que qu'il n'yavait pas le gout du travail en France. Chui pas convaincu, mais restons dans le domaine de la zik. En élargissant la discussions aux écoles, c'est fou de voir le nombre de structure qi font croire aux élèves qu'on peut y arriver sans suer.
Par exemple les écoles yamaha, d'après ce qu'on m'a dit, c'est pas dure, y'a pas besoin de travailler a la maison, ca vient tout seul. Première nouvelle. Là y'a du souci a se faire.

J'te foutrai tout ca avec mes anciens profs du conservatoire, j'tannonce que y'en aurai qui se ferait saquer comme il faut, facon pensionnat de Chavagne, a la vieille méthode :clin: .
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Citation : qu'il n'yavait pas le gout du travail en France



Euh, effectivement, j'y suis peut etre alle un peu fort :oops:
C pas forcement vrai partout.
Mea culpa.
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Ouais mais réussir dans la musique ça veux dire quoi? gagner de la tune? il faut arreter ça... dans le mot amateur, il y a aimer...
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A c'est vrai que tu recentre le sujet, le titre ne dit pas "vivre" mais réussir. Petite confusion.